Il faut toujours être là pour ses amis, c'est un devoir.

Oui, Danny n'était pas un mec ordinaire qui allait profiter de la moindre ouverture. Alors bon, il faut nuancer, ce n'était pas un type formidable non plus, il lui arrivait, comme tout un chacun, de faire de la merde. Mais en ce qui concernait Spencer, un peu comme quand il conseillait Andy ou Apple, il demeurait concentré, attentif, présent, à l'écoute et bienveillant. Il y avait un temps pour déconner, et un temps pour parler consciencieusement. Donc, pour le moment, et même pour la soirée, partit comme c'était, il allait faire appel à son côté sérieux pour s'assurer que la jolie Spencer soit dans un meilleur état. Elle le remercia, mais semblait troublée, et il en fut surpris. Etait-ce parce qu'il avait rangé l'appart, fait la cuisine, proposé de rester ? Il était toujours ainsi, avec elle, tout du moins. Ca n'avait pas pu la choquer à ce point, ou alors elle se sentait tellement mal que le moindre de ses actes ressortait amplifié, exagéré, et il n'avait plus qu'à faire gaffe à ses fesses ou à attendre les quatre cavaliers de l'apocalypse. Ou alors, elle attendait autre chose de lui. Mais autant il pouvait s'attendre à ce qu'elle pleure et rie au cours de la même phrase, mais qu'elle lui dise qu'elle aime un autre homme pour ensuite réclamer quelque chose de contraire à cette affirmation, c'était tout bonnement impossible. Réflexion faite, les femmes, c'est quand même vachement mieux avec un décodeur.

Danny se rapprocha donc à nouveau de Spencer, mais tout en restant à mi distance, cette fois, pour s'assurer de ne pas l'étouffer ou la gêner. Il pencha la tête dans plusieurs sens, pour apercevoir le regard de la belle, caché derrière des mèches et une profonde lassitude. Il ne voyait par conséquent pas trente-six moyens de s'assurer de tout cela : il lui fallait être franc. Catégorique. Danny prit Spencer dans ses bras et la serra à nouveau contre lui, comme s'il voulait la bercer. Il déposa un baiser sur sa joue, et chuchota à son oreille :

- Tu sais bien que je n'aime pas du tout te voir comme ça, je me sens impuissant... Y'a vraiment rien que je ne puisse faire ? Tu sais bien que tu peux tout me demander !

Il se détacha d'elle et planta son regard dans le sien. Ses yeux embués de larmes étaient splendides, et il avait l'impression que son coeur s'était arrêté. Ca devenait violent. Il avait envie de... Envie d'elle, tout simplement. Il avait peur que ce soit mal prit, mal interprété. Il ne voulait pas profiter de sa vulnérabilité mais cet état de fait la rendait extrêmement attirante, c'est pourquoi il finit par rapprocher son visage de celui de la jeune femme, caressant de sa main la joue où il l'avait embrassée plus tôt, et par presser ses lèvres contre les siennes...

Spencer&Danny

Pleasehelpme..

Danny mit un moment à réagir et je cru qu’il ne comprendrait jamais. Je ne sais pas exactement pourquoi j’avais envie de tout ça, je crois qu’en quelque sorte j’avais besoin de me défouler un peu… Non pas que je me servais de lui, loin de là, si Danny n’avait pas été un si bon ami pour moi, il aurait très bien pu être mon plan cul régulier. Cependant, ce n’était pas le cas et ce soir, je faisais plutôt entorse à la règle en agissant comme je le faisais. Danny finit par s’approcher de moi, me prenant à nouveau dans ses bras, me serrant aussi fort qu’on aurait pu croire qu’il voulait m’étouffer et posa un baiser sur ma joue. Je fermai les yeux. « Tu sais bien que je n'aime pas du tout te voir comme ça, je me sens impuissant... Y'a vraiment rien que je ne puisse faire ? Tu sais bien que tu peux tout me demander ! » Je secouai la tête de gauche à droite, rouvrant lentement mes yeux pour le regarder avec tristesse. Non, il n’y avait rien qu’il puisse réellement faire. Rien que je ne puisse lui demander en tout cas. Il devait faire ce genre de chose par lui-même et non pas attendre que je le lui demande. Je me voyais mal lui demander ça de toute manière. Plongeant mon regard dans le sien, je vis bien qu’il en avait envie lui aussi pourtant. Alors qu’est-ce qui l’en empêchait au fond? Je ne comprenais pas très bien. Notre amitié, certainement. Sa main se porta finalement à ma joue, la caressant doucement et mes yeux alternaient rapidement sur les siens, analysant chaque mouvement en détail. Refermant lentement les yeux au rythme de son approche, je finis par les clore totalement en sentant ses lèvres contre les miennes. Hésitante, je ne bougeai d’abord pas d’un cheveu. Soudainement incertaine de ce que nous étions en train de faire, à savoir si c’était une bonne idée ou non. Rejetant finalement ces questions aux oubliettes, je pressai à mon tour mes lèvres contre les siennes, portant ma main à sa chemise pour m’y accrocher une fois de plus. J’avais définitivement besoin de m’accrocher à quelque chose dans ce monde qui semblait ne plus tourner rond du tout. Ou alors c’était qu’il tournait trop rapidement et qu’il finirait par m’entrainer avec lui dans les airs. Lorsque finalement nos lèvres se quittèrent, je demeurai là, devant lui, tout près, les yeux clos. J’haletais doucement puisque nous nous étions embrassé jusqu’à manquer de souffle. J’esquissai un sourire à peine perceptible qui disparu rapidement de sur mon visage alors que je venais simplement appuyer mon front contre celui de Danny.

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Quand ils se séparèrent, Danny bloqua quelques instants, paniqué à l'idée de ce qu'il venait de faire. Il en venait presque à se dégoûter de ses actes. Elle était venue pour parler de ses problèmes et qu'il soit présent en tant qu'ami, pas pour qu'il lui fourre sa langue dans la bouche, que diable ! Et ce, même si c'était agréable. Ca n'était pas lui. Même si c'était rare, il était un mec à principes et tenait à le rester, même s'il avait toujours trouvé Spencer plutôt canon, sans compter que c'était une femme attirante psychiquement parlant : elle avait de la conversation, de l'humour, sa compagnie était agréable. Et c'était même étrange qu'elle se soit agrippée à lui, qu'elle ait non seulement partagé le baiser, mais qu'elle y ait en plus répondu. Il n'était pas vraiment certain de comprendre ce que cela pouvait signifier, si elle voulait de lui, si elle ne savait pas où elle en était... Aux yeux de l'Eliot, elle était simplement trop bouleversée pour lui dire non, qu'elle veuille que cela arrive ou pas. Elle avait besoin de ressentir de la tendresse, de l'affection, un contact physique, comme un câlin d'un ami, peut-être, et il s'était laissé aller et elle n'avait pas su le repousser... Mais Danny, lui, ne voulait pas profiter d'un instant de faiblesse de la jeune femme et préféra détourner les yeux et la lâcher, bredouillant :

- Merde, j'suis...

Il replongea son regard dans le sien. Il avait l'air vraiment embêté, mais c'était vrai qu'il l'était. Il s'en voulait et se sentait mal, et il espérait que ça ne nuirait pas à leur relation, encore moins au moral de son amie. Il ajouta d'un air désolé :

- Je sais pas ce qui m'a prit, je suis vraiment désolé...

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Spencer&Danny

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J’ouvris finalement les yeux au bout d’un petit moment à me tenir là, près de lui. Danny s’était reculé et je le sentais retissent. Pourquoi? Il n’avait pas apprécié peut-être? Je le regardais sans réellement comprendre ce qui se passait. Pourquoi m’avoir embrassé s’il ne voulait pas le faire? Après tout, je ne l’avais pas repoussé, bien au contraire. Alors pourquoi semblait-il mal dans sa peau? « Merde, j'suis... » J’arquai un sourcil. Il est? Il replongea son regard dans le mien et je le soutins, sourcils légèrement froncés. J’attendais la suite de ses explications puisque je ne comprenais pas son comportement. N’importe quel mec censé serait très certainement en train de vérifier si l’attache de mon soutien gorge se défaisait facilement d’une seule main. Or, Danny me dévisageait plutôt comme s’il venait de réaliser qu’il avait embrassé sa propre sœur ou encore qu’il venait de baiser sans capote. « Je sais pas ce qui m'a prit, je suis vraiment désolé... » Je regardai Danny un moment. Il me faisait une blague, pas vrai? Je ne pouvais pas croire qu’il était sérieux. La chose elle-même n’était pas sérieuse du tout. J’eu une envie soudaine de rire et de lui demander où est-ce qu’il cachait les caméras. Pourtant, il semblait plus sérieux que jamais et je finis par perdre mon sourire. Je dois admettre que la situation était assez particulière et qu’il ne devait pas vouloir profiter de moi. Et si c’était moi qui voulais qu’il en profite? Allait-il changer d’idée? Allait-il me repousser ou il allait laisser ses instincts prendre le dessus sur son bon sens? J’étais curieuse. Curieuse de le savoir, mais plus encore, curieuse de le voir. « T’excuse pas. C’est pas comme si je n’étais pas d’accord Danny… » Je le regardai un instant, songeant à mes prochains mouvement. Pour une raison qui m’échappait, j’avais plus ou moins oublié la raison de ma venue et j’étais passé en mode attaque. Dit comme ça, je me sentais comme une salope qui ne cherchait qu’à baiser avec le premier venu, ce qui était complètement faux. C’était seulement l’envie qui me poussait à faire ça. L’envie de lui, l’envie de comprendre ses réactions, l’envie de savoir si j’étais désirable ou non à ses yeux. Attrapant d’abord son menton pour qu’il me regarde bien dans les yeux, je regardai Danny un long moment avant d’esquissai un sourire et de me mordiller la lèvre inférieure. Mes doigts glissèrent jusqu’à sa nuque que je tirai vers moi, arrêtant juste devant mes lèvres pour lécher les siennes du bout de la langue. « Joue pas les saintes-ni-touche Shepard… »

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Danny déglutit péniblement. Spencer n'était peut-être pas dans son état normal, c'est vrai, mais d'un autre côté il avait toujours voulu ramener la belle blonde dans son lit. Il tenait là une occasion unique qui ne se représenterait peut-être jamais, et comme Romane - qui était malgré tout son meilleur pote - ne le saurait jamais, il n'y avait aucune raison de s'en faire. Elle réclamait. Spencer réclamait qu'il la prenne, qu'il la saute, qu'il la baise, qu'il lui fasse tout ce qu'elle avait rêvé qu'on lui fasse. Elle connaissait Danny et sa réputation sur le campus, peut-être qu'elle avait simplement d'être dans les bras d'un homme en qui elle avait confiance, ou bien elle voulait tout bonnement connaître une nuit d'extase où elle se laisserait totalement aller entre ses mains expertes afin de se sentir mieux. Danny mettait un point d'honneur à ce sujet : il lui fallait satisfaire les femmes avec lesquelles il couchait. Enfin, seulement celles qui avaient un minimum d'importance, c'est à dire... Environ cinq pour cent. Mais Spencer en faisait partie et il voulait que sous ses caresses elle se sente comme une déesse... Une déesse légèrement brutalisée, en fait, puisqu'il se jeta littéralement sur elle pour l'embrasser, craquant sous ses attentes et son attitude aguicheuse. Il mêla sa langue à celle de la sublime jeune femme sans plus attendre pendant qu'il glissait ses mains sur son corps sculptural, cherchant à épouser ses courbes du bout des doigts, la faisant ainsi frissonner. Il ne lui fallut que peu de temps pour lui enlever la plupart des vêtements qu'elle portait et qu'elle se retrouve en petite tenue. Il ne s'arrêtait même pas pour la regarder. Elle avait un corps brûlant et il s'en sentait plus qu'excité. Spencer... Lui qui la prenait pour une femme prude, au final, elle lui ordonnait de la prendre. Pourquoi pas !

Entre deux gémissements de la part de la belle - il avait enfoncé ses doigts là où il y avait le plus de chances de la faire crier - il se redressa pour déboutonner sa chemise et la dégager avec sa veste. La boucle de sa ceinture se défit bien vite. Il se retrouva dans le même état que son amie qui, apparemment, semblait oublier sa dépression pour se consacrer à d'autres activités qu'elle devait juger plus amusantes. Tant pis pour le dîner qui refroidissait, en plus. Danny avait mit Spencer à cuir sur le canapé et ils entamaient leurs ébats sur le canapé en daim de son salon. Ca donnait des airs de film pornographique, mais l'Eliot se convainquit de ne pas trop y penser. Imaginer Spencer dans un film pour adultes était déjà un fantasme en soi, mais elle s'agitait présentement sous lui, succombant aux baisers et caresses qu'il lui prodiguait. Ah oui ! J'oubliais les coups de langue, quand il avait dégrafé son soutien-gorge d'une main, l'autre ne cessant de jouer avec le clitoris de son amante. Il s'était, suite à une logique conséquente et appropriée, mit à lécher la poitrine qui s'offrait à lui, non sans une délectation parfaitement avouée. Sa peau était encore meilleure qu'il ne l'aurait cru, et désormais il ne rêvait que d'une chose : l'entendre jouir... Mais pour ça, il s'activa un peu plus, et son visage descendit jusqu'entre les cuisses de la belle afin de lécher ce qu'il caressait juste avant. Il commença par embrasser le sexe de Spencer à travers le sous vêtement qu'elle portait, histoire de la taquiner un peu, de la rendre folle ; puis il en vint à lui enlever pour enfoncer profondément sa langue dans son vagin, espérant de tout coeur qu'elle aime cette pénétration inhabituelle qu'il entrecoupait de coups rapides sur le clitoris et de longues caresses sur les lèvres, toujours avec sa langue qu'il tenait fermement en pointe...

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Spencer&Danny

Pleasehelpme..

Danny sembla oublier totalement pourquoi il s’empêchait de suivre son instinct depuis tout à l’heure et me sauta pratiquement dessus pour s’emparer à nouveau de mes lèvres. Rapidement, je pu sentis ses mains qui courraient le long de mon corps et qui cherchaient désespérément à me retirer mes vêtements –ce qu’il ne mit pas de temps à accomplir d’ailleurs-. C’était une bonne chose puisque j’étais désormais brûlante. J’avais chaud, terriblement chaud et j’avais envie d’oublier tout ce qui allait mal présentement dans ma vie dans les bras d’un très bon ami à moi. Danny serait, en quelque sorte, mon sauveur ce soir. Je n’avais plus que faire de tout le reste, j’aurais amplement le temps de regretter plus tard.

Avant même que je n’ai le temps de penser à retirer à Danny ses vêtements, il avait commencé à s’occuper de mon cas, glissant deux doigts à l’intérieur de moi et m’arrachant un long soupir de plaisir. Il s’arrêta ensuite un moment pour retirer sa chemise et son veston, les balançant sur le sol avec mes fringues et il en fut de même pour son pantalon. Je pris quelques instants pour le regarder avant qu’il ne se lance à nouveau dans ce qu’il savait sûrement faire de mieux. Était-ce la première fois que je le voyais si peu vêtu? Je savais qu’il était musclé et tout ça, mais je ne me souvenais pas avoir déjà remarqué le corps de dieu dont il était doté. Peut-être était-ce parce que je le voyais sous un tout autre angle présentement. Peu importe. Fermant finalement les yeux pour profiter des caresses qu’il m’offrait, je soupirai sous ses coups de langue contre ma poitrine bien chaude. C’était là une chose que j’appréciais très particulièrement et je glissai une main dans ses cheveux alors qu’il ne cessait d’aussi s’occuper de mon clitoris qui gonflait de seconde en seconde. Glissant finalement jusque sur mon ventre et finalement à l’intérieur de mes cuisses, je ne pu retenir un gémissement de surprise et de plaisir en sentant sa langue s’introduire à l’intérieur de moi. Ce n’était pas le genre de chose qui m’arrivait souvent, mais je dois admettre que ce n’était pas du tout désagréable. J’esquissai un sourire en tirant légèrement ses cheveux de mes doigts crispés sur sa tête.

Au bout d’un moment, je sentis que s’il n’arrêtait pas j’allais rapidement atteindre l’orgasme et je ne voulais pas l’avoir tout de suite. J’avais envie de l’avoir en même temps que lui alors que nous serions en train de faire l’amour –enfin dans la limite où nous pouvions appeler ça faire l’amour-. Je glissai donc ma main jusqu’à son menton pour le relever et posai ma main sur son torse pour le pousser sur le dos. Une fois fait, je m’avançais vers lui, posant les mains sur ses hanches pour attraper son boxer et le lui retirer. Il n’en aurait plus besoin. Après quoi, je vins prendre ses lèvres dans un long baiser avant de glisser sur son torse comme il avait fait avec moi un peu plus tôt. Prenant entre temps son engin bien dur dans ma main, je commençai des mouvements de vas-et-viens que je ne cessai pas une seconde même lorsque je le pris finalement en bouche. Engloutissant son membre en presque totalité dans ma bouche, je ressortis complètement avant de recommencer quelques fois, jouant les aguicheuses. Après avoir fait ce petit manège à quelques reprises, j’entrepris de lui faire une fellation dans les règles de l’art, posant mes lèvres autour de sa queue en appuyant un peu plus chaque fois que je le ressortais de ma bouche. Il avait eu le droit de s’occuper de moi et maintenant c’était à mon tour.

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