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Il faut toujours être là pour ses amis, c'est un devoir.

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Après avoir reçu le dernier message de Spencer, Danny s'était élancé depuis son bureau où il bossait tranquille pour ranger son appartement. Fort heureusement, il avait sur-estimé le travail que nécessitait le ménage, puisqu'il était un mec plutôt ordonné. Ce qui est rare, nous en conviendrons tous. Et alors qu'il triait ses cours de finance et les différents rapports qu'il devait fournir, il songea à la façon dont la jeune femme l'avait contacté. Il était même étonné qu'elle ait été aussi directe mais néanmoins évasive sur ce qui la contrariait. Bien évidemment, il saurait tout bien assez vite, mais il s'interrogeait tout de même sur plusieurs points : que pouvait-il lui arriver de si grave ou de si blessant pour qu'elle l'appelle ainsi à son secours ? Qu'est-ce qui l'avait poussée à réclamer à le voir aussi tôt ? Comment se faisait-il qu'elle ne lui en ait pas touché le moindre mot ne serait-ce que par message ou par téléphone ? Immédiatement, son inquiétude grimpa et il posa les documents sur le bureau avant de se mettre à arpenter la pièce dans tous les sens. Spencer était une femme adorable, de qui il se sentait très proche. Elle n'avait pas eu toujours la vie facile, comme tant d'autres, mais sans qu'il ne puisse l'expliquer, il appréciait beaucoup sa compagnie, et souhaitait que ce fusse réciproque. Avec elle, la conversation était facile, et il ne savait pas trop pourquoi, mais il aimait l'écouter et faisait partie de ces rares personnes pour qui il se démenait à rendre service sans rien attendre en retour. Et tant pis si cela ne plaît pas !

Une fois l'appart dans un état convenable, il mit de l'encens à brûler et fila dans la cuisine pour préparer le plat favori de la jeune femme : des crevettes à l'ail sur un lit de riz. Il ouvrit bien entendu la fenêtre et activa la hotte pour être certain que les odeurs n'envahissent pas l'habitat. Il fit revenir les crevettes à la poêle après avoir enlevé la tête, la carapace et les pattes, puis mit le riz à faire cuire. Il le disposa dans deux assiettes, usant de moules pour leur donner une forme arrondie, et disposa les crevettes dessus. Une bouteille de vin blanc, un sautherne, compléta ce qui s'annonçait être un dîner réconfortant quand on frappa à la porte. C'était elle, il en reconnaissait la manière qu'elle avait de toquer. Il mit les assiettes sous cloche, passa devant le miroir pour se passer la main dans les cheveux et lisser sa chemise, enfila sa veste de costume et se précipita pour ouvrir à la belle blonde...


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Voilà, avec ma rupture avec Kaleigh et cette soirée plus que déstabilisante avec Romane, je ne savais plus quoi faire. J’avais besoin de parler à quelqu’un, je me sentais au bord de la panique totale. Qui avais-je donc décidé de contacter pour me vider le cœur? Danny. Je ne sais pas exactement pourquoi c’est vers lui que je m’étais tourné, après tout, c’était un mec et souvent les mecs ne comprennent absolument rien quand on pète un câble et qu’on pleure et rigole dans la même phrase. Pourtant, j’avais l’impression que tout irait bien, que Danny m’aiderait à me sentir mieux dans ma tête et dans mon cœur. Il était un mec, justement, et peut-être arriverait-il à m’expliquer le comportement d’un autre mec, en l’occurrence, Romane. J’étais définitivement et irrévocablement amoureuse de lui et je ne savais pas quoi faire de cette information, de ce sentiment qui me pesait un peu plus chaque jour puisque je n’étais pas prêt de lui… Attrapant mon portable j’avais envoyé un message à Danny lui demandant si je pouvais passer le voir. Bien sûr, il avait accepté me disant même que je n’avais pas besoin de demander avant de passer chez lui. Enfin, pour ma part, je préférais tout de même demander, je n’avais pas envie d’arriver chez lui et de le prendre avec une nana quelconque, voir même une de mes amies. Je rigolai à cette simple idée, ce serait définitivement un malaise très désagréable si ça venait qu’à arriver. Peu importe, là n’était pas la question.

Prenant une bonne douche, je sortis et mis un bon moment à regarder ma penderie pour trouver quoi me mettre. Je ne savais ni quoi me mettre, ni quoi faire de mes cheveux. Je n’avais pas envie de vivre pour ainsi dire. Je serais resté là à pleurer comme une gamine. Seulement, je savais que ça n’aurais servi strictement à rien alors je pris un peu plus de temps, mais je finis par me trouver de quoi porter. Un simple tee-shirt blanc sur un jeans moulant et mes cheveux encore mouillés me tombant sur les épaules, voilà de quoi j’eu l’air en cognant à la porte de Danny. Humant l’air, je compris qu’il était en train de cuisiner un truc, même depuis l’extérieur ça sentait vachement bon. Merde… Je n’avais pas très faim et fait et j’avais déjà les larmes aux yeux à penser à ce que j’avais à lui dire. Je cognai donc, attendant qu’il vienne m’ouvrir.

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Danny ouvrit la porte en grand et resta bloqué devant, regardant Spencer de haut en bas d'un air... D'autoroute. Sa tronche habituelle du mec qui débarque était affichée sur son visage de beau gosse peroxydé tombeur de nanas comme des pets foudroyants au cassoulet déciment les mouches à merde. C'était Danny. Vannes à la con, réflexions pourries, c'était tout lui. La seule différence, c'était que pour les ami(e)s les plus proches, il gardait ce genre de commentaires. Il savait qu'elle venait pour parler d'elle, d'un soucis particulier, probablement d'un problème de coeur, ou d'une histoire de famille à chier. Peut-être même qu'elle avait besoin de pleurer et de rire au cours de la même tirade, avant de se mettre à détruire son appart tout en s'excusant paisiblement. Ca, c'étaient les femmes. Incompréhensibles, imprévisibles, et terriblement sexy. Surtout Spencer. Instinctivement, il chercha à se remémorer à combien il était assuré et pour quelles raisons, de même qu'il cherchait à confirmer le programme télé de la soirée. Parfait ! Il ne lui restait plus qu'à mettre la main sur une arme pour la neutraliser si elle entrait dans une rage destructrice. Le plan diabolique était paré : si elle cherchait à faire la maligne, il la tirerait au taser et irait regarder Super Nany vautré sur le canapé pendant qu'elle baverait sur le tapis. Il avait, de toute manière, prit la décision d'attendre qu'elle parle la première et que, le moment venu, elle lui exprime ses angoisses.

Il hocha la tête et s'effaça de l'entrée pour qu'elle puisse passer, avant de refermer la porte sur elle. Il était à la fois flatté et déçu qu'elle cherche à l'appeler lui et pas un autre. D'abord, parce qu'elle avait assez de confiance, d'amitié et de respect envers lui pour lui confier ses problèmes, et c'était un excellent point. Contrairement à pas mal de monde qui le croyaient superficiel, dévergondé, et simplement obnubilé par sa propre personne, il savait être à l'écoute et capable d'aider ceux à qui il tenait. Cependant, et c'était en quelques sortes le revers de la médaille, si elle le prenait pour son confident, Spencer ne le voyait pas comme un homme avec lequel elle pourrait avoir une aventure. Bien sûr, il y avait l'aspect sexuel de la chose, qu'il était incapable de renier ; mais il ressentait aussi énormément d'affection et de tendresse envers elle, et c'était un point important de leur relation, même si c'était relativement récent. Mais il ne la mettait pas dans le même sac que la plupart des pétasses qui croisaient sa route - pétasses qui, d'ailleurs, avaient une forte tendance à le lasser et le désintéresser au profit de femmes plus attirantes sur un plan psychique et sur du long terme - et c'était probablement l'une des raisons pour lesquelles elle se sentait également attachée à lui. La dernière possibilité étant qu'il se fasse tout simplement des films, cette fille n'ayant pas plus à foutre de lui que de sa première serviette hygiénique, l'image étant intéressante, vu sa capacité à ajuster soigneusement sa protection des besoins les plus intimes d'une femme, à savoir rire, pleurer, et hurler. C'était dans ce but inavoué qu'il avait cuisiné le plat favori de la demoiselle, espérant, utopiquement peut-être, qu'elle ait un léger creux à combler, et qu'une petite dégustation de crevette allait la faire sourire.

Tout le monde sait que l'espoir fait vivre. Evidemment.


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Danny me regarda un moment avant de se tourner un peu pour me laisser passer. Il referma la porte derrière moi et j’avançais à l’intérieur de son appartement me rendant jusqu’à sa cuisine avant de m’arrêter, regardant ce qui ce trouvait sur la table. Il avait préparé mon plat préféré et moi je n’avais même pas faim. Putin, mais c’est que ça sentait trop bon en fait. Je salivais déjà, regrettant mon manque d’appétit. Me tournant vers lui les yeux légèrement brillants –était-ce à cause de la joie face à cette attention particulière ou alors à cause de larmes qui se créaient déjà dans mes yeux, je n’aurais su dire- je souris légèrement, regardant à nouveau les assiettes si bien préparés. M’avançant lentement, je pris finalement une crevette pour la manger lentement, savourant son goût si exquis dans ma bouche en fermant les yeux comme si je n’avais pas mangé depuis des semaines. En fait, à quand remontait mon dernier repas? Je n’en savais rien. Je nourrissais bien Malhyka, mais je crois que je n’avais pas eu de repas à proprement parler depuis un bon moment déjà. Vous savez, nous les filles, on est comme ça. On mange un tas de trucs très mauvais pour la santé mangeant, au sens figuratif, nos émotions. Ou alors c’était complètement le contraire et nous ne mangions rien du tout par manque d’appétit et par manque d’envie de vivre, tout simplement. La crevette terminée, je me retournai vers Danny à nouveau, ouvrant la bouche pour parler pour la première fois depuis que j’étais entrée dans son appartement si bien rangé. « C’est… C’est très bon. Merci. Merci Danny d’avoir pensé à moi comme ça…. Ça me touche, vraiment. Mais tu m’excuseras, je n’ai pas très faim ces temps-ci. » Je posai mes yeux une dernière fois sur le festin avant de me rendre dans son salon, m’assoyant distraitement sur le canapé.

La tête pratiquement entre les jambes, je regardais le sol sans savoir par où commencer. J’avais tout un tas de choses à lui dire, mais je n’avais pas envie d’être complètement perdue dans un monologue interminable. D’ailleurs, qui aurait envie d’écouter le monologue minable et complètement inintéressant d’une fille tout aussi minable et inintéressante? Personne et surtout pas Danny. Il avait mieux à faire, pas vrai? Je relevai la tête vers lui et remarquai qu’il s’était zappé comme un chef avec le veston et tout ça. J’eu un sourire en coin. « T’es chic pour un mec qui reste à la maison. » Mon regard dévia vers mes fringues plus que banales et j’eu un rire las. Soupirant, je me laissai tomber vers l’arrière, m’écrasant dans le sofa comme une grosse patate sans vie et fermant les yeux une fois la tête sur l’appui tête. Je me passai une main dans les cheveux avant d’ouvrir à nouveau les yeux et de me tourner vers mon ami. « Alors voilà. En fait, j’y arrive plus Danny! J’ai été forte, mais là, j’ai donné plus que je n’pouvais réellement je crois… Ya Kaleigh qu’est venu me voir pour rompre hier et ma soirée avec Romane… Je n’comprends plus rien. Merde, j’suis amoureuse de lui j’crois Danny. C’était complètement absurde. Je n’ai pas été amoureuse depuis plus de cinq ans, comment j’pourrais être amoureuse d’un mec qu’est supposé être mon ami? Si ça ce trouve il ne ressent absolument rien pour moi tu vois. J’suis conne. Tellement conne. » Je terminai en décrescendo les larmes me montant dangereusement aux yeux, menaçant de couler à tous moment.


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- T'es pas conne, t'es amoureuse, maugréa-t-il à demi-voix.

Ce qui, finalement, n'est pas si différent, ajouta-t-il en son for intérieur. Il s'était tut durant toute la scène, que ce soit quand elle entama le dîner ou quand elle cherchait ses mots, affalée sur le canapé. Il l'avait suivie et quand elle s'était assise, il avait finit par s'adosser contre le mur sur un côté du salon, à bonne distance d'elle, pour ne pas l'oppresser. Viendrait le moment où elle aurait besoin de son contact pour se calmer, mais on n'en était pas encore là. Il s'était tut, demeurant impassible devant le petit manège, que ce soit tant la dégustation de crevette isolée que les sanglots et rires faussés. Il n'avait pas relevé ni les compliments sur son apparence, ni les coups d'oeil qu'elle jetait sur l'appartement dans un état olympien. Il avait croisé les bras et serré sa mâchoire. Aucun son, aucun soupir n'était sortit de ses lèvres. Sa respiration calme et apaisée contrastait étrangement avec le stress évident de la jolie blonde. Il la sentait vulnérable et se taisait, attendant qu'elle vide son sac, qu'elle déballe ses émotions. Il savait très bien que dans un tel état de faiblesse apparente, terme à ne pas prendre au sens propre et général, elle doutait d'elle. Peut-être même qu'elle s'en voulait d'être ici, mais ça, elle devrait faire avec. Elle le connaissait suffisamment pour savoir que, si jamais ça l'avait fait chier qu'elle vienne pleurnicher sur son épaule, il l'aurait dégagée sans le moindre scrupule. Et elle se souviendrait de ce fait dès qu'elle aurait retrouvé ses esprits et serait redevenue elle-même. Il n'avait qu'à attendre.

La relation qu'elle avait, que ce soit avec Kaleigh ou Romane, était, aux yeux de l'Eliot, une monstrueuse connerie. Elle méritait, quels que soient les sentiments qu'ils aient l'un ou l'autre pour elle, largement mieux que ça. Une relation stable, adulte, posée, bien au delà des considérations médiocres qu'on pouvait voir dans ce genre de conneries sentimentales. Bien sûr, il ne disait rien, ça n'était pas sa place. Et quand bien même, à quoi cela pourrait-il bien servir ? Il n'avait qu'à se taire et attendre de voir. Il vaut mieux prévenir que guérir, mais elle ne l'écouterait pas - personne n'écoutait jamais. Sa seule option était d'être là quand elle avait besoin de lui. Danny se dirigea vers la cuisine pour servir un grand verre d'eau fraîche à la jeune femme, et le lui apporta, attendant le temps qu'il fallait pour qu'elle prenne le verre. Il alla ensuite vers le bar, dans le salon, et se servit un fond d'alcool de litchi, accompagné de sirop de grenadine et de jus de mangue. Il en but une gorgée, et finalement fit quelques pas pour se rapprocher près de Spencer, posa son breuvage sur la table basse et se mit à genoux près d'elle, se sentant coupable de ses mots et du silence qui avait suivit. Il posa une main bienveillante sur le genoux de la Cabot et la regarda d'un air attristé, avant de finir par se redresser, s'assoir près d'elle et l'attirer contre lui, posant la tête de la jeune femme sur son torse, lui caressant doucement les cheveux, murmurant :

- Pleure... Si tu veux craquer, craques. Si tu veux te lâcher, lâche toi. Si tu as besoin de décompresser, je suis là. Insulte moi si tu en as envie, frappe moi même si ça te traverse l'esprit. Mais sache que quels que soient tes choix ou tes désirs je serais toujours là pour toi.

Sa voix se brisa sur les derniers mots et il se tut définitivement.


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« T'es pas conne, t'es amoureuse. » Je le fixai un long moment sans rien dire et sans bouger. Puis, je finis par hocher la tête de façon pratiquement imperceptible. Je détournai à nouveau la tête, fixant le sol et ses détails complètement insignifiants. J’avais peine à croire que j’étais réellement amoureuse. Dans quel genre de merdier est-ce que je m’étais engouffré? Je me mordis la lèvre en fermant les yeux et en laissant couler les larmes le long de mes joues. J’aurais préféré ne jamais plus tomber amoureuse après mon histoire avec Andrew. Ça avait été suffisamment compliqué comme ça sans qu’en plus je doive prendre le risque d’être aussi déçue qu’avec lui. Prendre le risque d’être blessé et de blesser…. À quel point le bonheur d’être en couple contrebalançait toutes mes pensées noires dans la balance? Sûrement pas des masses puisque je n’avais aucune certitude que Romane partageait mes sentiments… J’essuyai rapidement les larmes qui me coulaient sur les joues du revers de la main, ouvrant mes yeux et regardant autour pour constater que Danny était parti de l’autre côté. Merde, je me sentais encore terriblement mal quant au repas qu’il avait préparé absolument pour rien. Je regardai longuement le couloir qui menait à la cuisine jusqu’à ce qu’il revienne avec un grand verre d’eau, visiblement pour moi. Il me le tendit et je mis un moment à réagir, le prenant finalement et mimant un « merci » avec mes lèvres, aucun son ne voulant franchir mes lèvres.

De longues minutes passèrent ensuite alors que je pensais et pensais encore. J’avais un besoin de réconfort immense présentement et ce genre de sensation se terminait rarement très bien avec moi. Ce que je veux dire par là, c’est que j’avais encore, quelques fois, cette fâcheuse habitude d’aller chercher mon réconfort dans la drogue. Ça me permettait de m’évader, d’oublier tout le reste pour un moment. Malheureusement, ce n’est pas un état qui restait très longtemps et je sombrais rapidement dans la déprime à nouveau. C’est un peu pourquoi j’avais préféré venir voir mon ami ce soir. S’il n’avait pas été là, je serais peut-être en train de prendre de la drogue dans un coin de ma chambre, loin du regard de Malhyka. Puis bon, ce n’était pas tout. J’avais aussi développé cette habitude de trouver le réconfort dans les bras de quelqu’un… Si vous voyez ce que je veux dire? Lorsqu’on est en manque d’affection, quoi que mieux que les contacts physiques pour nous remonter le moral? Je ne pouvais pas aller pleurer dans les bras d’Andrew qu’il me manquait… Alors je compensais dans les bras d’un(e) autre…. Danny s’approcha de moi, me tirant de mes pensées et s’agenouillant devant moi, une main sur mon genou. Je regardai sa main en silence jusqu’à ce qu’il s’assoit près de moi. J’eu tout juste le temps de poser mon verre sur la table devant nous avant qu’il ne m’attire contre lui, posant ma tête sur son torse chaud et me caressant les cheveux. « Pleure... Si tu veux craquer, craques. Si tu veux te lâcher, lâche toi. Si tu as besoin de décompresser, je suis là. Insulte-moi si tu en as envie, frappe moi même si ça te traverse l'esprit. Mais sache que quels que soient tes choix ou tes désirs je serais toujours là pour toi. » Mon cœur se serra alors que sa voix se brisait. Je n’avais pas envie de tout détruire dans son appartement, d’être violente avec lui ou de lui crier des bêtises. J’aurais bien eu envie d’aller dans les rues crier que tout ça était une montagne de merde, mais ce n’était pas trop mon genre alors je m’en étais abstenu.

Passant un bras autour de la taille de mon ami, je collai mon corps un peu plus au sien, fermant les yeux et laissant les larmes couler en silence le long de mes joues déjà légèrement humides. Plus les larmes coulaient, plus je le serrais pour m’accrocher à quelque chose. Un peu comme on s’accroche à une bouée lorsqu’on est sur le point de se noyer vous voyez. Son corps était chaud et réconfortant et sans réellement m’en rendre compte, je remontai mon visage jusqu’à l’enfouir dans son cou, cherchant encore plus de chaleur. J’avais froid. Froid d’être aussi vide de bon sans et pleine d’émotions qui me mettaient dans tous mes états. Mes doigts s’accrochèrent à sa chemise, la serrant comme si j’avais voulu la broyer et j’hoquetai doucement, tentant de contenir mes sanglots.

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Elle pleurait. Collée, pressée contre lui, elle avait laissé s'échapper des larmes qu'il qualifiait volontiers de bien trop contenues. Il l'enserra davantage, refermant son étreinte, ne cherchant pas à la calmer : il ne servait à rien de la dissuader de pleurer, il fallait au contraire que cela sorte. C'était un peu comme la grosse commission : il vaut mieux que ce soit dehors que dedans ( Il faut toujours être là pour ses amis, c'est un devoir. 1153642411 ). Ils restèrent là quelques instants, l'odeur de cuisine mêlé à l'encens qu'il faisait brûler se rependant dans tout l'appartement. Il n'en voulait pas à la belle de ne pas avoir d'appétit. Rien ne serait perdu de toute manière, elle finirait bien par avoir envie de grignoter un truc et dans le pire des cas il s'empiffrerai du tout sans réclamer son reste. Il finit par lâcher :

- Bon, tu sais quoi ? Tu vas rester ici tant que tu veux. Quand t'auras faim, je te réchaufferai tes crevettes. Quand t'auras envie de dormir, tu iras t'allonger dans mon pieu. Je vais déplier le canapé-lit, je dormirai là, comme ça tu seras pas toute seule et j'pourrais m'occuper de toi si jamais tu en as besoin, ça te va ? T'façon, il n'est pas trop question que je te laisse seule.


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Danny se rapprochait de plus en plus de moi, m’enserrant dans ses bras et me procurant un grand réconfort. Les larmes coulaient toujours librement sur mon visage. Je ne tentais pas de les retenir, c’aurait été complètement inutile. J’avais besoin de pleurer comme j’avais besoin de lui, de sentir sa présence. Le silence plana encore un bon moment autour de nous, brisé seulement par les hoquets que je produisais entre deux sanglots. Finalement, c’est Danny qui reprit la parole. « Bon, tu sais quoi ? Tu vas rester ici tant que tu veux. Quand t'auras faim, je te réchaufferai tes crevettes. Quand t'auras envie de dormir, tu iras t'allonger dans mon pieu. Je vais déplier le canapé-lit, je dormirai là, comme ça tu seras pas toute seule et j'pourrais m'occuper de toi si jamais tu en as besoin, ça te va ? T'façon, il n'est pas trop question que je te laisse seule. » Je relevai lentement la tête pour trouver ton regard et le fixer un bon moment en silence. Pourquoi est-ce qu’il était aussi gentil avec moi? C’était très surprenant de voir un mec s’occuper autant de son amie sans penser à…. Enfin à plus quoi. Danny était définitivement différent des autres mecs et j’appréciais ça. J’esquissai finalement un sourire, continuant de le regarder pour finalement venir poser un baiser à la commissure de ses lèvres. C’était ma façon à moi de le remercier sans avoir à parler. M’arrêtant un moment, je fermai les yeux en reculant un peu demeurant tout de même très près de ses lèvres. Son souffle balayait doucement mon visage et j’eu un frisson qui me tira un sourire en coin à peine visible. Ouvrant finalement les yeux à nouveau, je les levai vers lui et m’aperçu de notre proximité presque gênante. Pourtant, elle ne me gênait pas, pas du tout même. Mes yeux balayaient rapidement son visage, passant tantôt sur son œil droit, tantôt sur son œil gauche. Descendant ensuite sur ses lèvres et revenant finalement à ses yeux d’un bleu profond. Aussi profond que le ciel et l’océan. J’avais l’impression que j’aurais pu m’y perdre d’ailleurs. Y nager ou y voler.

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Un baiser sur le coin des lèvres. Rien de bien engageant, rien de bien affolant, et pourtant il était un homme. L'adage dit qu'on ne contrôle pas ses émotions, et c'est vrai. Personne ne peut choisir de tomber amoureux ou non d'une tierce personne. Même si la personne en question est à l'autre bout du monde ou la petite amie de votre meilleur pote. Personne ne peut prévoir ce qui va se passer quand on va rencontrer quelqu'un de nouveau qui pourtant est important dans une relation externe, comme pour le travail, ou la famille, par exemple. Non, décidément on ne contrôle pas ses émotions... Seulement ses actes. Danny était peut-être un coureur, un dragueur, un salopard à ses heures perdues, au coeur de pierre et à la quéquette facile, refusant l'attachement et tout les autres boulets qu'on nomme "amour". Tout ça... C'était trop contraignant pour lui. Pas parce qu'il voulait aller tirer les pucelles à droite et à gauche, mais bel et bien parce qu'il n'avait pas envie qu'on lui arrache son âme une nouvelle fois. Son regard se planta dans celui de la belle et il resta silencieux. Il n'était qu'un homme. C'était une femme magnifique, qu'il adorait. Mais l'envie qu'il éprouvait pour elle et pour cette vulnérabilité terriblement attirante qui émanait d'elle... En profiter serait de mauvais esprit. Oui, c'était un connard. Mais un connard avec un minimum de principes.

On ne contrôle pas ce que l'on ressent, mais on peut contrôler ce que l'on décide d'en faire...

- Ca te va, comme plan ? murmura-t-il péniblement.


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« Ca te va, comme plan ? » Il avait à peine murmuré, comme si c’était difficile pour lui de parler. J’hochai la tête en me mordant l’intérieur de la joue. Peut-être ferais-je mieux de reculer un peu, de lui laisser de l’espace? Je me sentais soudainement très stupide d’être resté ainsi près de lui. Il n’avait rien tenté jusque là alors pourquoi le ferait-il maintenant? Il n’avait aucune raison. Si ça ce trouve, je n’étais pas son genre et ça expliquait pourquoi il se contrôlait si bien en ma présence. J’esquissai un sourire et me reculai, le lâchant et l’obligeant à défaire son étreinte d’autour de moi aussi. Prenant mon verre d’eau, j’en bu une bonne grosse gorgée. J’avais la bouche légèrement pâteuse à force d’avoir pleuré et me rafraîchir n’était pas un luxe. Finalement, je terminai le verre en entier, le reposant sur la table basse devant nous dans un soupir. Lançant un regard de côté à Danny, j’esquissai à nouveau un sourire, sentant les larmes me remonter aux yeux. Putin, mais ça va! J’avais suffisamment pleuré là… Je détournai rapidement la tête, m’accrochant au canapé et regardant directement à l’opposé d’où se trouvait mon ami. Merde, qu’est-ce qui me prenait? Pourquoi est-ce que j’avais l’impression que ce nouvel élan de tristesse n’avait rien à voir avec mon état lorsque j’étais arrivé ici. Pourquoi étais-je déçue que Danny n’ai pas profité de notre proximité? C’aurait été le comportement typique du mec typique et n’avais-je pas dis apprécier qu’il soit différent? Pourquoi voudrais-je qu’il soit comme tous les autres alors? Pour le réconfort? Par attirance? C’est vrai qu’il était très beau et qu’il avait fait de grands efforts pour moi avant que je n’arrive. Je ne pouvais pas exiger de lui qu’il me prenne comme si j’étais une de ces pétasses qui ne pensait qu’au cul et à le baiser peu importe le moment et l’endroit. Il me respectait et c’était pour cette raison qu’il n’avait rien fait. Oui, voilà. J’étais stupide. Je secouai la tête et fini par me retourner vers lui. « Merci. »

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