ROYLEE ✖ CRAZY SUFFERIN STYLE

Je me réveillais difficilement. J'avais mal dormis, j'ai fais pas mal de cauchemars et ça m'étonnerait pas d'apprendre que j'ai empêché Leevy de dormir. D'ailleurs, hier soir, je ne l'avais pas entendue rentrer, elle m'a dit qu'elle serait absente, c'est tout. Je m'étais endormis tôt, comme les enfants, faut dire que mes nouveaux médicaments m’assommaient comme une masse. Je tournais ma tête vers l'oreiller de Leevy mais elle n'était pas là. J'entendais de l'eau couler sous la douche, elle était surement en train de se préparer. Je levais mes fesses du lit et je cherchais un truc à boire dans la cuisine. Je soupirais en remarquant que ma copine n'avait pas fait de café. C'était bien la première fois qu'elle n'en faisait pas en se levant. Génial, me voilà de mauvais poil dès le matin. Je me levais toujours du pied gauche et il fallait toujours me parler avec délicatesse sinon je grogne aussi bien que notre chien. Leevy, t'as pas fait de café! criai-je à la porte de la salle de bain pour qu'elle m'entende bien. Je décidais donc de me foutre encore dans le lit en jouant avec le chien. Je levais les yeux vers le téléphone de Leevy qui vibrait sur la table de chevet. Je reportais mon attention sur Scooby et ma curiosité me poussa une deuxième fois à regarder le téléphone qui vibra de nouveau. Deux messages aussi rapidement, c'était sans doute urgent. Je me permettais de prendre le mobile et de lire les messages. Mes yeux doublèrent de volume au fur et à mesure que je lisais les textos. C'était quoi ce putain de bordel de merde? Mon sang ne fit qu'un tour et au même moment, Leevy revint dans la chambre. Timing parfait. Tu as reçu des textos, j'ai cru que c'était une urgence donc je me suis permis de lire. lançai-je normalement, comme si de rien n'était. Le premier dit 'J'ai trop envie de te voir, je suis sure que tu me céderas encore une fois' je secouais la tête en riant nerveusement. Je me levais en attrapant un t-shirt pour m'habiller. Mais ce n'est pas le plus rigolo. Le deuxième message est assez hot, tu veux que je  te le lise aussi? fini de rire et de se moquer. La couleur de mon visage virait au rouge. Le regard que je lui lançais lui montrait qu'elle allait passer un sale moment. Etait-ce possible? Elle me trompait? Je pouvais pas le croire putain, après tout ce qu'on s'est dit, j'ai juste l'impression d'avoir été pris pour un con. Je fis quelques pas, j'ouvris grand la fenêtre de la chambre et je balançais son téléphone sur la route. M'en fou, y'en a encore au magasin, mais c'était bien connu, je devais casser quelque chose.

Depuis la st-valentin j'étais déjà beaucoup plus rassurée pour Royce, je savais que maintenant il se soignait et qu'il allait mieux de jour en jour. Alors oui ça me rassurais parce que voir mon homme aussi mal c'était juste horrible quoi. J'étais alors rentrée assez tard dans la nuit à notre appartement vu que j'avais eu du boulot et on m'avait envoyée dans une petite bourgade pourrie d'Amérique pour que je tue un homme au final que je n'avais même pas pu tuer vu que c'était le copain de Charline et j'étais pas un monstre pour faire ça. Bref, un voyage totalement inutile quoi. J'avais eu assez de mal à dormir en voyant Royce bouger et faire des cauchemars, j'avais essayée de le rassurer pendant son sommeil mais je n'avais pas vraiment réussis voilà pourquoi j'avais passé la moitié de ma nuit dans le canapé du salon alors ouais je m'étais bien levée de mauvaise humeur. En me réveillant j'étais alors partie à la douche tout en essayant de ne pas faire trop de bruit pour ne pas réveiller Royce, je levais alors mes yeux au ciel quand il cria pour se plaindre qu'il n'y avait pas de café. T'as qu'à te le faire toi-même ! Criais-je pour qu'il attente, en sortant de la douche je m'étais alors habillée et maquillée pour ensuite sortir de la salle de bain et arquer un sourcil en voyant le winthrop avec mon téléphone et tout en entendant ses mots. J'entre ouvrais ensuite légèrement mes lèvres comprenant que les messages devaient venir d'Adriel, en effet il y a quelques jours il m'avait embrassé et j'avais simplement rien demander. Merde, fallait vraiment que Royce tombe sur ça. J'étais alors prête à répondre mais il me coupa de court en ouvrant la fenêtre et en jetant mon téléphone dehors. Mais t'es malade ! Dis-je en criant après lui pour regarder à la fenêtre, ok il était mort. Je me tournais alors vers Royce en soupirant longuement, il devait croire que je le trompais, merde vive la confiance. De un je te laisse pas le droit de toucher à mon téléphone urgence ou pas et de deux si tu crois que je te trompe c'est pas le cas. Dis-je assez froidement pour ensuite prendre une paire de talon que j’enfilais et remplir mon sac à main, oui j'avais envie de partir parce que j'en avais juste marre des embrouilles et puis j'étais pas d'humeur, surtout pas avec la soirée et la nuit que j'venais de passer. Tu vois quand Apple t'as embrassé ? Et bah voilà, il c'est passé la même chose. Mais bon, avec tout c'que je t'ai dis je pensais que t'aurais un peu plus confiance en moi. Dis-je en lui faisant un faux sourire, ouais c'était pas le seul énervé là.

Apparemment, Leevy aussi était de mauvais poil. Qu'est-ce qu'elle avait foutu cette nuit? Son travail allait finir par la tuer, et je le pensais sincèrement. Sortir avec une mafieuse, c'était pas de tout repos. Je répondis en sortant un juron en hongrois, comme ça elle pouvait pas comprendre ce que je disais mais j'étais pas content. Le café, ça aurait pu passé, mais le coup des messages hot sur son téléphone, ça ne passait pas. Je pensais que rien ne pourrait m'atteindre, que j'étais déjà au plus bas avec ma chute émotionnelle, mais faut croire que je touchais le fond et que je creusais toujours. La peur d'entendre la vérité sur l'histoire me rendait complètement fou. J'ai balancé son téléphone par la fenêtre et j'en avais rien à foutre qu'elle s'excite. Je secouais la tête en riant faussement. Oui je suis malade Leevy, bipolarité ça ne te dis rien? Je la laissais parler et franchement j'écoutais à peine ce qu'elle disait, ça rentrait par l'oreille gauche et ça sortait par la droite. J'étais trop frustré, trop énervé et triste également. Ma respiration s'accélérait et ma tête tournait. Je ne connaissais même pas le mec, il s'appelait juste Adriel, comme indiqué sur son téléphone, mais il allait vraiment prendre cher. Putain mais tu comptais me le dire ou pas? j'étais pas contre pour qu'on se cache des choses, mais moi, quand Apple m'avait embrassé, j'avais sonné à Leevy le soir même pour lui expliquer la situation. Là, j'en savais rien, mais ça m'étonnerait pas d'apprendre qu'elle me le cachait depuis quelques jours. Elle parlait vraiment de confiance? J'avais même pas le courage de la croire. Elle s'activait à s'habiller et à faire son sac, comme si elle prenait la fuite. C'est ça, casse-toi, va le rejoindre. J'imagine qu'il est beaucoup plus amusant qu'un mec dépressif. je marchais rapidement dans le salon et je fouillais les armoires. Ne trouvant pas ce que je cherchais, je regardais aussi dans la cuisine. Étagère du bas, étagère du haut, je faisais claquer les portes. Fais chier bordel! m'énervai-je en shootant dans une chaise. Je voulais de l'alcool, soudainement, j'en avais besoin pour oublier, m'endormir bourré et ne pas penser au petit réveil. Tu vas être courageux Royce, je vais t'aider Royce, je t'aime Royce! MON CUL. Toutes des salopes! Y'en a pas une pour rattraper l'autre! je m'exprimais haut et fort en continuant de chercher après une bouteille, même une bière ça serait parfait. J'étais blessé, je délirais, c'était comme si les efforts que j'avais fait dernièrement s'effaçaient. Il faut savoir que ma première copine m'avait trompé, et je l'avais vraiment très mal vécu. J'avais rien vu venir, je lui avais fait totalement confiance. Le fait que Leevy avait embrassé un autre mec, ça me rappelait juste de trop mauvais souvenirs. J'étais dégoûté. Donc oui, je traitais bien Apple et Leevy de salope.

Mais merde, pourquoi Adriel m'avait envoyé se putain de message ? Je lui avais bien fais comprendre que j'voulais pas faire de connerie et que j'aimais Royce mais apparemment il continuait d'insister. Mais j'étais si poissarde que ça pour que Royce tombe dessus ? En le voyant lire le message puis jeter mon téléphone par la fenêtre je me rendais compte que les efforts qu'ils avaient pu faire ces derniers jours étaient juste tombés en poussière vu que là il était clairement entrain de péter un câble. J'avoue que là j'arrive pas à rester calme non plus, il croit vraiment qu'avec tout ce que je lui ai dis j'irais voir un autre homme ? Mais merde il se rend pas compte que c'est l'un des seuls à qui j'ai dis autant de chose. Oui je comptais te le dire mais excuse-moi j'attendais que t'ailles un peu mieux pour ça. Dis-je assez froidement, oui ça m’énervait parce que ça faisait des jours que j'étais constamment présente pour lui, ma vie était limite organisé avec la sienne donc. Je pouvais pas accepter qu'il réagisse comme ça alors que j'en bave depuis trop longtemps et je dis rien et j'essaye d'être patiente seulement parce que je l'aime. C'est pour ça que j'avais rapidement finis de me préparée, j'voulais me casser d'ici et j'voulais surtout plus l'entendre avec ses paroles à la con. Il se permettait de me juger alors qu'il ne voulait même pas attendre ce que j'ai à dire. Ouais t'as peut-être raison, parce que j'en ai franchement marre du mec dépressif tu vois. Dis-je toujours aussi froidement alors que je sortais de la chambre pour le voir fouiller partout, j'le connaissais assez pour savoir qu'il cherchait de l'alcool et bien il pouvait chercher pendant longtemps parce que j'avais tout enlevé, j'lui avais dis que je l'aiderais à arrêter l'alcool et bien voilà. Je finis par entre ouvrir mes lèvres quand il utilisa le mot salope, ok il allait beaucoup trop loin là. Je lâchais mon sac au sol pour rapidement aller prendre une bouteille de vodka qui été rester cacher pour ensuite m'approcher du brun et aller lui donner. Tu sais ce que t'es ? T'es qu'un gros con ! Tiens maintenant que t'as à boire finis la bouteille et fais même un coma je m'en fiche, tu pourrais même prendre tes pilules ça te fera pas de mal de te calmer. C'est vraiment ça le remerciement de tout c'que j'ai fais pour toi ces dernier jour ?! Et bah putain la salope elle t’emmerde ! Parce que je ne t'ai PAS trompé, tu crois vraiment que si j'avais envie d'aller voir ailleurs j'me forcerais à rester avec un mec comme toi ?! J'veux bien accepter pleins de chose mais t'as pas le droit de me traiter comme ça, alors vas-y continue de détruire j'en ai plus rien à foutre. Dis-je en criant sur lui à chacun de mes mots, quand il m'avait traîté de salope j'avais vraiment eu envie de le gifler mais enfin de compte c'est pas la peine rien qu'avec mes mots j'sais que ça suffit.

Attendre que j'aille mieux pour me dire la vérité? C'était peut être pas faux, mais je ne sais pas comment j'aurais réagis une fois mieux, car elle aurait été capable de garder ce secret pendant tout ce temps. Je la connaissais assez bien pour savoir qu'elle savait cacher les choses qu'elle ne voulait pas que je sache. J'espérais qu'elle ne me manipulait pas, comme elle l'avait déjà fait, Leevy était douée dans ce domaine. En même temps, ça aidait dans son travail. Je m'énervais dans la cuisine et j'essayais d'oublier ce qu'elle venait de dire. Si elle en avait tellement marre de moi, qu'elle se casse. J'étais bien tout seul, je voulais être tout seul et me détruire, c'était qu'à ces moments là que j'avais l'impression de faire quelque chose de ma vie. Alors qu'en vrai, c'était tout le contraire, je perdais la tête. Je tournais en rond pour trouver une fichue bouteille d'alcool jusqu'à ce que Leevy m'en donne une. Je m'éloignais d'elle en la bousculant, j'ouvris la bouteille de vodka d'un coup sec et j'en bus une gorgée. Je secouais la tête, l'alcool dès le petit matin, ça arrache. Je regardais par la fenêtre, les yeux rouges, j'étais en sueur, j'avais des frissons désagréables qui parcouraient tout mon corps. J'entendais bien ce qu'elle me disait, en même temps j'étais obligé d'entendre puisqu'elle me criait dessus. Je l'avais traité de salope, je mettais tout le monde dans le même paquet. Leevy avait beau être ma plus grande fierté, elle était également ma plus grande faiblesse. Alors quand ça n'allait pas entre nous, je sombrais. C'était vraiment pas le moment de se disputer, j'allais finir par crever, oui, les femmes allaient me tuer à force. Ces mots me blessaient bien comme il faut, j'allais avoir plus de mal à oublier ça. Je perdais Leevy et je savais rien faire pour la récupérer. J'étais qu'un con, comme elle venait de le dire. Je bus encore dans la bouteille et je tournais la tête vers elle en riant. Je t'avais bien dit que tu finirais par en avoir marre. s'occuper d'un mec comme moi, me supporter, ce n'était pas dans les fonctions de Leevy apparemment. Je me sens tellement con de m'être confié à toi putain. je me laissais tomber sur le canapé puisque ma tête commençait à tourner. Je me couchais en ramenant la bouteille près de moi, comme si c'était une peluche pour dormir. Je fermais les yeux pendant un moment en fronçant mes sourcils. Non j'allais pas pleurer pour elle, mais j'en avais juste trop marre. J'avais l'impression d'être abandonné et la douleur était inexplicable. Personne me comprenait, tout le monde se moquait de moi. Sauf Tessy, puis merde maintenant je repensas à elle. Ma vie partait en couille et j'avais même pas envie de faire l'effort de me relever. J'ouvris lentement les yeux, le regard neutre, le teint livide et je m'appuyais sur mes mains pour m'asseoir. Leevy était toujours là et je la fixais pendant un long moment avant de demander le pire. J'te demande une dernière chose et après j'te promets que t'entendras plus parler de moi. je déglutissais difficilement et je me levais pour marcher lentement vers elle. Fais ce que tu sais si bien faire. Je... je souffre trop, j'en peux plus de vivre. Si tu m'aimes encore, ne fusse qu'un peu, alors aide moi à me libérer. dis-je d'une voix tremblante et cassée. Je lui demandais clairement de mettre fin à mes jours, et si elle ne le faisait pas, j'étais capable de le faire tout seul. Mon état avait quasi atteint le jackpot, ça devenait dangereux pour tout le monde.

Je savais juste plus comment gérer la situation et j'étais pas capable de me calmer, en même temps il était certainement le seul à pouvoir m'énerver autant avec toute l'emprise qu'il a sur moi. Mais merde, tout commençait à aller mieux et fallait que ça dérape aussi vite ? Surtout qu'il était persuadé que je l'avais trompé alors que ce n'était pas le cas, Adriel m'avait embrassé d'accord mais ce n'était pas comme si c'était moi qui avait fait le premier pas, après tout j'avais été capable de le pardonner quand Apple l'avait embrassé alors il pouvait en faire tout autant pour moi. Mais là quand il me traita carrément de salope j'pouvais juste pas accepter et il allait beaucoup trop loin, je méritais pas qu'il me dise ça avec tout c'que j'ai fais pour lui. C'est pour ça que j'avais carrément pétée un plomb en m'énervant sur lui et en lui disant les pires paroles blessantes. Ça c'était bien mon truc de dire des trucs que j'pense pas quand je m'énerve, parce que ouais dire qu'en gros j'men fiche si il crève c'est pas vraiment la vérité. Mais il me mets à bout et j'peux juste pas contrôler ça. J'ai commencée à en avoir marre au moment où tu m'as traité de salope. Dis-je assez froidement, parce que oui avant ça je tenais et j'étais capable de tenir encore un bon moment pour lui. Mais ça sert à quoi de faire autant d'effort pour au final se faire jeter comme une merde ? Je ne lâchais pas mon regard de sa personne, je le voyais mal et il continuait de boire. J'ai peut-être fais une connerie en lui donnant cette bouteille. Je finis par légèrement froncer mes sourcils en le voyant à nouveau se lever et revenir vers moi pour en gros me demander de le tuer ou le libérer. Quoi ? Il est fou ? Tu te rends compte de ce que tu viens de me demander là ? Oui j'étais choquée qu'il me demande ça, j'pensais pas qu'il irait si loin. Non c'pas possible ça va plus, j'peux pas le laisser comme ça ou j'ai vraiment peur qu'il fasse une connerie. Ok là mon énervement pour lui était vite partie après qu'il me demande un truc aussi débile. Fallait que j'intervienne, ça allait pas lui plaire mais j'en ai rien à foutre je devais agir pour lui. Je pris alors une longue aspiration récupérant la bouteille pour qu'il la lâche et ensuite prendre son bras et le tirer avec moi hors de l'appartement. Tu vas venir avec moi et je t'en supplie laisse-moi faire, j'ai vraiment pas envie de t’assommer. Oui j'étais prête à tout et j'évitais évidemment de lui dire que je comptais l’amener à l'hôpital pour le faire soigner, non je ne l’emmenais pas chez les fous mais j'voulais juste qu'il se soigne et qu'il redevienne normal et pas un mec suicidaire qui me demande que je le tue.

J'étais méchant, mal poli, horrible et c'était sur Leevy qui ça tombait. D'un côté c'était normal que je sois en colère car elle avait embrassé un pauvre type, et qu'elle ne m'avait rien dit. J'avais aussi embrassé Apple et Minnie-Love il y a quelques mois, et elle m'a quand même pardonné. Tout ce que j'avais à faire c'était accepter ce qu'il s'était passé et croire qu'on pouvait encore sauver note couple. Sauf que je n'étais pas assez apte à réfléchir, c'était tout bonnement impossible de communiquer comme deux adultes. J'avais la tête à l'envers. Je n'aurais pas du la traiter de salope, comme ça elle n'avait pas à me dire toutes ses horreurs. Mais c'était trop tard. J'étais entre la peur de ne pas retrouver ma vie normal et la peur de la perdre. Je suis né con et je mourrai con. A croire que mes parents m'ont fait en râlant. J'étais maintenant planté devant elle, en attendant qu'elle en finisse avec moi. Si elle ne me supportait plus et que moi-même j'en avais marre de vivre, alors il n'y avait qu'une solution. J'inspirais profondément et je serrais mes doigts dans la paume de mes mains. Je t'en prie, fais-le. la suppliai-je du regard en faisant un pas vers elle. La student m'arracha la bouteille des mains et je l'observais d'un air interrogateur lorsqu'elle me tira par le bras. Qu'est-ce qu'elle faisait? Elle allait le faire? Après tout, elle n'avait pas dit non. Mais une fois que je mettais les pieds dehors, je comprenais où elle voulait m'emmener. NON! hurlai-je comme je pouvais malgré ma voix brisée. Je retirais son emprise sur moi mais elle rattrapa assez vite mon bras. Tu ne m'enverras pas là-bas, je veux pas y aller! Tu m'as promis que tu m'abandonnerais pas! je ne voulais pas retourner dans un hôpital psychiatrique, même si ce n'était pas le même qu'à Budapest. Arrête Leevy! Laisse-moi... j'te déteste, j'vous déteste tous! je pris ma main libre pour la pousser contre la portière de la voiture. Peut être que si je me montrais encore plus méchant, elle allait me laisser tranquille pour me détruire tout seul. Mais apparemment, blondie tenait encore à moi et elle faisait des efforts pour sauver ma vie.

C'était juste pas possible que j'avoue à Royce que Adriel m'avait embrassé alors qu'il était en état de dépression total, il aurait réagit comment hein ? Comme maintenant ? Ouais j'avais bien peur que ça soit pire. Mais bon j'aurais quand même bien évitée qu'il soit au courant, du moins pas maintenant. Mais maintenant ce n'était plus le problème, le problème c'était carrément qu'il venait de me demander de le tuer si je l'aimais assez pour ça. Ca allait beaucoup trop loin et si il était vraiment lui-même jamais il ne m'aurait dis quelque chose comme ça. Et puis faut pas être bête, j'suis bien la dernière personne à vouloir sa peau ou vouloir lui faire du mal. C'est la prunelle de mes yeux, merde. C'est pour ça que j'avais pris une décision qui n'allait certainement pas lui faire plaisir mais au point où on en est j'en ai juste rien à foutre, il peut me détester si il veut mais moi j'veux juste que ça aille mieux. Et pour ça il avait vraiment besoin de se faire soigner, après tout j'pouvais pas lui faire confiance, il me disait qu'il prenait ses médicaments mais qu'est c'qui me disais que c'était la vérité ? Rien du tout. J'avais donc finis par pendre son bras pour le sortir de force de l'appartement tout en essayant de le garder avec moi vu qu'il avait vite compris c'que je voulais faire. Heureusement que j'étais pas fébrile hein. Mais ferme-là ! C'est déjà assez difficile comme ça alors empire pas la chose. Dis-je jusqu'à arriver à la voiture où il me poussa contre celle-ci et me dire qu'il me déteste. Il croit vraiment qu'en faisant ça j'allais changer d'avis ? Faut croire que c'est mal me connaître. Tu te rends vraiment pas compte de ton comportement là ?! C'est plus possible Royce, faut que tu te fasses soigner et vraiment cette fois. Je finis par ouvrir la portière pour réussir à le mettre dans la voiture, il avait un peu bu donc forcement il avait pas ses muscles et sa force au top. Je finis par rentrer côté conducteur pour me mettre rapidement à rouler, plus j'allais vite moins j'allais devoir le tenir en place pour qu'il me suive. Mais là il pouvait certainement faire n'importe quoi je lâcherai tout de même pas l'affaire et je le laisserai pas dans cet état là.

J'avais juste envie qu'elle me laisse tranquille. Je ne pouvais pas être de nouveau enfermé, c'était tout bonnement impossible, c'était pour me rendre encore plus fou. Si elle faisait ça, elle risquait vraiment de me perdre, de ne plus reconnaître le Royce qu'elle aimait, son petit-copain. Au fond, mon subconscient savait que Leevy faisait exactement ce qu'il fallait, mais moi et mon cerveau endommagé par l'alcool, je ne le savais pas. Je pensais juste qu'elle voulait se débarrasser d'un boulet. Elle m'ordonna de la fermer et cette remarque avait eu le don de me foutre encore une claque. Elle me poussa de force dans la voiture et le temps que je réalise, elle démarra comme une furie. Je regardais à gauche, à droite, partout, l'air paniqué. Arrête la voiture. lançai-je complètement perdu en essayant de me contrôler pour ne pas me jeter sur le volant qu'elle tenait entre ses mains. Faut dire que l'alcool + la voiture qui prend de la vitesse et des virages de fous, ça me donnait la nausée. J'aurais pas du autant boire, ça m'apprendra. J'avais la tête qui tournait et tout d'un coup, la voiture se stabilisa. J'ouvris la portière pour tomber par terre, me rattrapant sur mes genoux et mes mains et je vomissais ma vie. Cela durant quelques secondes à peine, lorsque je me relevais faiblement contre la portière je voyais deux, trois infirmiers venir vers moi en trottinant. On était déjà à l'hôpital? Je n'avais plus la notion du temps. Je fis quelques pas en arrière, m'apprêtant à courir pour les fuir mais ils étaient beaucoup trop rapides. Chacun tenait fermement mes bras pour me faire avancer. Ne me touchez pas. grognai-je mais inutile de me débattre, je n'avais plus de force. Une fois à l'intérieur, je tournais une dernière fois la tête vers blondie qui était obligée de rester dans la salle d'attente le temps qu'on m'examine. Installé sur un lit dans une chambre, l'infirmière m'injecta un calmant puissant qui m'envoya dans les bras de morphée.

Au départ je pensais que tout serait facile, Royce prendrait ses médicaments et ça irait mieux mais je m'étais totalement trompée, il avait fallut un seul problème pour que tout parte en l'air. Même si j'le voulais j'étais plus capable de gérer ça et c'est pour ça que j'avais choisis la solution de l'hôpital. Il allait sûrement m'en vouloir mais j'avais juste plus le choix parce que si je ne faisais pas ça je savais que ça ne se finirait jamais. Il allait peut-être vouloir tout arrêter avec moi mais c'était le prix à payer si je voulais que tout aille mieux, faut pas qu'il oublie que si j'fais ça c'est pour lui et que ça n'a rien de drôle non plus pour moi de devoir l’emmener là-bas. J'avais finalement réussis à le faire entrer dans la voiture pour ensuite la démarrer, j'ignorais alors ses mots tout en le surveillant, j'avais peur qu'il tente quelque chose parce que c'était certainement pas le moment de faire un accident. Mais heureusement ça ne fut pas le cas. Je finis par me garer devant l'hôpital lieu que je connaissais si bien pour finalement sortir et voir Royce vouloir s'enfuir. Mais heureusement des infirmières arrivèrent très rapidement pour le récupérer. Je les suivais alors jusqu'à l'intérieur tout en regardant Royce, j'essayais de rester forte mais c'était pas facile, je détestais le voir comme ça et je m'en voulais terriblement de lui faire ça. J'avais finis par rejoindre la salle d'attente ne pouvant pas faire autrement, et dire qu'il y a quelques mois c'était Royce qui était dans cette salle et moi dans un lit d'hôpital. J'attendais alors toute la journée et même toute la nuit dans la salle d'attente, oui j'aurais dû partir mais j'en étais pas capable et puis disons que j'avais profité de se moment pour réfléchir à tout ce qu'il c'était passé récemment. Et c'est finalement le lendemain matin qu'un médecin vint enfin me voir pour me dire que Royce était réveillé et qu'ils lui avaient donnés un traitement nécessaire pour que tout aille mieux et qu'à partir de maintenant il serait beaucoup plus serein. Evidemment ça me rassurais mais j'avais quand même peur, maintenant plus pour lui mais pour notre couple. Je finis par me lever de ma chaise en prenant une longue inspiration, j'avais vraiment une mauvaise mine avec toute les heures que j'avais passée à attendre c'était horrible. Et je finis par rejoindre la chambre de Royce en ayant la boule au ventre mais j'devais passer au dessus de ça. Je m'approcha alors doucement de sa personne assez hésitante. Hey.. Tu te sens mieux ? Dis-je en gardant mon regard sur sa personne, il avait déjà un meilleur teint et ça se voyait qu'il avait quand même repris un peu de fraîcheur.