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Back where it all started
w/ Romane & Davina
w/ Romane & Davina
Après plusieurs mois, voilà que Romane avait enfin accepté de me revoir. Allez savoir pourquoi, mais en réalité, je ne lui avais pas demandé plus tôt. Probablement parce que je savais qu’il n’accepterait pas. Mais aussi parce que je n’étais pas prête. Ni mentalement, ni moralement. Après la mort de Snow, j’avais eu du mal à voir la lumière au bout du tunnel et, franchement, si Anya n’avait pas été là pour me forcer à faire face à mon père, je ne sais pas où j’en serais aujourd’hui. Maintenant, tout était différent. Ou du moins, j’en avais l’impression. Mon père avait compris que je n’étais plus une petite fille, qu’il ne pouvait plus m’obliger à faire quoi que ce soit et encore moins me cacher des choses aussi importante que ses réelles occupations, son poste à la tête de la mafia russe ainsi et surtout, les réelles circonstances derrières la mort de ma petite sœur. Maintenant, il me respectait et avait compris qu’il ne pourrait rien faire pour m’empêcher de vivre ma vie avec Romane si j’en décidais ainsi, ce qui, dans les faits, était un argument de taille pour moi ce soir. Parce que bien que Romane se soit mis en tête qu’il ne pouvait plus être avec moi à cause de ce que j’avais dû faire pour lui –nous- sauver la vie, je savais que la relation difficile avec mon père l’avait aussi encouragé. C’était tout à fait légitime, mais maintenant, il n’avait plus aucune raison de s’en faire. Pas à ce sujet dans tous les cas.
Or donc j’étais là, ma voiture garé un peu plus loin alors que je marchais silencieusement vers cette ruelle derrière la Bukowski Tavern, là où j’avais vu Romane pour la première fois alors qu’il comptait refaire le portrait à cet imbécile de mexicain trois fois gros comme lui. Dès lors, j’avais su que notre relation n’aurait rien d’ordinaire. Et dès ce soir-là, il aurait dû savoir que je serais toujours là pour le sauver. Que ce soit de ses pensées noires ou dans ses affaires illégales. Que ce soit moralement ou physiquement. Je serais toujours présente pour lui parce que je l’aimais et que ce sentiment ne changerait jamais que pour devenir plus fort. Je comprenais parfaitement qu’il ait voulu en finir pour me protéger, mais il était temps qu’il comprenne que j’étais bien plus en sécurité près de lui que loin. Parce qu’il n’y avait qu’ensemble que nous étions réellement fort. Les mains dans mon long manteau, je relevai finalement la tête en arrivant tout près, le repérant qui m’attendait. Même d’ici mon cœur se pinçait à sa vue. Il était si beau avec son air de badboy ténébreux…
(Invité)