Une revenante ! | MARY & DELILAH

" Tiens tiens... Une revenante ! " J'étais sortie de ma cabine et au lavabo se trouvait Mary, une ancienne amie, une demoiselle que j'avais connu par l'intermédiaire de Priape avant que je ne parte en France. Je n'avais plus vu la demoiselle depuis plusieurs mois, depuis son départ après la bombe sans aucune nouvelle en fait et je devais dire que je n'avais pas réellement apprécié qu'elle disparaisse sans rien dire... Pourtant j'avais fait la même chose qu'elle mais je ne sais pas, je lui en voulais et ma récente entrée à la confrérie des mathers alors qu'elle était une eliot n'arrangeait pas les choses.

Une revenante !

feat. Delilah R. Carmichael & Mary E. Windsor

Les cours , les cours et encore les cours. J'étais blasée déjà , mais bon fallait bien étudier hein. Du coup la sonnerie retentit pour en annoncer la fin. Soulagement. De plus , j'avais une envie pressante. Du coup , je range mes affaires rapidement et je sors de la classe pour aller en direction des toilettes. Je vais me soulager puis je vais au lavabos afin de me laver les mains et les essuyer. Je reste cependant au lavabo , pour me regarder dans le miroir et je sors mon tube de rouge à lèvres afin de m'en remettre un peu. Je range mon tube , quand j'entends " Tiens tiens... Une revenante ! " Une voix bien familière , je me retourne et découvre qu'il s'agit de Delilah. Une amie lorsque j'étais sur Harvard il y a des années et elle était cabot avant de devenir bizut mather à ce qu j'ai entendu. Génial. Je laisse échapper un soupir. « Tiens , Delilah. » Répondais-je. « Je t'ai manquer ? » Ajoutais-je pour plaisanter avec un petit sourire. Je sais qu'elle m'en veut d'être partit , du moins je pense.

C'était bizarre de retrouver Mary, aussi bizarre que ça devait lui faire bizarre de me revoir et que je sois un peu froide avec elle alors qu'il n'y avait jamais rien eu de négatif entre nous. " Tu m'as manqué comme quelqu'un qui est parti sans donner de nouvelle oui... " Je laissais ma phrase en suspend la dévisageais du regard puis finalement la repris pour la terminer. " C'est à dire un temps et après j'ai oublié ! " J'étais une peste qui dit ce qu'elle pense sans prendre de pincette mais tout de même là j'avais fait un effort, je ne lui avais pas dit que je l'avais oublié mais juste que j'avais oublié, notre amitié quoi... C'était moins dirigé contre elle même si cela la concernait directement.

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feat. Delilah R. Carmichael & Mary E. Windsor

Je voulais juste me refaire une beauté vite fait , bien que j'en avais pas besoin. Seulement , Delilah se pointe pour me faire un maximum de reproches insupportable. Je n'ai donné de nouvelles de personnes , sauf mon petit frère bien entendu. Elle croyait quoi? Que c'était l'exception à la règle? Cette bombe m'avait traumatisé à un point que je ne voulais pas de nouvelles de cette ville. J'en voulais à la terre entière. Je lâche donc un soupir à sa remarque stupide. « Tu n'as pas était la seule à qui je n'ai donné aucune nouvelles. » Ben voyons l'excuse. J'aurais pu lui demander pardon ou un truc dans le genre , mais ce qu'elle me dit par la suite me laisse sans voix. Alors comme ça elle m'a oublié? Très bien puisque j'avais un peu oublié tout le monde. Je fronce les sourcils. Puis finalement je me met à sourire nerveusement. « C'est parfait au moins on est deux. »  Voilà ce à quoi elle a droit comme réponse. C'est méchant mais sincère. Ben quoi , faut pas me chercher ni pousser le bouchon. 

En un sens j'avais été blessée que Mary ne cherche pas à donner de nouvelles car même si je n'avais pas répondu à ceux qui en donnaient ou qui en voulaient de moi, j'avais tout de même apprécié le geste. C'était idiot et surtout très égoïste mais c'était le cas. " Tu as bien changé Mary en deux ans... C'est dommage ! " Je ne trouvais pas d'autres mots à dire. Elle était sèche et assez froide, elle ne cherchait même pas à s'excuser, elle se comportait comme j'aurais pu le faire à sa place et il est bien connu qu'on déteste qu'on nous fasse ce qu'on pourrait faire aux autres... C'était bien mon cas, partagée entre le fait que j'aurais pu réagir comme cela et le fait que je n'avais absolument pas envie qu'elle réagisse de la sorte avec moi.

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feat. Delilah R. Carmichael & Mary E. Windsor

J'ai bien changer en deux ans? Mai c'est une blague là ! C'est carrément l'hôpital qui se fout de la charité , vraiment. C'est elle qui a changer , déjà elle a changer de confrérie. Passer de Cabot à Mather , c'est vraiment du n'importe quoi , d'autant plus que je ne supporte pas les Mathers. Du moins il y en a très peu avec qui je m'entend. Alors je la toise du regard. « Tu te fous de moi? C'est toi qui a changer... Tu te drogues maintenant ou quoi? Parce que Mather , vraiment... Pitoyable ! » Et boum ! Non mais elle crois quoi elle? Que j'allais me laisser faire? On avait beau être amies , mais le fait de me reprocher d'être partie sans rien dire était ridicule , je n'avais donné de nouvelles à personne , je n'allais pas faire une exception pour madame. De là , je range mes petites affaires , voulant déjà quitter les toilettes.

" Tu me fais quoi là ? Le coup de la haine des eliots envers les mathers ? T'as pas assez de personnalité pour faire tes propres choix en amitié ? " J'étais surprise qu'elle me juge uniquement sur mon appartenance à la confrérie des mathers mais en même temps je n'étais pas du tout honteuse d'être parmi eux alors si cela lui posait un problème, il n'y avait pas de souci, qu'elle fasse un trait sur moi comme elle avait l'air de l'avoir fait depuis bien longtemps. " Je fume de temps en temps et je bois à outrance pour oublier le drame qu'il y a eu dans ma vie oui, c'est trop dur à comprendre, à accepter sans juger ? "

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feat. Delilah R. Carmichael & Mary E. Windsor

Pas assez de personnalité? Mais elle se fout de moi en plus, je rêve là ! Putain mais qu'elle aille au diable elle ! Vraiment genre elle me reproche d'être partit et maintenant elle crois quoi? Que je vais m'excuser ou quoi? Elle est pathétique vraiment. Elle est autant mal placer pour parler d'ailleurs. Puis de toute façon je n'ai pas la haine contre tout les mathers, seulement contre elle. Je reste calme face à elle et ses propos tordus. « C'est que tu me connais mal pour me juger et me dire que je n'ai pas de personnalités ! Je sais très bien choisir mes amis, je n'ai pas besoin d'une règle pour le faire. » Maintenant elle me jouer la carte du "j'ai une vie misérable et patati et patata". Je lève les yeux au ciel. Si seulement, elle s'était comporter comme une amie normale, j'aurais compris mais là elle n'a pas voulu comprendre que j'avais besoin de partir d'ici pendant ne serait-ce qu'un an alors pourquoi j'accepterais de la comprendre sur sa vie? On a tous eu quelque chose de dramatique dans ma vie. Elle ne connais pas le drame que j'ai eu lorsque j'avais seize ans, alors elle ne sait pas. Je la regarde droit dans les yeux. « Tu fais bien ce que tu veux de ta vie, Delilah. Après tout même moi je bois de temps en temps. Mais tu crois vraiment que ça va y changer quoique ce soit? Malgré le drame que t'as pu vivre dans ta vie. Crois-moi, rien n'y change et rien ne fait oublier ce que t'as pu vivre. » Quoique que ce soit. Je sais ce que c'est. On ne dirait pas comme ça à me voir et personne ni même un seul membre de ma famille n'était au courant de mon viol. Alors bon, qu'elle ne fasse pas sa misérable, parce que je fais la femme forte mais au fond je suis encore blessée de par mon passé.

" Alors pourquoi tu me balances la vieille haine des eliots contre les mathers ? " Je levais les yeux au ciel, elle n'était pas du tout cohérente entre ses paroles qui allaient dans le sens de sa confrérie et sa personnalité qu'elle disait affirmer et à même de faire ses propres choix. Mouai. Cependant elle marquait un point, boire, fumer, faire n'importe quoi, être une peste, rien ne changerait le drame que j'avais vécu et je devais l'accepter, mais étais je seulement prête à le faire ? " Rien ne changera ce qu'il s'est passé on la ramènera pas, mais rien ne changera la personne que je suis devenue, impossible de me ramener non plus... Soit tu t'adaptes, soit tu vas me prendre en grippe et me détester... Blanc ou noir pas de gris chez moi. " J'étais tout l'un ou tout l'autre et cela ne rendait pas les choses simples il fallait bien l'avouer mais bon...

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feat. Delilah R. Carmichael & Mary E. Windsor

« Non, non tu te trompes, je ne te balances pas cette vieille haine des eliots contre les mathers. C'est juste que vraiment, je trouve que tu as changer tout simplement. » Ouais elle pouvait penser ce qu'elle voulait après tout je n'ai aucun compte à lui rendre. Puis là elle me sors qu'elle vécu je ne sais quoi et du coup ce qui fait son changement, je ne comprends toujours pas vraiment... J'avais également vécu un drame lorsque j'avais seize ans, mais je n'ai rien changer en qui je suis, je reste la même. D'ailleurs personne ne le sais et je ne veux pas. "On la ramènera pas". Elle avait donc perdu quelqu'un? Je peux comprendre alors sa douleur et sa tristesse, mais quand même je ne pense pas que cette personne voudrait la voir comme ça. Elle m parle ensuite de blanc ou gris. D'accord elle va se calmer elle, déjà elle viens me faire des reproches et elle croit vraiment que je vais l'adorer. « Si c'est comme ça que tu préfères ta vie, ce n'est pas à moi d'en juger... Vu que tu m'as oublier, on peux dire que t'as aussi oublier notre amitié, nouvelle Delilah. » Lui répondais-je levant les yeux au ciel. Oui elle m'avait agacer quelque peu là.