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La saint-Valentin ça pue. Je déteste cette journée en faite. Je ne sais pas comment je fais mais je suis toujours célibataire ce jour là. Je n'ai jamais pu expérimenter une vraie journée de saint-valentin comme on en voit dans les films. Pour moi c'est juste un jour prétexte à manger des chocolats et à acheter de jolies bouquets de fleurs. C'est aussi un jour où tout les amoureux son de sortis et prennent un malin plaisir à vous foutre leur bonheur sous le nez... Bref : je déteste cette journée. Pourtant cette année, j'avais décidé de faire quelque chose pour la saint-valentin. Après tout, je n'étais pas la seule personne célibataire ce jour là ! J'avais donc décidé de sortir dans une de ces fêtes spéciales célibataires, histoire de voir à quoi ça ressemblait et de me changer les idées. Puis ça me donnait une bonne excuse pour boire et oublier que j'étais seule et malchanceuse en amour.
Seulement voilà : je n'étais pas vraiment malchanceuse en amour, j'étais malchanceuse avec les hommes en général ! Cette soirée qui semblait pourtant prometteuse tourna rapidement au cauchemar. Ce bar, qui était pourtant un endroit sympa habituellement, était ce soir le repère des vieux pervers qui cherchait un coup à tirer pour la saint-valentin. Après trois tequilas, quatre mains aux fesses, cinq ''tu baises ?'' et quelques clins d’œils un peu flippants, j'avais préféré partir. Pourtant j'avais l'habitude des bars et des mecs louches, mais là c'était trop ! A croire qu'ils c'étaient fait passer le mot et que tout les pervers de Cambridge étaient réunis ici !
Il était, du coup, seulement vingt-deux heure trente quand je laissais tomber mes talons sur le parquet de l'entrée. J'abandonnais. Cette journée n'était décidément pas faite pour moi. Titubant légèrement, je traînais des pieds jusqu'à la cuisine où je sortie ce qui restait de deux pizzas que Milo et Amen avaient commandé la veille, avant d'aller m'écraser dans le canapé. J'allais certainement terminer la soirée devant Netflix à regarder Love Actually en pleurant et en m'enfilant tout ce qui restait de pizza.
(Invité)
Connerie de St Valentin à la con … bizarrement cette année que je ne pouvais pas piffrer cette foutue fête commerciale, que je trouvais de plus en plus pathétique. J’avais rien foutu de la journée, je m’étais juste empiffré de bonbons que j’avais trouvé dans l’un des nombreux placards de l’appart que je partageais avec Charlie, Amen et Milo. Franchement j’avais été chanceux de tomber sur ce paquet de schtroumpf piquant, putain mes préférés … en fait j’allais peut-être pas passer une si mauvaise St Valentin que ça, non j’allais grossir, magique ! Moi qui pensait que j’allais finir ma journée tout seul comme un homme des cavernes devant la télé à pas sortir, je m’étais trompé … j’aurais préféré que non à vrai dire. L’un de mes plus vieux amis, le meilleur peut-être, celui qu’avait été là pour moi, le best des best s’était ramené chez moi pour me faire sortir et me permettre de rencontrer d’autre nana. Monsieur en avait marre que je me morfonde, il fallait que j’oublie définitivement Keyla … plus facile à dire, qu’à faire. Il avait donc réussir à me sortir, habillé à peu près convenablement, parce que c’est vrai qu’en ce moment je ne quittais pas beaucoup mes vieux survêtement de sport, pas très très classe pour draguer. Je savais très bien Bellamy ne voulait qu’une seule chose, mon bonheur, il voulait que je sourisse à nouveau. C’était logique … mais j’en avais pas spécialement envie, je préférais m’enfermer dans mes souvenirs plus ou moins négatifs qu’avancer. Ce n’était franchement pas la bonne solution, même moi je le reconnaissais, mais je me braquer tout simplement, incapable d’avancer, de faire un pas en avant pour aller mieux. Bref, arrivé dans un bar spécialement choisi par mon vieux frère, remplie de nanas à tomber, j’avais essayé tant bien que mal de passer une bonne soirée en sa compagnie. Enchainant sans vraiment réfléchir les nombreux verres qu’on me présenter au comptoir du bar. Et les filles alors … ouais j’en avais vu passer, des jolies, des biens foutus, des gentilles … mais rien à faire, j’y arrivais plus … Kol le séducteur, le coureur de jupons adepte des coups d’un soir, ben il était plus là ce con. Un peu … beaucoup bourré, j’avais décidé de rentrer. Comment ? Ben à pied … ouais j’avais joliment faussé compagnie à Bellamy, trop occupé avec une jolie blonde pour remarquer que je m’étais jolie fait la malle. Pour tout dire, j’en avais mis du temps à retrouver mon chemin. La nuit, bourré, Cambridge pouvait vraiment s’avéré être un labyrinthe. Bref, vers vingt-trois heures, j’avais finis par passer la porte de l’appartement déjà ouverte, je me demandais vraiment qui pouvais être là, alors que c’était le soir de la saint valentin … je le découvris très vite en voyant Charlie sur le canapé, affalé en train de regarder la télé, en mangeant de la pizza … toujours en train de bouffer décidément. « Tu me fais une petite place s’il te plait princesse ? » Je crois bien que marchais pas très droit mais peu importe, j’étais arrivé encore en entier sur le canapé. « Passe-moi cette pizza, tu vas grossir ! » lui avais-je alors dit lui prenant le carton de Pizza qui était sur ses genoux.