toi et moi, c'est un tout qui avec le temps devient du bêton. ❖ marc&kiara

J'avais mal dormi cette nuit, je m'étais levé tôt, alors autant dire que j'étais vraiment fatigué. La matinée s'était passée longuement, je n'avais jamais autant trouvé mes deux heures de physiologie anatomique aussi longues, pourtant j'étais à fond mais à croire que ce vendredi treize portait malheur, mon mac m'a lâché au bout de quarante minutes de cours donc obligé de continuer la prise de notes sur papier, en sortant de cours j'avais plus de poignet. Quoiqu'il en soit, l'après-midi s'annonçait plutôt tranquille, j'avais pas de cours de prévu puis il y avait assez d’intérimaires à l’hôpital pour que je m'y rende et continuer de poursuivre mon stage là-bas, j'avais plutôt le sourire en retournant à la résidence des bleus. A peine eus-je le temps de poser mon sac de cours et ma veste qu'on venait toquer à la porte de ma chambre, décidément à croire que ce vendredi treize ne voulait pas que je me repose, j'allais bien évidemment ouvrir et une fois la porte ouverte, j'avais la surprise de voir juste devant moi Charlotte, enfin Kiara C'est maintenant que tu te décides à venir me voir ? lui demandais-je avec un petit sourire aux lèvres, ça faisait un bail que je l'avais pas vu, pourtant on faisaient tous les deux parti de la même confrérie, mais à croire que nos études prenaient sur notre temps libre mais malgré ça j'étais plus qu'heureux de la voir et de la retrouver. Je me décalais pour la laisser rentrer Tu m'as manqué tu sais. lui avouais-je refermant la porte de ma chambre une fois que ses pieds furent à l'intérieur.

Paris fashion week, oblige, j'ai dû rater une semaine de cour pour y accompagner ma mère. Bien sûr, je ne me plains pas, avoir une minute de pause dans cette université ou tout aller trop vite, c'était un grand luxe. Sa marque prenait une grande ampleur dans le monde de la mode, j'ai donc deux défilés deux fois par jours, dans une salle chauffée comme une théière. C'était pire qu'épuisant et je priais le ciel pour que vendredi arrive enfin, pour marquer la fin de ce bordel sans nom. Jeudi soir, on avait enchaîné trois défiles et vendredi matin, l'interview pour faire un micro bilan de la fashion week. Ma mère m'a donc laissé partir vers midi, ou j'ai pu attraper le vole direction Washington avant de prendre un car jusqu'à Cambridge. C'était un parcours de la mort ; mais j'avais dormi trois bonnes heures et arriver à la Eliot House avant dix-huit heures. Sur place, j'me rend compte que je déborde encore d'énergie, à croire que me recharger trois heures était suffisant. La tête contre la fenêtre de ma chambre, je vois la silhouette bien battit de mon cher Marc. Hésitante, je me décide d'enfiler une petite robe moulante avant de venir taper à sa porte. « On dit bonjour, dans 99% des pays du tiers-monde, quand une personne frappe à votre porte. » dis-je dans un rire, pénétrant sa chambre que je connaissais bien. Je m'assois sur le lit et étale mes jambes à sa vue, lorsqu'il me dit que je l'ai manqué. J'affiche un sourire en coin tout en lui faisant signe de me rejoindre. « Je manque à beaucoup de monde, tu m'as manqué aussi Montet. Peut-être un peu trop même. »

Franchement je ne m'étais pas du tout attendu à sa visite, qu'elle vienne me voir, oui ok je savais qu'elle était parti il y a une semaine de cela pour la Fashion Week à Paris, si ça n'aurait tenu qu'à moi je l'aurais accompagné dans ma ville natale mais mes stages à l’hôpital je ne peux pas me permettre de les louper, enfin bref, malgré tout ça je suis heureux qu'elle soit là. Et ré-entendre sa voix me donne un second souffle même si c'est pour me critiquer Il faut croire que je suis le 1% restant ma chérie. je lâchais un petit rire me décalant sur le côté pour la laisser rentrer, refermant la porte derrière elle je la laissais faire comme chez elle, elle choisissait de poser ses fesses sur mon lit, et après avoir entendu ma petite remarque, je voyais son doigt me faire signe de me rapprocher d'elle, sourire aux lèvres je m'asseyais à côté d'elle sur le lit, l'entendant alors me dire que je lui avais manqué, un peu trop même Ah oui ? A quel point ? lui demandais-je la scrutant.

La délicatesse ? Connais pas. J'entre en retirant ma veste, avant de la jeter sur une chaise au hasard. Mon corps affalé sur lit, alors qu'on s'échange des banalités. Je ris doucement à sa remarque, il était un fils de bourge et n'était pas capable de dire bonjour, face à une petite brunette. Je mets ça sur la faute à ma beauté, ça le fait beuger que je soit aussi mignonne, et surtout qu'il a déjà eu le privilège de mes lèvres. « Tu m'as juste un peu manqué, j'ai dû résister à pas mal de frenchie, pour me préserver au seul français qui a le droit à se genre de geste. » dis-je en passant ma main le long de sa nuque. Je déposais d'ailleurs un doux baiser le long de sa mâchoire, avant de plonger mes yeux bleus dans les siens. On avait les mêmes, mais il avait une profondeur dans laquelle je me perdait parfois. J'approche mes lèvres des siennes et le repousse au final, amuser de le faire languir. « Dit moi que je suis la plus belle et t'aurais autant de papouille que tu veux. » dis-je, en me roulant dans ses draps, tel un nem.

J'étais vraiment heureux de la retrouver et comme elle avait pu le constater je n'avais pas pris la peine de la saluer, mais c'était fait exprès, juste pour elle parce qu'elle m'a trop manqué et que c'est une façon de la punir d'être parti trop longtemps, même si ce n'est qu'une semaine. Elle fait comme chez elle, posant ses affaires et s'asseyant sur le lit me faisant signe de la rejoindre Heureux de savoir que je reste le seule frenchie. je souriais sentant sa main passer dans ma nuque et ses lèvres venir se déposer sur ma joue. Pendant un petit instant on se perdaient dans le regard de l'un et l'autre et elle approchait ses lèvres des miennes mais au dernier moment elle les retiraient, me faisant languir et et principalement me faire chier Sérieux ? Du chantage maintenant ? lui faisais-je remarquer avant de me lever du lit alors qu'elle venait de s'emmitoufler dans mes draps Tu sais très bien que t'es la plus belle. j'allais a la fenêtre de ma chambre pour me fumer une clope.

Je n'avais prévenue personne de mon départ. C'était un peu à la va vite, il faut l'avouer. Le dimanche soir ma mère m'appel en panique parce que les médias réclame son petit bébé pour la fashion week qui commencer la jour d'après, je prend le minimum, trotte d'aéroport, en aéroport et avant que je puisse soupirais de cette couronne trop lourde à porter, j'étais déjà à moitié nue devant une vingtaine de journaliste et des blogueuses, qui relèverais chaque parcelle de ma peau pour la juger sur leurs blog. Prévenir Marc était partit au dessus de tout ça, ce qui explique que je déboule sans prévenir. « J'suis pas très français, t'es sûrement l’exception à la règle. Comme toujours. » rajoutai-je, alors que nos lèvres était à cinq centimètre l'une de l'autre. Ses yeux perdue dans les miens, je me redresse soudainement. Je le fais languir, faisant ma petite capricieuse. Je suis une princesse après tout, il ris et s'allume une clope, tandis que je m'enroule dans ses draps soyeux. J'y trouve un certain réconfort d'ailleurs. « Je sais, je sais, j'ai juste besoin que de te l'entendre dire. » dis-je en me mettant en position assise. « Mais si je suis la plus jolie, pourquoi est-ce que tu tape toute une dizaine de filles en parallèle ? » je ne cite pas de nom, mais je voit très bien les visages. Des filles que je connaissait de vue, et qui avait un faible pour le beau français, et bien sûr c'était réciproque.

J'étais heureux qu'elle soit là, c'est vrai qu'elle reste une princesse plutôt occupée et débordée. Mais une fois ici, elle prenait tout de suite ses aises, s'asseyant sur mon lit, elle m'a manqué, et je suis ravi d'apprendre que je l'ai aussi manqué pendant son absence Comme toujours, ton exception. et je n'allais pas me plaindre, elle, son frère Nemo, au passage mon meilleur ami et moi on ne s'est presque jamais quitté depuis qu'on se connait et je l'aime vraiment beaucoup, elle est importante pour moi et c'est vrai que notre relation se voit aussi sur le plan sexuel trop souvent mais il faut croire que ça nous va comme ça puis même sans ça elle est toujours restée possessive avec moi, c'est parfait chiant, elle l'est beaucoup trop mas au moins je sais que pour elle je suis quasiment tout. Nous étions sur le point de nous embrasser mais à la dernière minute elle s'écartait, s'enroulant dans mes draps pour me faire languir, me faire chier, elle voulait que je lui dise qu'elle était la plus belle et j'en passe, elle me faisait clairement du chantage, j'avais horreur de ça mais bon c'était ma Kiara et tout est trop beau pour ses yeux de princesse mais par la suite elle me contredisait presque en commençant à faire sa jalouse, j'avais ma clope au bec et je soupirais presque Tu va pas commencer s'il te plait. je voulais pas m'engueuler avec elle, pas maintenant.

« et pourquoi est-ce que je ne commencerais pas ? » d'accord, je lui prend le chou à peine la tête passer dans l'encadrement de sa porte. Je me redresse du lit, avec un peu de peine, après tout j'aime affreusement m'étaler dans ses draps. Mais je voulais lui faire face, je prend la cigarette entre ses lèvres pour la porter au mienne, et en prend une bonne bouffer, avant de soufflet dans son visage. « Je ne veux pas être la numéro 280 de la liste des filles avec qui tu couches. » dis-je tout simplement, je me promène dans l'appartement, touchant un peu à tout du bout de mes doigts. Il n'était put être pas parfait, mais je l’apprécier énormément, et je savait que c'était réciproque. Depuis bientôt 3 ans qu'on se tourne autour, et ça n'a jamais cesser. J'aurais aimer que quelque chose de concret se crée entre nous, mais jamais rien ne se passe lorsqu'on se voit, à part une bonne partit de jambe en l'air. On y arrivais juste pas, on aurait pue essayer, pour de vrais, être en couple et faire ses trucs niais comme se saper pareille en version garçon et fille dans les soirée costumer, ou encore en regardant des films chiant à la télé le vendredi soir/ Mais c'était pas possible, elle feu avec le feu, ça ne donne qu'un incendie. Je prend son globe du bout de mes doigts et le fait virer de l'autre coter de la pièce, dans un geste de rage. « tu joue avec la mauvaise princesse. »

Parce que je veux passer un bon moment avec toi et non qu'on s'engueule parce que t'as toujours été sensible sur mon côté volage Cha'. lui disais-je sincèrement, elle était comme elle était, un caractère de feu mais je l'adorais tellement, depuis le début il n'y a pas une seconde où j'ai aimé la personne qu'elle était même avec ses défauts. Elle venait de se retirer de mes draps pour me rejoindre et me prendre la cigarette pour tirer dessus et me lâcher la fumée au visage en me disant clairement qu'elle ne souhaitait pas être bien derrières certaines des conquêtes que j'ai pu avoir Je sais que tu aimerai être la seule. lui dis-je reprenant ma clope alors que je la laissais se déplacer un peu partout dans cette chambre, effleurant du bout des doigts à peu près tout, mon visage se portait sur l'extérieur tirant sur ma clope, un petit moment de silence avant d'entendre un bruit strident, en me retournant je vis mon globe à l'autre bout de la chambre, au pied du lit assez amoché, elle me regardait et me disait que j'avais pas choisis la bonne princesse, je tirais une tête surprise J'ai jamais joué avec toi et c'est pas une raison de casser toute ma chambre parce que t'es énervée. je soupirais laissant ma clope tomber je ne sais où à l'extéreur, je refermais la fenêtre allant récupérer mon globe.

« Tu dis ça, comme si j'te demander de te couper le pénis. Éviter de coucher avec tout Havard, c'est trop te demander ? » Toutes ses Mathers délurer ou encore ses prostipute de Cabot. Elles savaient faire que ça de toute façon, exhiber leurs corps de déesse pour attirer les mecs dans leurs lits, des vrais sirènes ces filles. J'essaie de me contenir, pour ne pas faire une crise de jalousie, mais je ne peut me retenir de casser quelque chose sur mon passage. On ne m'appel pas l’ouragan Kiara pour rien. J'éclate son globe de l'autre côté de la pièce, il est en morceau, pété de tout les côtés, je prend une grande inspiration, et relâche le tout en faisant des bruits d'anti-stresse. De son côté, il meugle que je n'ai pas à faire ce genre de geste pour me faire comprendre, à ce que je sache, je suis encore libre de faire ce qui me semble juste non ? Un globe qu'il ne regardais jamais en plus, il va pas me faire la morale sur ça. « Mais tu me fais du mal, alors je fais du mal à ton globe. » dis-je en gloussant presque. Je saute sur le lit, dans un bon, pour ensuite lui faire face. Je suis plus grande que lui à présent, les rôles sont inverser. Je colle ma tête contre sa tête et mes yeux dans ses yeux, sa main entre mes doigts. « Pourquoi est-ce que j'arrive pas à me détacher de ta tronche de cake, monsieur le prince ? »