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C'est bon, la promesse était faite, je pouvais respirer librement. Elle devait juste tenir, car des promesses en l'air, il y en avait beaucoup. Mais j'avais confiance en elle et j'espérais qu'elle avait également confiance en moi. J'étais bien dans ses bras, je me sentais en sécurité alors que souvent, c'était la fille qui devait ressentir ce sentiment dans les bras de son homme. Sauf que j'étais pas un homme, j'étais pas assez fort. Leevy me motivait à arrêter de boire, non en fait, elle m'obligeait à arrêter tout court. Je soupirais en hochant la tête positivement, suivis d'un faible sourire. Oui, j'allais essayer, même si j'en avais vraiment pas la force. Mais savoir que j'avais une petite main qui me poussait dans le dos, ça m'aidait. Du soutient, il me fallait juste ça. J'étais à chaque fois surpris quand mon amoureuse me disait qu'elle m'aimait. J'avais l'habitude de l'entendre, mais j'avais cette sensation comme si je l'entendais pour la toute première fois et ça me faisait du bien. Mmh, moi aussi, encore plus. je serrais Leevy contre moi pendant qu'elle m'embrassait. J'oubliais de penser à quel point c'était bon d'avoir trouvé la personne avec qui on se sent bien, la personne pour qui on donnerait tout. Je m'étais imprégnée d'elle. Je souris, amusé par sa proposition pour la suite de la soirée. Elle allait être à mes petits soins, j'allais en profiter oh oui. Même si le moral n'y était pas, j'allais avoir un massage gratos haha. C'était sans doute la saint valentin la plus déprimante de tous les temps, mais Leevy pouvait la rendre magique. Tu me dis ça comme si j'étais un vieux papy à la fin de sa vie. massage pour détendre les muscles + donner un bain + le mettre au lit. Elle pouvait travailler dans une maison de repos si elle voulait. Je la taquinais, j'arrivais à faire quelques blagues malgré ma zombie attitude. Allons-y, mon royal massage m'attend et je commence à avoir mal au dos. me plaignais-je en faisant semblant d'avoir mal. Après une bonne quinzaine de minutes, nous étions arrivés chez nous. Je n'avais pas parlé pendant tout le trajet. J'avais repensé à ma soeur et à tout le danger qui pouvait toucher mes proches et ça me rappelait que je n'étais qu'une merde, incapable d'empêcher une agression. Je retirais ma veste et mes chaussures pour être plus à l'aise. Dans la chambre, je m'asseyais au bord du lit en posant mes mains à côté de chacune de mes cuisses et je regardais le sol en me forçant à essayer de sourire ou de penser à quelque chose d'heureux. J'étais en train de me battre avec mon mental.
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