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J'étais tendu, je ne savais pas pourquoi, mais je ressentais un sentiment dérangeant à l'intérieur de moi. A vrai dire, je connaissais cette sensation et elle n'était pas venue me dire bonjour depuis plusieurs mois. C'était trop beau pour être vrai, je serais jamais heureux toute ma vie, il fallait toujours que je perde le contrôle. Je chutais totalement et j'avais pas la force ni le courage de me battre. Toutes les choses que j'aimais, je ne les aimais plus. J'ai plus envie de sortir avec mes potes, j'ai plus envie d'aller en cours, de monter sur scène, j'ai plus envie de jouer au football, j'ai même plus l'envie de faire l'amour. Si c'est pas vraiment tragique ça. Tout ce qui me rendait bien c'était boire et oublier. Comme ce soir, je comptais m'amuser à ma façon. Sauf que c'était la st-valentin et que j'avais promis à Leevy de nous réserver une petite soirée, sans être romantique, car c'était pas notre truc, même si ça m'arrivait de temps en temps de jouer le gentleman, en ce moment, j'étais plutôt très désagréable avec elle. Mais je l'aimais et elle savait que j'avais mal digéré l'agression de ma soeur. Par contre, elle ne savait pas que je jetais mes médicaments dans les toilettes, au lieu de suivre mon traitement. Je me demandais si elle saurait toujours me supporter, car je suis devenu le vieux Royce avec ses démons du passé. Je craignais la perdre, ou qu'elle prenne peur, comme Camellia l'avait fait une fois que je l'avais agressée verbalement. J'attendais Leevy près du bar à l'intérieur, un peu avant que le concert ne commence. J'ai pas pu m'empêcher de commencer à boire, il fallait bien que je m'occupe. Je vis une fille s'asseoir avec un gars, juste à côté de moi. Je fronçais mes sourcils, je devinais que le gars l'emmerdait et elle le repoussait timidement. Directement, j'eus l'image de Tessy dans la ma tête, avec son agresseur. Lâche-la enfoiré. grognai-je en éloignant la jeune femme du mec. Celui-ci me lança un regard noir et me poussa en m'insultant à son tour. C'était tellement facile de me provoquer, que c'était facile de recevoir un coup de ma part. Il me frappa au visage et je sentis du sang couler de mon nez. Je l'attrapais par sa veste et je lui donnais un coup de boule prodigieux. Il s'étala à terre comme une crêpe mais remonta vite sur ses pattes pour m'en refoutre une. Cela n'en finissait pas, des gens essayaient de nous séparer mais le seul truc, c'était que je frappais tout ceux sur mon passage.
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