Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityCause you had a bad day | PRIALYA - Page 2
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Cause you had a bad day | PRIALYA

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Qu'est ce que je pouvais faire pour me sortir de cette situation maintenant ? J'étais agacée d'avoir appris des choses sur Priape de la manière dont je l'avais fait, sans y être préparée, sans que ce ne soit lui qui me les disent... J'étais vraiment énervée à cause de ça et je rejetais la faute sur lui. Mais j'étais aussi très mal à l'aise car je n'étais pas ce genre de fille froide en temps normal et je lus dans les yeux de mon petit ami qu'il était complètement dérouté par temps de froideur dans mon habitude. Il ne voulait pas me mentir, il ne l'avait pas fait en soit, il n'avait juste pas dit les choses ce qui étaient différents mais qui faisaient à peu près le même mal. Finalement, alors qu'il pensait que Theo avait tout déformé et que j'allais surement lui poser des questions précises sur ce qu'il s'était passé entre eux, je me contentais de ce que j'avais. Je pris mon verre de jus d'orange, bien décidée à sortir de cette pièce même si je savais bien que cette discussion n'était pas terminée et qu'il ne me lâcherait surement pas aussi facilement. « Je ne vais pas te tirer les vers du nez Priape... Je pensais que la soirée dunster et ton histoire avec Calypso dont je ne sais toujours rien t'avais servi de leçon ! Les gens parlent ici ! Ce n'est pas ce que tu as fait qui me blesse c'est que les gens se servent de ton passé pour me blesser et tu ne fais rien pour arranger les choses. » Bing la porte qui menait dans le jardin de la confrérie se referma derrière moi ça c'était dit. Je m'installais sur la balancelle qui était là bien décidé à prendre l'air et c'était plutôt réussi car il faisait très frais.
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Talya ne semblait pas s’adoucir, elle s’énervait même refusant ma proposition de m’interroger. J’aurais été prêt à me soumettre à son interrogatoire, espérant retrouver sa confiance mais l’entendre hausser le ton, cela me fit à mon tour m’énerver. Au fond de moi même, c’était à Jasper et à Théo que j’en voulais, d’avoir révéler ce genre de choses, d’avoir blesser volontairement ou non ma petite amie. Mais ils n’étaient pas là, et ma colère risquait de se déverser sur Talya qui venait de claquer la porte pour sortir dans le jardin de notre confrérie. Je poussais un profond soupir. J’aurais du, à ce moment précis, filer dans ma chambre, y passer quelques heures pour me calmer et ne retourner m’expliquer avec la jeune femme qu’une fois mon sang froid retrouvé. J’étais impulsif, et je n’écoutais pas ma raison : je sortis la rejoindre, claquant à mon tour bruyamment la porte derrière moi. J’allais me placer devant elle, annonçant d’un ton dur : « Ok, tu veux tout savoir de moi ? Tu veux quoi la liste des filles du campus avec qui j’ai couché ? Alors j’espère que tu as du temps. Tu préfères quoi comme classement ? Alphabétique ? Chronologique ? Ou peut être dans ordre de mes préférences ? » C’était la colère qui me faisait parler ainsi, une réplique digne de l’ancien Priape, ce collectionneur de filles que je n’étais plus.
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J'avais pris la porte pour tenter de me calmer et ne pas faire subir cela à Priape plus longtemps mais finalement c'était lui qui en redemandait, était il fou ou bien lui manquait il une case à venir me chercher comme ça ? Il vint se planter devant moi et ce fut à mon tour d'en prendre plein le nez, monsieur était remonté et avait décidé de se défouler sur moi après que j'en ai fait de même sur lui. « C'est bon t'as fini là ? » Je le regardais le regard noir mais presque les larmes au bord des yeux. J'étais tellement mal à l'aise et tellement pas habile dans ce genre de situation. Ce n'était pas mon caractère que d'avoir des disputes de ce genre et il fallait que cela arrive avec Priape, le seul mec avec qui je me sentais bien et prête à reconstruire quelque chose depuis le décès du père de Charlie il y a maintenant plus de six mois. Je me levais venant me planter à quelques centimètres de lui mon regard toujours fixément planté dans le sien. « Je te l'ai déjà dit : JE M'EN FOU ! Mais fais toi plaisir si tu veux m'avouer qu'Elia et Calypso son largement devant moi tu peux ça ne fera qu'enfoncer le couteau dans la plaie ! » Quelques minutes avant mon plan avait été de calmer le jeu et là je ne faisais qu'envenimer les choses. « Sans rire, je pense que tu peux comprendre que je me sente HUMILIEE et BLESSEE ? » Il serait dans ma situation je ne sais pas ce qu'il ferait mais moi c'était ma manière de lui dire que cela ne me plaisait pas.
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J’aurais vraiment du retourner dans ma chambre et me calmer. Mais voilà, j’avais agis impulsivement, j’étais sorti rejoindre Talya pour déverser ma colère sur elle. Je vis aussitôt que mes paroles avaient atteint leur cible. Pourtant, atteindre Talya ne m’avait pas rendu plus heureux. « C'est bon t'as fini là ? » Il y eut un petit temps mort. Je ne répondais pas, j’étais comme figé. Son regard noir mais brillant de larmes me brisait plus le cœur qu’autre chose. En plus d’être énervé, désormais je me trouvais incroyablement con. A cet instant précis, j'avais envie d'une seule chose : la serrer dans mes bras, de lui dire que je regrettais, que c'était idiot... Je tenais à elle et cette conversation prenait un tournant dangereux. Mais l’instant d’après, lorsqu’elle ouvrit de nouveau la bouche, ce fut son tour de déverser sa rage sur moi, étouffant aussitôt ma culpabilité et mon attendrissement s'évapora. Je repris mon air et mon ton énervé : « Et moi tu te demandes pas comment je me suis senti quand tu as emmené ton meilleur pote faire une balade sur le pont des Arts, l’un des lieux les plus romantiques de Paris ? » Je ressortais cette vieille histoire qui datait de janvier parce que malgré le temps qui avait passé, je n’avais ni oublié ni digéré cette anecdote. Si Talya avait décidé de faire mon procès aujourd'hui, j'allais moi aussi sortir mes preuves à conviction contre elle. « Tu devrais peut être te remettre un peu plus en question avant de m'asséner de reproches. »
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Mon dieu, pourquoi n'était il pas resté à l'intérieur ? Nous ne nous étions jamais engueulés de la sorte,, c'était notre première dispute et elle était plutôt importante, très importante même, trop... J'espérais que nous passerions au dessus de cela mais avec Priape qui s'énervait maintenant j'avais du mal à le croire ce qui me brisait encore plus le coeur. Cependant si notre couple ne survivait pas à cela, cela ne voulait il pas dire que nous n'étions pas faits pour être ensemble ? Trop de questions se bousculaient dans ma tête mais elles s'envolèrent toute lorsque j'entendis ce qu'il venait d'oser de dire. Je restais ahurie, sans mot, le regardant fixement sans savoir quoi dire. Comment osait il ? Après plusieurs secondes de silence à se dévisager je finis par reprendre la parole sans même m'adresser à lui, presque comme si je me parlais à moi même. « Ah ba oui, c'était trop beau que je n'ai pas une réflexion du genre avant... » A Paris l'information l'avait fait tiquer mais il n'en avait pas fait de cas et n'en avait jamais reparlé, pourquoi le faisait il maintenant ? Les hommes étaient vraiment trop compliqués ! « MATTHEO EST MON MEILLEUR AMI, je n'ai pas couché avec lui ! On a à peine dû s'embrasser une ou deux fois lorsqu'on était bourré ! Il est là pour moi depuis que je suis arrivée, j'avais envie de faire ça avec lui, pas pour le romantisme mais pour la symbolique, si tu ne peux pas comprendre ça tu veux que je te dise quoi ? Et si tu ne peux pas comprendre ne me demande pas de comprendre de ton côté.... » Voilà au moins maintenant il savait qu'il y avait eu quelques baisers entre nous à cause de l'alcool mais nous n'avions jamais couché ensemble. « Me remettre en question ? Et toi alors tu l'as fait ? Tu te remets en question de temps en temps, tu t'es demandé pourquoi t'as été incapable de répondre à la question de Jasper l'autre jour alors que ta très chère Calypso est censée appartenir au passé ? »
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Mes paroles étaient loin d’avoir désarmorcé la situation mais l'avait plutôt envenimé. Depuis janvier et le voyage à Paris, j’avais eu le temps de ressasser cette histoire de ponts, et également de me renseigner sur ce qu’il signifiait vraiment. Talya pouvait trouver que c’était déplacé que ça avait rien à voir dans notre discussion mais moi au contraire je trouvais que ça avait tout à voir. J’avais surement des tords, le premier étant d’être assez peu loquace sur mon passé, mais je n’étais pas quelqu’un qui se confiait facilement de toute manière. Mais de son côté, Talya n’était pas parfaitement innocente non plus. Sa relation avec Matthéo, même si j’avais décidé de ne pas m’en mêler, de lui faire confiance, cela me paraissait néanmoins être plus qu’une simple amitié contrairement à ce qu’elle m’assura une nouvelle fois. « Tu l’a emmené là bas pour la symbolique ? » repris avec un rire mauvais. « Mais Talya, tu l’as pas emmené au bon endroit alors. C’était pas un rencard dans un pub de Dublin ou dans un coffee shop d’Amsterdam ! Tu aurais peut être du te renseigner sur ce que symbolise vraiment ce pont. Ce que ça signifie d’y accrocher un cadenas… C’est le rendez vous incontournable des couples parisiens, en aucun cas un lieu où se rassemblent les meilleurs amis. » Le pont des arts c’était le symbole de l’amour, en aucun de l’amitié. Elle pouvait se justifier autant qu’elle voulait, c’était écrit partout noir sur blanc dans les nombreuses documentations que j’avais parcouru sur la capitale Française. « Alors oui, moi j’ai couché avec ma meilleure amie, à une époque où je n’étais pas bien, et bien avant de te rencontrer et d’être avec toi. Toi, tu as délibérément passé une soirée avec ton meilleur ami sur l’un des lieux les plus romantique de Paris, alors même qu’on était déjà en couple… Je ne crois pas t’avoir fait tout un plat pour cela. Je suis désolé de devoir ressortir toute cette histoire maintenant mais je ne vais pas te laisser me faire culpabiliser… » Je me défendais avec les armes que j’avais, quitte à déterrer cette vieille histoire, d’ailleurs c’était peut être moi qui allait finir blessé dans cette bataille. Je tiquais notamment lorsqu’elle reconnut avoir à plusieurs reprises embrassé le mather. « Ha bon parce que tu l’as -juste- embrassé ?» fis-je en appuyant bien avec une certaine ironie sur le juste «Et on peut savoir quand ? » Parce qu’un baiser ça pouvait parfois vouloir dire beaucoup plus que ça n’y paraissait. Elle me demanda ensuite de me remettre en question, ce que j’étais de toute manière bien trop énervé pour faire. « Tu sais avec Caly, ça remonte à mon adolescence, notre histoire a duré des années… Alors tu vas me dire pourquoi je n’ai pas répondu Caly directement ? Parce que naïvement, au moment où Jasper m’a interrogé, je pensais que peut être notre histoire à nous pourrait largement atteindre cette durée voire même la dépasser… » Je me stoppais, réalisant que ces dernières paroles trahissaient trop mes sentiments de plus en plus forts pour elle. Je n’allais certainement pas lui avouer cela maintenant, pas lorsqu’elle me reprochait un passé qui datait d’avant notre rencontre. « Mais il faut croire que je me trompais. » concluai-je simplement d’une voix dure.
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Le ton montait, montait montait, nous allions finir par réveiller toute la maison dunster et tout le monde allait être au courant que Jasper avait réussi à créer une dispute dans notre couple bien aidé par Théo et suivi de près par Matthéo. Bien joué les gars. « La symbolique pour moi était d'attacher ce cadenas et de jeter la clé pour montrer que notre amitié durerait toujours ! Mais tu sais quoi ? Je n'ai pas à me justifier. »Je bus une gorgée de jus d'orange tentant de me calmer mais cela ne servit à rien avec tout ce qu'il m'envoya à la figure. Là j'allais être méchante. « Je vais te dire quelque chose d'encore mieux : je ne regrette pas d'avoir fait cela avec lui ! Même s'il te déteste il ne fait pas tout un patacaisse de notre relation à toi et moi contrairement à ce que tu es en train de me faire ! Tu voulais qu'on y aille tous les deux en signe d'espoir, de bon départ, pour juste faire un truc romantique ? Tu n'avais qu'à le faire, mais tu vois où on en est aujourd'hui ? Heureusement que tu n'as pas eu cette idée et que je ne l'ai pas eu non plus ! » Ma voix s'était brisée à la fin de ma phrase. Je ne pensais pas un mot de ce que je disais mais la colère me faisait parler et il l'avait chercher. J'essuyais une larme au bord de mes yeux pour l'empêcher de couler et qu'il la voit, je ne voulais pas me montrer faible. « Et oui je l'ai embrassé ! On était bourré, je n'étais pas encore avec toi, on s'est embrassé ! Sauf qu'à la différence de toi, je n'ai pas fait la connerie de coucher avec lui derrière même si on a dormi dans le même lit on était tout habillé et c'était en tout bien tout honneur ! » Une petite voix dans ma tête me disait que peut être ça ne l'était pas, que nous étions dans le doute tous les deux sur notre relation mais les faits étaient tout de même là nous n'avions pas couché ensemble. « Puis merde je ne te reproche pas d'avoir couché avec Elia, je te reproche de ne pas me l'avoir dit ! Tout se sait ici t'es le premier à me le dire, tu crois que ça n'allait pas me revenir à la figure un jour ? Et ton histoire avec Caly non plus alors qu'on est dans la même confrérie tous les trois ? » Il commençait à parler de son passé, de son histoire avec la dunster et je voyais qu'elle avait compté pour lui. Je ne lui arriverais jamais à la cheville, il avait raison et notre histoire non plus, pas après une dispute comme ça, dans laquelle il venait de me blesser délibérement en disant que s'il avait choisi il aurait pris Caly. « Tu sais quoi vas y, vas avec ta Calypso, vis dans le passé ! Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre vous parce que TU NE M'EN AS PAS PARLE mais VAS Y ! » Mes doigts s'étaient serrés sur le verre que j'avais dans les mains et celui-ci ne manqua pas d'éclater sous la pression me coupant au passage. Sans rien dire je retournais à l'intérieur pour passer ma main sous l'eau et voir l'étendu des dégâts.
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On campait sur nos positions et je sentais que je perdais peu à peu le contrôle de cette discussion, ou plutôt de cette dispute. Je faisais confiance à Talya, je lui avais même dit que je n’allais pas lui demander de faire un choix entre Matthéo et moi, pourtant mes propos et mon attitude du jour étaient en parfaite contraction avec ça. Peut être m’étais-je trop monté la tête avec cette histoire de pont… Finalement c’était Matthéo qui gagnait dans l’histoire puisqu’on finissait par se prendre la tête à cause de ça. Talya reconnut qu’elle même avait déjà dérapé avec son meilleur ami, jusqu’à échanger un baiser avec ce dernier. Cette révélation était loin de me rassurer. « Vous êtes amis, c’est bon j’ai compris ! Tu peux comprendre que moi je ne suis que ça avec Elia également alors ? » Embrasser, coucher, au final c’était l’effet de l’alcool qui nous avait conduit tous les deux à ces égarements avec nos amis. Notre alcoolémie seule était en cause, parce que moi je ne ressentais rien pour Elia, à part une profonde et une sincère amitié. Mais finalement, Talya s’énerva, m’expliquant que ce n’était pas le fait d’avoir coucher avec Elia qu’elle me reprochait mais le fait de ne lui en avoir jamais parlé. « Je n’ai pas cherché à TE CACHER ces choses Talya, je n’ai juste pas trouvé l’occasion de te le dire. Tu voulais que je le fasse comment ? A la soirée de retour d’Elia ? Tiens Talya, viens que je te présente ma meilleure amie. Ps : on a couché ensemble en juin dernier. Et pour Caly tu voulais que je te la présente comment ? Tiens, c’est mon ex grand amour avec qui j’ai rompu l’an dernier parce qu’elle a essayé de me faire un gamin dans le dos ? T’imagine le malaise pour elles comme pour toi ? » Facile l’excuse de -je ne voulais pas vous mettre mal à l’aise-. Je savais que dans le fond, c’était aussi pour ne pas me mettre moi même mal à l’aise que j’avais esquivé ses aveux. Mais s’en était trop pour ma petite amie, elle serra son verre avec force. Elle le pensait surement plus solide, mais au final il était aussi fragile que notre couple et il se brisa entre ses doigts et elle disparut à nouveau à l’intérieur du bâtiment. Je poussais un profond soupir et enfouis un instant mon visage entre mes mains, me demandant intérieurement à quel point ce verre brisé était un signe prémonitoire pour nous. J’attendis quelques minutes, histoire de me calmer, de réaliser ce que je venais d’envoyer en pleine figure à Talya, et je regrettais déjà plus de la moitié de mes paroles mais le mal était fait. C’est beaucoup moins en colère, ayant repris le contrôle de mes nerfs, que je pénétrais à mon tour dans la dunster house. Elle se tenait près de l’évier, faisant couler l’eau du robinet sur sa plaie. Je m’approchais sans un mot et je m’emparais délicatement de son bras avant de retourner sa main blessée paume vers le ciel pour observer la coupure. « C’est superficiel… Ca devrait bien cicatriser… » commentai-je avant de relever les yeux vers elle. Mon regard s’était un peu adouci. Je relâchais sa main. « Tu devrais aller soigner ça quand même, il faudrait pas que ça s’infecte. » Beaucoup plus facile de parler des blessures physiques que de celles qu’on venait de s’infliger mutuellement avec nos éclats de voix.
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Il venait de capituler sur le point Matthéo c'était déjà une bonne chose, c'était déjà assez le foutoir dans ma tête sans qu'il n'en rajoute, je n'avais pas besoin de cela, par contre il ne capitulait pas sur les filles qui étaient la cause de notre dispute de son côté. « Elia je ne dis pas... Mais Caly tu aurais pu prendre le temps de m'expliquer depuis la soirée de réouverture de la confrérie. Je ne voulais pas demander pour ne pas t'imposer de le faire mais j'aurais aimé que tu m'expliques comme Jasper a pris un malin plaisir à me le faire découvrir ! » Mon ton était resdescendu alors que le verre venait de m'éclater dans les mains et que je courrais déjà à l'intérieur. L'eau coulait sur ma main, pas mal de sang coulait aussi, mais c'était normal, même blessées superficiellement, les mains saignent beaucoup. Priape ne tarda pas à me rejoindre pour regarder la blessure et fit le même constat que moi, c'était superficiel. Eteignant l'eau, je pris un torchon propre pour enrouler ma main dedans. Mes larmes coulaient aussi vite que l'eau au robinet, sur mes joues, je ne voulais pas qu'il voit ce que cette dispute avait fait sur moi. « Je vais soigner ça, c'est dans mes compétences. » Quelques strips et le tour serait jouer. « Laisse moi Priape, je n'ai pas la force de continuer à te hurler dessus ou à t'entendre me hurler dessus comme ça plus longtemps. » Ma tête était toujours baissée, tourner vers le lavabo, j'espérais qu'il comprendrait et me laisserait pouvoir reprendre mes esprits. Nous avions eut des mots durs tous les deux, ce ne serait pas facile de passer au dessus de ça.
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J’avais capitulé sur le point Matthéo, m’en voulant intérieurement un peu d’avoir laissé ainsi douté de ma petite amie. Elle reconnut de son côté que pour Elia, l’aveu aurait compliqué. Mais elle ajouta que j’aurais DU lui parler de Caly, au moins après la boude de Jasper. Je lui devais bien des explications après cela c’était vrai, mais j’avais reporté à plusieurs reprises ce moment. Mon histoire avec Caly m’avait beaucoup marqué, elle m’avait changé et m’avait fait murir, et je ne voulais pas que Talya se sente en compétition avec mon ex petite amie. Mais en repoussant sans cesse les révélations sur mon grand amour, j’avais obtenu l’effet inverse auprès de la jeune femme et Talya était plus que jamais blessée. Dans mes éclats de colère, j’avais déjà laissé s’échappé des brides d’informations : Talya savait désormais que mon histoire avec Caly s’était étalée sur plusieurs années, que la jeune femme avait essayé de tomber enceinte de moi sans m’en parler, et que j’avais beaucoup souffert de notre séparation. Peut être qu’elle saisissait mieux le tabou que j’avais tendance à me mettre lorsqu’il s’agissait d’évoquer Calypso. Dans tous les cas, une fois à l’intérieur, le ton était redescendu. Talya me demandait de la laisser. Ca tombait bien, moi non plus je n’avais pas la force de continuer cet affrontement. Sans un mot, comme abasourdi après les reproches que nous venions mutuellement de nous envoyer, j’hochais la tête pour lui signifier que j’allais la laisser tranquille. Je m’approchais quand même une dernière fois de la jeune femme et posais doucement mes lèvres sur sa tempe avant de me retourner et de me diriger vers les escaliers afin de remonter dans ma chambre, renonçant au petit déjeuner que j’étais venu prendre dans un premier temps, l’appétit complètement coupé.
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