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Toucher le fond pour remonter à la surface d'un pas décidé ft. Maud

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TKINKING OUT LOUD - ED SHEERAN


Mes poumons me brûlaient. Ma tête tourbillonnait. Mon coeur était en train de s'enflammer. Tel un chiffon imbibé d'alcool qui prendrait soudainement feu, causant des dommages irréparables. Mes yeux étaient devenus traitres, me faisant voir des choses irréelles, des choses qui n'existaient pas. Mon cerveau, chamboulé, perverti, me faisait ressentir des choses qui ne m'entouraient pas. Il me faisait ressentir des émotions, des craintes, des troubles qui sommeillaient depuis tellement longtemps en moi, tellement longtemps que je n'y prêtais plus attention, jusqu'à maintenant. Mes pieds, jonchaient difficilement le sol, à la quête d'une sûreté qui n'existait pas. J'avais chaud, des gouttes de sueur affrontaient mon visage pâle comme la mort, comme un voile blanc que je portais depuis quelques temps maintenant. Jamais je n'avais ressenti ça. J'avais du mal à marcher dans cette rue pavée, je ne marchait pas droit ni correctement. Ma main vint se poser sur le mur de brique qui encadrait cette route, déserte à cette heure aussi tôt. L'aube dormait encore, mon corps hurlait de folie, de douleur et moi, de peur. Je me stoppais un instant, posant mon front brûlant sur ces briques humides et froides par la nuit fraîche de ce mois de février. Cela me fit du bien. Je me répétais sans cesse « Je suis dans une rue de Cambridge » « Je reviens d'une soirée » « Je suis en train de rentrer chez moi » « Ca ira mieux une fois rentré » pour me persuader que j'étais bel et bien dans la réalité. Il fallait que je me souvienne de ça à tout prix, pour ne pas sombrer dans cette folie qui s'emparait de mon corps, peu à peu. Comme une allumette que l'on craque, ma cîme s'était enflammée, explosait, pétillait dans tous les sens, laissant mon corps se consumer lentement à sa suite. Je ne me sentais pas bien. L'alcool, la weed, la coke, l'exta... Ce soir, j'avais été bien plus loin que je n'avais jamais été. J'avais franchi cette ligne, cette frontière, cette barrière que je m'étais toujours refusé. Je n'avais jamais eu de tels comportements, de faire des choses aussi stupides, d'être aussi con et irresponsable. J'avais toujours été un garçon intelligent, responsable, qui faisait attention à ce qu'il faisait, à ne jamais aller trop loin. Je n'avais jamais été aussi loin et ce soir, j'étais sûr que je venais de franchir ce pas de non retour. Je me sentais honteux d'en être arrivé là, à ne même pas pouvoir rentrer chez moi, à être complètement perdu dans ma propre tête, où les signes, les symboles, les histoires fantastiques venaient me perturber, me guetter, pour que je tombe dans ces illusions créées par la drogue et ses dérivés. Depuis quelques jours, je fumais régulièrement, plus d'un pétard par jour. Je me rendais compte que je ne sortais plus avec mes amis, que je m'intéressais moins à mes cours, mon avenir, mes proches. Je ne parlais plus à personne ou très peu. Je dormais tout le temps, je ne mangeais presque rien. La weed creusait en moi des gouffres qui avaient toujours été là, mais auxquels j'avais toujours su faire face jusqu'à présent. Mais ce soir, j'étais parti en soirée avec "mes nouveaux amis" et une chose en entraînant une autre, je me retrouvais à présent dans cet état. Une envie de pisser me prit soudainement et ne contrôlant plus mon corps, je me laissais aller dans mon pantalon. Je laissais des jurons s'échapper faiblement d'entre mes lèvres serrées. Je fini par tomber par terre, les genoux en premier. Mon ventre se tordait de douleur, alors que ma tête me brûlait vivement. Je senti le besoin de vomir et j'eu juste le temps de tourner la tête pour laisser s'échapper tous les restes alcoolisés de ma soirée. Ma main vint se poser tout près, manquant de peu que je prenne appui sur ma galette. Je touchais le fond, littéralement parlant. Au sol, sans aucune force, sans aucun contrôle, moi qui contrôlait toujours tout. Je me souvins des paroles d'Antwan à mon sujet, un mec trop propre, trop lisse. Plus maintenant. J'étais devenu tout ce que j'avais toujours refusé d'être ou d'approcher. Un pauvre type. Je me mis à pleurer. Pensant à ma mère, à ce besoin terrifiant tel un petit garçon apeuré qui aurait besoin de sa maman en cet instant. Pour le rassurer, le calmer et prendre soin de lui. Mais non, j'étais seul et ma mère, fort heureusement, ne verrait jamais ça. Je repensais aussi à Eléo et je ne pu m'empêcher de me dire que tout était de sa faute. C'était tellement plus facile de tout lui mettre sur le dos, mais je savais mes erreurs, je savais qu'au fond, c'était de ma faute. J'avais fait les mauvais choix, je n'avais pas été à la hauteur, j'en étais persuadé et c'était ce manque de confiance qui me tuait à petit feu. Eléo... elle m'avait quitté et heureusement, je n'aurai jamais permit qu'elle me voit comme ça. C'était un tel tableau minable, pitoyable et triste. Finalement, je me relevais, difficilement. Un vent frais vient me frapper le visage, me faisant le plus grand bien. Je fis un pas avant que finalement, tout finisse par s'éteindre. Comme si quelqu'un venait d'appuyer sur le bouton de la lumière, tout devint noir et tout cessa alors de fonctionner.
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Toucher le fond pour remonter à la surface d'un pas décidé ft. Maud  200
feat Henri & Maud ✖ La nuit était tombée. Seuls les quelques lampadaires entourant la rue diffusait un lumière. Je regardais par le fenêtre. Mes yeux grands ouverts. Je semblais toute petite, toute perdue. En observant bien, il s'agissait d'un enfant. Une petite fille qui attendait à la fenêtre. Elle cherchait quelque chose du regard. Ses yeux allant de gauche à droite, ne s'arrêtant jamais. Qu'est-ce qu'elle attendait? Aucune voiture ne passait, aucun piéton. L'endroit semblait désert. Les lumières des maisons environnantes étaient éteintes. La pluie bloquait la vision. Les gouttes s'écrasaient contre la fenêtre et descendaient jusqu'au sol. On aurait dit une danse. Observer ce petit manège était des plus relaxant. Je me sentais zen malgré le fait que je me sentais angoissée. Comme si ce que vivait la petite fille, je le vivais également. Je ne saurais comment expliquer la connexion qui se faisait entre elle et moi. Je sentais que quelque chose de spécial nous unissait mais je n'aurait pas pu dire de quoi il s'agissait. J'attendais impatiemment de voir ce qui allait arriver. J'avais l'impression de regarder un film. Mais je me sentais trop impliquée pour que ce ne soit qu'un simple film qui passe à la télévision. J'allais abandonner, décrocher quand ej vis la petite fille sauter sur ses pieds. Quelque chose était en train de se produire. Mon regard retourna à la fenêtre où je vis des lumières de voiture éclairées la rue. La lumière approchait lentement. Je compris donc que la fillette attendait ses parents. La voiture ralentit pour se glisser dans l'entrée. Elle semblait si heureuse de les voir revenir. Mais au moment où on s'y attend le moins une autre voiture arrive et fonce dans la première. Les lumières tournoient dans tous les sens. Il est presque impossible de dire ce qui se passe tellement ça bouge rapidement. La petit sort de la maison en courant et se précipite vers l'accident. Voulant savoir ce qui s'est passé, je la suis. À l'extérieur, la pluie devient de plus en plus forte. Je n'y vois presque rien. La petite a disparu. J'ai beau la chercher du regard, l'appeler, elle n'est plus là. C'est à ce moment que je vois quelque chose au sol, ou plutôt quelqu'un. En m'approchant, je reconnais mon père. Le visage en sang. Il baigne dans son propre sens. Tous ses membres semblent en train de se vider. Ma mèere se trouve à ses cotés. Dans le même état lamentable que le sien. je tombe au sol, à genou. "MAMAN! PAPA!" J'ai beau hurler, ils ne bougent pas d'un poil. Je m’agrippe à leur corps tandis qu'on me tire dans le sens inverse.
C'est à ce moment que j'ouvre les yeux. Je suis toute trempée, je sens mon coeur qui bat à en sortir de mon corps. Ce n'était qu'un rêve. Un cauchemar plutôt. Je le faisais souvent depuis les deux derniers mois. J'avais beau me dire qu'il ne s'agissait que d'un cauchemar. Je le vivais à tous les jours. Mes parents étaient bel et bien morts dans un accident de voiture. Mon père en était le responsable. Depuis la naissance de ma petite soeur, mes parents ne sortaient plus. J'avais réussi à les convaincre d'aller souper au restaurant ensemble pendant que je gardais la petite. Mon père s'était encore une fois laissé emporter par la bière et avait trop bu. Résultat, un accident de voiture qui les avait tué tout les deux. À 23 ans, je me retrouvais orpheline. Tout comme ma petite soeur de six mois. Les services sociaux voulaient la mettre en famille d'accueil mais j'avais refusé et décidé de la prendre en charge. C'est donc avec elle sous ma responsabilité que j'avais quitté Oxford pour me retrouver à Cambridge. Je regarda dans ma chambre et vit ma soeur, dans son lit Elle dormait à poing fermés. J'avais besoin de prendre l'air. De l'air frais surtout. Je sortis du lit et enfila pantoufles et vestes avant de sortir de l'appartement.J'avais le moniteur et mon téléphone cellulaire. Je pouvais donc entendre ce qui se passait dans la chambre. Au moment où j'arriva au niveau de la rue, je remarqua un jeune homme, étendu au sol. Je m'approcha et reconnu Henri. Nous nous étions vu dans un cours et nous avions déjà eu une conversation plutôt explosive. Il semblait dans un très mauvais état. Je tenta de le réveiller en le bousculant un peu. Rien à faire. Il ne voulait pas se réveiller. À une heure pareille, il devait revenir d'une fête ou d'une soirée entre potes et avoir été un peu trop loin. On s'était d'ailleurs chicané à cause de substances que je l'avais vu acheté. J'étais certaine qu'il les avait pris ce soir. Pas de temps à perdre, j'appela les urgences pour faire venir une ambulance. Pendant que j'attendais, agenouillai près de lui,je téléphona à Eden, mon colocataire. Malgré l'heure, il me répondit et me rejoint rapidement sur le trottoir. Quand l'ambulance arriva finalement, les employés embarquèrent Henri et je leur demanda si je pouvais venir avec eux. Ils acceptèrent. Je demanda donc à Eden de s'occuper de la petite. J'avais confiance en lui. Je savais qu'il s'en occuperait comme si c'était sa fille. Je me retrouva donc en pleine nuit à l'hôpital, assisse dans la salle d'attente en pyjama. Je m'endormie rapidement, la tête sur le mur.
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Vaseux. Pouilleux. Sale. Pateux.
C'est tout d'abord mon doigt qui bougea en premier, puis, lorsque je me décidais enfin à ouvrir les yeux difficilement, c'est une lumière criarde qui m'agressa. Non, je les refermais tout de suite. J'entendis une voix féminine près de moi, cela me semblait bizarre. Qui était-ce? J'ouvris à nouveau les yeux, essayant de comprendre un peu où est-ce que j'étais, quand est-ce que nous étions et toutes ces questions qui me submergeaient. Je ne me souvenais de rien. Quel jour étions-nous au juste? Mon regard s'ouvrit alors et je reconnu cet endroit, bien que je sois rarement malade, tous les hôpitaux étaient les mêmes. Il y avait cette lumière blanche macabre qui enveloppait la pièce, il y avait ce léger drap sur mon corps, ces murs blancs et cette atroce odeur qui pue la mort, le désinfectant et le pudding dégueulasse. Une femme me tourna le dos pour sortir de la chambre, elle appelait quelqu'un, un médecin je crois. Bon, alors j'étais à l'hôpital, mais pourquoi? Je ne me souvenais de rien du tout... Ma main vint difficilement contre mon crâne, j'avais très mal à la tête et aussi très mal à la gorge et au ventre. Je me sentais très fatigué et faible. Qu'est-ce qui avait fait que j'étais dans ce lit? Je n'avais aucun souvenir. Je ne me souvenais pas du tout de quoi que ce soit qui aurait pu me faire terminer ma course ici. Un trou noir gigantesque m'égarait dans cette réalité. Rapidement, un homme de l'âge de mon père, le visage tiré, les yeux fatigués et armé de ses accessoires de médecin, entra dans la pièce et se dirigea vers moi.

« Monsieur Williams? De retour parmi nous... Comment vous sentez vous? »

J'avalais difficilement ma salive, grimaçant par la douleur que ce petit geste du quotidien me procurait. J'essayais de m'asseoir sur mon lit, pour faire face avec plus de décence à ce médecin.

« J'me sens fatigué... » Murmurais-je alors, d'une voix que je ne reconnaissais même pas.

« Oui c'est normal, on a dû vous faire un lavage d'estomac, vous êtes arrivés très mal en point. » Il disait cela avec une pointe de jugement à la con, tout en notant des notes sur son carnet.

« Qu'est-ce qui... je me souviens de rien... »

Ma tête et mon corps me faisaient vraiment mal, je me sentais sur le point de m'endormir à tout instant. Mes yeux étaient à peine ouverts. J'avais aussi très faim, étrangement.

« C'est une jeune femme, qui vous connait puisqu'elle nous a donné votre identité, qui vous a trouvé inconscient dans la rue. Vous aviez ingéré beaucoup de substances illicites et d'alcool, ce qui vous a fait totalement perdre les pédales. Vous avez eu beaucoup de chance qu'elle vous ait trouvé et qu'elle ait eu le réflexe de nous appeler. »

Beh merde... C'était qui? Eléo? Oh putain, si c'était elle, j'allais en prendre pour mon grade ! Mais à cette heure ci, après cette soirée dont maintenant, certaines bribes me revenaient, je ne pensais qu'à elle. Elle bossait tard le soir, c'était donc possible. Emma avait son bébé, elle ne sortait pas à une telle heure. Sinon, ma dealeuse Emma ou bien peut être quelqu'un d'autre... J'en savais rien. Putain, j'avais merdé là. Le stress m'envahit à l'idée de voir Eléo débouler dans la chambre pour m'en foutre une. Vu notre dernière conversation, elle serait capable de me gifler sur place jusqu'à ce que ma mort survienne de mes blessures.

« Okay... Hum... il se passe quoi maintenant...? »
« Vous êtes majeur, on n'a pas prévenu vos parents. Mais vu votre taux de drogue dans le sang à votre arrivée, on est obligé de le signaler. Vous devrez rencontrer un psy et une personne du service de désintoxication. C'est la loi. »

Bon déjà, bon point, mes parents ne seraient pas prévenu. Ils n'avaient pas besoin de savoir cela. Maman s'inquiéterait beaucoup trop. Papa me défoncerait la gueule. Donc c'était déjà une petite chance. Pour le reste, j'en avais déjà l'eau à la bouche. Non, la corde autour du cou plutôt. Putain. J'espérais juste ne pas avoir droit à l'interrogatoire pour dénoncer mon dealeur. Et j'espérais aussi que c'était pas non plus trop chiant, genre une rencontre, je mitone et basta. J'suis pas un drogué. J'suis juste un mec paumé.
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feat Henri & Maud ✖ Ça faisait quelques heures que je dormais, le tête contre le mur. Je sentis quelqu'un près de moi qui tentait de me réveiller. J'ouvris les yeux en pensant que je me trouvais dans mon lit. J'ouvris donc tranquillement les yeux. Ce que je vis ne ressemblait pas du tout à ma chambre. Il y avait des gens partout. Certains étaient assis autour de moi, sur ses chaises des plus inconfortables.Il y en avait aussi en uniforme, des uniformes d'hôpital. Je sursauta sur ma chaise lorsque je me rendis compte que j'étais dans la salle d'attente d'un hôpital. Tous les événements de la veille me revinrent en mémoire. Le cauchemar que j'avais fait, le garçon que j'avais trouvé étendu, inconscient, sur le trottoir en bas de chez moi. J'avais appelé les urgences pour qu'ils viennent le chercher au plus vite et je l'avais accompagné à l'hôpital le plus près. Comme il avait dû recevoir plusieurs traitements, on m'avait demandé d'attendre dans la salle d'attente. Bien que j'étais des plus réveillée à mon arrivée, le sommeil m'avait facilement trouvé.
C'est Eden, mon colocataire, qui venait de me réveiller. Il avait ma petite soeur dans ses bras. Je lui avais demandé de veiller sur elle alors que je me rendais au urgences. La petite dormait à poing fermé. Je ne voulais pas la réveiller pour l'amener avec moi. Eden m'expliqua qu'il devait aller travailler. Il venait voir si j'étais correcte, si j'avais besoin de quelque chose et me donner la petite. Je ne savais pas ce que je ferais sans lui. Je le serra très fort dans mes bras pour le remercier avant de reprendre Sally-Rose et de le laisser partir.
Je me retrouva assise, seule, avec la petite dans les bras. J'avais faim. Je me leva donc et partie à la recherche d'un petit quelque chose à manger. Je ne prit pas beaucoup de temps pour engloutir ce repas qui n'était pas des plus alléchant. Les repas que les hôpitaux servaient étaient réputés pour ne pas être délicieux. Je remonta à l'étage où je me trouvais quelques minutes plus tôt et alla à la réception. Je demanda à la dame si le garçons que j'avais amené était réveillé, s'il allait bien. Elle me dit qu'il était réveillé et que le médecins était présentement avec lui. Je pouvais tout de même aller le voir si je le souhaitais.
Après avoir pris une grande respiration, je me dirigea vers la chambre que m'avait donné la réceptionniste et y entra. Henri était couché dans son lit et semblait des plus mal en point. Au moins, il était réveillé maintenant et pas inconscient en plein milieu de la rue. Je resta en retrait dans l'embrassure de la porte.
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Finalement, après notre conversation entre le médecin et moi, il se décida à me laisser me reposer. J'étais vraiment très fatigué, je contrôlais mal ma fatigue qui se faisait oppressante. J'avais l'impression d'être entré dans une machine qui ne s'arrêtait plus de tourner. Le médecin m'avait parlé, mais mon cerveau sélectionnait les mots qu'il m'avait dit. Psychologue, désintoxication, illicites. Je n'étais pas un drogué et il ne connaissait rien à ma vie. J'ignorais totalement que c'était justement ces pensées-là, qui caractérisait un drogué, un accro, une merde. J'étais tombé bien bas, mais je l'ignorais. Certes, apprendre que l'on a été retrouvé inconscient dans une rue en pleine nuit, ça en aurait calmé plus d'un. Mais pour moi, je ne sais pas, ce n'était pas assez. J'étais pas loin, sans le savoir, mais pas encore à l'état de comprendre tout ce qu'il m'arrivait, dans quel monde je faisais désormais parti, comment j'avais changé depuis que je me droguais. Il fallait que l'on m'ouvre les yeux.

Alors que le médecin sortait, il discuta brièvement avec quelqu'un devant la porte, avant que celle-ci ne finisse par s'ouvrir lentement. Ma tête se tourna alors pour voir de qui il s'agissait cette fois. Surprise. Ce n'était pas Eléo, mais une tête blonde tout aussi jolie. Mais rapidement, je mis enfin un nom sur ce visage angélique, au final, je ne savais pas s'il n'aurait pas mieux valu pour moi que ça soit Eléo. Maud était une fille que j'avais connu à l'école, on avait rapidement fait connaissance et puis plus rien. On f'sait nos vies chacun de notre côté quoi, sauf que l'autre jour, bien sûr, elle m'avait chopé en train d'acheter ma weed. Je ne vous raconte pas son speech sur les dangers de la drogue, mon comportement irresponsable et bla bla bla. Et bien entendu, il fallait que ça soit ELLE qui me trouve inconscient dans la rue. Y avait-il des détails que j'ignorais sur mon véritable état dans lequel elle m'avait trouvé? J'avais pas trop eu d'explications précises, elle pourra peut être m'en dire plus. Bon, faut quand même que je la remercie, car au fond, si elle n'avait pas été là, je ne le serai peut être pas non plus.

« Salut Maud » Murmurais-je en me redressant pour être un peu plus digne.

Elle entra lentement et je ne tardais pas à ajouter :

« Merci. J'sais pas trop dans quel état je serai si tu ne m'avais pas trouvé... »

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feat Henri & Maud ✖  Je n'avais pas oser entrer complètement dans la chambre tout de suite. Après tout, le docteur était en train de lui parler et je ne voulais pas me mêler de ce qui ne me regardait pas. Ce que le médecin lui disait devait rester entre eux à moins qu'Henri décide de m'en parler. Si jamais c'était le cas, ce serait son choix. Le docteur sortit de la salle et me parla quelque peu dans le couloir. Il me raconta tout ce qu'Henri avait subi depuis son arrivée à l'hôpital, ce qui avait été retrouvé dans son corps et ce qui allait arrivé par la suite. Le médecin me répéta plusieurs fois à quel point Henri avait été chanceux que je l'appelle les urgences. Il aurait pu être mort à l'heure qu'il est. Alors qu'il me racontait tout cela, j'avais des frissons. Comment avait-il pu en arriver jusque là? Je n'arrivais pas à le croire. Je finis par remercier le médecin et ce dernier prit congé de moi pour aller voir ses autres patients.
Je me retrouva donc seule dans le couloir, devant la porte de la chambre. J'hésitais à entrer dans la chambre d'Henri. Nous ne nous connaissions pas vraiment. Je l'avais aperçu quelques fois dans les cours mais sans plus. Notre relation avait évalué lorsque je l'avais pris en train d'acheter de la drogue, Imaginez le seront que je lui avais balancé. Digne d'un parent! J'étais contre la drogue et l'alcool. Contre ce qui te faisait devenir une autre personne. C'est ce qui était arrivé à mon père qui avait commencé à boire puis à battre ma mère. Il a fini par la tuer lors d'un accident de voiture.
Je fini par entrer dans la pièce et Henri se redressa sur son lit avant de me saluer. "Salut." Il n'avait vraiment pas l'air d'aller. J'imagine que ce n'était pas le cas non plus. Il en profita pour me remercier. J'avais tellement envie de lui dire qu'il avait été stupide, que je l'avais averti et qu'il ne m'avait pas écouter, que ce qui lui arrivait, il le méritait. Je voulais lui dire que si je ne l'avais pas trouver, il serait sûrement mort à l'heure qu'il est. Mais je ne pense pas que c'est ce qu'il avait envie d'entendre en ce moment. Le médecin avait dû lui faire le sermon avant moi. Je me contenta donc donc de lui sourire gentiment et d'aller m'asseoir sur la chaise qui se trouvait à côté de son lit. "Comment tu te sens?"
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Elle me salua pour ensuite aller s'asseoir sur la chaise placée près de mon lit, me demandant alors comment je me sentais. C'était étrange, car j'étais a priori sorti d'affaire, mais je ne m'étais jamais senti aussi faible, aussi fatigué, aussi mal en point. Je soupirai avant de lui dire, d'une voix faible :

« J'ai connu mieux, mais le médecin vient de me dire que ça irait. »

Je venais déjà de la remercier, mais je ressentais encore le besoin de le faire. Oui, parce que si elle n'avait pas été là, à cet instant précis, je n'aurai pas pu avoir les soins nécessaires et j'aurai pu y passer. Plus j'y pensais, plus je me sentais à la fois con, totalement irresponsable mais en même temps, j'avais l'impression que j'étais parti trop loin et qu'il était désormais trop tard pour moi de faire marche arrière, comme si c'était plus simple de continuer ainsi, dans ma propre merde. Je n'avais d'ailleurs, pas mes affaires avec moi, seulement mon porte feuille et mon portable, ainsi que mes clefs. Je ne savais pas où se trouvaient mes vêtements. J'ignorais d'ailleurs dans quel état ils étaient, ni même dans quel état elle m'avait trouvé.

« Encore merci Maud, vraiment et puis... désolé pour la super nuit que tu as du passer, mais c'est vraiment gentil d'être restée à attendre, si tu veux rentrer, il n'y a pas de souci. »

Il ne fallait pas qu'elle se sente obligée de rester à mes côtés. Elle m'avait déjà beaucoup aidé, je n'avais pas envie qu'elle se sente le besoin de me materner, bien qu'il était vrai que j'en avais apparemment besoin. D'une bonne grosse gifle, pour me remettre les idées en place.

(HRP : Désolé pour la longue réponse, j'ai eu trois oraux cette semaine x___x Je vais être dispo ce week end :D)
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feat Henri & Maud ✖  J'étais assise à ses côtés. Ma petite soeur, quant à elle, était dans sa poussette. Mon colocataire avait bien voulu s'en occuper durant la nuit mais il avait maintenant des choses à faire. Elle était plutôt tranquille le matin. Alors, elle ne dérangerait pas Henri qui devait avoir un sacré mal de tête. D'ailleurs, il m'avoua qu'il avait déjà connu mieux. J'imagine qu'il devait être très fatigué, avoir mal partout, se sentir comme une merde au final. Et ce ne devait pas juste être physique. Mentalement, il devait être déboussolé, complètement perdu et peut-être même honteux. Je ne m'étais jamais retrouvée devant quelqu'un qui était dans cette situation. Je ne savais pas trop comment je devais agir. "Le médecin m'a dit la même chose." Le médecin m'avait tout raconté comme si j'étais un membre de la famille ou encore sa petite amie. J'avais été très surprise qu'il m'explique tout. Il m'avait dit les substances qu'Henri avait ingérées aux traitements qui lui avait été faits. Normalement, c'était entre le médecin et son patient non? Peu importe, maintenant, je savais.
Henri me remercia une nouvelle fois pour ce que j'avais fait. Il ajouta que je n'étais pas obliger de rester. Il est vrai que j'avais envie de rentrer chez moi. Au départ, j'avais mal dormi puisque j'avais fait un cauchemar. J'avais de nouveau rêvé à la mort de mes parents. En décidant de prendre l'air à l'extérieur de l'appartement, j'étais tombé sur Henri qui était inconscient au sol. J'avais rattrapé un peu de sommeil à l’hôpital mais j'avais dormi sur une chaise des plus inconfortable. J'avais maintenant l'impression d'avoir des courbatures partout. J'étais toujours en pyjama, même pas coiffée. Comme si je sortais du lit. Par contre, je ne voulais pas laissé Henri seul. Il était dans un de ses états. Je ne comprenais pas ce qui avait pu le mener à faire ça. Quels problèmes avait-il dans sa vie pour penser à s'en mettre plein la gueule ainsi? Allait-il recommencé ou il avait compris la leçon? Personne n'était venu à son chevet. Quoi que personne ne devait savoir qu'il était à l'hôpital. Peut-être que lorsque ses amis en serraient informés, ils se précipiteraient à l'hôpital. Je doutais du fait qu'il ait des amis en ce moment. S'il en avait eu des suffisamment proche, il se serait confié à eux au lieu de prendre toutes ses substances qui ont bien failli le tuer. "Ça me fait plaisir." J'étais contente de pouvoir l'aider mais en même temps, il méritait que je lui dise la vérité. "Et ne le prend pas mal, mais je n'ai aucune envie de te laisser seul. Ce que j'ai vu hier soir m'a ..." Je ne savais pas comment lui dire. J'avais eu la peur de ma vie. Même si j'avais appelé les secours, j'étais certaine qu'il était trop tard, qu'il était déjà mort ou qu'il allait l'être avant que les médecins fassent quoi que ce soit. J'avais juste l'image d'Henri, étendu sur le sol. La même vision que j'avais de mes parents lorsque je faisais ce cauchemar.
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Je ne me serai jamais attendu à une telle réponse de sa part. Lorsque j'avais évoqué le fait qu'elle n'était pas obligé de rester à mes côtés, elle n'avait pas répondu, oui ou non. Non, elle m'avait juste répondu, l'air un peu gênée :

« Et ne le prend pas mal, mais je n'ai aucune envie de te laisser seul. Ce que j'ai vu hier soir m'a... »

J'étais très surpris d'une telle réponse, mais également, je ne savais pas trop comment réagir. J'étais encore sous les effets des médicaments, je n'étais pas encore totalement moi-même. Je ne faisais pas attention aux conséquences de mes mots, je parlais sans barrière. J'espère qu'au moins, elle ne m'en tiendrait pas trop rigueur.

« J'suis pas ton gosse hein. J'ai pas b'soin d'une nounou. »

J'étais un peu beaucoup sur la défensive, car ce qu'elle venait de dire, laissant penser pour moi, dans mon état, que j'étais comme ce gosse dans sa poussette là, toujours garder un oeil sur lui de peur qu'il ne fasse une connerie. J'avais pas dit ça pour la blesser, mais juste parce que je me sentais piqué en plein vif.
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feat Henri & Maud ✖  Je n'en croyais pas mes oreilles. Une minute, il était en train de me remercier de lui avoir sauver la vie et la minute d'après, il piquait les nerfs. Je n'avais jamais parlé de jouer les nounous envers lui. D'accord, j'avais peur qu'il recommence. Il devait y avoir quelque chose qui ne tournait pas rond dans sa vie pour qu'il en arrive là. Je voulais savoir ce qui le poussait à faire tout ça. Je ne voulais pas savoir uniquement par curiosité comme certains l'auraient fait. Je voulais savoir pour être en mesure de l'aider. Je ne sais même pas pourquoi je voulais l'aider. Après tout, je l'avais bien averti le jour où il avait acheté toute cette cochonnerie. Je lui avais dit qu'il allait avoir de gros problèmes à cause de tout ça, qu'il allait probablement le regretter et qu'à ce moment -là, il allait être trop tard. Les gens qui se retrouvaient dans ce genre de situation étaient souvent seuls. Il allait devoir passer par plusieurs étapes qui allaient être durs autant physiquement que sur la plan mental. Il allait avoir besoin de soutien. Je ne sais même pas pourquoi j'avais envie de lui apporter mon aide. Selon moi, c'était à cause de ce qui s'était passé au courant de la nuit. Je rêvais à des personnes mortes sur le sol et en me réveillant, j'en trouvais une presque morte sur le trottoir. Je n'avais pas pu sauver mes parents dans mon rêve. Je n'aurais pas été capable de la réalité non plus car tout ceci s'était passé loin de la maison familiale. Mais aujourd'hui, à l'hôpital, je pouvais faire quelque chose pour lui venir en aide, pour le sauver.
" J'ai pas envie de jouer les nounous non plus. J'en ai assez sur les bras comme ça."
Ce n'était jamais facile avec la petite. Sally-Rose me prenait beaucoup de temps et d'énergie. Et c'était sans compter les cours, les travaux et le travail au cinéma. J'avais d'autre chose à faire que de suivre Henri partout où il allait.
" Je veux juste comprendre. Qu'est-ce qui t'as pris? Pourquoi tu étais dans cette état là?"
(Invité)

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