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Tu crois aux fantômes ? ( Samuel )

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Samuel & Billie ಇ Tu crois aux fantômes toi ?
Bip bip bip bip Merde merde merde ! Le réveil sonne depuis au moins dix minutes, pourquoi est ce que je me suis rendormie ? Ça craint, en plus c'est aujourd'hui que je dois présenter mon devoir au prof pour que ça puisse faire remonter ma moyenne, mais non, j'ai trouvé le moyen de louper le réveil, Billie, tu crains ! Je me lève, je me prépare, j'ai même eu le temps de prendre une douche rapide, et hop, je quitte ma chambre de la Dunster House, je quitte le bâtiment et hop direction la fac. Heureusement que c'est pas bien loin, je jette un coup d'oeil sur mon portable pour voir l'heure qu'il est, ça va j'ai encore un peu de temps, enfin si je cours. C'est bon, aujourd'hui j'ai pas mis de talons, donc ça devrait le faire.

J'arrive essoufflée au Yard, dans le Grand Hall, je reprends ma respiration et j'essaie de retrouver un rythme normal, il doit me rester dix minutes maximum pour me rendre dans ma salle de cours, si je cours encore j'y serais à temps. Du coup c'est ce que je fais, je me mets à courir, sauf que voilà, comme je regarde pas vraiment devant moi puisque j'ai le nez plongé sur mon portable pour vérifier encore l'heure, j'me cogne, ou plutôt je bouscule quelqu'un. Et toutes mes affaires tombent, y compris mon café du matin pris plus tôt, café qui se renverse sur la personne devant moi. "Merde ! " que je fais en français " Je suis désolée vraiment, je vous paierais le pressing, mais je vous en supplie me faites pas une scène, je suis super en retard ! "

Copyright Clochette
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Stop swaying when the moon is shaking thou
   
When I go home people'll ask me, "Hey Samuel, why do you do it man? What, you some kinda war junkie?" You know what I'll say? I won't say a goddamn word. Why? They won't understand. They won't understand why we do it. They won't understand that it's about the men next to you, and that's it. That's all it is. Y'know what I think? Don't really matter what I think. Once that first bullet goes past your head, politics and all that shit just goes right out the window.  
« Je m'appelle Samuel » « Bonjour Samuel » « Je me souviens, la première fois que je suis venu ici... J'étais une âme perdue, vagabonde dans la nuit noire... Les Ténèbres m'entouraient... La lumière avait disparu de ma vie, j'ai vu tant de choses dans ma vie, des choses qu'un gamin de 24 ans n'aurait jamais dû voir... J'ai peur de temps en temps, oh, je n'ai pas peur de ce que j'ai fait... Je sais que le seigneur saura me juger une fois que je partirais... J'ai peur d'oublier ceux qui étaient mes frères, ceux qui ont combattu avec moi, ils sont comme des fantômes, ils me rappellent qui je suis vraiment, ils me rappellent que même si nous étions des soldats, nous étions avant tout des frères, des frères d'armes... Et ça, je ne l'oublierai jamais... Jamais... Voilà, c'est ce que je voulais dire.... C'est tout... » Des acquiescements se firent entendre dans la salle et Samuel reçu une bonne bourrade de son camarade juste à côté de lui pour le féliciter de sa prise de parole. « Bon eh bien, je crois qu'on a fini. On se voit à la séance de la semaine prochaine, merci. » Samuel enfila sa veste en cuire et sorti en prenant son casque au passage. La ville grouillait à peine, il devait se rendre en cours, le cours d'histoire allait bientôt commencer, ce n'était pas très folichon ce matin, mais la poterie antique aurait au moins raison de son mal de crâne. Il s'approcha de sa moto et l'enfourcha avant de mettre son casque. Il ajusta ensuite ses lunettes de soleil, il démarra au quart de tour, à fond, il sentait les pneus sur le bitume, il mit un coup d'accélération, il voulait arriver en premier en histoire de se trouver une place parfaite, mais là, il n'était pas vraiment sûr d'être à l'heure du tout.

Il arriva sur le parking du campus et plaça sa moto à une place stratégique, près de la sortie, il voudrait pouvoir faire un tour en dehors de la ville une fois les cours finis afin de tester ses nouvelles pièces sur un terrain moins lisse. Il chargea son sac de cours sur son épaule droite. Il marcha doucement, son casque à la main et ses lunettes de soleil sur le nez, peu importe le temps, il les avait. Il arriva en face de l'entrée du bâtiment où il avait ses cours. Il enleva ses lunettes et les rangea dans un étui qu'il glissa dans sa poche intérieure. Il marcha avant de remarquer que son lacet était défait, il posa doucement son sac, de toute façon, il lui restait bien cinq minutes et sa salle n'était pas loin. Il se rappelait comment sa mère lui avait apprit à faire ses lacets et son histoire de lapins et des œufs de Pâque, il sourit rapidement avant de finir de les faire. Il se saisit de son sac avant de relever lorsqu'il se mangea quelqu'un. Bon, il n'était pas du genre à passer inaperçue, et même un myope le verrait arriver à vingt kilomètres. Il s'apprêtait à incendier le malheureux qui avait osé lui rentré dedans et renverser son café, brûlant sur sa veste et surtout sur sa main ! Il releva la tête comme si un dragon venait de sortir de sa grotte pour son prochain repas, les babines fumantes, mais il devait se montrer sympa, vu d'en dessous, ce n'était pas un abruti de l'Eliot qui cherchait à le provoquer, mais une fille vu, les chaussures et la petite voix qui s'échappa d'elle. Il allait ouvrir la bouche pour lâcher un « Merde ! Je suis désolée vraiment, je vous paierais le pressing, mais je vous en supplie ne me faites pas une scène, je suis super en retard ! » Il se releva doucement pour balancer un simple, ce n'est pas grave, mais lorsqu'il arriva face à elle, ce fut comme un choc, sa bouche s'était ouverte, mais aucun mot n'en sortait, il ne savait pas quoi dire... Il tenta d'articuler un « C... Ce n'est pas grave ». Holly shit, c'était la fille qu'il avait sorti des décombres lors de la bombe. Il savait que les premières minutes étaient essentielles pour les blessés dans ce genre de situation alors il avait foncé pour l'aider, elle était salement amochée, il l'avait porté et l'avait sauvé de là avant que la salle ne s'effondre. Il avait essayé de prendre de ses nouvelles à l'hôpital, mais rien, elle n'était plus là. Il l'avait cru morte, il s'était souvent rendu responsable de sa mort, s'il était arrivé plus tôt... Maintenant, elle était là. « Tu ... Tu vas mieux depuis la bombe... » Dur comme approche « Euh, c'est moi qui t'ai sorti des décombres... »
crackle bones
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Samuel & Billie ಇ Tu crois aux fantômes toi ?
Mon visage se décompose, je fixe le garçon que j'ai bousculé parce que j'étais pressée, j'ai l'impression qu'il me confond avec quelqu'un d'autre, à croire que je voulais oublier cet horrible épisode de l'attentat à la bombe... Son visage ne me dit rien, de toute façon je ne pouvais me souvenir de rien puisque j'avais rapidement perdu connaissance ce jour-là, alors ça aurait pu être n'importe qui d'autre qui m'avait sauvée. Sauf qu'il semblait sincère en me disant que c'était lui, mais aussi inquiet, comme s'il tombait sur un fantôme prêt à venir hanter le reste de ses nuits. "Donc... si je comprends bien, c'est toi mon mystérieux sauveur ? " J'étais légèrement troublée et surtout je ne comprenais pas pourquoi il n'avait pas tenté de venir me voir plus tôt ou quand bien même lorsque j'avais été hospitalisée. Ah oui, c'est vrai, mes parents avaient souhaité que je le sois en France, dans l'un des meilleurs hôpitaux de Paris.

Je le fixais encore, me rendant compte qu'effectivement il avait la carrure pour sauver qui que ce soit des décombres, alors pourquoi avait-il choisi de me sauver moi et pas une autre ?

"Je... je vais bien oui, comme tu peux le voir je suis en pleine forme. J'ai une question, je suppose que tu as essayé de me retrouver après ? Je suis désolée, mes parents auraient dû informer les infirmières que j'ai été transférée et hospitalisée en France..." Je culpabilisais à présent, pensant qu'il avait dû me croire morte à cause de mes blessures...ce qui était loin d'être le cas puisque aujourd'hui je me tenais devant lui. Sauf s'il croyait aux fantômes, et là on aurait un problème.

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When I go home people'll ask me, "Hey Samuel, why do you do it man? What, you some kinda war junkie?" You know what I'll say? I won't say a goddamn word. Why? They won't understand. They won't understand why we do it. They won't understand that it's about the men next to you, and that's it. That's all it is. Y'know what I think? Don't really matter what I think. Once that first bullet goes past your head, politics and all that shit just goes right out the window.  
Mystérieux sauveur. Il n'était pas si mystérieux, sa réputation de Héros de guerre avait traversé tout le campus. Certains le suivaient du regard. Ils pensaient peut-être qu'avec un soldat l'endroit serait plus sûr ? Enfin, voilà. Il n'était plus soldat, il était un être brisé, une chose qui avait vu trop de choses qu'il n'aurait jamais dû voir. Il ne pouvait protéger personne et il ne voulait pas porter la responsabilité d'être le justicier du campus. Et puis, il était connu pour les autres comme le futur prince de Hanovre, bientôt, il devrait siège dans l'habit blanc de ses ancêtres. Si seulement ses frères avaient survécu, il n'aurait pas ce fardeau sur les bras, il n'était pas fait pour ça. Il n'avait pas été fait pour ça. Il était le troisième de la portée des Gordon-Lennox et des Von Hannover, il aurait dû avoir le droit de tracer sa propre vie. Et tout, c'était très vite enchaîné, il avait perdu ses trois frères. L'un après l'autre, ils furent engloutis. Il avait vu son monde s'écrouler progressivement autour de lui. Sa mère s'était enfoncée dans son métier pour éviter de penser à eux. Son père avait mis de la distance avec lui. Il restait au Royaume-Unis pour siège à la chambre, mais surtout pour se murer dans sa tristesse. Il était là le dernier des Gordon-Lennox, oh à l'époque personne n'aurait misé un cent sur lui. Il n'était peut-être pas trop moche, mais il n'avait pas la carrure d'un guerrier ou l'assurance d'un politicien. Il était un petit Geek du Texas et l'idée même d'être un jour prince lui échappait totalement. Il s'était construit seul, dans son coin brique, par brique, jusqu'à ce que les hauts murs ne laissent personne voir ce qui se cachait à l'intérieur. Il en avait le souffle coupé rien que d'y penser. Il étouffait à l'époque, il avait besoin d'indépendance, il ne voyait ni la lumière, ni les autres autour de lui. Tout n'était que ténèbres, tristesse et mort. C'est là qu'il s'était engagé dans les marines. Il avait fauché la voiture de sa mère avant de partir s'engager. Il avait foncé dans le premier bureau de recrutement comme il aurait foncé dans une supérette. En un an, il était devenu un marines, un guerrier, un tueur, un chien de l'armée. Il était devenu le sous-officier d'un escadron. Cet escadron, il avait appris à les connaître, aucun d'eux ne connaissaient ses titres ou ses parents. Ils étaient devenus frères par les armes. Ils avaient souffert, combattu et senti le froid de la mort s'abattre sous leurs bottes, ils avaient senti le frisson de la terreur, les derniers soupirs d'un amis gisant au sol, ils étaient au fond bien plus que des frères. Ils étaient à la fois si différents l'un des autres, mais à la fois si proche. Il ne les oublierait pas.

« Donc... Si je comprends bien, c'est toi mon mystérieux sauveur ? » Il resta muet quelques secondes en acquiesçant avant de dire « Euh, oui, oui, c'est moi pardon... C'est que, les souvenirs se bousculent un peu... » Il avait un peu de mal à s'exprimer avec ce fantôme du passé. Il cherchait un peu ses mots, il faut dire que c'était si soudain. Il détaillait chaque partie de son visage et d'elle-même dans son ensemble. Ça lui aurait presque foutu les chocottes. Cependant, Samuel hormis, dieu, le paranormal, il n'y croyait pas trop et le café brûlant sur sa main avait l'air plus vrai qu'un ectoplasme ou alors c'était un fantôme très réel... « Je... Je vais bien oui, comme tu peux le voir, je suis en pleine forme. J'ai une question, je suppose que tu as essayé de me retrouver après ? » Il répondit presque immédiatement comme s'il revoyait ses souvenirs en même temps. « Oui, je suis venu dés que j'ai pu, je n'aime pas trop sauver la vie d'une jeune fille en détresse sans avoir son nom après » il sourit et retint un très léger rire, comme quand on essai de faire une blague bancale sur des événements un peu triste. « Enfin... Je voulais surtout m'assurer... Que tout allait bien. Pour savoir, rien de plus... » Il haussa les épaules histoire de montrer qu'il disait vrai après tout, il n'avait pas eu d'arrière-pensée à ce moment-là. Il faut dire que c'était une période vraiment trouble, il avait fait son devoir d'Américain avant tout. « Je suis désolée, mes parents auraient dû informer les infirmières que j'ai été transférée et hospitalisée en France... » « Oh, je vois... Tu es Française ? Ça doit tomber sous le sens... Qui irait dans un hôpital français s'il n'est pas français » il haussa les sourcils en souriant, ironique pour lui-même, il posait vraiment de ces questions débiles.
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J'avais l'impression que les secondes passaient lentement, j'attendais une réponse, un signe, n'importe quoi, il semblait réellement perdu dans ses pensées, après tout c'était normal. Il avait dû croire que mes blessures m'avaient achevées, est ce que j'étais si pâle que ça pour ressembler à un fantôme ? J'aurais peut-être dû mieux me maquiller ce matin en quittant ma chambre, mais je n'en avais pas eu le temps, donc il fallait à tout prix que j'aille voir à quoi je ressemblais avant d'aller en cours. Les secondes passaient, peut-être que c'était des minutes, je n'en savais trop rien, mais il me répondait enfin, me faisant presque sursauter pour le coup. Il avait vraiment eu l'air inquiet par rapport à mon état de santé, et parut surpris d'apprendre que j'étais française, j'étais pourtant certaine qu'avec mon accent ça se devinait.

"Oui, je viens de Paris, enfin ça fait déjà six années que je suis ici, j'ai un peu honte parce que même après tout ce temps mon accent est toujours là lorsque je parle en anglais avec les autres étudiants."
Je rougissais légèrement, un peu mal à l'aise, n'arrivant pas à détacher mon regard de mon sauveur. "Oh, j'y pense, moi c'est Billie, enchantée." rajoutais-je timidement avant d'me rapprocher de lui pour venir l'embrasser sur la joue "Et merci de m'avoir sauvé la vie." Je reculais un peu, réalisant que mon geste avait peut-être été stupide.
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When I go home people'll ask me, "Hey Samuel, why do you do it man? What, you some kinda war junkie?" You know what I'll say? I won't say a goddamn word. Why? They won't understand. They won't understand why we do it. They won't understand that it's about the men next to you, and that's it. That's all it is. Y'know what I think? Don't really matter what I think. Once that first bullet goes past your head, politics and all that shit just goes right out the window.
Paris, ca sentait l'exotisme à ses yeux. Il n'y était jamais allé, mais on parlait beaucoup du pays dans les rangs des marines. Beaucoup parlaient de là où ils voudraient être et ils étaient nombreux à vouloir s'y rendre. De la bonne nourriture, de jolis bâtiments, il n'y a pas de doute, ce devait être la plus belle ville du monde. Samuel était plus réaliste et moins ambitieux, son ranch près de Fredericksburg lui suffisait amplement. Il irait faire un tour avec les chevaux le long de la rivière, ils poursuivraient sur un galop endiablé sur les prairies encore vierges pour la plupart et donc déserte de la présence de l'homme. Il adorait ses semblables, mais le contact avec la nature et surtout celle de se sentir seul, ça s'était le pied. Avant d'être l'héritier d'une prestigieuse lignée, d'être un soldat décoré, il était un Texans. Et ça, ça faisait une différence avec les autres gens d'ici, on pouvait dire honnêtement que c'était un péquenot. Cependant, il adorait son petit coin de paradis... Il pouvait se saouler avec ses amis dans un bar allemands ou bien conversé autour d'un rodeo avec d'autres vieux Texans ou bien encore mieux, ils avaient leurs propres fêtes de la bière allemande. La boisson était au rendez-vous et ça s'était-ce que Samuel adorai, sentir l'alcool l'enivré au plus au point, la sentir corrompre ses sens. Elle pouvait le rendre encore plus joyeux, blagueur, voir, même lui faire, pousser la chansonnette. Il se souvient encore de deux ou trois fois où il avait poussé la chanson au point d'avoir une extinction de voix, mais c'était ça les fêtes au Texas et si ça ne finissait pas avec une bonne gueule de bois ce n'était pas une fête.

"Oui, je viens de Paris, enfin ça fait déjà six années que je suis ici, j'ai un peu honte parce que même après tout ce temps mon accent est toujours là lorsque je parle en anglais avec les autres étudiants." Maintenant qu'elle lui disait, il remarquait un petit accent, mais il avait aussi le sien du Texas et celui de Texas hill surtout. Une petite pointe d'accent allemand dû à sa mère ou aux autres Texans, il n'en savait rien de plus. Enfin, c'était une pincée de poivre en plus alors que la Française en face de lui avait clairement un accent. Ce dernier lui donnait un petit côté charmant qui ne faisait qu'ajouter un peu plus au charme qu'elle avait, un charme blanc, froid qui aurait pu faire penser à un fantôme, mais il appréciait cela. Il aurait eu envie de laisser ses mains caresser sa peau, laisser ses yeux aller plus avant dans ces plaines, mais il n'en ferait rien. Il était avant tout un gentleman et un gentleman ne se livre pas à ce genre de choses avec une fille qu'il ne connaît pas autant. Il avoua « Je trouve ça plutôt mignon, enfin, on a tous nos accents, même aux États-Unis. » Il sourit doucement pour appuyer son propos sans pour autant tirer la tête du gars un peu bizarre "Oh, j'y pense, moi, c'est Billie, enchantée." « Enchanté, moi, c'est ... » Elle venait de déposer un baiser sur sa joue, le contact de ses lèvres sur celle-ci eu tôt fait d'électriser tout son corps. Toutes les partis de son corps, ses organes, et même son cœur venait de s'arrêter pendant une demi-seconde. Samuel rassembla la force mentale qui lui restait pour lancer sa contre-attaque. Il saisit délicatement la main de Billie et y déposa un léger baiser avant d'ajouter son prénom « Samuel, mais tout le monde m'appelle Sam » "Et merci de m'avoir sauvé la vie." Il sourit avec douceur en ajoutant un bref « De rien, c'était normal. » . Cette fille l'envoûtait de plus en plus qu'allait-il se passer après ce baise-main.
crackle bones
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C'est vrai que les américains eux aussi avaient leur accent, tout dépendait de quel coin ils venaient, mais je l'avais remarqué dès que j'avais mis les pieds à Harvard, ou plus précisément aux Etats-Unis. Je ne savais pas si je devais me sentir gênée de l'entendre dire qu'il trouvait mon accent français mignon, ou bien si je devais être flattée. Je choisissais la seconde option, souriant bêtement, alors que ma main venait d'être couverte par un baise-main, ses lèvres étaient douces et chaudes, j'avais l'impression que mon corps tout entier n'était que froideur, comparé à la chaleur de ses lèvres. Ainsi donc il s'appelait Samuel, j'avais enfin un prénom pour son visage qui soi dit en passant était trop parfait, presque envoûtant et je me sentais clairement déstabilisée, oubliant même que j'étais en retard pour mon cours. Je ne pouvais pas me permettre de sécher ce cours, même si j'avais envie de mieux connaître mon héros du jour.

"Enchantée alors, donc ça sera Sam pour moi." Je souriais, regardant mon portable, il me restait cinq minutes, pas plus. "Ecoute, ce matin j'ai un cours assez important, mais on peut se retrouver pour manger un bout ensemble, qu'en dis-tu ? " rajoutais-je tout en fouillant dans mon sac pour y trouver un bout de papier et un stylo, y écrivant mon numéro, bout de papier que je lui tendais.

"Je te laisse mon numéro si jamais tu veux qu'on se retrouve tout à l'heure, j'ai plein de questions à te poser." fis-je un peu timide, attendant une réponse de sa part, espérant qu'il ne prenne pas ça pour un rencard.

HJ:
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Il sourit et doucement et lui glissa un juste d'accord du bout des lèvres, mais il aurait tant voulu lui en dire plus, la dévorer du regard encore un peu, mais lui non plus il n'avait pas le temps. Il allait louper son cours d'histoire antique s'il ne se magnait pas. Il prit doucement son numéro le fixa pendant une seconde qui lui parut une heure, mémorisant chaque chiffre comme un prêtre aurait mémorisé la bible. Il la regarda ensuite s'en aller au loin, laissant ses yeux vagabonder un instant dans son esprit pour imprimer sa voix et son regard. Il détala en courant en entendant la sonnerie. Il traça vite son chemin. Il avait l'habitude de courir en Afghanistan et sans son barda, il avait encore moins de mal. Il traversa grâce à ses jambes longues et musclées les quelques escaliers qui le séparaient de sa salle. Il se jeta sur la place du milieu à droite avant qu'on ne la lui pique. C'était sa divine place, pas touche. Il était du genre traditionnel dans tous les sens du terme. Le cour commença peu après, le prof étant en retard. Il profita du cours pour réfléchir à l'endroit où il pourrait emmener Billie. Il devait trouver un endroit sympa et pas trop vieux jeux tout de même. Un endroit, un rendez-vous sans en être un. Après tout, c'était innocent ce qu'il faisait. Non ça ne l'était pas et il le savait. Il avait clairement flashé sur elle. Son cœur battait la chamade quand il pensait à elle et il pensait sans arrêt à elle à son visage, son odeur, le contact de sa peau. Tant de saveur qui aurait pu le pousser dans le gouffre. Il ne tenait plus qu'à une main son esprit hors du ravin. Il était chamboulé, ça ne lui arrivait presque jamais.

Et il avait ce numéro. Il le fixait comme la parole du diable. Il tentait d'en détourner son regard sur le vieux morceau de poterie affichée par le vidéo projecteur. Rien n'y faisait, c'est comme s'il murmurait à son oreille de s'en saisir de composer toute suite le numéro pour avoir encore le droit de l'entendre. Il ne le ferait pas, sa volonté était plus forte que ses pulsions, mais c'est machinalement qu'il sortit son portable. Son esprit était contre, mais son corps se rebellait. Il devait lui donner quelque chose pour le calmer. Il entra doucement le numéro dans son portable et là hésitation. Il devait appeler ou envoyer un message, ses doigts alternaient, ils ne savaient pas non plus quoi faire. Il tapota fébrilement la touche message et commença à pianoter dessus. Il écrivit dessus doucement « Salut très chère Billie... Non... Chère Billie, je te salue ? Non... Salut babe ? Naan... Il tapota un truc plus simple. « Salut, que dirais-tu d'aller boire un verre ce soir au Dundee Pub ? Je t'y attendrai pour 19h si cela te convient. Redis-moi » il hocha la tête, il rangea son portable dans sa poche et s'étira doucement comme s'il venait de faire le plus grand des efforts.

Il était maintenant le soir-même à l'attendre. Il s'était mis à une table avec deux banquettes dans un coin du bar, proche de la vitrine où elle ne manquerait pas de le voir du dehors ou depuis le dedans. Le pub était presque plein et de la musique Folklorique et celtique raisonnait dans la rue. Les pintes étaient gigantesques et les clients assoiffés. Il y avait de tout des petits riches, des classes-moyennes, mais un truc les rassemblaient tous. La bière et la musique. Ce soir, le groupe Brandy Dublin jouait son dernier tube à la mode sous les encouragements du public. Sam aurait dû choisir un autre endroit peut-être. Enfin si cela ne lui convenait pas, il aurait tôt fait de l'emmener ailleurs. Chez lui par exemple. Non... Dans un autre bar plus chique. Il ne savait pas grand chose d'elle, c'était le quitte ou double sur ce coup-là.
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Je filais, sans vraiment lui laisser le temps de me répondre, sans savoir s'il acceptait que l'on se revoit plus tard, je lui tournais déjà le dos partant dans ma salle de cours, j'étais beaucoup trop en retard pour attendre une réponse de sa part. Mais je lui avais tout de même laissé mon numéro, gribouillé à la va-vite sur ce petit bout de papier, espérant qu'il le garde, qu'il ne le jette pas en pensant que je lui proposais un rencard. Je n'étais pas ce genre de fille, et puis demander un rencard à un mec, ça faisait bien trop longtemps que je n'avais plus l'habitude de le faire.

J'arrivais en cours, de justesse, le prof me fit une remarque et que parce que j'étais arrivée avec quelques secondes de retard, ça allait être moi qui allait présenter en premier mon exposé, génial...bien joué Billie, vraiment. Je posais mon sac à ma place habituelle, attrapais mon pc, installais tout pour montrer mes diapos, et hop pendant une heure environ je mon speech sur mon exposé que j'avais durement bossé. Mais je pensais clairement à autre chose, mes pensées trop rivées vers cet homme qui avait décidé de me sauver moi et pas une autre. Trop de questions se bousculaient dans ma tête, mais j'arrivais à gérer l'exposé jusqu'à la fin.

C'est seulement une heure après que je pouvais enfin poser mes fesses sur la chaise de ma place préférée, et le voyant de mon portable clignotait, m'indiquant que j'avais reçu un texto. C'est le coeur battant trop vite que je lisais ce sms, c'était Sam et j'eus un sourire aux lèvres, il me proposait que l'on se retrouve plus tard dans la soirée.

La journée avait été longue et épuisante, mais à 17 heures j'étais libre, et j'en profitais pour rentrer à la Dunster House, histoire de me doucher, de me changer et de me faire presque belle pour Sam. Je stressais, clairement. Et à 19 heures j'étais prête, j'étais devant ce bar où il m'avait donné rendez-vous, je le voyais à travers la vitrine, j'entrais, un peu intimidée par l'ambiance qu'il y avait dans ce bar, mais ça me plaisait cette ambiance, ça changeait des bars français où j'avais l'habitude d'aller. J'arrivais là où il était installé, toujours ce petit sourire aux lèvres.

"Hey, salut, j'espère que je ne suis pas en retard ?" Je me penchais vers lui, l'embrassant sur la joue pour lui dire bonsoir, à ma façon en quelque sorte, puis je me permettais de m'installer en face de lui, ôtant par la même occasion mon manteau, dévoilant le haut de la robe que j'avais choisi de mettre pour ce soir.
"Tu as passé une bonne journée ?" histoire de démarrer la conversation.
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Samuel n'était pas le genre de personne que l'on pouvait trouver adéquat pour une relation. Il était le fils d'un Duc et l'héritier d'un Roi. Il était heureusement peu suivi par les journalistes ou autre. La scène internationale étant beaucoup plus occupé avec les acteurs et les grandes figures de la musique que par lui. Et puis sa descendance de la maison royale de la maison de Hanovre était encore floue pour beaucoup. Et li n'avait jamais vécu dans la pleine conscience de qui il était. Il avait eu trois frères avant lui, les chances d'accéder un jour au rang de richissimes seigneurs lui avaient semblait tellement impossible. Son père lui-même ne l'avait pris auprès de lui pour lui apprendre les rudiments de ce genre de vie. Il avait vécu avec sa mère dans le Texas. Là-bas peu de gens faisaient attention à ce genre de chose. Et puis il vivait à Frederiksburg tout le monde connaissait tout le monde. Les gens étaient très proches des autres, ils ne s'arrêtaient pas à un titre ou à une grande maison. Le ranch des Gordon-Lennox n'était pas le plus important, mais il était l'un des plus beaux de la région. La maison se dressait fier sur une petite motte de terre tandis qu'en bas coulait une petite rivière. Tout était parfait et puis des paysages à perte de vue. Une aventure à chaque sortie de la maison. Samuel avait vécu une vie de rêve là-bas, il aimait tellement sa maison. Elle lui manquait terriblement plus qu'autre chose. Elle était l'un des joyaux en son cœur et il le chérirait jusqu'à sa mort et le défendrait.

Billie aussi était un joyau à sa manière. Elle avait une odeur enivrante comme le parfum d'une fleur exotique. Un parfum dont on aurait eu envie de sentir encore et encore. Elle avait aussi des cheveux semblables à l'Onyx. On avait envie de s'y perdre de les caresser, de les sentir de les aimer. Il avait des sentiments pour Billie, mais il n'en était pas encore sûr. Ses sentiments étaient simplement un chamboulement. Il se bousculait dans son estomac comme un torrent incontrôlable, dans son cœur et surtout son âme. Il s'était perdu dans ses yeux comme son cœur se perdait maintenant à la recherche de ses sentiments pour elle. Sam croisa doucement les bras, pensifs. Il n'avait jamais cru au grand amour. C'était une Utopie pour lui. Il n'avait pas eu beaucoup d'histoire de ce genre dans sa vie et elles n'avaient souvent pas duré des semaines, mais là quelque chose semblait différent. Il avait des sentiments différents pour Billie. Ce n'était pas tant pour ses formes que pour elle-même qu'il l'aimait. Il l'aimait en totalité. C'est ce qu'il lui semblait. Il ne pouvait caresser que du regard celle qui hantait ses nuits depuis un moment. Et ce sentiment le hantait depuis aujourd'hui plus encore qu'avant. Il avait perdu le propre fil de sa vie, ne s'intéressant qu'à elle.

Il sortit de ses pensées lorsqu'elle arriva. "Hey, salut, j'espère que je ne suis pas en retard ?" Il aurait presque sursauté à cette remarque. Il s'exclama d'un joyeux « Hey ! Non-bien sûr que non » Lorsqu'elle posa ses lèvres sur sa joue son sang se glaça. Le contact de ses lèvres douces sur sa peau le fit frissonner. Le baiser aurait pu durer une heure dans son esprit alors qu'il n'avait duré qu'une demi-seconde. Samuel était lui-même passer dans un état second, la regardant simplement s'asseoir avant de balancer machinalement en regardant sa montre « Tu es en avance. » Il la laissant s'installer ne perdant pas une miette du haut de sa robe. Il restait cependant un gentleman. Il ne plongeait pas directement dessus, mais des petits regards furtifs sur cette zone l'assommèrent un peu plus lorsque ses yeux captèrent les siens. Il n'osait plus bouger d'un trait sur son siège comme s'il était pétrifié. "Tu as passé une bonne journée ?" Il s'exclama d'une voix simple « Les cours comme d'habitude, je dois dire... Ce n'est pas non plus le pied, mais ça va... Il me tardait de te revoir. » Il lui tardait en effet de la revoir de pouvoir l'observer et peut-être d'avoir plus. Il en voulait plus. Il voulait tout savoir d'elle la connaître comme il se doit. Il répondit alors « Et toi ? Ta journée » avec un sourire des plus charmeurs, l'observent presque tendrement. Sa soirée avait été illuminée par cette déesse d'une contrée lointaine dont la seule vision remplissait son corps d'une intense sensation de chaleur se tortillant dans son ventre.
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