I don't mean to press my luck ✓ Paige

« Que t'aurais-je dit Théo? J'aurais juste étais heureuse que tu m’appelles c'est tout , rien d'autre. Je sais que tu avais besoin de prendre du recul... D'ailleurs toutes mes condoléances... Je préférais te le dire en face que par sms. » Je détournais mon visage un instant afin de respirer une grande bouffée d'air. En effet, c'était elle, ma petite Jo', qui savait parfaitement faire la part des choses, qui était juste, qui pardonnait sans mal car elle avait un grand cœur. J'aurai du l'appeler, je le savais mais je n'avais tout simplement pas osé. Par contre qu'elle me parle de ma mère me fit comme un choc électrique. « Merci...Elle t'aimait beaucoup tu sais... » Et j'étais persuadé qu'elle aurait beaucoup aimé la revoir avant de mourir. Ou savoir que je me marierais avec elle. Puis on vint à parler du mariage et du nom qui était le mien et qui pouvait devenir sien. C'était assez drôle de voir à quel point nos conversations pouvaient divaguer en un rien de temps. « Oui , on est de beaux Australiens en tout cas ! » Ensemble nous rions toujours de tout et de rien et j'adorais ça. « Surtout toi. » répondis-je avec un clin d’œil. Soudainement, la jeune femme m'avoua avoir un enfant et je tombais des nus. « Oui un beau cigogne me l'a apporté en disant que je ferais une mère parfaite pour elle. Bon en réalité, je l'ai eu y a deux ans vu son âge et j'étais enceinte de mon ex quand je l'ai quitter... » Je serais alors bouche-bée. Pensant que nous n'avions pas de secret l'un pour l'autre, je restais quelque peu gauche. « Tu...pourquoi tu ne me l'as jamais dit ? Ni présentée ? Ou se trouve-t-elle ? » Oui, j'étais bel et bien choqué. Puis comme si une fille n'était pas suffisant, j'apprenais qu'elle avait aussi une jumelle. « Une deuxième moi c'est un rêve pour toi ! Bon j'avoue que je ne m'y attendais pas , mais je suis ravie de la retrouver et sache que sans elle je ne serais plus là... Elle a accepter de me donner un peu de son foie pour me le faire greffer. » Elle avait une vie digne d'un scénario de cinéma. « Un rêve pour moi ? Pour toi plutôt ! Ça tiens du miracle cette histoire...Fais-moi penser à la remercier pour t'avoir sauver la vie. » dis-je alors avec un sourire en lui prenant la main. En effet, heureusement qu'elle existait cette jumelle...Mais son enfant m'intriguait bien plus. « J'suis contente que tu sois revenue... C'est certain même. Je n'arrive plus à suivre moi même. » Je ne pouvais que la comprendre vu la vie qu'elle avait. Et surtout le prénom qu'elle avait donné à sa fille me provoqua une certaine hilarité qui fut transmise à la jeune femme. « Ça serait trop bizarre ... Théaphyl... Vraiment bizarre. » Oh oui, très bizarre. « C'est chou..D'un coup je me sens honoré. » dis-je alors avec un sourire juste avant de le perdre. « J'espère que maintenant tu ne vas pas m'annoncer un mari ou un petit-ami bizarre... »

Mer 4 Mar 2015 - 22:00

Parler de sa mère me refaisait tomber dans les souvenirs d'enfance. Les meilleurs souvenirs que je puisse avoir dans ma vie. Je voulais tellement revenir à cet époque ou tout était simple pour nous. On ne se prenait pas la tête et on vivait notre vie sans se soucier de quoi sera fait demain... On profitais des moments passés ensemble et avec notre famille , nous étions si proches qu'on connaissait tout l'un de l'autre. Nous ne nous cachons aucun secret et c'était tellement une amitié baser sur la sincérité que personne ne pourrait la détruire. « Merci...Elle t'aimait beaucoup tu sais... » « C'était réciproque... » Je ne voulais pas trop lui parler de sa mère , je sais à quel point c'est dur de perdre une personne aussi proche. Lorsque j'avais perdue ma grand mère , ça avait était tellement dur pour moi que j'ai dû quitter l'Australie , j'étais perdue sans elle et je ne me voyais pas vivre ma vie sans ma grand mère à Sydney. Ma vie sans ma grand mère a était si difficile à accepter que je suis venue retrouver réconfort auprès de mon meilleur ami d'enfance. Maintenant on passe du coq à l'âne en parlant mariage , je rêvais tellement d'avoir bien plus que ce lien d'amitié si fort entre nous , mes sentiments sont bel et bien présents et je ne peux le nier. Je disais alors qu'on seraient très mignons. A l'entente de sa réponse , j'eu un sourire niais. Ainsi , je parlais de ma fille. Je l'aime tellement , bien qu'au départ j'avais du mal à réaliser cette grossesse et que je ne voulais pas d'un enfant de mon ex , je devais reconnaître que j'avais bien fait de la garder. Elle fait mon bonheur , elle comble tellement ma vie , je me sens si bien avec elle. Quand ça ne va pas , en voyant sa petite jolie bouille et son beau sourire , le mien revenait immédiatement. « Tu...pourquoi tu ne me l'as jamais dit ? Ni présentée ? Ou se trouve-t-elle ? » Je me posais la même question. Après tout , bien que je ne voulais pas que mon ex soit au courant , de peur qu'il veuille récupérer ma fille , je ne voulais en parler à personne. Pourtant , je lui faisait entièrement confiance , le problème n'était pas là. « Je ne sais pas... En faite , je ne l'avais dit à personne de peur que mon ex le sache et veuille en avoir la garde... Elle est près de chez moi , chez ma tante. Je te la présenterais , quand je serais enfin sortit d'ici. » Et j'avais bien hâte. J'avais l'impression de ne pas avoir vu le soleil durant une éternité. Parlant de ma jumelle , ça avait l'air de le choquer autant que moi... En effet , ma vie en ce moment était digne d'un film. « Je t'y ferait penser. Oui , Esmeralda est un mircale , je dois l'avouer. Je te la présenterais. » Je suis certaine qu'ils s'apprécieront tout les deux. Je lui disais que j'avais appeler ma fille Théa , parce que c'est joli et que c'est aussi le féminin de Théo et on plaisantais sur le "Phyl". « Tu le mérites. » Il a toujours était là pour moi et c'est un amour avec moi , donc il le mérite amplement pour moi. Quand j'entendais ses dernières paroles , je fais la femme sérieuse. « Ben écoute ... Je suis mariée.. A moi même ! » Je pouffais de rire , mon sérieux n'avait pas duré longtemps. Je ne pouvais plus penser à quelqu'un d'autre qu'à Théo , il fait partie de moi.