où est charlie et winny l'ourson dans le salon, acte I (charline)

Je venais d'échanger des textos vraiment charmant avec Charline, ma meilleure amie. On avait de l'Amour vache mais j'savais que dans le fond on s'aimait, même si on ne le se dirait jamais. Alors que je me préparais pour la rejoindre chez elle, j'attrapais mon sac et regardait ma tête, j'avais déjà une tête de défoncé alors que j'avais fumé que trois pétards aujourd'hui. Je pris alors ma voiture puis me garer en bas de chez elle. Lorsque je sortis de la voiture, je passais une main dans mes cheveux pour remettre cette blonde de tignasse, pas en place mais au contraire, la décoiffant un peu plus. Je frappais alors à sa porte, et attendit patiemment qu'elle lever son boule pour m'ouvrir la porte.

C'était tellement facile de comprendre pourquoi Carrie était ta meilleure amie. Cette meuf avait des gros soucis, genre vraiment. Elle était même complètement attardée alors forcément vous faisiez la paire à toute les deux. Puis votre passion pour les drogues en tout genre ça vous rapprochez pas mal aussi et putain, c'était tellement bandant de partir dans des trips complet avec elle. Le genre de truc dont tu pourrais jamais te lasser quoi. Des coups s'faisaient entendre à la porte et pétard à la bouche, tu venais ouvrir celle ci crachant toute la fumée à la gueule de ta meilleure amie. Bel acceuil quoi. « Putain, on dirais que tes cheveux se sont battus avec ton visage et qu'aucun des deux n'a gagné. » Tu foutais le joint dans sa bouche pour l'empêcher de râler avant de refermer la porte derrière elle. Soirée défonce au programme.

Beaucoup de gens seraient du genre à ne pas comprendre le duo que je formais avec Charline, en même temps vous me direz, y'avais aucune logique, fallait pas chercher. C'était le signe du hasard et c'est tout, parfois on pouvait même se demander comment on faisait pour se supporter, mais on se supportait c'est tout. Je frappais à sa porte et elle venait m'ouvrir, elle avait un joint entre les lèvres et elle me crachait toute la fumé la gueule. J'ouvrais alors la bouche pour récupérer débilement sa fumée puis j'esquissais un sourire amusée. Putain et toi t'a pris de la Ketamine ? On dirait que tu viens de te prendre un mur. Je souriais alors grandement et attrapait entre mes doigts le joint qu'elle avait mit entre mes lèvres. Je tirais une longue taffe dessus et entrait dans son appartement. Ouais ouais, cosy chez Charlie. Je m'installais sur le canapé comme si j'étais chez moi.

En fait avec Carrie, c'était toujours la même chose. Vous vous défonciez encore et encore avant de partir dans des trips toujours plus délirants. Tout dépendant de votre humeur en fait. Parfois c'était dans le genre Disney avec l'impression que le tapis du salon volait et que le repose pied était un chien et puis parfois c'était juste.. Weird. D'ailleurs, il était pas rare de voir Carrie causer avec la lampe près de la télé. Fallait croire qu'elle avait nouée un putain de lien avec celle ci. « Entre prendre un mur et ressembler à une brosse à chiotte, j'préfère largement mon cas. » tu disais en sourant. L'amour vache comme tout le temps. Elle s'laissait tomber comme la vache qu'elle était sur le canapé et toi, t'attrapais ta petite pochette sortant un sachet de poudre. « Un ou deux rail ? » Tel était la question. Et à elle l'honneur, t'étais d'humeur généreuse aujourd'hui.

Charline c'était une pétasse, mais attention c'était pas n'importe qu'elle pétasse, c'était ma pétasse à moi et à personnes d'autres. Ouais je n'étais pas du genre à partager pour quoi que ce soit, c'était bien connu. Puis là elle m'en balancé encore, ouais j'aimais recevoir ses vannes en pleine face parce que généralement elles me faisaient toujours rire et puis bon sang ce qu'elle avait un caractère de merde, j'en riais déjà. Ok t'a gagné Piggy. Je souriais amusée alors que je m'affalais comme une grosse vache sur son canapé -comme d'habitude j'avais envie de dire- Deux. On est plus des amateurs depuis longtemps. Je levais alors les yeux aux ciels, comme-ci c'était une évidence puis je fronçais les sourcils après m'être assise en tailleur. Mais avant j'aimerais te dire quelque chose.

Quoi qu'au final t'étais jamais vraiment radine. Sauf sur les compliments mais ça, c'était pas le même domaine. Puis très honnêtement, ça servait à rien d'se lécher le cul en répétant à longueur de journée des choses que personne ne pensait. Tu préfèrais laisser ça à la cage à pouf en fait, c'était leurs seule capacité. « Piggy et Winny, la belle paire. » Tu t'souvenais même plus de pourquoi Piggy au final. C'était forcément un truc cochon mais les détails tout ça tu savais plus. Puis c'était pas important de toute façon. « On sait jamais avec toi. » Tu lui balançais le sachet te laissant tomber sur le fauteuil comme une vieille larve alors que Carrie, elle, se redressait en tailleur. Outch, ça sentait la confession et les confessions c'était jamais le top. Tu pouvais direque ça te faisais flipper d'ailleurs ? Ouais. Limite elle allait t'annoncer la fin du monde.

Avec Charline on faisait pas dans le chichi et justement je n'avais pas envie de faire dans le chichi avec elle, ça allait finir par devenir ennuyant à la longue et j'avais pas envie de ça. J'inspirais alors profondément, posant mon regard de défoncé sur ma meilleure amie, ouais j'étais une sacré loque et alors ? J'avais l'habitude de ce genre d'état, vous voyez le truc ? Ouais une sacré paire. Je souriais amusé, ouais toutes les deux on était parfaites, sisi, dîtes pas le contraire. Je mordais alors ma lèvre inférieure. Ok... Alors je crois que je commence à avoir des... J'arquais un sourcils perplexe. Des... Tu sais cette chose bizarre que tu ressens pour une autre personne là ? Je fronçais le nez.

Non mais fallait t'attendre à tout avec cette fille. Elle pouvait balancer d'une seconde à l'autre qu'en réalité elle était un mec qui s'appelait Robert et qu'elle voulait te violer. Ouais ouais. Et non, tu partais pas du tout loin. Bref, t'étais vraiment intriguée pour la peine. Elle avait le genre de mine sérieuse que généralement elle arborait jamais alors ouais, ça te laissais totalement perplexe et tu pouvais pas t'empêcher de froncer les sourcis à sa première phrase. « Des quoi ? Des champignons ? Des morpions ? » Parler avec Carrie c'était comme jouer aux devinettes en fait et là, t'essayais de deviner de quoi elle voulait parler. Autant dire que t'étais totalement à l'ouest pour la peine. « Attends.. T'es en train de tomber amoureuse ? Toi ? Genre toi ? Carrie Rosen la droguée ? T'es amoureuse ? »

Ouais là c'était sérieux, j'avais besoin de parler à Charline avant de totalement me retrouver défoncer avec elle. Il fallait que je lui parle d'Isaac et de ce que je commençais à ressentir pour lui. Ok, genre je me sentais vraiment bizarre, j'étais vraiment jamais tombé amoureuse. Bien sur je m'étais amusé à le faire croire à beaucoup de personnes, mais ça n'était jamais arrivé pour de vrai. Et là elle commençait à me parler de champignons et de morpions, cette fille avait vraiment un grain, je voulais rire mais je crois que j'aurais préféré avoir ça. Et là elle commençait à percuter, j'étais en mode facepalm, je l'observais, les gros yeux, je posais mes mains sur mes joues et lâchais un bruit de yéti en mode AAAANNNN ! J'inspirais profondément. Est-ce que j'allais en mourir ?

Non mais c'était une blague. Genre un gros troll pas crédible du tout, c'était pas possible autrement. Dans quel monde Carrie tombait amoureuse de quelqu'un ? T'avais sincèrement cru que c'était le genre de truc qui ne pourrait jamais arriver en fait. Tu voulais même pas y croire, elle était en train de te faire une méga blague et dans trente seconde, elle rirait aux éclats contente de sa connerie. Hein qu'elle allait rire ? « AAAAAAAAN ! » Ouais, vous aviez l'air de deux primates tentant vainement de communiquer mais putain, c'était carrément une bombe qu'elle avait posée. Pire que les obus de Royce au toilette. C'était pas possible quoi. « De qui ? Quand ? Pourquoi ? Comment ? Où ? » Non mais c'était dingue quoi. Totalement dingue. Putain vas y Carrie, fous toi à rire et dis que c'est encore une connerie de ta part. DIS LE.