JUNE & ELIA ∞ you are back.

Depuis la prise d’otage, les choses n’avaient pas été en ma faveur. Je m’étais pris une balle dans la jambe puis j’avais fait un arrêt cardiaque. Coma, réanimation, j’avais avoué en quelques sortes tout l’attachement que j’avais pour Leandro et depuis pas de signal. Enfin s’il était venu me voir à l’hôpital, j’avais l’impression une fois de plus d’aller dans une voie de garage avec lui. Je ne savais pas quoi faire, je pense que je vais aller dans le premier couvent et devenir sœur, de toute façon je ne peu pas avoir d’enfant et tout ceux qui me sont confiés ne restent pas avec moi bien longtemps. En ce moment je ne faisais que de rester dans ma chambre pour regarder des films à la série, des vieilles séries qui se ressemblaient toutes où les gens étaient amoureux, bref pas du tout ma vie. J’avais envie de voir ma meilleure amie et son retour était le bienvenue vu toutes les merdes qui se passaient dans ma vie, alors que je regardais l’épisode 36 j’entendis frapper à la porte. Je me levais avec grande difficulté pour aller ouvrir à cloche pied. Un sourire s'afficha sur mon visage : « Je suis trop heureuse de te voir »

J'étais revenue depuis peu et j'avais du le premier jour me charger des papiers comme ma ré inscription en cours, dans les clubs d'Harvard, chez les cabots et puis bien sur réaménagé mes affaires. Des valises j'en avais pas qu'une, donc je m'étais chargé de tout ça en premier car si je commençais les retrouvailles je savais que j'allais jamais faire tout ça et j'allais le laisser trainer trop longtemps. Le lendemain de mon arrivée j'avais eu une petite surprise de tous mes proches et j'avais pu revoir June ma meilleure amie et la découvrir de mes propres yeux en pas très bonne forme à cause de cette fusillade que j'avais manqué. Je lui avais donc proposé de passer la voir le lendemain et c'est ce que je fis en me rendant chez les lowells, habillée d'un jean foncé, d'un petit haut léopard en version noir et blanc, une petite veste noir sur les épaules et des baskets compensées. Entrant dans la demeure, je me rendais à la chambre de la brunette, numéro de chambre que je connaissais par coeur. Toquant à la porte, je tenais dans mon autre main un petit cadeau que je lui avais pris à Hartdford. Où est la plus belle des meilleures amies même blessée ? dis je en avançant et refermant la porte derrière moi. J'ai apporté un petit gâteau au chocolat aussi, parce que c'est bon pour le moral et ton ventre me remerciera dis je tout sourire. J'adorais faire des gâteaux et ça m'avait manqué depuis trois mois où j'avais pas eu assez de temps pour me consacrer à de la pâtisserie. Tiens c'est pour toi. Je lui tendis le paquet cadeau qui contenait une petit bibelot tout mignon. J'avais essayé de ramener à chaque fois un cadeau à mes proches, peut importe la ville où j'allais.


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Cela me faisait tellement plaisir de voir Elia, elle m’avait beaucoup manqué, seul Sacha pouvait savoir ce que je ressentais, nous nous étions beaucoup soutenus tous les deux et sa révélation m’avait un peu fait peur. Surtout que lui-même ne savait pas ce qu’il souhaitait, il ne souhaitait pas être en couple avec moi…En même temps personne ne souhaitait être en couple avec moi. En tout cas pas pour celui envers qui j’avais des sentiments. Je soupirais quand elle me dit que j’étais la fille la plus jolie mais je n’étais plus de cet avis, je me trouvais déjà pas vraiment belle avant là c’était horrible. Une danseuse qui sautille sur un pied. « Je ne saurais plus jamais belle Elia, ne te forces pas à être gentille… ». Je me sentais profondément blessé et mon agacement était tel que je me mettais à mal parler aux gens que j’aimais le plus au monde, comme Elia qui était pourtant ma meilleure amie. Qui l’avait toujours été depuis mon arrivée à Harvard. « C’est gentil… ». Je pourrais sans doute me remettre à la cuisine, attendant de remarcher normalement, de revivre normalement mais privée de la danse ma vie n’avait plus aucun sens. J’ouvris alors le paquet et découvris un souvenir de sa tournée, je lui donnais à mon tour, un aimant pour frigo en forme de tour Eiffel : « Lorsque j’ai été à Paris, j’ai ramené quelques souvenirs, il y en avait un pour toi, je devais te l’envoyer mais maintenant tu es là, autant te le donner… ». Je soupirais de douleur avant de l’inviter à s’assoir : « Prends place, tu comprendras que je ne peux pas beaucoup rester debout… ».

J'entrais tout en faisant un compliment à ma meilleure amie, mais un compliment sincère, pas juste pour lui faire plaisir et lui remonter le moral. Je le pensais, j'avais toujours trouvé June belle et sexy. D'ailleurs je l'aurais bien vu chez les cabots, ça aurait été géniale d'avoir ma meilleure amie au sein de ma maison, mais c'était une lowell, une artiste et une très bonne. « Je ne saurais plus jamais belle Elia, ne te forces pas à être gentille… ». Je secouais la tête pour la désapprouver. Tu plaisantes ? C'est pas ça qui va te rendre moche, il en faudra bien plus pour toi. T'es canon sans maquillage ni rien, tu vas pas me dire que ce malheureux accident va enlever toute cette beauté. Non c'était juste pas possible. C'était assez grave ce qu'elle avait eu mais pas au point de perdre toute beauté. Elle était pas défigurée à cause d'un incendie ou de l'eau bouillante qui lui avait explosé au visage. Elle restait toujours aussi belle. « Lorsque j’ai été à Paris, j’ai ramené quelques souvenirs, il y en avait un pour toi, je devais te l’envoyer mais maintenant tu es là, autant te le donner… » Tenant l'aimant qu'elle m'offrait, je lui fis un sourire chaleureux et contente de ce petit présent. C'était pas le cadeau de l'année mais à mes yeux un petit cadeau symbolique représente plus qu'un cadeau super cher et qu'on offre sans raison. J'aimais les cadeaux qui viennent du coeur, qui sont fait main ou qui représente un souvenir entre les personnes, pas un cadeau qu'on peut offrir à tout le monde. Merci ça me fait très plaisir et Paris c'était comment alors ? J'y étais allée y a quelques années avec les cabots, durant ma présidence et la vice présidence de Sateen. Un séjour magnifique dont je gardais des souvenirs incroyables avec les cabots et nos invités. « Prends place, tu comprendras que je ne peux pas beaucoup rester debout… » Je posais mes fesses sur un bout de son lit et déposa au milieu de nous deux une boite de chocolat. Sers toi, ça remonte toujours le moral ces friandises. Quant aux kilos on avait le temps d'y penser plus tard et c'est pas 5-6 chocolats qui allaient nous tuer notre ligne.


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Un malheureux accident ? Comment pouvait-elle dire ça ? Là je ne comprenais pas du tout ma meilleure amie. Un fou vous tire dessus parce que vous n’avez pas peur de lui et c’est un malheureux accident, pour moi c’était tout sauf cela et d’ailleurs je lui fis rapidement remarqué. Je ne pouvais pas contenir ma langue et j’étais d’ailleurs énervée en prononçant ses mots : « Un accident ? Ce n’est pas un accident ! Un fou m’a tiré dessus tout simplement parce que je n’ai pas eu peur de lui, je suis morte Elia, j’ai vu la lumière, j’ai vu ma mère morte, j’ai vu les gens à qui je tenais le plus dans ma vie tandis que mon sang se rependait sur le carrelage…Pendant des jours j’ai vu des gens tournaient autour de mon corps sans vie tandis que je les observaient d’en dehors de ce corps…Ce genre de chose ne te laisse pas indemne et quand je me regarde, je suis bien différente à présente… ». Explication un peu étrange de mon arrêt cardiaque et du coma qui en avait suivit mais pourtant, c’était la vérité, terrible vérité. Elle devait me trouver changé mais oui, j’avais changé. Je me calmais par la suite quand elle me demandait si ça avait été à Paris. Heu…Ouai, ça avait été. On peut dire ça comme ça. « J’ai revu mon père. Je vais te montrer des photos… ». Je sortis alors mon téléphone pour lui montrer la photo de Leandro et moi devant la tour Eiffel ainsi que dans le musée grévin. Elle devait se demander qui c’était ce mec. Je lui expliquerais plus tard. « Merci d’en avoir apporté ». Je souris en me servant et lui demanda à mon tour comment c’était passé le voyage : « Et toi alors, cette tournée ? ».

« Un accident ? Ce n’est pas un accident ! Un fou m’a tiré dessus tout simplement parce que je n’ai pas eu peur de lui, je suis morte Elia, j’ai vu la lumière, j’ai vu ma mère morte, j’ai vu les gens à qui je tenais le plus dans ma vie tandis que mon sang se rependait sur le carrelage…Pendant des jours j’ai vu des gens tournaient autour de mon corps sans vie tandis que je les observaient d’en dehors de ce corps…Ce genre de chose ne te laisse pas indemne et quand je me regarde, je suis bien différente à présente… » Bon ok j'avais merdé. J'avais été maladroite et je venais de déclencher la colère de ma meilleure amie. Hors c'était pas ce que j'avais souhaité. J'étais là pour la réconforter, lui changer les idées et je faisais un gros flop. C'est pas ce que je voulais dire, désolée. Je voulais dire que t'as rien demandé, ça t'ai tombé dessus comme ça, mais c'est pas pour autant que t'es plus belle. Ca t'a changé à l'intérieur j'imagine, mais à l'extérieur tu restes toujours aussi belle et sexy June. Pitié que je ne m'attire pas ses foudres un peu plus. Heureusement le sujet Paris était mis sur le tapis pour apaiser les choses. « J’ai revu mon père. Je vais te montrer des photos… » Contente pour la seconde partie, je me penchais prête a regarder son téléphone. Ca s'est passé comment avec ton père ? demandais je d'une voix incertaine. Je voulais pas lui miner plus le moral, déjà que j'avais pas géré sur la fusillade. Très belle photo, y a juste un détail qui me chagrine dessus. Je pointais mon index sur la personne de Leandro. Je ne savais pas qu'elle le connaissait mais j'aimais pas beaucoup ça. Depuis quand tu le connais ? Comment dire que je n'aimais pas beaucoup le jeune homme ? « Et toi alors, cette tournée ? ». Je fis un sourire à l'évocation de cette expérience extraordinaire. Génial, bon c'était dur au début d'être loin de mon frère et Matys et de vous tous, mais c'était une superbe expérience. Moi qui rêve de devenir danseuse pro, c'était comme réalisé un bout de mon rêve. Voir le public ébahit devant les shows, nous applaudir comme des fous à la fin, c'était juste énorme. Puis j'ai pu aller dans plein de villes que je n'avais pas faite avant et c'était cool aussi. Oui pour une amoureuse de l'aventure et des voyages dans d'autres pays ou villes, c'est clair que j'avais aimé cette part. Je piochais un chocolat et le porta à ma bouche.


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Je m’étais un peu emporté, j’avais l’impression que depuis que j’avais assisté à la prise d’otage quelque chose en moi avait changée, j’étais beaucoup plus agressive qu’avant, presque méchante, c’est dur de dire ça mais je réagissais au quart de tour. Je me regardais, vu mes pansements je n’étais pas aussi jolie qu’elle le disait, je ne me voyais pas dans sa description : « Je suis en béquille Elia, depuis quand être handicapé c’est sexy ? ». Pour moi tout avait foutu le camp depuis cette prise d’otage, je m’en voulais tant. Elle me demandait ensuite comment ça c’était passé avec mon père, disons qu’il n’avait pas tué Leandro, c’était déjà ça, non ? « Il n’a pas tué Leandro, je pense que c’est vraiment une bonne chose venant de mon père… ». Je riais mais c’était plus nerveux qu’autre chose, mon père était si imprévisible. Par détail Elia avait cité Leandro mais pourquoi ? Elle le connaissait ? Oh non, faite qu’elle n’ai pas couché avec lui, je dois déjà me battre contre Ornella, Solveig, Sally, Teddy et ses conquêtes d’une nuit alors si en plus ma meilleure amie en fait partie je vais vraiment baisser les bras cette fois-ci : « Leandro, mais Leandro est mon… ». Oula gros beug là, plan cul : non, ami : oui mais pas que…copain : certainement pas, conquête : non, ça ne va pas vraiment avec notre relation. Je dirais que ce qui va le mieux serait presque ‘amant’ mais je suis tellement entrain de réfléchir à ça que du coup, je ne finis pas ma phrase. « Je le connais depuis Octobre, Elia s’il te plait dis moi que tu n’as pas couché avec lui, je t’en supplie… ». Dans mon regard elle devait bien voir que je tenais à ce mec bien plus que je le laissais penser. Le savoir dans le lit de ma meilleure amie m’aurait vraiment fait mal au cœur. Elle me parlait ensuite de sa tournée, ça avait l’air géniale, pour moi maintenant ce n’était plus qu’un rêve brisé. « Je suis contente pour toi Elia, moi aussi j’aurais bien voulu avoir cette opportunité, d’autant plus que rien ne me retiens ici, mais maintenant c’est impossible… ». Je regardais ma jambe, le meurtrier savait frapper là ou ça faisait mal, je lui parlais de son fils par la suite : « J’ai gardé pas mal Mathys avec Sacha, tu lui as manqué énormément… ». Je lui souris, ça avait été un plaisir de prendre soin de lui.

« Je suis en béquille Elia, depuis quand être handicapé c’est sexy ? » J'étais pas d'accord avec elle. C'était pas ça qui définissait une personne sexy à mes yeux. Depuis quand des béquilles définissent si une personne est sexy ou non ? J'ai vu des gens en fauteuil roulant, avec des jambes en prothèses et je t'assure qu'ils étaient beaux et sexy. C'est ta façon de t'habiller, ton look, ton regard, ton attitude et ton corps qui définissent si t'es sexy ou non, surement pas des béquilles. C'était peut être facile pour moi de lui lancer des fleurs et dur pour elle de se convaincre d'une telle chose, déjà que sans les béquilles elle n'était pas très confiante en elle, mais je pouvais pas la laisser entendre que des béquilles l'empêchent d'être belle ou sexy. Que ça l'empêche de faire du sport ou ce qu'elle veut oui mais pas d'être belle ou sexy. « Il n’a pas tué Leandro, je pense que c’est vraiment une bonne chose venant de mon père… » Elle avait revu son père avec Leandro ? Sortait-elle avec le jeune homme ? Pitié que non. Je préférais donc lui demander qui il était pour elle avant de répondre. « Leandro, mais Leandro est mon… » J'attendis la suite qui ne vint pas. « Je le connais depuis Octobre, Elia s’il te plait dis moi que tu n’as pas couché avec lui, je t’en supplie… » L'adjectif que j'attendais pour savoir qui il était pour elle m'échappa quand elle me demanda si j'avais couché avec lui. Mimant une tête de dégoût, je fis comme si j'allais vomir. Tu plaisantes ? Plutôt me casser une jambe que coucher avec dis je avant de capter ma boulette. Madame maladroite c'est moi. Désolée, c'était pour dire que ça n'arrivera pas tu peux t'en assurer, mais j'en conclus qu'il t'intéresse ? C'était donc lui le fameux mec qui lui traversait l'esprit ? Une chance que je n'avais pas accepté ses avances à l'époque, sinon je lui aurais miné le moral à ma petite June. Il était pas moche certes mais comment faisait-elle pour tomber que sur des nazes ? « Je suis contente pour toi Elia, moi aussi j’aurais bien voulu avoir cette opportunité, d’autant plus que rien ne me retiens ici, mais maintenant c’est impossible… » Je savais combien elle aimait la danse, c'était un de ces points communs qu'on avait. Que disent les médecins ? T'en as pour combien de temps ? Tu vas bien guérir et tu pourras à nouveau galoper non ? Je l'espérais pour elle. Si un tel accident m'arrivait et me couper mes ailes pour danser, j'en ferais une dépression. « J’ai gardé pas mal Mathys avec Sacha, tu lui as manqué énormément… » Encore heureux ! L'un était mon frère jumeau et l'autre mon fils, si j'avais du manqué à quelqu'un c'était bien à eux en priorité. mon frère te branche pas plus que ton Leandro ? dis je en levant les yeux au ciel. Y avait pas photo, je préférais la savoir avec Sacha qu'avec le Spinelli.


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Malgré ce qu’elle me disait je faisais une petite moue, j’avais bien peur que cela ne soit pas suffisant, pour moi je n’étais plus belle, même si d’autres personnes me le dirait, même si d’autres garçons me le dirais, j’avais peur que mes jours de gloire ne soit derrière moi. J’avais ensuite parlé de Leandro et du lien qui m’unissait à lui et je devais avouer que j’avais attendu une autre réaction de sa part, même si j’étais plutôt enchanté qu’elle le dégoute, je préférais ça qu’elle bave devant lui comment beaucoup d’autres. Je regardais alors mes jambes, je ne pense pas que mon accident avait quelques rapports avec le fait que je m’éclatais sexuellement avec Leandro, cette bêtise m’accrocha un sourire : « Et bien, je sais donc enfin pourquoi on m’a tiré dessus, pour avoir tiré un coup… ». Je pressais la joue de ma meilleure amie, oui, cela me faisait rire plus qu’autre chose. Est-ce que Leandro m’intéressait, oui, c’était le mot, je baissais la tête, je m’en voulais d’être si facilement tomber dans ses filets : « Oui, Elia cet homme me parle comme aucun autre ne l’a jamais fait, il me fait l’amour comme personne, sexuellement avec lui c’est tellement mieux qu’avec tous les autres hommes, comme si on était fait pour que nos corps s’unissent l’infini…Je ne sais pas ce que c’est que cette chose qui m’envahit quand je parle de lui…Je sais seulement qu’avant de fermer les yeux, avant de mourir, il était là. Je l’ai vu, j’ai senti mon cœur ce soulever dans ma poitrine. J’ai fait le rêve fou où je vivais avec Leandro et c’est ce magnifique et tragique songe qui m’a accompagné dans la mort. Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais cela signifie bien quelque chose, n’est ce pas ? ». Je soupirais, je souhaitais qu’elle comprenne ce que je ressentais : « Je ne sais pas si ce sentiment est de l’amour ou non, je ne veux surtout pas le ressentir davantage, je me haie d’espérer un homme que je ne pourrais avoir. Et si jamais il était disposé peut être que je ne voudrais pas dans cette histoire m’aventurer…Je ne sais pas qui il est pour moi Elia, ni ce que nous lie, je suis désolé de te décevoir mais j’estime Leandro plus gentil que tu ne penses… ». Oui car à vrai dire ça ne doit pas être l’amour fou entre eux deux. J’ai peur qu’elle me juge, qu’elle me dise que quelque chose cloche, je ne sais pas…J’ai peur. « Personne ne sait cela…Je vais remarcher, c’est déjà ça…». Oui, heureusement car sinon à vrai dire je serais au bord du gouffre, je me sentirais tellement mal si je ne pouvais plus jamais marcher de nouveau, après danser c’est vraiment une autre histoire. Elle me parlait de son frère, vaste sujet aussi : « Je ne sais pas Elia, je ne sais vraiment pas, il m’a dit qu’il avait eu comme un coup de cœur pour moi, je trouve ça si soudain, avant il ne m’appréciait pas plus que ça, là il m’annonce ça comme ça…Je ne sais pas quoi en penser, il m’a dit que je lui avait manqué mais pendant un mois, il n’est pas venu me voir à l’hôpital… »

« Et bien, je sais donc enfin pourquoi on m’a tiré dessus, pour avoir tiré un coup… » Je fus soulager qu'elle ne s'emporte pas contre moi à nouveau, bien que ça aurait été justifié. Mais j'avais pas voulu dire ça pour la blesser, juste pour appuyer sur le fait que jamais de la vie je ne coucherais avec le jeune homme, que c'était mille fois mieux de me casser la jambe. Je riais donc avec elle un peu, contente qu'elle rigole de la chose en comprenant que c'était pas mon intention de faire cette boulette. « Oui, Elia cet homme me parle comme aucun autre ne l’a jamais fait, il me fait l’amour comme personne, sexuellement avec lui c’est tellement mieux qu’avec tous les autres hommes, comme si on était fait pour que nos corps s’unissent l’infini…Je ne sais pas ce que c’est que cette chose qui m’envahit quand je parle de lui…Je sais seulement qu’avant de fermer les yeux, avant de mourir, il était là. Je l’ai vu, j’ai senti mon cœur ce soulever dans ma poitrine. J’ai fait le rêve fou où je vivais avec Leandro et c’est ce magnifique et tragique songe qui m’a accompagné dans la mort. Je ne sais pas ce que ça veut dire, mais cela signifie bien quelque chose, n’est ce pas ? » C'est qu'elle en était plus que attirer par le jeune homme. A sa façon de m'en parler je comprenais qu'elle était en train d'en tomber amoureuse, si ce n'était pas déjà le cas même. Probablement. Fin je sais pas, pour toi ça signifie que tu es amoureuse de lui, mais quant à lui je ne sais pas ce que ça signifie. C'est un dragueur sur pattes, je crains que tu t'aventures dans une mauvaise histoire encore. C'est pas comme si elle en avait déjà pas bavé avec ses précédentes relations. Je préférais qu'elle évite d'en rajouter une à son tableau. Je préférais qu'elle tombe enfin sur une relation posée, stable et sérieuse. Sur un homme qui ne voit qu'elle, ne veut qu'elle et soit digne de la lowell. « Je ne sais pas si ce sentiment est de l’amour ou non, je ne veux surtout pas le ressentir davantage, je me haie d’espérer un homme que je ne pourrais avoir. Et si jamais il était disposé peut être que je ne voudrais pas dans cette histoire m’aventurer…Je ne sais pas qui il est pour moi Elia, ni ce que nous lie, je suis désolé de te décevoir mais j’estime Leandro plus gentil que tu ne penses… » Les uniques rapports que j'avais eu avec lui ne me laissait pas du tout penser comme elle. L'amour la rendait aveugle je suppose. Comment ça si il était disposé ? Il est en couple ? Non c'était pas possible sinon il ne coucherait pas avec elle. Quoique ça ne m'étonnerait pas du jeune homme. Mais si c'était ça, il faudrait qu'elle abandonne et vite. « Personne ne sait cela…Je vais remarcher, c’est déjà ça…» Je fis un sourire, contente par cette bonne nouvelle. Tu voudras que je t'accompagne à ta séance de rééducation ? Je suppose qu'elle allait être suivi et je voulais bien me proposer de l'emmener. & on dérapa sur le sujet Sacha. Qui était bien mieux prétendant que le Leandro. « Je ne sais pas Elia, je ne sais vraiment pas, il m’a dit qu’il avait eu comme un coup de cœur pour moi, je trouve ça si soudain, avant il ne m’appréciait pas plus que ça, là il m’annonce ça comme ça…Je ne sais pas quoi en penser, il m’a dit que je lui avait manqué mais pendant un mois, il n’est pas venu me voir à l’hôpital… » Tiens tiens, comme je découvrais des choses. J'allais devoir en parler au fréro. Ca ne veut rien dire. Des gens se haissent puis du jour au lendemain s'apprécient et deviennent super proche car un événement de la vie les a rapproché. En l’occurrence pour vous c'est mon départ qui vous a rapproché, alors tout s'explique. Après, sache qu'il est pas des plus faciles sentimentalement. Il en a bavé lui aussi alors il a peut être peur de reconnaitre que tu lui plais plus qu'amicalement. Je vais creuser de son côté. Ouais je voulais comprendre, surtout s'il avait un coup de coeur pour ma meilleure amie, j'étais obligée de m'en mêler. Je pris un autre chocolat et le déposa dans ma bouche.


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