SAIDAN. born to die

Elle avait pris quelque chose ou du moins, quelque chose se trouvait dans son cocktail. Lomée avait été invitée au Lord Hobo. Cela faisait des lustres qu'elle n'y était plus allée. Salomée ne sait pas pourquoi, mais elle avait dit 'oui'. Sans doute, la forte envie de changer d'air, de ne plus penser à Harvard même-ci elle y était forcée. Elle s'assit sur un siège qui se trouvait au bar des VIP, l'ami en question lui avait proposé un cocktail assez spéciale qu'il avait mentionné dans son oreille d'une manière assez susurrante. Il s'en était allé et elle n'y avait pas vraiment prêté attention la naïve !. Comment avait-elle pu accepter un 'rendez-vous' ? disons qu'il s'agissait plus d'une sortie dans son cas, mais pas pour le garçon qui se trouvait devant ses yeux. Blond, fils à papa à qui l'on pouvait rien refuser. Elle s'ennuyait de lui. De plus, c'était un Eliot qui l'avait pourchassé depuis la première et qu'elle avait repoussé maintes fois pour.. quelqu'un d'autre. Elle avait sans doute acceptée parce qu'elle était curieuse de voir ce qui l'aurait attendu si elle avait dit 'oui'. Il parti quelque temps et Salomée se mit à perdre la raison, fortement disons...elle prit son téléphone et envoya un message à Aidan, le seul qui pouvait autoriser ses excès. Elle l'invitait à venir immédiatement au Lord Hobo...DROGUE EXPLICITE dans mon verre !!! avait-elle insisté..., sans doute sa conscience qui demandait un peu d'aide avant qu'elle ne se retrouve complétement submergé par l'alcool. Elle tenta de se reculer du bar. Les jambes chancelantes, elle cherchait un endroit où se poser.

Il était étrange qu'Aidan connaisse davantage l'ancienne petite amie de son cousin que sa propre chair familiale mais c'était pourtant le cas. Le Peintre cotoyait la princesse depuis un moment, lui apportant un peu de délire dans une vie sans doute un peu trop sage et puis le temps les avait quelque peu éloignés. Jasper n'avait pas toujours vu cette relation d'un bon œil mais leur entente s'était améliorée avec la distance de l'ancien Lowell. Toutefois, maintenant que le couple se retrouvait en pause, Norrington était entre de beaux draps. Tiraillé entre son amitié pour la Belle et le respect qu'il devait à Jasper, il s'était toutefois donné la mission secrète de veiller sur l'Altière du Danemark au profit de son sang. Il ne comprendrait pas mais peu importe Aidan restait persuadé qu'il faisait le bon choix. Le jeune homme était entrain de prendre un verre dans une fête de la Mather lorsqu'il reçut un message de Salomée. Voilà que la Dunster s'était encore fourrée dans une situation peu enviable et il ne pouvait lui reprocher qu'au moins elle l'appelle à l'aide. Il s'excusa auprès des verts et notamment d'Emma et prit la direction du Lord Hobo. Il ne tarda pas à repérer la Brunette qui tanguait légèrement ne semblant plus quoi faire de ses longues jambes apparemment. Il avança derrière son dos et posa des mains assurées autour de sa taille frêle. Ses lèvres se penchèrent jusqu'à la naissance de l'oreille de la jeune égarée. « Je suis là Princesse. » lui dit-il d'une voix ferme et douce avec un sourire avant de la retourner face à lui comme on le ferait avec une petite fille qui n'aurait pas été très sage. « Qu'est-ce que tu as encore été prendre là ? »[ lui demanda-t-il d'un regard interrogatif en constatant ses prunelles alarmées et en la tenant fermement contre lui afin qu'elle ne dérape pas davantage.

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Brune manqua de se casser le talon droit. Quel idée de mettre des talons trop hauts quand on sait combien, on tient peu à l'alcool et qu'on fini toujours par faire quelque chose de bizarre. Exemple : tâtonner le sol à la recherche de la sortie. Mais, là c'est différent...le cousin germain du président de la DH est là. Il tient sa taille tandis qu'elle gigote encore un peu « Je suis là Princesse. » sa voix chatouille son oreille et quelle belle ironie. C'est une princesse dans un Lord Hobo. Salomée ne tient pas en place et sa voix se fait plus calme et silencieux, toutefois, elle rechigne parce qu'elle sent la reproche venir. Lomée sait qu'il ne va pas tarder à la ramener. Il la retourne vers lui comme une enfant. « Qu'est-ce que tu as encore été prendre là ? »...rien..elle fait un hoquet la menteuse et les effets semblent s'accentuer. Il la tient fermement contre lui parce qu'elle divague, ...je sais plus, j'étais avec un gars...UN BLOND...elle rigole, un peu vague, mais elle semble rire...il ressemble à Jasp' , brr, ils sont ennuyeux...elle lui fait une jolie tape sur l'épaule et son hoquet continue...il m'a proposé un truc...et il est parti, j'sais pas où il est...mais il reviendra, c'est une chose sûre. Elle posa son front contre le sien, t'es tout chaud...t'as couru ou quoi ? elle rigole. Brunette est complétement saoule, c'est une première...allez, juste pour la peine, je...elle s'exclame d'une manière joyeuse se libérant de ses chaines,...un ou deux verres, selon ton humeur...on porte un toast le jour avant la Saint-Valentin pour la jolie merde que j'ai crée dans mon joli couple...elle rit et rit, mais c'est encore mieux que de pleurer, parce qu'elle ne veut plus pleurer. Plus du tout.

Bon Ok la Princesse est complètement bourrée, le carrosse c'est bien pire qu'une citrouille et Norrington a comme l'impression d'être devenu Marraine la bonne fée. Sauf que Lomée, elle est pas dans la merde avec une fée comme lui. Le rôle de mère la morale et de la gentille prévention, c'est pas trop son truc. Si elle veut tester ses limites et bien qu'elle les teste. Il va pas l'empêcher de taire sa peine comme elle peut même si c'est à grand coups d'alcool et d'humiliation matinale en repensant à la veille. C'est en forgeant qu'on devient forgeron et Aidan s'assurera juste qu'elle ne soit pas blessée. « Alors déjà Jasper n'est pas blond et où cet abruti que j'aille lui présenter mes respects ? » demande-t-il en cherchant des mèches claires dans l'assistance. Parce que pour foutre un truc dans le verre d'une fille faut vraiment être un pervers de la pire espèce. Sans déconner, ce genre de comportement lui fait froid dans le dos et lui visse la mâchoire au carré. Enfin malgré tout, la Dunster elle a quelque chose de drôle complètement bourrée de la sorte, de pathétique aussi, ça oscille entre les deux et l'ancien Lowell sait pas trop quel camp choisir. Pour ça sans doute qu'il a un sourire partagé entre la tendresse et la compassion. « J'ai rappliqué rapidement ouais, ton message était comment dire... stimulant ? » admet-t-il avec un hochement. Elle porte un toast à son désastre et il peut pas lui reprocher de vouloir boire jusqu'à vomir plutôt que de se mettre directement les doigts dans la bouche. C'est ce que ferait quelqu'un de censé mais faut croire que la raison la belle Brune en face de lui l'a perdu pour la soirée. « Laisse-moi prendre un verre pour qu'on fête ta déchéance de cœur brisé. » lance-t-il en haussant les sourcils et en commandant rapidement un verre. Qu'elle se fasse mal, parfois y'avait pas autre chose à faire que toucher le fond. Il lève son verre et laisse le verre s'entrechoquer contre le sien. « A toute cette merde d'amour et de beaux sentiments. » réplique-t-il comme une sentence, écho à son propre tourment et buvant cul-sec son verre. Faut se mettre dans l'ambiance. « Préviens-moi quand tu voudras rentrer, vomir, ou même t'évanouir. » lance-t-il avec un sourire moqueur en observant la Dunster d'un regard néanmoins protecteur. Qu'elle se laisse entraîner dans sa propre chute, soit, mais il amortira comme il peut, même si c'est au péril de sa propre carcasse.

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Elle hoche la tête ne sachant pas où le blond se trouve. Mais, son visage devint rouge lorsque ses mirettes croisèrent les siennes. Deux orbites bleus océans comme.. Jasper. Là-bas ...désignait-elle du doigt, pas loin de la porte d'entrée accompagné de deux ou trois camarades...je crois qu'on va surtout se barrer, il est pas content, avait-elle hoqueté.Mais, elle était entrée dans une longue discussion moyennant un peu plus de raisonnement pour Aidan. « J'ai rappliqué rapidement ouais, ton message était comment dire... stimulant ? » Il hoche la tête et elle sourit de toutes ses dents. Brunette choppe un verre lorsqu'un serveur se déplace vers eux, sans doute pas le sien..mais elle le boit d'une traite. « Laisse-moi prendre un verre pour qu'on fête ta déchéance de cœur brisé. » Coeur brisé, ça a été le mot de...trop. Son visage devient triste comme une enfant au bord des larmes. Il lui manque plus que la main d'un adulte pour lui dire que ce n'est rien, la faire rire pour faire oublier la douleur. Aidan commande son verre et elle en commande un autre -encore-. Il lève son verre contre le sien, elle l'observe faire... « A toute cette merde d'amour et de beaux sentiments. » Il boit cul-sec, elle le regarde faire, comme-ci elle sentait que le verre représentait son agonie...puis, elle le suit. Lomée baisse la tête comme-ci l'alcool avait fait son effet dans toute sa tête. Elle tremble d'excitation pour ce que lui procure cette chose dans tous ses membres. Sa tête est baissée vers l'avant, elle écarte ses jambes et fixe le sol. Ses longs cheveux ondulés pendouilles « Préviens-moi quand tu voudras rentrer, vomir, ou même t'évanouir. »...j'ai besoin d'air... demande-t-elle...vraiment. Salomée s'accroupit, la musique redevient forte. Elle qui avait fait abstraction de tout. L'environnement devient lourd. Salomée se relève et vient se coller contre lui parce qu'elle a besoin d'un appui...pourquoi il fait ça ? pourquoi il ne m'a pas menti ?...pourquoi il ne me contacte pas ?...l'alcool augmente sa sensitivité, mais elle ne pleure pas. Elle ne peut pas...pourquoi, je devrais ne pas être jalouse ?...elle a un monologue, Aidan ne peut que l'écouter...tu vas me juger si je te dis...elle recule, que j'ai eu peur? Peur de continuer, peur d'être enceinte de lui et assez d'être une princesse. Elle redemande un autre verre, du whisky, un truc bien fort...bon, ...elle ne veut pas une réponse, elle évite le sujet et se détache de lui...désolée.Il était quoi au juste Aidan, un ange gardien ?

Il la regarde qui divague. La petite princesse a perdu son diadème et regarde son destin se fracasser entre ses mains. Les choix sont ainsi faits, parfois salvateurs, parfois destructeurs, mais une fois que la marche est lancée plus rien ne peut arrêter la cadence infernale. C'est comme être pris au piège dans son propre tourment. Et voilà qu'elle étouffe, comment respirer quand on s'est privé de son propre oxygène ? On évolue dans les bas-fonds tout simplement. Aidan ne le sait que trop bien, la noirceur est devenue sa seconde peau. Mais en habile manipulateur, il cache tout cela derrière des apparences lumineuses. On a moins envie de gratter lorsque le vernis fait illusion. Il empoigne la Brunette par le bras, doucement mais fermement à la fois. Il la traîne dehors parce que pas sûr que dans son état elle ne finisse pas par gerber. Et puis l'air dans ces cas là c'est tout ou rien mais ça change l'état de malaise dans lequel on peut être dans ces moments là. Il l'assoit doucement sur un banc non loin de là, un peu à la manière d'une enfant, il passe ses doigts sous son menton et relève son visage de porcelaine vers le sien. « Allez allez, je comprends rien à ce que tu racontes Lomée. J'ai même pas suivi vos histoires à toi et Jasper. » lui dit-il tout doucement. Tout ce qu'elle comprend c'est qu'elle regrette son comportement mais qu'elle a pas pu faire autrement. Il comprend que trop bien, c'est pas comme si il vivait la même chose finalement. « Tout ce que je peux te dire que c'est que l'honnêteté de ce mec est proportionnelle à son orgueil. » Parce que quand Jasper était blessé, écorché, y'avait pas moyen de réparer ça avec trois excuses et un regard implorant. « Laisse le temps au temps. » Y'avait que ça à faire de toute façon. Puis c'est pas comme si elle comptait le récupérer. Elle a eu peur, elle demande si c'est normal. Normal ? Qu'elle demande ça au mec qui crève de trouille tout le temps ? Norrington sérieusement ? Le type capable de se couvrir de plaques au simple mot « engagement ». Pour sûr que le sang du Dunster et le sien sont similaires à cinquante pour cent mais sûrement pas sur la notion de responsabilité. Il passe doucement ses doigts dans les boucles brunes, son regard cherchant obstinément à raccrocher le sien. « Allez Lomée, j'aime pas te voir comme ça putain. Sérieux, tu veux que je danse la macarena ? » Franchement, il est prêt à faire n'importe quoi pour la sortir un peu de cet état des lamentations. Aidan c'est pas un ange gardien non, c'est le dernier des crétins, c'est le bouffon de la princesse. Mais dieu sait que ça a du bon parfois de s'entourer d'un mec qui réfléchit pas.

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Il la sort de l'enfer. Des musiques qui les entourent et de l'alcool qui coule à flot. Des langues de vipères qui les regardent et des lamentations sur le sol. L'air semble lui être très bénéfique. Il l'assoit sans doute parce que ses jambes à elle ne sont pas fiables, elles ne tiennent plus le coup. Princesse est une enfant égoïste et amoureuse. Le banc sur lequel elle se trouve supporte sa peine. Aidan passe ses doigts sous son menton et relève son visage vers le sien. Ses mirettes brunes essayent d'éviter son regard parce qu'elles pourraient avoir une faille. D'ailleurs, ses joues ont encore les traces de larmes qui ont disparues, mais qui ont laissées une marque. « Allez allez, je comprends rien à ce que tu racontes Lomée. Elle pose ses mains sur ses joues et soupire..J'ai même pas suivi vos histoires à toi et Jasper. » Salomée est un peu comme toutes ses filles qui ont besoin de raconter pour se sentir mieux, rassurée et libérée. « Tout ce que je peux te dire que c'est que l'honnêteté de ce mec est proportionnelle à son orgueil. » Lomée a esquissé un rictus avant de rire en sursaut. Le rire jaune qui dit qu'au fond, elle s'y attendait, elle savait...mais qu'elle ne voulait pas se l'avouer. L'amour rend bête, l'amour rend aveugle...ce mec est...elle cherche des mots pour le qualifier. Un crétin, un crétin fini dis-le ! Mais, elle ravale sa salive..il est ce qu'il est...et je l'..elle ne dira plus rien à son sujet. Lomée ne le laissera plus gagner ses pensées. « Laisse le temps au temps. » Lomée hoche la tête parce qu'elle sait que d'ici là..elle ne sera plus la même. Le regard d'Aidan en est la preuve. Lomée changera comme lui aussi a changé. Jasper n'y pourra plus rien. Il n'y aura plus de princesse, simplement une âme en quête de quelque chose. Aidan passa ses doigts dans la longue chevelure de Lomée. Il cherche son regard« Allez Lomée, j'aime pas te voir comme ça putain. Sérieux, tu veux que je danse la macarena ? » Ses yeux s'illuminèrent. La macarena ? Elle eut un sourire immense, comme s'il venait d'éveiller un nouveau sentiment en elle. Il ne fallait pas...vraiment ?...chuchote-t-elle en fixant ses yeux d'une manière intense dans les siens...fais-le ! ordonne-t-elle. Elle met ses doigts dans ses cheveux...montre-moi tes talents de danseur, je fais la musique si tu veux...Elle le lance au défi avec un sourire malicieux, il l'a dit...il le fait.

Voilà qu'elle divague encore un peu sur Jasper, un peu comme un vaisseau entrain de se crasher mais sans qu'il sombre vraiment. À l'agonie, dans cet état perpétuel de ni trop, ni pas assez. Il y a encore quelques mois, il n'aurait pas compris qu'elle s'accroche autant à un mec comme son cousin. Ce mec était froid comme la pierre, droit dans ses bottes, et sans une ombre au tableau. En apparence. Maintenant qu'il le connaissait davantage, il comprenait finalement, parce que ce qui se dégageait de lui au premier abord, ne lui rendait pas justice. Ellington c'était un peu tout l'inverse de lui mais avec le même fond. Néanmoins, ses avances de macarena sortirent la tête de l'eau de la Princesse et le Bouffon ne peut réprimer un sourire amusé. Pour lui, c'est rien de faire un truc pareil, sérieux. Il la regarde de ses prunelles célestes, presque avec dédain de lui lancer un défi si facile mais il lui fait un clin d’œil avant de se reculer. Le Peintre se met de profil et commence à entamer la danse, ses lèvres murmurant le charabia de la chanson auquel il ne comprend rien, si ce n'est « Heyyy macarenaaaaa ! Haaaaa ! » Et il saute en changeant de sens, fait bouger son corps sur le rythme imaginaire de sa danse de l'été. Ça dure un certain temps où Lomée l'accompagne, en rigole et lui aussi, et puis voilà qu'il est presque un peu essoufflé. Il se remet face à elle, s'approche et demande avec son visage entamé par une pulsion de défi. « Quoi d'autre ? » Un peu comme un enfant qui en veut toujours plus, la machine folle de Norrington est lancée et y'a pas grand chose qui l'arrête dans ces cas là. « Mais attends, si tu me relances un défi, j'ai le droit de te lancer le prochain. » Et il la nargue en posant un index sous son propre menton et en attendant de s'exécuter.

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« Heyyy macarenaaaaa ! Haaaaa ! ». Lomée se marre, et c'est reparti ! L'éthanol s'est complétement imprégné dans son sang. L'effet reste longtemps et fort, il est certains qu'avec seulement trois ou quatre verres, Mistinguett est KO. Son rire est une hyperbole et elle ne semble plus s'arrêter. Elle penche sa tête en arrière et se laisse pour morte. Aidan essoufflé s'arrête, les joues musclés par leurs rires synchronisés. Il se remet en face d'elle tandis qu'elle relève la tête. « Quoi d'autre ? » Ses yeux sont exorbitants, quoi encore ? ...hum...elle réfléchit. Qu'est-ce qu'il peut bien faire ? Le cerveau de Lomée est fatigué, mais Aidan en veut plus...j'ai une crotte d'idée articule-t-elle à haute voix, le hoquet qui revient...bah, en fait...elle est saoule la petite, la drogue agit. Elle commence à avoir chaud et se lève du banc...fait chaud ici, tu trouves pas ?elle fait un eventail avec sa main pour se procurer un peu de vent...bref, tu rentres la dedans...elle désigne la discothèque... et tu te mets à danser sur le bar du club, tu fais un p'tit strip de quelques secondes et puis... et puis, on se casse pour ne pas qu'il t'arrive quoi ce soit, pour ne pas te retrouver avec quelques hématomes offerts gracieusement par la maison. Ou t'essayes de toucher ton nez avec ta langue, parait qu'elle est énorme...Elle se met à glousser. « Mais attends, si tu me relances un défi, j'ai le droit de te lancer le prochain. » Elle lève les mains qu'il demande ce qu'il veut, de toute façon son état n'est pas convenable et elle ne s'en rendrait pas compte. Il peut l'inciter à voler des p'tits mémés, il peut lui demander un strip pour se venger. Elle s'approche du jeune homme, attrape son cou en chuchotant dans son oreille..tu pourras me demander tout ce que tu veux, MAIS...elle recule d'abord...tu choisis Dandan...le bar ou ton nez. Petit regard surnois.

Bon ok, là ça commence à être fun. Loin des divagations mélancoliques sur le sujet Jasper Ellington. Le truc c'est que Aidan est un crétin. Et quand elle lui demande de danser la macarena alors qu'il lui a proposé et bien il s'exécute. Le pire dans tout ça, c'est que ça a marché, c'est que ça lui a fait oublier pendant quelques secondes son propre tourment. « Qui t'as dit que ma langue est énorme, je peux savoir ? »Il se met à rire et lui tend sa belle langue dans une grimace enfantine. La Princesse lui pose un ultimatum, croit le provoquer. Mais c'est jouer avec des braises déjà ardentes. « Viens. » lui lance-t-il en lui tendant une main ferme et solide, la Brunette va mieux mais elle pourrait encore tanguer. Les deux Complices font marche arri-re vers le bar où une musique sourde résonne. Faut croire que Aidan devient un habitué des bars en guise de podium, c'est pas son premier, ni son dernier. Sur une musique lascive, il se met à danser. Enlève sa veste, soulève son tee-shirt mort de rire et se fait descendre par le barman. Il est accueilli par quelques rires, et d'autres sifflet approbateurs, mais c'est l'air du dehors qu'il finit finalement par rejoindre avec Lomée dans son sillage, morts de rire, ou bien morts tout court, va savoir. « A ton tour. » lance-t-il essoufflé. Il faut qu'il trouve un défi, il se gratte le crâne pendant qu'il réfléchit. « Tu vas te faire faire un tatouage. » lance-t-il avec un regard empli de provocation. « Je suis beau joueur, tu peux choisir ce que tu veux. » Et il lui fait un clin d'oeil de charmeur, faut se méfier quand on signe un pacte avec le diable. D'autant plus lorsqu'il a des traits d'angelots et des billes sages comme son cousin.

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