curieuse ? machiavélique ? vicieuse ? pv Jake

curieuse ? machiavélique ? vicieuse ?

feat. Jackie & Jake

Les bonnes vieilles habitudes reprenaient. Dans le parc de la fac, j'étais tranquillement assise sur une table de jardin. Les écouteurs aux oreilles, un bouquin à la main. Les études me permettaient de me concentrer sur les choses essentielles. Mon livre ? Un bouquin d'archéologie, les meilleurs selon moi. Tout est une question de point de vue. J'adorais mes études et j'adorais le domaine dans lequel je me tournais. Directrice de musée, archéologue reconnue ? Voilà ce qui avait le don de me faire rêver en ce moment. J'affichais un léger sourire avant de relever mon regard vers les étudiants qui passaient et repassaient devant moi. Une tête attira mon attention, mes yeux se plissèrent. Lui. Je ne le connaissais pas ou du moins je ne connaissais que très peu de choses à son sujet. Jake Nguyen-Holf, beau garçon et éperdument attirer par cette garce d'Emma. Comment pouvait-on être attiré par cette fille ? Je soupirais légèrement avant de finalement me lever. La fille modèle et studieuse allait devoir attendre. Je pris un bout de papier qu'il y avait dans mon livre et me mit à courir vers le jeune homme. « Hééééé » dis-je en sa direction avant de finalement lui faire face. « Tu as fait tomber sa... » dis-je en affichant un petit sourire pour amorcer un semblant de rencontre.

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feat. Jackie & Jake

Loin d'imaginer l'accueil qu'allait me réserver le jeune étudiant, je lui tendais gentiment le bout de papier, oubliant les formules de politesse. « Bonjour » mes sourcils se froncèrent légèrement avant qu'il ajoute : « Ce n'est pas à moi... t'peux garder le bout de papier Jackie » et bien, la tentative n°1 venait d'échouer épouvantablement. Je soupirais doucement avant d'afficher une petite grimace. Persistante et coriace, voilà ce que je devais être. Après j'avais une confiance à gagner. « Tu es sûr que ça va ? » j'approchais d'une poubelle avant de jeter le papier « Tant pis pour le papier » dis-je avant de revenir vers Jake. Je croisais mes bras contre moi avant de finalement « Je te paye un café . Allez... je ne vais pas te manger, c'est juste un café » dis-je en le voyant déjà me remballer. Le timing était parfait, j'avais besoin d'une boisson chaude. Le vent frais avait eu raison. Mon corps était frigorifié et mes mains criaient à l'aide. « Allez vient » dis-je en lui prenant le bras pour le pousser à me suivre. Quelle enfant, ce mec.

Je n'étais pas spécialement emballé par l'idée de traîner avec cette jeune femme aujourd'hui. Surtout que j'étais déjà de mauvaise humeur, elle avait été la goutte d'eau qui faisait déborder le vase. Puis, elle me jouait le jeu du bout de papier tombé à terre. En sachant, que mon sac était fermé et que seul mon téléphone et les clés de mon appartement traîner dans mes poches. Si Jackie voulait vraiment m'interpeller elle aurait pu trouver une autre excuse un peu plus valable. « Ça ne te regarde pas, à ce que je sache. » Je ne vais pas de mainte morte avec la blondinette. Mais, je n'aimais pas sa façon d'agir à mon égard. C'est qu'elle est tenace la petite, puis qu’après avoir jeté le bout de papier dans la poubelle, elle revenait me faire front. « Qui te dit que j'aime le café, justement ? » Lançai-je en ancrant mon regard dans le sien sans flancher. Même si je n'avais pas envie d'être avec elle, le fait de gagner un café gratuit me plaisait bien. Mais, je ne lui dirais pas de vive voix. Toute manière, je n'avais pas vraiment eu le choix vu qu'elle m'attrape le bras pour me tirer vers le starbuck coffee. Je me dirigeais avec elle vers le stand de café, une fois devant le serveur je viens à quémander. « Un pumpkin spice latte, s'il vous plaît. Et, gardez la monnaie c'est cadeau. » Dis-je au serveur, tout cela pour énervée Jackie qui semblait avoir la situation en main.

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feat. Jackie & Jake

Pour être franche, Jake Nguyen-Holf était de loin l'homme le plus ronchon que j'avais eu l'occasion de côtoyer. Un vrai casse pied. Du moins aujourd'hui, il dépassait bien des sommets. « ça ne te regarde pas, à ce que je sache » mes sourcils s'osèrent rapidement avant de finalement me mettre à rigoler. J'affichais un sourire avant de finalement lui répondre : « Eh bien... si c'est comme ça que tu parles au quotidien pas étonnant que tu es des problèmes avec le monde qui t'entoure. T'es pire que moi » dis-je en affichant un joli sourire avant de faire un rond avec mes doigts. Passons. Un café allait sans doute apaiser le jeune étudiant. Du moins, je l'espérais. Parler avec un mur était loin d'être agréable. Je devais au moins reconnaître qu'il n'était pas aussi abruti que la moitié de l'université. « Qui te dit que j'aime le café, justement ? » ma tête se pencha sur le côté et mon regard le fixait. Ces cernes criaient à l'aide. Je lui fis sincèrement : « Tu ne me feras pas croire qu'un café gratuit ne te plaît pas. Tu n'es peut-être pas stupide mais je ne le suis pas non plus » dis-je en hochant la tête. Blonde mais intelligente. Je lui pris le bras pour le pousser à me suivre, une fois arrivée dans la cafeteria. Le jeune homme commanda « un pumpkin spice latte, s'il vous plaît. Et, gardez la monnaie c'est cadeau ». Mon regard se posa à nouveau sur le jeune étudiant qui semblait plutôt fier. J'affichais un joli sourire face à la situation . Quoi ? Il s'attendait sérieusement à ce que je m'énerve . Et bien non. « Un chocolat s'il vous plaît. » je finis par chuchoter au jeune étudiant « Tu devrais rencontrer ma mère ! Tu la ferais facilement sortir de ces gonds »

Je n'étais pas spécialement d'humeur alors, rencontrer Jackie-Elie Stevenson ne m'emballait pas de masses. Elle était une vraie casse pied, pour rester polie. Et, quand elle a une idée derrière la tête elle ne vous lâche pas. C'était assez complexe de l'éviter même avec la plus grande volonté du monde, c'était complètement impossible. « Ne me compare pas à toi, veux-tu. Je ne suis pas une pimbêche qui se croit à la mode. Puisque niveau vestimentaire, tu peux repasser ... » Mes paroles étaient affûtés, j'en étais conscient. Je voulais lui mettre un électrochoc, qu'elle arrête de se croire au-dessus, de tout mais, surtout de tous. Elle n'était qu'une simple estudiantine, rien de plus rien de moins. Elle était banale comme la moitié des jeunes de cette université prestigieuse. Toutefois, je viens à lui faire un maigre sourire pour lui montrer que je n'étais pas totalement coincé des fesses. J'étais même très loin de l'être. « Au moins, pour une fois ton cerveau te sert à quelque chose. » Dis-je en lui faisant un clic d’œil. Encore un ultime défi à son égard. Jackie pouvait prendre ma remarque en bien comme en mal, cela m'était bien égal. Je n'avais pas eu le temps de dire quoique ce soit, qu'elle m'avait déjà embarqué à l'intérieur de la cafétéria pour le café. J'attendais avec impatience mon café que je puisse fuir cette folle. Je commençais à perdre patience, encore plus suite aux propos que Jackie m'accordait en chuchotant dans mon oreille. « Fallait me le dire que c'était un rencard ! J'aurais fui à la seconde même ! Je suis trop jeune pour rencontrer ta mère ! » Lançai-je en faisant mine d'être choqué ! Je faisais même un O avec ma bouche pour montrer que j'étais outré de ses paroles.

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Casse pied ? Enfantine ? Chiante ? Manipulatrice et Garce ? Je pouvais l'entendre après tous ces défauts m'étaient souvent reprochés. J'aimais être comme ça et rare était les personnes qui partageaient mon point de vue. Jake faisait partie de ces personnes. « Ne me compare pas à toi, veux-tu. Je ne suis pas une pimbêche qui se croit à la mode. Puisque niveau vestimentaire, tu peux repasser... » une pimbêche ? J'étais sans doute tout sauf ça. Mes yeux se plissèrent légèrement avant de lui répondre rapidement. « Une pimbêche ? Je te croyais pourtant intelligent. Franche ? Emmerdante ? Garce ? Je veux bien mais pimbêche ? Ne me compare pas aux filles que tu as l'habitude de fréquenter » dis-je en lui tapant l'épaule du jeune étudiant. Je tendis la commande au jeune étudiant et pris mon chocolat chaud avant qu'il ne me fasse un sourire. Le premier sourire que je voyais depuis que je le connaissais. « Au moins pour une fois ton cerveau te sert à quelque chose » s'il savait. J'affichais un sourire. « De rien s'était avec plaisir... » dis-je en levant les yeux ciels. Quel casse-pied ce mec. Nous nous installions à une table avant que je ne boive une gorgée de mon chocolat chaud. « Fallait me le dire que c'était un rencard ! J'aurais fui à la seconde même ! Je suis trop jeune pour rencontrer ta mère » je fis une grimace d'incompréhension. Ce mec était stupide. Je me mis à rire avant de finalement lui dire : « un rencard ? T'as fumé ou quoi ? Les rencards ne sont pas pour moi. Si tu crois que dès qu'une fille veut te présenter sa mère sa se résume à un rencard. Tu as des choses à apprendre. » mes yeux se plissèrent « faits gaffe tu vas finir par gober une mouche » dis-je avec un joli sourire avant de boire une autre gorgée de mon chocolat.

Je ne voulais pas dire un défaut de la jeune femme qu'elle connait par coeur. Il fallait taper fort si je voulais réussir à l'atteindre comme j'avais envie de le faire. À croire à la réaction de la jeune femme, j'avais tapé dans le mille avec mes propos. Elle avait été touchée par les propos que je lui disais. J'avais touché la cible. « Premièrement, je ne fréquente pas ces filles-là. Deuxièmement, je suis intelligent bien plus que tu ne le croies. Et troisièmement, y a que la vérité qui fâche. » Je viens ensuite à récupérer ma commande avant d'en boire quelques gorgées le temps qu'on marche un peu pour rejoindre une table. « Je suis complètement sobre. Pourquoi tu parles de ta mère alors ? En même temps, si elle est aussi moche que toi. Je peux comprendre pourquoi t'es encore célibataire. » Je n'y vais pas de main morte avec elle. Mais, si on se laisse marcher sur les pieds avec Jackie on était foutu. Puis, je ne suis pas un mot qui se laisse mener par le bout du nez. Ni même un homme qui garde sa langue dans sa poche. Je ne relevais pas la deuxième partie de sa phrase. Je préférais boire mon pumpkin spice latte que de parler de choses exhaustivement inutiles.

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« Premièrement, je ne fréquente pas ces filles-là. Deuxièmement, je suis intelligent bien plus que tu ne le croies. Et troisièmement, y a que la vérité qui fâche. » je le regardais en grimaçant légèrement. Jake allait finalement bien avec Emma. Deux chieurs pour le prix d'un. Je posais mon coude sur la table avant de déposer ma tête sur ma main. « Si tu le dis... » dis-je avant de finalement boire mon chocolat chaud. Jake était le genre de mec casse pied mais pourtant j'admirais sa franchise. Loin d'être aveuglé, il était conscient de certaines choses. « Je suis complètement sobre. Pourquoi tu parles de ta mère alors ? En même temps, si elle est aussi moche que toi. Je peux comprendre pourquoi t'es encore célibataire. » Mes yeux se plissèrent légèrement avant de finalement lui dire : « dit le puceau ! Oublions ma mère... vu que tu ne comprends pas ce que j'essaye de t'expliquer » dis-je avant de finalement sourire. « Le célibat me va très bien au teint et je n'ai besoin de personne. » dis-je en hochant la tête. Vieille illusion. " Sinon tu vas en Nouvelle Zelande ? "

On ne change pas une équipe qui gagne. Si je me mets avec Emma contre Jackie-Ellie. La pauvre, elle pourrait retourner pleurer dans les jupes de sa mère. Où aller se plaindre à Aidan qui est son ex mais, aussi son demi-frère. Assez weird leur relation tout compte fait. « J'ai toujours raison, tu devrais le savoir. » Elle avait commencé à se renseigner sur moi. Donc, on avait dû lui dire que la plupart du temps j'avais raison. Qu'on le veuille ou non, j'étais ainsi. Je pense même que j'avais touché un point sensible par rapport à sa mère. Vu la tête qu'elle était en train de me tirer, je ne pouvais pas le nier. « Je ne suis pas puceau, pintade. Quoi, ce n'est pas de mère en fille qu'on apprécie la famille Noringhton ? » Je remettais le couteau dans la plaie. Mais, au fond c'était Jackie qui m'avait cherché. « Je serai toi, je me ferai vite un mec. Puisque ton teint vire au bleuâtre. » dis-je avant d'éclater de rire. Je viens ensuite à boire quelques gorgées de mon café qui commençait à se refroidir. « Pourquoi cette question ? Tu veux me pécho ? Sinon pour répondre à ta question. Oui je vais m'éclater en Nouvelle-Zélande. »