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La complicité. C'était la complicité qui faisait que ce couple s'adorait, c'était elle qui faisait qu'ils avaient confiance l'un en l'autre, qu'ils se connaissaient par coeur, qu'ils savaient très bien quoi faire pour que l'autre se sente bien. Il se savait être le seul à avoir le droit de s'aventurer aussi loin sur le corps d'Heather, surtout de cette façon. Mais malgré cette unicité qu'elle lui offrait et malgré que ce soit différent avec lui qu'avec les autres, il ne pouvait s'empêcher de ressentir une douleur à la poitrine et une profonde jalousie. Il n'était pas quelqu'un de violent, au naturel, mais il lui suffisait d'imaginer un autre homme la toucher pour qu'il entre dans une colère au-delà de tout sens moral. Il perdait presque le fil de la réalité, comme là, alors qu'il ne ressentait aucune haine. Le monde entier n'existait plus, la Terre elle-même s'était arrêtée de tourner. C'était comme si quelqu'un avait mit le film de l'existence sur stop, ou qu'on avait retenu sa respiration, que leur coeur s'était arrêté. Si seulement ça pouvait durer plus longtemps. Si seulement ils pouvaient vivre ce genre de choses chaque jour. Vous savez ce qui manque le plus à Danny dans cette histoire ? Ca n'est pas le sexe, ou les paris stupides qu'ils se lançaient les jours de congés, ni même lorsqu'elle venait l'applaudir pendant les courses. Ca n'était même pas les samedi d'été allongés dans l'herbe, au soleil, ou les mots tendres qu'ils se murmuraient à l'oreille. Chaque matin il se réveillait et regardait à côté de lui, constatant qu'elle n'était pas là, qu'elle n'était pas allongée dans le lit. Chaque matin il était déçu de ne pas pouvoir la réveiller par de doux baisers sur les épaules et dans le cou, par des caresses amoureuses pour finalement lui susurrer qu'il l'aimait dans le creux de l'oreille. Le pire était là. Il rêvait de pouvoir, un jour, peut-être, retrouver cela. Ce jour-là, Danny Shepard sera heureux.
En attendant il lui fallait profiter de la situation. Elle se laissait faire quant à l'attention qu'il portait à sa poitrine et il savait qu'elle aimait ça. Il était aussi plutôt fier de lui d'avoir mit un à zéro au compteur, mais n'allait pas se reposer sur des lauriers aussi pathétiques, il lui fallait aller plus loin et compter sur un score bien meilleur. Il la déposa lentement sur le sol et la laissa le pousser vers le bas ; il n'émit aucune résistance. Bien au contraire, il aimait énormément ce qu'il s'apprêtait à faire et y prenait un plaisir non dissimulé. C'était aussi ce qui l'excitait le plus : l'entendre. C'était le summum de ce qu'elle pouvait lui offrir. Quand elle était excitée, elle commençait à perdre ses moyens et le contrôle de son corps. Elle se laissait aller à des gémissements de plus en plus présents qui avaient une incroyable tendance à le rendre totalement fou. Il s'arrêta quelques instants sur son nombril, d'une part parce qu'il l'adorait - il adorait de toute façon chacune des parties du corps d'Heather - et d'autre part parce qu'ainsi, il la faisait languir. Et elle détestait ça. Danny était constamment doux, et docile. C'était une petite forme de révolte qui lui donnait, à lui, l'impression d'être toujours un mâle dominant (plus ou moins, quoi), et à elle, celle d'être obligée d'être une maîtresse plus dure encore... Face à quoi il ne se plaignait bien évidemment pas, mais alors, pas du tout.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin et cela vaut pour les taquineries également. Elles doivent laisser place aux excellentes choses, et par cela, il entendait de faire jouir, encore une fois, celle qu'il aimait. Il couvrait sa partie intime de baisers et de légers sursauts de langue, comme pour la torturer, comme s'il refusait de passer véritablement à l'acte qui lui ferait plaisir. Naturellement, elle mit l'une de ses cuisses sur l'épaule de son homme, d'abord pour s'appuyer, et ensuite pour le maintenir au sol, obligé de lui donner du plaisir. Danny se servit du bras sur lequel elle se maintenait pour la tenir encore mieux en le passant sous les fesses de la belle - et la caresser au passage - avant de soutenir de sa main libre sa langue qui entamait une descente bien méritée. Il commença tout en douceur, laissant glisser sa langue le long des lèvres d'Heather, l'une, puis l'autre, de bas en haut, avant de revenir, avec une lenteur extrême. Elle était trempée, et il la trouvait délicieuse. Après l'avoir goûtée il n'avait plus voulu en essayer d'autres : elle était la plus agréable à lécher qu'il connaisse. Après avoir poursuivit ce petit manège quelques instants, il se servit de sa main pour lui écarter doucement les lèvres pour donner quelques coups de langue sur son clitoris, partie la plus sensible de l'anatomie d'une femme - de manière générale, et Heather n'échappait pas à cette règle. Il força sa langue à se mettre en pointe et lécha dans divers sens ce bouton de plaisir, allant crescendo dans la vitesse, s'appliquant le plus possible, pour finir parfois par s'arrêter afin de le capturer entre ses lèvres, le suçoter, l'aspirant quelque peu, puis recommencer. En même temps, deux de ses doigts s'étaient enfoncés en elle. La connaissant par coeur, il lui était facile de retrouver le point le plus sensible à l'intérieur de son corps pour le stimuler en même temps que l'autre. La belle brune ne tenait qu'à peine sur ses jambes, fébrile qu'elle était. Et lui, il n'avait rien trouvé de mieux à faire que de la regarder fixement dans les yeux alors qu'il s'évertuait à la faire jouir. Elle ne pouvait pas le voir, mais elle le devinerait sans aucun doute : un sourire en coin animait le visage du jeune homme tandis qu'il travaillait à sa tâche avec une dévotion sans pareille et un amour profond...
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