Davina&Misha - Quand une putain de colombe blanche chante sa chanson C'est tout ce qu'on entend.

Misha attrapa le glaçon et commença lentement à le faire courir sur ma peau. Débutant par mon cou pour ensuite glisser vers ma poitrine. Je voyais bien qu’il s’évertuait à ne pas aller trop loin, à ne pas toucher ma peau de la sienne. Je savais aussi ce qui arriverait si tel était le cas. Nos corps s’embraseraient et alors il n’y aurait plus de retour en arrière possible. Ma peau était déjà brûlante et je n’avais pas besoin de lui toucher pour savoir que la sienne aussi. C’était d’ailleurs là toute la raison de ces foutu glaçon, non? "Merci..." Je fronçai les sourcils, pourquoi est-ce qu’il me remerciait? Je ne comprenais pas, mais je n’avais pas vraiment envie de me poser de question. Je posai une main sur son genou, remontant vers sa cuisse. « Détend-toi Misha… t’es tendu là. » Cette phrase pouvait s’interpréter de tellement, tellement de façon. Certes, il semblait tendu par la situation, mais si ma main continuait de monter ainsi, j’étais pratiquement certaine de trouver une tension tout autre dans son jeans. M’approchai mon visage du siens, mon regard alternant entre le siens et ses lèvres. J’avais une envie folle de l’embrasser, presqu’incontrôlable. Presque. Je m’arrêtai juste avant d’effleurer sa peau, me léchant les lèvres. Ma gorge était sèche et mon cœur battait à tout rompre dans ma poitrine. Je restai comme ça un instant avant de bifurquer jusqu’à son oreille que je touchai avec ma lèvres inférieure. « Tu veux qu’on reprenne les paris alors..? »

La tension était palpable entre nous, l’air était lourd et pratiquement difficile à respirer. Mais je n’en avait rien à foutre. Tout ce qui importait là, tout de suite, c’était ce qui se passait entre nous. L’électricité émanant de nos corps pour former cette attirance toute particulière et surtout nouvelle entre nous. Parce qu’à bien y penser, je n’avais jamais vu Misha de la sorte auparavant. Je ne l’avais jamais considérer comme plus qu’un ami. Mais ce soir, ce soir c’était différent. Parce que pour une soir et un soir seulement, j’avais terriblement envie de m’abandonner dans ses bras. Pas avant de l’avoir fait flancher cependant. "J'suis totalement prêt, ouais..." Il y avait beaucoup trop d’assurance dans sa voix, quelque chose me disait qu’il avait un plan et je ne savais pas si j’aimais ça ou non. Jusque-là, c’était moi qui avait eu le plus gros bout du bâton, qui avait contrôlé la situation. Qu’arriverait-il s’il était celui qui la contrôlait? Allait-on finir dans mon lit ou retournerait-il chez lui sans demander son reste? Je pris doucement le lobe de son oreille entre mes lèvres, puis entre mes dents, le mordillant gentiment. « Qu’est-ce que tu paris Misha dis-moi… » ma main remonta encore un peu sur sa cuisse, s’arrêtant tout juste à la limite de celle-ci. Tout près, si près de son entre-jambe sans toutefois toucher quoi que ce soit.

Je ne savais pas moi-même jusqu’où j’étais prête à aller pour obtenir ce que je voulais. Tout ce que je savais, c’était que j’étais déterminé et qu’il allait devoir en faire bien plus pour me décourager. Tant qu’il ne me repoussait pas, il était à ma merci. Je pouvais en faire ce que je voulais quitte à lui grimper dessus et m’empaler sur son membre pour lui faire l’amour moi-même. J’en étais capable et, au point où j’en étais, je crois que je serais prête à le faire s’il ne coopérait pas d’ici là. "J'te paris... Un voyage en Russie pour un week end..." J’eu un sourire en coin. S’il perdait, il devrait donc m’amener dans notre pays natal et passer tout un week-end avec moi… C’était tentant, mais rien que je ne puisse pas m’offrir moi-même. J’en avais les moyens, mais son offre était tout de même alléchante. Qu’arriverait-il si nous nous retrouvions ensemble pour tout un week-end là-bas? Allions nous remettre la chose? Inutile de penser si loin, plutôt me concentrer sur le moment présent. Sa main se posa sur ma hanche et je frissonnai de la tête aux pieds. Il tentait le diable en plus? À croire qu’il avait envie de perdre. Me reculant assez pour le regarder à nouveau, je retirai ma main de sa cuisse et grimpai carrément sur lui. M’installant à califourchon sur lui en m’assurant que sa main reste en place. Mes mains autour de son cou, je le regardai droit dans les yeux pour lui faire part de mon offre. « Parfait…. Alors si tu arrives à me résister et que je perds, tu pourras faire ce que tu veux de moi durant tout un week-end. » Bien sûr, ma proposition avait une consonance sexuelle très prononcé, mais ce n’était pas nécessairement ce que je sous-entendais. S’il voulait me faire porter un costume de clown et se payer ma tête deux jours durant il le pourrait. Il n’avait qu’à penser à ce qu’il désirait le plus et.. gagner bien entendu.

"Marché... Conclu." Difficile de garder la tête froide avec toutes ces idées Misha? C’était difficile pour moi en tout cas. D’autant plus que je ne pensais plus qu’à une chose et c’était sa main sur mon corps. Mais qui, sans attendre, remonta vers ma poitrine alors qu’il me tenait fermement à la hanche de l’autre. J’étais sous son emprise, il avait le contrôle sur moi maintenant. Ou plutôt, je lui en laissais l’impression. Mes doigts remontèrent doucement sur sa nuque, caressant la base de ses cheveux alors que j’effectuais un petit mouvement de bassin, lui laissant croire que je me replaçais tout simplement pour être confortable alors qu’en fais, j’avais envie de sentir son érection prendre de l’expansion. "Ce qui veut dire que si maintenant j'veux passer un week end entier à faire ce que je veux de toi, c'est à ce moment-là que j'dois me lever, et partir, c'est bien ça ?" Je souris, amusé, riant même un peu. Au final, il avait réussi ce pourquoi il était venu, pas vrai? « Ou alors… » Je retirai une main de son cou et la posai sur la sienne, la remontant aussi lentement que possible jusqu’à ce qu’il la pose carrément sur mon sein chaud. Qu’il puisse sentir mon téton encore bien dur contre sa paume. « … tu peux perdre et profiter de moi en Russie.» je pressai sa main contre mon corps et fermai les yeux, me cambrant légèrement en poussant un léger soupir. Bon sang.. heureusement que je n’étais pas celle qui devait résister.

"C'est une solution envisageable, mais ça... Seulement si je perds..." Il marquait un point, mais au final, je savais bien que je serais celle qui aurait le dernier mot. Il avait perdu, qu’il le veuille ou non. Je le voyais dans son regard. Il avait capitulé bien plus tôt, il voulait simplement faire durer le jeu. Et ne vous méprenez pas, je n’avais rien contre. J’aimais jouer moi aussi, m’amuser ainsi avec lui. Alors je lui donnais l’impression qu’il avait le plus gros de la main, qu’il contrôlait la situation ne serait-ce qu’un peu, qu’il avait encore le choix. Soyons franc, il n’arriverait jamais à partir, pas sans son reste. J’hochai la tête à son commentaire, me redressant un peu pour pouvoir onduler contre lui, appuyant bien chaque fois que je redescendais les hanches. « Alors dis-moi… combien de temps comptes-tu.. » je m’arrêtai au milieu de ma phrase, attrapant le bas de mon petit haut à bretelle pour le faire passer par-dessus ma tête, me retrouvant à moitié nue devant lui. « … me résister? » Je balançai mon haut au sol, laissant mes cheveux retomber en cascade dans mon dos et sur mes épaules.