(flashforward) Marsheyna ♥ nothing last forever but this is getting good now

Cette année serait la première où j'aurais officiellement un valentin en ce fameux 14 février. Ça peut sembler ridicule mais ça me paraissait être un truc important, j'avais bien envie d'en profiter pour faire autre chose que manger de la nourriture de resto en pleurant sur mon sort devant un film d'amour. J'avais convenu avec Marshall de passer chez lui en fin d'après-midi, histoire qu'on en profite tous les deux. Notre relation était... particulière disons depuis un certain temps. Mais aussi parfaite. Je ne m'étais jamais sentie aussi proche de lui que maintenant et ça me faisais un peu peur. Seulement la peur attendrais demain, ce soir je voulais passer du bon temps. J'étais passer chez le pâtissier pour y prendre un bon gâteau au chocolat avec bien sûr de la crème chantilly. Le classique. Tout comme l'était le déshabillé noir en dentelle que je portais sous mon manteau long. Je voulais faire les choses en grand je vous l'ai dit non ? Suite à cela direction appartement de Marsh'. J'espérais quand même qu'il n'avait pas Autumn ce soir sinon je risquais d'être un peu mal à l'aise...

Une année de plus à être célibataire pour la st-valentin n’allait pas changé grand-chose pour moi. Pourtant, quand Leyna m’avait proposé de la passé ensemble, j’y avais vu une bonne occasion de me racheter pour l’an dernier puisque je l’avais largué juste un peu avant ladite fête de l’amour. Ayant convenu de nous rejoindre en après-midi, j’en profitai pour faire le grand ménage de mon appartement de d’aller faire les courses pour notre diner. Il était rare que je cuisine, mais je me débrouillais très bien et ce soir j’avais envie de l’impressionner un peu. J’avais donc prévu faire un truc haut en couleur avec plusieurs service le tout se terminant avec une fondue au chocolat où nous pourrions laisser aller notre imagination et déborder un peu du cadre du repas si vous voyez c’que j’veux dire. Leyna devait prendre un gâteau je crois, mais comme j’adorais le sucre, je ne voyais aucun inconvénient à avoir deux desserts sur la table –voir même trois. J’enfilai des vêtements simples, mais classe : un jeans plutôt foncé, un t-shirt blanc et un pull rayé. Rien d’extraordinaire, mais il était inutile d’en faire trop puisque j’avais l’impression que c’était ma peau qu’elle voudrait voir et non pas mes fringues. Quelques chandelles ici et là dans l’appartement et la touche finale : ma playlist de The weeknd. Tout était parfait, ne manquait plus que la principale intéressée.

Le pire en cette fête d'amour n'est pas tellement d'être seule, mais surtout d'être seule alors que tous les gens de qui j'étais proche avait quelqu'un avec qui célébrer. J'étais donc reconnaissante envers mon meilleur ami d'être lui aussi célibataire pour ainsi être en excellente compagnie ce soir. À vrai dire je ne voyais pas avec qui d'autres que lui j'aurais pu célébrer cette fête. Après tout ce qu'on a vécu tous les deux, c'est un genre de happy ending, même si en soit ce n'est pas la fin de quoi que ce soit mais plutôt une continuité logique. Néanmoins, je ne m'attendais pas à quelque chose de spécial, juste un petit souper bien simple entre copains, avec je l'espérais quelques moments intimes mais sans plus. Pourtant lorsque j'entrai dans son appartement sans m'être annoncé préalablement mes yeux furent attiré par... tout. Les chandelles, le décor, lui. « Wow. » dis-je en restant figée sur place un instant. On pourrait presque croire un rendez-vous romantique. Et si c'était le cas ? Et si pour ce soir j'avais envie de jouer à ce jeu là comme une adolescente insouciante ? Je finis par aller déposer le gâteau sur la table puis m'approcher de mon valentin pour déposer un baiser sur sa joue. « Tu as mis le paquet dis donc ! » Et le peu que j'avais fait de mon côté n'était tout à coup plus du tout à la hauteur.

« Wow. » Voilà exactement la réaction que j’avais espérée de sa part. C’était l’expression de ma Leyna adoré qui était impressionné par mes efforts et j’espérais vraiment que tout ça lui plairait. Elle alla poser son gâteau et revint vers moi pour m’embrasser sur la joue. Je la serrai contre moi, n’ayant aucunement envie qu’elle s’éloigne, me retenant tout de même pour ne pas l’embrasser cash. « Tu as mis le paquet dis donc ! » Je souris, plutôt fier en passant une main dans mes cheveux. « Ça te plait? » demandai-je en attrapant la télécommande de ma stéréo pour baisser un peu le son. On aurait tout le temps plus tard d’apprécier la voix de the weeknd. Pour l’heure, c’était la sienne de voix que je voulais entendre. « Tu veux que je pose ton manteau? » Demandais-je en tendant les mains vers ses épaules pour l’aider à le retirer.

Si quelqu'un venait qu'à me répéter ce que j'avais entendu tellement souvent, soit que Marshall n'était qu'un con sans cœur qui faisait souffrir les filles je crois que j'allais péter une crise. C'était facile comme jugement quand on ne s'attarde qu'aux apparences du sexy vice-président Winthrop. Sauf qu'à mes yeux il serait toujours beaucoup plus que ça, et les efforts qu'il avait mis ce soir le prouvait une fois de plus. « Eh comment ! J'ai toujours su que t'étais un romantique dans l'âme. » Ouais, il savait comment faire plaisir à une fille. Quand il me prit dans ses bras j'avais cette envie monstre de l'embrasser mais n'en fit rien. J'ignorais si c'était de circonstances et la dernière chose que je souhaitais c'était de gâcher la soirée. Toutefois je ne disais pas non à ce qu'il retire ce manteau, espérant très fort lui faire un peu plaisir à mon tour. « J'apprécierais oui. Il fait chaud ici ! » Il me connaissait, ce sourire sur mon visage signifiait toujours quelque chose. Je défis la boucle le tenait fermé pour laisser entrevoir une légère ouverture.

« Eh comment ! J'ai toujours su que t'étais un romantique dans l'âme. » J’esquissai un sourire à sa remarque. Je l’avais toujours été, dommage qu’elle ne s’en aperçoive que maintenant. Je ris intérieurement à cette remarque et lui offrit de la débarrasser de son manteau. « J'apprécierais oui. Il fait chaud ici ! » J’haussai un sourcil en la regardant. Leyna ne me lançait jamais ce regard sans arrière-pensée et puis, son petit commentaire me laissait présager qu’elle avait un plan en tête. Elle détacha la boucle pour entre ouvrir un peu son trench coat et je retins ma respiration en voyant qu’elle ne semblait pas porter grand-chose en dessous. En voyant ses collants j’avais assumé qu’elle portait une jupe plus courte que ledit manteau, mais pas qu’elle n’en avait carrément pas mis. Je me pris la lèvre inférieure entre les dents et la détaillai sans gêne, m’avançant même vers elle. « Tu as besoin d’aide..? » demandai-je à mi-voix en posant doucement les mains sur les pans de son manteau que je pris entre mes doigts, attendant le signal pour le lui retirer.

Soyons honnête, j'aimais beaucoup attiser son désir en me montrant mystérieuse. J'aurais très bien pu arriver simplement et me jeter dans ces bras ça aurait été si simple. J'ai la prétention de croire qu'il ne m'aurait pas repousser. Seulement ça ne vaudrait jamais ce regard qu'il me lançait, où j'avais l'impression d'y avoir à la fois de l'amour et cette envie brulante de m'embrasser. Regard que je devais avoir aussi sans l'ombre d'un doute. Approchant doucement mes lèvres de son oreille, je lui soufflai dans un murmure ; Peut-être bien... Mon coeur battait à tout rompre et j'avais même l'impression de sentir mes jambes trembler. C'était ce genre d'effet là qu'il avait sur moi. Pourtant ce n'est pas comme si c'était une situation qui nous était inconnus, bien au contraire, mais malgré tout j'avais toujours cette peur dans mon bas ventre de ne pas être à la hauteur du grand Marshall Eliot Reilly. Et là je ne parle pas de physique, parce qu'à ce niveau là j'ai de quoi plaire au président des États-Unis, mais je parle de ce qui reste. Je veux être cette fille qui saura le réconforter quand ça n'ira pas, qui saura partager ces rires, qui saura rendre plus belles toutes les secondes que nous avons la chance de passer tous les deux.

«Peut-être bien... » Je sentis un grand frisson me parcourir alors qu’elle soufflait ces mots près de mon oreille. Je glissai mes mains un peu plus bas, ouvrant lentement les pans de son manteau. Trop lentement peut-être, c’en était pratiquement douloureux. Mais je voulais savourer ce moment. Ce n’était pas la première fois que je voyais son corps, bien au contraire. Mais elle avait ce dont sur moi, cet effet inexplicable. C’était comme déballer un cadeau le jour de noël à chaque fois que je lui retirais ses vêtements. Me reculant un peu, je la détaillai du regard, ne manquant pas une miette de ses sous-vêtements noirs qui lui allait si bien et ne manquant pas non plus l’expression à la fois aguicheuse et incertaine sur son visage. Mes yeux devaient être pratiquement noir tellement mes pupilles étaient dilatées par le désir et je savais que j’affichais une expression entre le sourire et l’envie total de lui arracher tout sur le champ. « You’re so beautiful baby… » dis-je à mi-voix. Putin comme j’avais envie de l’entendre gémir mon nom.

HJ: J'met mes dialogues en anglais parce que j'aime mieux ça! Mais tu peux laisser les tiens en français :)

Dire pourquoi Marshall me rendait folle serait bien trop long, et la majorité des filles dans cette université sont sans doute d'accord là-dessus. Il a ce je ne sais quoi qui fait que peu importe les évènements déchirants que l'on peut se faire vivre tous les deux, je finis toujours par revenir vers lui tôt ou tard. Il a le contrôle de mon corps, de mon âme. Avec lui je n'ai jamais cette impression de vivre quelque chose de platonique. La flamme était toujours là et se transformait en un véritable incendie en sa présence. Je le désirais à travers mon être tout entier, jusque dans des nouvelles parties de moi que je découvrais à chaque fois. C'était donc mieux qu'il s'éloigne légèrement sans quoi je ne répondrais plus de moi. I know, that's my way to wish you an happy Valentine's day. Lui offrant un clin d'oeil, je me devais de m'éloigner de lui autrement je ne pourrais lui résister plus longtemps, pas avec le regard qu'il avait là. Sauf que d'un autre côté j'avais aussi envie de jouer, et je savais qu'il était le partenaire idéal pour une petite partie de séduction. J'étais généralement celle qui craquait la première mais qui sait, je voulais tester mes propre limites une fois de plus. Pour cela j'allai en direction du réfrigérateur, attrapant l'un des fruits destiné à la fondue au chocolat que je dirigeai dans ma bouche bien lentement Would you like to have some ?

« I know, that's my way to wish you an happy Valentine's day. » Elle allait me rendre complètement dingue. À ce rythme, je ne répondrais plus de moi dans quelques minutes et on n’avait même pas encore mangé. Remarquez, j’me contenterais bien de son corps pour l’entrée, le plat principal et le dessert! Mais ce serait légèrement égoïste, non? Je souris, un sourire amusé et envieux à la fois alors qu’elle se reculait un peu, marchant même jusqu’au réfrigérateur où elle attrapa une fraise qu’elle mangea lentement, sensuellement en me regardant droit dans les yeux. « Would you like to have some ? » je serai la mâchoire en avalant difficilement ma salive et fis un pas dans sa direction. « There’s a lot a fuckin things that I’d like to have right now.. » aurevoir Marshall le charmant séducteur qui parle d’une belle façon et qui se la joue mielleux pour la St-Valentin. Je revenais aux sources, laissant mon cervelet prendre la relève et m’approchai d’elle un peu plus tel un prédateur. Elle voulait que je craque le premier, c’était évident. Et elle allait y arriver si elle continuait. Enfin près d’elle, je passai les doigts sous son manteau sur ses épaules pour lui retirer son foutu trench coat avant de carrément lui arracher. Je le balançai sur une chaise plus loin et lâchai un son entre le sifflement et le grognement de satisfaction en la regardant à nouveau. « So sexy… » dis-je à mi-voix en m’approchant d’elle pour passer une main sur sa joue jusqu’à sa nuque, l’attirant vers moi sans pour autant l’embrasser tout d’suite.