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Eléo & Henri - Tout simplement

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Journée de merde. Mais alors du matin jusqu'au soir ! Je venais de rentrer chez moi, claquant la porte avec rage et jetant mes affaires de sport dans le salon. J'avais envie de cogner partout, depuis ce matin, je ressentais une rage, une colère, que je n'arrivais pas à extirper de mon corps, comme si ça me bouffait la raison de l'intérieur et ne laissait qu'une boule de feu prête à exploser. Angel n'était toujours pas rentré, je n'aimais pas vivre ici sans lui, une coloc sans son deuxième colocataire, ça ressemblait plus à un tombeau. Et puis ce matin... la veille où Eléo m'avait demandé de venir suite à la prise d'otage, le fait qu'elle ne me dise rien, qu'elle fasse comme s'il ne c'était rien passé, elle vivait dans son mensonges, dans ses rêves de rose alors que le monde venait de lui péter à la gueule. Moi, me sentais le plus nul mec du monde, j'avais fuis, comme un trou de cul et je m'en voulais encore plus que ce matin. Plus les heures passaient, alors que je n'avais pas de nouvelle d'elle et que je sentais que tout ça allait causer notre perte, je me sentais con, d'être parti, de ne pas avoir encore essayé de la faire parler. Pourquoi ne me parlait-elle pas?? Pourquoi est-ce que je ne servais à rien ni à personne??

Mon poing se retrouva enfoncé dans le mur du couloir, d'un coup, soudainement. Je ne savais pas pourquoi j'avais fait ça, je n'avais jamais fait ça de ma vie, je n'étais jamais en colère, je n'étais jamais violent ni impulsif mais là, je pétais un plomb. Je n'avais jamais vécu une situation où tout se cassait la figure autour de moi. J'étais le seul à ne pas être touché par un drame et pourtant, j'étais touché au plus profond de moi. Parce que la vie c'en était prit à Eléo et Angel. Putain de merde.

J'avais mal à ma main, mes phalanges étaient en sang et moi, je m'étais laissé tombé contre le mur qui portait maintenant le trou de mon coup. Ma main valide passa sur mon visage, j'étais exténué. A bout. Je venais de faire plusieurs heures de sport pour essayer de me calmer mais ça n'avait rien changé, la preuve. Je me sentais encore plus con. J'avais envie qu'Eléo m'appelle, qu'elle me dise qu'elle voulait me parler, enfin... J'avais encore cette rage en moi, j'avais encore envie d'exploser quelque chose. Mais j'essayais de me contrôler, je ne pouvais pas tout casser ici !

Soudain, je senti mon vibreur dans ma poche. Je sorti péniblement mon téléphone pour y voir le nom d'Eléo dessus. Un signe du destin? Je répondis sans plus attendre :

« Allo? Ah euh... oui. Hein? Qu'est-ce qu'il s'est passé?! Elle est où?! Okay j'arrive tout de suite ! »

Sans plus attendre, je me levais sans même prendre ma veste, prit mes clefs et mon porte feuille et quitta l'appartement tel quel pour courir dans la rue afin de choper un taxi. C'était le patron d'Eléo qui venait de m'appeler, elle venait de tomber littéralement par terre et était inconsciente. J'étais dans le taxi, je ne sentais aucune douleur à ma main blessée car mes pensées étaient ailleurs. Putain mais il ne manquait plus que ça ! La rage que j'avais en moi commençait encore à vouloir refaire surface, à me demander d'exploser. Putain.... J'avais de plus en plus de mal à me concentrer, à me maîtriser, mais il le fallait, absolument.

J'arrivais rapidement devant le bar où Eléo bossait et y entra en trombe. Un de ses collègues m'indiqua qu'elle était à l'arrière, dans les vestiaires. Je le remercia et m'y précipita. Le patron était là, il me salua bièvement avant de me raconter ce qu'il s'était passé, sans que je n'ai eu besoin de lui demander :

« Elle s'est effondrée d'un coup, je n'ai pas vu la scène, mais apparemment c'était très violent. Mais elle n'était pas en forme... qu'est-ce qu'elle a? Elle n'était pas comme d'habitude... »
« Oui elle... Eléo a quelques petits soucis personnels en ce moment... Elle a besoin de temps. Je vais la ramener chez elle »

Le patron me fit un signe d'approbation de la tête et m'aida à la relever un peu afin que je puisse la prendre dans mes bras correctement. Je sorti par derrière, afin de ne pas faire peur aux clients, puis regagna le taxi que j'avais fait attendre devant. Le chauffeur m'aida à installer Eléo et je lui donnais l'adresse de ma chère et tendre.

On arriva chez Eléo en quelques minutes, elle n'habitait pas loin et heureusement. Je montais les étages à pieds avec Eléo dan sles bras, autant dire que même si elle n'était pas lourde, je galérais bien. Le pire fut devant la porte, il fallait que je trouve ses clefs et que j'ouvre la porte d'une main, l'autre tenant ma jolie viking girl. Je fini par réussir, laissant des jurons s'échaper d'entre mes lèvres puis ferma la porte d'un geste du pied.

J'avançais vers la chambre d'Eléo et déposa son corps inconscient sur son lit. Je m'agenouillais à côté d'elle, caressant ses joues, plaçant ses cheveux en arrière. Elle respirait, elle était peut être juste tombée de fatigue? J'en savais rien... Mais cela ne m'étonnait pas. Je l'avais prévenu. Putain mais merde ! Je me relevais, passant mes mains dans mes cheveux, gueulant des gros mots puis je parti chercher un verre d'eau pour la faire boire ou la rafraichir. Je fini par essayer de l'appeler, de la réveiller et j'eu une grimace de sa part. Bon... cela voulait dire que ça allait et qu'elle dormait non?

Au bout de 3/4 d'heure à m'inquiéter à côté d'elle, de tourner en rond, je me rendis compte qu'elle dormait. Alors je fini par m'asseoir sur le fauteuil de sa chambre, l'observant attentivement pour guetter son réveil, mais bien sûr je fini par m'endormir.
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Cette journée fut vraiment une journée épuisante pour moi, plus que de coutume. Après le brusque départ d'Henri, j'avais passé ma mâtiné à ruminer sur moi même, pour finalement finir mon bouquin histoire de penser à autre chose. En début d'après midi, j'étais allée rendre visite à Brynn. On avait beaucoup parlé, et cela nous fit du bien autant à l'une que l'autre. On ne se connaissait pas vraiment avant, mais l'épreuve que nous avions traversée toute les deux nous avaient rapprochées. On devaient se serrer les coudes ! Nous avions d'ailleurs tellement parlé que la nuit était tombé et il fut l'heure pour moi de partir au travail. Je n'avais du coup pas pu passer voir Shae mais ce n'était que partie remise, puisque je me promis d'aller la voir le lendemain.

En arrivant au boulot, Matthis et Dylan était déjà là, dans le feu de l'action du service. Je me changeais vite fait, mettant mon tablier et commençais a prendre les commandes et servir les client. Mais voilà , ce qui devait arriver arriva. Mes paupière commençaient à se fermer, la fatigue se faisait de plus en plus sentir. Mais il fallait absolument que je tienne, alors je m'enquillais un peu de café, même si je n'aimais pas ça pour tenir, du moins, au moins jusqu'à ma pause. Il faudrait que je pense à demander d'ailleurs à Henri comment il faisait pour avaler un truc pareil.Bref, et c'était fière de moi que j'y était parvenu ! Je n'avais pas le droit à l'erreur, le patron était présent lorsque je repris le boulot. Mais c'était à croire que le café n'était pas suffisamment fort pour me faire tenir debout. Alors que je tenais un plateau plutôt costaud pour une table de six, je me sentis tout d'abord vaciller, et par fermer les yeux. Et puis ensuite plus rien, le trou noir total.

Lorsque j'ouvris à nouveau les yeux, je n’étais plus au bar. Je me sentais totalement perdu, ne reconnaissant pas de suite ma chambre. Mais qu'est ce que je faisait ici ? J'étais au bar et puis après c'était le trou noir. La lampe de chevet était allumer et face à moi, ce trouvait Henri, plongeais dans un profond sommeil. C'était à ne plus rien comprendre.

- Henri ...?
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Je du m'endormir car finalement, j'entendis la voix d'Eléonora m'appeler. Je me redressa alors brusquement, totalement crevé par cette journée et ses nuits sans cesse coupées. Il fallait que je dorme, je tenais difficilement. Mais elle avait fini par enfin ouvrir les yeux. Je lui souris faiblement et m'approcha d'elle. M'essayant au bord du lit, je caressais ses cheveux blonds avant de lui lancer :

« C'est ton patron qui m'a appelé, tu es tombé en plein milieu du restaurant. Je crois que tu t'es endormie en fait, tu es "tombée de fatigue". »

Je mimais une grimace puis pris le verre d'eau que j'avais été cherché tout à l'heure pour le lui apporter. Je repris ensuite :

« Et affoles toi pas. Ton patron a l'air cool, il va te laisser quelques jours pour te remettre. »

Je savais qu'elle allait s'inquiéter de perdre ce second job, mais là, ce n'était pas sérieux. Elle mettait sa santé en jeu, en péril et la fac, plus les deux boulots plus le traumatisme, je crois que c'était BEAUCOUP trop pour elle, pour n'importe qui de toute façon.

« Eléo je... je suis désolé pour ce matin. C'est juste que... te voir comme ça, ça me fait beaucoup de peine. Surtout que j'ai vraiment l'impression de ne servir à rien du tout. »

Je n'allais pas détailler ma pensée, je crois que ce n'était pas le moment, mais je voulais au moins m'excuser pour ce matin et essayer de calmer le jeu. Je n'avais pas du tout aimé cette journée, être en froid avec elle, surtout dans un moment pareil, je crois que c'était vraiment la dernière des choses à faire, mais j'espérais néanmoins l'avoir fait un peu réagir. J'espérais vraiment...
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Henri ne tardais pas à ouvrir les yeux, un mince sourire collé au lèvre, il avait quitté le siège pour s'asseoir à coté de moi, au bord du lit. Il m'avait alors expliquait ce qu'il c'était passé: Je m'étais évanouie au milieu du restaurant et mon patron avait jugé bon de le joindre. Il avait surement du prendre mon portable pour le contacter, j'avais eu de la chance qu'il tombe sur son numéro à lui. Celui de mes parents n'aurait pas vraiment servis à grand chose. Je pris le verre d'eau qu'il me tendit et le bu à petite gorgé, avant de le poser vide sur ma table de chevet. J'étais encore un peu dans les choux, fatiguée de cette journée qui n'en finissait plus. Il m'informa que mon patron acceptait que je prenne quelque jour pour me reposer. Je soupirais un peu, mon boulot était mon échappatoire, un moyen que j'avais trouvais pour ne penser à rien d'autre que servir les gens. Les jour qui allait venir allaient être très dur si je n'avais pas de quoi m'occuper l'esprit.

Puis vint le sujet qui me fit baisser la tête. Il s'en voulait de sa réaction de se matin, et pensait qu'il ne servait à rien. Comment pouvait -il penser une chose pareil alors que sans lui, je serais certainement à cette heure ci recroqueviller sur moi-même à ne plus bouger? Et c'était de ma faute s'il pensait ça. Parce que jusqu'à présent, j'avais refusait de lui parler de la prise d'otage. En parler avec Brynn m'avait fait du bien, mais c'était autre chose. J'avais vécu cette prise d'otage avec elle, nous n'avions pas besoin de parler de détail. Alors que si j'en parlais avec lui, il faudrait que je lui raconte exactement ce qu'il c'était passé, et ça, j'en avais pas le cœur.

- Je suis vraiment désolée.. j'ai jamais voulu que tu ressente ça. Et je t'assure que tu m'aide beaucoup, plus que tu ne l'imagine. Je sais que tu n'arrive pas à comprendre mon comportement, mais s'il te plait, ne me juge pas, et ne m'en veux pas... Tu sais, j'en ai parlée avec Brynn et ça ma fait beaucoup de bien.
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Eléo ne tarda pas à me répondre à son tour :

« Je suis vraiment désolée.. j'ai jamais voulu que tu ressente ça. Et je t'assure que tu m'aide beaucoup, plus que tu ne l'imagine. Je sais que tu n'arrive pas à comprendre mon comportement, mais s'il te plait, ne me juge pas, et ne m'en veux pas... Tu sais, j'en ai parlée avec Brynn et ça ma fait beaucoup de bien. »

Quelque part, je lui en voulais de me faire ressentir ça, je n'aurai jamais pu penser que quelque chose comme ça nous arriverait à elle et à moi, ou alors, qu'on formerait une équipe, mais là, maintenant, ce n'était plus une équipe. Il s'agissait de deux personnes, perdues, qui essayaient de se dépatouiller. Moi non plus, ça n'allait pas vraiment depuis ce soir là, mais je n'arrivais pas à lui en parler, car ce n'était pas le moment, car elle, ne m'avouait rien, car on ne discutait plus, on ne se confiait plus. Et moi aussi, j'avais besoin de me confier, mais pas à elle. Non.
Les mots qu'elle utilisait ne me touchèrent pas, je ne la croyais même pas quand elle me disait que je l'aidais. Pour moi, depuis l'autre soir, elle vivait dans le déni, elle n'osait pas parler de ce qu'il s'était passé pour ne pas que ça devienne réel, même si ça l'était déjà. Alors ses mots pour moi, étaient futiles, sans sens, sans connotation. « Ne me juge pas et ne m'en veux pas » C'était facile à dire... Elle croyait vraiment que je le voulais? Que je voulais ressentir cette déception, cette peur, ce sentiment d'inutilité, ce sentiment d'échec? Ne pas lui en vouloir... Je m'en voulais autant qu'à elle en fait. Même si je savais que je ne devrais pas, que tout était hors du commun ces derniers temps mais que ça reviendrait vite. Que j'avais besoin de temps aussi, besoin d'air peut être un peu? Mais tout allait rentrer dans l'ordre, sauf que là, au jour d'aujourd'hui, après avoir vu et entendu tout ça, j'étais un peu perdu. J'avais du mal à la croire.
Finalement, elle m'avoua en avoir parlé à l'une de ses amies. A cette révélation, mon visage se tourna vers elle rapidement, la fixant alors, afin qu'elle m'en dise un peu plus. Je trouvais ça très bien qu'elle ait réussi à en parler à quelqu'un. Comme je lui avais dit, je ne veux pas forcément que ça soit avec moi, mais qu'elle sorte de cet état de déni, c'était tout ce que je voulais et là, c'était bien partit. Je fini par lui répondre doucement, tout en lui prenant la main :

« C'est bien... Je suis content que tu me dises en avoir parlé à quelqu'un. C'est important. » [Pause] « Et je ne pourrai pas te juger Eléo, je n'ai pas vécu ce que tu as vécu et je me doute que ça a du être vraiment dur, je vois comment ça t'a changé. Mais je me sens mis à l'écart, tenu loin de ça et comme ça régente un peu ta vie en ce moment, j'ai l'impression que je suis tenu à distance et que donc, je ne peux pas t'aider. » Finalement, je terminais par : « J'ai de plus en plus l'impression que je vais te perdre avec cette histoire. » J'avais baissé les yeux, comme si j'avais peur de le dire tout haut, devant elle.
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J'écoutais les paroles d'Henri, essayent dans ma tête de lui prouver qu'il ne servait pas à rien. D'un coté, je pouvais comprendre qu'il se sentait mise à l'écart de cette histoire, parce que je ne lui en parlait pas, et que j'avais plus de facilitée à en parler avec Brynn. Mais les choses étaient tellement différente. Nous n'avions pas besoin de raconter en détail ce que nous avions vue, on commentaient juste, on essayaient de comprendre ce qu'il c'était passé, et pourquoi cela avait eu lieux. Alors que si je disais à Henri ce qu'il c'était passée, il faudrait que je détail certaine scène, qui reviendrait irrémédiablement en tête, et ça, c'était beaucoup plus difficile.

- Je veux que tu arrête de penser que tu va me perdre. Si j'en ai parlée avec Brynn, c'est parce qu'on à vécu cette événement à deux. On à pas besoin de ce décrire les scènes, on sait ce qu'il c'est passé, on en parle tout simplement. Alors que si j'essaye de t'en parler, je serais obligée de t'expliquais en détails, ne serait-ce qu'un peu ce que j'ai vue. Et je suis pas vraiment encore prête pour ça ...Tu comprend ? Je sais que ça doit être difficile pour toi en ce moment aussi, mais ne pense pas que tu ne sers à rien, parce que c'est faux. Tu est là pour moi et c'est déjà beaucoup.

J'espérais que mes mots allait réconforter un peu, mais au fond je savais qu'il ne serrait satisfait que quand je lui en aurait parlée. Et pour ça , je n'étais pas encore prête. Et s'il ne pouvait pas le comprendre, alors je ne pouvais rien faire pour lui, parce que mes mots seraient vint. Et j'avais l'impression qu'il creuserait cette distance, tant que je ne lui en parlerais pas, alors oui, dans un sens, nous étions entrain de nous perdre, tout les deux. Je lui pris sa main, comme pour me réconforter que les choses allaient s’arranger. Mais ces temps ci, je n'y croyais plus trop.
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Je comprenais ce qu'elle me disait, même si cela me faisait du mal, quelque part. Elle n'arrivait pas à se confier à son petit ami, peut être que je n'arrivais pas à la contenter, la rassurer, la protéger et que, quelque part, elle voulait me faire payer le fait d'avoir vécu ça sans elle? J'allais devenir fou à ruminer tout ça. J'allais me perdre dans mes douleurs, mes angoisses et mes inquiétudes. Avec ma dernière relation, j'avais de terribles cicatrices qui aujourd'hui, se réveillaient. Celle de la peur d'être abandonné par celle que j'aime, celle de voir ma vie chamboulée, celle d'être un mec qui n'est pas à la hauteur de sa copine. Parfois, j'avais même l'impression qu'Eléo était plus forte que moi et ça, pour moi, pour un mec, ça a franchement du mal à passer. Peut être que c'était la raison pour laquelle je devais devenir violent, comme tout à l'heure avec le mur? Peut être que cette rage que j'avais en moi venait de ça et je me sentais tellement seul en ce moment, avec Eléo qui était si différente, Angel qui avait ses problèmes avec la Justice et moi, perdu dans tout ça, sans moyen de me confier, sans pouvoir en parler à quelqu'un... Il y avait bien Emma et Priam, mais ce n'était pas pareil... Mais finalement, je pensais de plus en plus à en parler à Emma, elle pourrait m'écouter, me conseiller et être là pour moi, car très égoïstement, je pensais être là au mieux pour Eléo et Angel, mais qu'en retour, je n'avais rien. Je n'arrivais plus à me confier à ma propre copine. Etait-ce la fin? Est-ce que nous allions finir par nous séparer? J'en avais aucune envie, je m'étais tellement attaché à elle, je l'adorais, je ne voulais pas qu'on se sépare. Non. Il fallait que je sois fort, patient et déterminé. Je trouverai des solutions à mes maux, seul et en attendant, je serai là pour eux. Je les aiderai du mieux que je le pourrai. J'espérais juste que pour Eléo, il en serait de même. Mais je l'avoue, j'avais terriblement peur qu'elle me quitte.

« Je comprends tout à fait ce que tu me dis... J'ai pas été très compréhensif avec toi, j'ai voulu te brusquer, te faire cracher le morceau parce que j'étais persuadé que tu étais dans le déni. Et le seul moyen d'en sortir, c'était d'oser dire que oui, c'était réel et mettre des mots dessus, mais si tu l'as fait avec ton amie, c'est bon. Tu n'es pas obligé de me le dire, je ne veux pas tout savoir, c'était juste pour ça. »

Elle me prit la main, et je la serrais fort, comme pour lui montrer que j'avais peur de la perdre et que je voulais m'accrocher. Ma main endolorie et saignante était un peu cachée contre moi, ne voulant pas trop lui montrer de peur qu'elle me prenne pour un fou et lui donner une raison de plus de me quitter.

« On fera comme tu le sens Eléo. Je ne vais pas te forcer à quoi que ce soit, c'est juste que... quand je t'ai vu l'autre soir, dans cet état, c'était la première fois et... et j'ai du avoir peur pour toi, c'est peut être ça qui expliquerait ma réaction... Mais je vais me reprendre. Parce que je ne veux pas te donner une seule bonne excuse pour me quitter. »

Devais-je lui dire que de mon côté je n'allais pas très bien? Non. Je devais être un homme, un dur, un vrai. Un mec fiable sur lequel elle puisse compter, n'importe quand. Je serai ce mec là et mes angoisses, je les refoulerai. Je m'en occuperai plus tard, quand elle ira mieux et quand Angel rentrera à la maison. Voilà tout.
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Cette peur ne le quittait pas, cette hantise qui faisait qu'il avait peur de me perdre, j'avais l'impression que tout ces histoires le faisait paniquer. Entre moi qui ne lui parlait pas, et l'arrestation de son meilleur ami, tout cela lui faisait perdre les pédales et je comprenais à présent pourquoi il avait l'impression de ne servir strictement à rien. Mais il y a des fois, ou l'on ne peut rien faire, et c'est ainsi. On ne peut pas tout contrôler. Henri était quelqu'un qui avait besoin de se sentir utile, il ne supportait rester là , à regarder sans rien faire n'y agir. J’amenais sa mains jusqu'à ma bouche, donnant un léger baisée à celle-ci.

- Je comprend , ne t'en fait pas. Pour toi non plus en ce moment ça ne doit pas être facile.


Je fermais les yeux un moments, essayent de réfléchir à la situation. Mais seul le temps allez nous permettre d’arranger les choses et d'oublier les différents événements qui nous était arrivé. Je me levais du lit, l'incitant à faire de même, et le pris dans mes bras, le serrant. C'est fou à quel point je pouvais être attachée à lui et cela, en seulement deux mois. Je voulais lui montrer à quel point je tenais à lui, que je n'avais vraiment pas envie de le perdre. Je voulais qu'il voie que nous deux, ce n'était pas qu'une simple amitié amélioré. Mais en ce moment, lui démontrer était plus difficile qu'il n'y paraissait. Après tout , nous n'avions dormi ensemble que deux fois. Certes , nous avions régulièrement des sorties ensemble, mais était -ce suffisant ? Au fond , même si entre nous deux tout se passait bien, je savais que ce que je voulais ,c'était bien plus. J'étais une fille exigeante, je le savais, et aujourd'hui cela me faisait défaut.
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Le baiser qu'elle donna à ma main m'apaisa quelque peu. Comprenait-elle vraiment ce qu'il se passait en moi en ce moment? Je n'en savais rien... J'essayais de ne rien laisser transparaitre en tout cas. Je ne voulais pas l'accabler de mes problèmes, hors de question, surtout pas maintenant.
On se leva ensuite, se prenant mutuellement dans les bras l'un de l'autre. Je sentais son étreinte et je me permis de fermer les yeux quelques temps, savourant ce moment qui pour moi, était un vrai petit cookie aux pépites de bonheur. Eléo me dit qu'elle me comprenait et qu'elle se doutait qu'en ce moment ça n'était évident pour personne. Elle n'avait pas tord. Mais je ne lui dirai rien qui pourrait l'inquiéter. Non. Je fini par prendre son visage avec l'une de mes mains -celle qui était blessée- et déposer un long et tendre baiser sur son front. Je sentais son odeur de fraise, cela me fit sourire. C'était ces petites choses simples qui me faisaient le plus de bien.

« Tu te sens comment là? » Demandais-je suite à son malaise.

Elle avait besoin de calme, de tranquillité, peut être voulait elle rester seule? Je n'en savais rien, moi je voulais profiter d'elle le plus possible, mais en ce moment ça n'était pas trop ça, alors peut être devais-je apprendre à m'effacer un peu? Je ne savais pas trop quoi faire, ni comment réagir, je ne savais pas vraiment ce dont elle avait besoin dans le fond.

« Qu'est-ce que tu veux faire pour ce soir? »

Autant le lui demander, comme ça au moins, ça serait plus clair que mes refléxions intérieures douteuses.
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Il prit mon visage avec l'une de ses mains et déposa un baisé sur on front. Je fermais les yeux, savourant ce moment intime que nous partagions pour les ouvriers quelque instant plus tard, avec un fin sourire collé au visage. J'essayais de déchiffrer son visage , me demandant à quoi il pensait, mais c'était peine perdu, je n'avais jamais été forte à ce jeux là. Il s'inquiétait encore pour moi, me demandant comment je me sentais. À vrai dire, je venais de me réveiller, j'étais encore un peu dans les choux, surtout que je ne me souvenais de rien de ce qu'il c'était passé au bar.

- Honnêtement , je me sens juste fatigué.

Normal, après une nuit blanche. Mais c'était a première fois de toute ma vie que je tombais dans les pommes. Il voulait savoir ce que je voulais faire se soir, bonne question. Je n'avais pas envie de rester dans mon lit, je n'avais plus tellement envie de dormir, alors peut être un bon film devant la télé était la meilleur chose à faire.

- Un film , ça te tente ? Je n'ai pas envie de rester au lit se soir..

Je lui sourie à nouveau, prenant ses mains, et vis quelque chose qui me perturbas. Est ce que je rêvais ou c'était du sang qu'il y avait sur sa mains ? Instinctivement , et par peur aussi, je lâchais sa mains et m'éloigné de lui. Sa mains avait l'air en piteuse état, qu'avait -il fait pour qu'elle se retrouve dans cette état ?

- Henri tu m’explique pourquoi ta main et pleine de sang ? Qu'est ce qu'il c'est passé ?!

Il n'avait pas l'air de s'être bagarré, sinon , il aurait le visage marqué et les vêtement en piteuse état. Mais là franchement je ne comprenais pas, et je venais seulement de le remarquer ! Je devais vraiment être pitoyable pour n'avoir même pas remarqué sa blessure avant. Je me demandais alors s'il ne m'avait pas menti, lorsqu'il m'avait dit que c'était mon patron qui l'avait appelait. Henri n'était pas du genre à mentir, enfin, jusqu'à présent je n'avais jamais sentie de mensonge.
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