DAMACE ಇ I can't forget you

Quand tu l'avais appris, la première chose que tu avais fait c'était de contacter tous tes proches. Cette prise d'otage avait fait de nombreux blessés, dont Grace. Sur le moment, t'avais oublié tous les problèmes que vous aviez pu avoir dans le passé, elle comptait bien trop pour toi pour que tu la laisses seule dans ces moments-là. Elle avait besoin de soutien, tu le savais, mais tu voulais à voir. Tu te devais d'être là pour la soutenir, pour voir, pour t'assurer qu'elle allait bien. T'étais sorti de chez toi, un jean et un gros sweat ainsi que ton bonnet sur toi pour lutter contre le froid. Il avait pas mal neigé ces derniers jours, d'ailleurs les cours étaient annulées pour cette journée car il y avait eu beaucoup trop de neige. C'était l'occasion parfaite pour aller rendre visite à Grace. Tu appréhendais un peu les retrouvailles. Cela faisait plus d'un mois que vous ne vous étiez pas vu, la dernière fois, ça avait été un peu chaotique à Thanksgiving. Tu ne préférais pas repenser à ce moment de ta vie. T'arrive enfin devant chez elle, le coeur battant. Tu sonnes à sa porte en espérant sincèrement qu'elle soit là.

J’étais affaiblie physiquement et mentalement, je n’avais plus vraiment gout à rien … comment ne pas sombrer alors que ta vie semble s’écrouler à nouveau ? Comment réussir à tenir le coup, alors que tous tes plus grands piliers avaient déserté ? J’étais complétement assommée, je n’avais plus envie de rien faire, je pensais qu’à une chose, je voulais être libéré de ce poids à ma cheville qui ne faisait que grossir et qui m’emporté vers un peu plus vers le fond à chaque seconde qui s’écoulées. J’étais renfermée chez moi, incapable de bouger, de mettre un pied dehors, j’avais peur de se monde qui ne me voulait que du mal. Dernièrement j’avais subit l’une des pires sensations possible … des malades avaient voulu jouer aux violeurs dans Harvard, et ils avaient bien joué leur coup … ils avaient presque réussi à me toucher. Rien que de repenser à ce moment … cela me met la chair de poule, je ne peux même pas imaginer ce que cela fait de vivre ça, de le ressentir, la peur, la douleur, tout ça réunis en même temps, une souffrance intenable. Incapable aussi de m’habiller convenablement, j’étais restée en pyjama une bonne partie de la semaine, de toute manière je n’avais plus personne dans ma vie. Alors pourquoi s’habiller comme une princesse ? Je n’en voyais vraiment pas l’utilité. J’étais dans mes pensé, une tasse de thé à la main. On s’était alors mis à frapper contre la porte, cela me fit légèrement sursauté à vrai dire, mes nerfs étaient encore à cran après le stresse que j’avais vécu. Je m’étais difficilement levé, mon plaid tout autour de mon corps … franchement Grace, tu faisais presque pitié habillé comme ça, même pas maquillé. Je fis un pas un arrière quand je vis la personne à qui j’avais ouvert … Adam, qu’est-ce qu’il faisait là ? Oh merde ! Sérieux Grace, pourquoi tu ne t’étais pas maquillée et bien habillée ? T’es un peu déstabilisée, tu sais plus ou te mettre, ni quoi faire, et tu l’invites même pas à rentrer pour le moment, aucun son ne sort de ta bouche … Merde, faut que tu réagisses là, reste pas comme une conne à le regarder. « Euh … Bonjour ! » Voilà, j’avais juste réussi à dire ça … pitoyable, mais c’était comme ça.

Ses minutes d'attente te semblent interminables. Tu ne sais pas si tu as bien fait de venir, mais cela avait été plus fort que toi. Dès que tu avais appris pour les prises d'otages et Grace tu avais paniquée. Jamais tu n'accepterais qu'il lui soit arrivé quelque chose. Car malgré le fait, que vous n'étiez plus ensemble, c'était Grace. Elle était ta Grace, tu étais son Adam et elle comptait énormément pour toi. Plus que tu ne l'imaginais. Elle a été la première à te faire vivre une histoire d'amour aussi intense. Et parfois, tu te perdais encore dans tes sentiments pour elle... ton coeur fit un bond dans ta poitrine quand tu vois la porte enfin s'ouvrir. Tu restes un instant silencieux en découvrant cette bouille angélique, fragilement enroulée dans sa couverture. Elle semble toute aussi surprise que toi, tu peux le sentir dans ses mots Hey Grace.. je te dérange pas.. ? tu lui demandes avec un faible sourire.

(Invité)

Quand j’avais vu son visage, mon cœur s’était mis à battre la chamade, comme une chanson interminable et rythmé d’un rythme endiablé. Jamais je ne pourrais oublier tous ses sentiments que je pouvais ressentir pour lui, il était le seul et l’unique à me mettre dans des états pareils. Il était cet homme parfait que j’avais toujours voulu avoir dans ma vie … je l’aimais, toujours et encore comme une folle. Ca n’avait jamais cessé. Je me demandais pourquoi j’avais été aussi bête avec lui, pourquoi je l’avais abandonné ? Pourquoi j’étais partie comme ça sans rien dire ? Je n’étais rien d’autre qu’une lâche après tout. Je me sentais vraiment bête d’être aussi lamentable devant lui, ma couverture sur le dos, les cheveux attachés n’importe comment, un pyjama même pas assortie, mon visage même pas maquillé, mes yeux cerné par la fatigue car j’étais incapable de bien dormir la nuit à cause de ses nombreux cauchemars qui ne cessaient de se répéter sans cesse … mon dieu. Je n’avais pas vraiment su quoi dire devant lui, incapable de sortir plus qu’un simple bonjour, incapable de le regarder droit dans les yeux plus de deux secondes d’affilé. « Non tu me déranges pas … pas du tout même ! » j’avais enfin pu faire une phrase à peu près convenable devant lui, c’était déjà un bon début. « Eum rentre vas-y ! » lui avais-je alors dis, me rappelant tout d’un coup qu’il y avait un bordel monstre dans mon appartement.

Même vêtue d'un simple pyjama dans sa couverture et les cheveux en désordre, tu la trouvais belle. Grace l'était même à l'état le plus naturel. Quand tu croises son regard, il y a cette remontée de souvenirs incontrôlables qui revient en toi. Vos moments heureux, vos fous rires, votre premier baiser. Vous vous étiez aimés, vous vous êtes déchirés et vous avez coulé. Parfois, tu donnerais n'importe quoi, pour remonter à la surface et retrouver votre bonheur. La jeune croate t'invite à rentrer et tu découvres son monde en désordre autant que ses cheveux (a). Un sourire se dessine sur tes lèvres à cette vision. J'vois qu'on se laisse aller.. heureusement que j'suis venu, j'vais faire mon sexy ménage! tu la taquine pour essayer de détendre l'atmosphère à ta manière. Vous arriviez finalement dans son salon et tu lui demandes l'air plus sérieux Tu vas bien Grace ? J'ai appris pour les prises d'otages.. j'me suis inquiété, j'vous savoir si toi tu allais bien.

(Invité)

Je l’avais invité à rentrer, un peu sans réfléchir à vrai dire car j’avais oublié la tonne de bazar que j’avais emmagasiné dans mon appart durant ses dernières semaines. Ce n’était vraiment pas jolie tout ça, tout comme moi à vrai dire. J’avais presque honte. Sa me rendait encore plus mal à laisse que je ne l’étais auparavant avec lui, je ne savais plus trop ou me mettre. C’est vrai qu’en plus y’avait plus trop de place ici. J’étais pas fière de moi, je n’aimais pas ce que j’étais devenue ses derniers mois, je n’aimais pas la femme qui était devant l’homme qu’elle aimait à la folie. Ce n’était pas dans mes habitudes de me montrer comme ça … mais il m’avait un peu prit au dépourvu à débarquer chez moi, tout d’un coup, complétement à l’improviste, sans même m’envoyer le moindre message. « T’embêtes pas avec le ménage, de toute manière tu ne comptes pas rester trois jours ici, n’est pas ? » Je savais très bien qu’il essayait de détendre l’atmosphère, mais je n’arrivais pas à me détendre personnellement … j’avais pas à sourire, c’était plus fort que moi. J’étais bien trop sur les nerfs, toujours à cran. Il m’avait ensuite demandé si j’allais bien … la question qu’il ne fallait pas vraiment me pose, je n’avais pas envie d’entendre cette question, surtout pas de sa bouche à lui. « Oui tout va bien, ça se voit non ? Ne t’inquiète pas pour moi, ce n’est pas la peine. Et toi, comment tu te portes ? » lui avais-je demandé pour essayer de détourner un maximum le sujet qui fâche, c’est-à-dire mon état du moment.

« T’embêtes pas avec le ménage, de toute manière tu ne comptes pas rester trois jours ici, n’est pas ? » Je le pourrais tu sais pas sur que ça plaise à Dixie, la grande cause de votre rupture, t'avais le chic de choisir des filles qui pouvaient pas se voir en peinture, vraiment. Et tu vois bien que la question que tu venais de poser mis mal à l'aise la blonde. Mais cependant tu n'allais pas lâcher l'affaire de si tôt, c'était mal te connaitre. Tu voulais être sur à 100% que la blonde allait bien, et si ce n'était pas le cas, tu allais user de tous tes moyens pour redonner un joli sourire sur son visage. Tu t'approches de la blondinette et une envie irrésistible te traverse l'esprit. De tes deux mains, tu prends les deux extrémités de sa couverture qu'elle avait autour d'elle, la tire, pour l'attirer près de toi. Tu plantes son regard dans le sien Grace tu sais très mal mentir, pas à moi s'il te plait. J'aime pas te voir comme ça. tu dis le pensant sincèrement au fond de toi.

(Invité)

« Je pense que pour ranger ce bordel, il te faudrait plus que trois jours même … mais bon, ce n’est que mon avis personnel ! » lui avais-je dis spontanément. Bien sûr que je rêvais que d’une chose, c’était qu’il reste avec moi, que je puisse me blottir contre lui, contre son torse et qu’il me rassure. Mais ce n’était plus possible, plus maintenant, plus après notre rupture, et ma terrible erreur. J’avais détourné comme j’avais pu, un peu bêtement, la question inutile et débile du comment j’allais, en lui retournant la question. Je n’avais pas du tout envie de m’étaler sur ce sujet délicat du moment, pas maintenant, pas avec lui … je ne voulais pas tout simplement. C’est là qu’il finit par faire un truc complétement fou … il avait pris les deux bouts de ma couverture pour me tirer vers lui … j’étais juste à quelques centimètres de lui à présent et je pouvais presque ressentir sa respiration sur mon visage. Les yeux dans les yeux, le souffle coupé par un trop grand afflux d’oxygène, c’était comme dans mes rêves les plus fous, mon cœur allait certainement exploser dans ma poitrine tellement il se mettait à battre fort. Pourquoi Adam avais-tu fais ça ? Pourquoi jouais-tu comme ça avec le feu ? Ce n’était pas bon, pas bon pour nous. « Arrête s’il te plait, lâche tout de suite cette couverture ! » Je n’avais pas envie qu’il sache que je vivais un véritable calvaire depuis quelques semaines, je ne voulais plus sortir de chez moi, je n’avais plus gout à rien … je ne voulais pas qu’il sache que j’avais failli me faire violer, c’était aussi simple que ça, je voulais oublier ce mauvais moment que j’avais vécu il n’y a pas si longtemps que ça.

Tu ne sais pas ce qu'il t'avait pris, une pulsion inconnue t'avait poussé à faire ce geste. Ce geste imprévu, dépourvu de toutes significations rationnelles. Tu ne sais pas pourquoi, j'étais juste venue comme ça. Car après tout, tu ne pouvais pas changer ce qu'il s'était passé entre vous, cela restait profondément ancré dans ton coeur, pour toujours et à jamais. Grace quand allais-tu finir de me faire tourner la tête à chaque fois que je te voyais ? Tu avais toujours ce même effet sur moi et cela semblait réciproque. Elle t'ordonne de lâcher la couverture, mais est-ce que tu allais le faire ? Est-ce que tu avais envie de le faire ? Ton regard ne quitte pas le sien, tu peux sentir sa respiration qui s'accélère d'un coup, tout comme la tienne. Tes mains ne bougent pas d'où elles sont Et tu m'fais quoi, si je te lâche pas ? car j'avais pas envie de te lâcher Grace. Ca avait été la plus grosse erreur de notre vie, de prendre des chemins différents, alors que tout était censé aller pour le mieux entre nous, non ? Eclaire moi, illumine ce chemin si sombre pour te rejoindre.

(Invité)

Qu’est-ce qu’il espérait en faisant ça ? Qu’est-ce qu’il voulait au final ? Pourquoi jouait-il comme ça avec moi ? Des questions sans réponse qui stagnaient dans ma tête … je n’en pouvais plus d’être loin de lui, j’allais exploser si ça continue. C’était lui qui me permettait tenir dans ce monde, et sans Adam, je n’étais plus rien, il s’écroulait petit à petit, pièce par pièce. Il n’arrêtait pas de me regarder, et moi je n’arrivais pas à le quitter des yeux non plus … au secours, dieu s’il vous plait, sur ce coup-là j’ai vraiment besoin de votre aide. J’avais juste envie qu’il arrête de faire son petit numéro de lover, je n’avais pas envie de ça entre nous … c’était plus possible. J’étais tiraillée entre l’envie qu’il sorte définitivement de ma tête, et l’envie de l’embrasser, de ne plus jamais me séparer de lui … parce qu’au final, tous les deux, c’était une évidence, on était fait l’un pour l’autre. « Ne joue pas à ce petit jeu avec moi Adam … » Putain mais pourquoi mon cœur se mettait à battre la chamade comme ça ? Arrête Grace, calme toi, respire, reprend tes esprits une bonne fois pour toute. Il y avait trop d’émotions en moi, trop de sentiments qui s’entremêler, et à ce moment-là, je ne savais pas ce qui m’avait pris, mais je m’étais mise à pleurer … trop de pression certainement. Je me faisais vraiment définitivement de la peine. « Je suis désolée … vraiment, je ne sais pas ce qu’il m’arrive ! » je m’étais rapprochée de lui. Je n’arrivais plus à me battre, alors je m’étais blottie contre lui, pour espérer qu’il me réconforte, qu’il fasse passer toute cette peine trop présente en moi.

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