Briny (+) Un Noël magique !

Je ne savais pas exactement ce que Grace avait branlé pendant ses deux mois mais j'avais l’impression que n'importe où, où elle mettait les pieds, elle foutait le bordel. « Ouais, toi aussi tu trouves que j’ai pas mis assez de gros mots dans cette phrase. » Sacré Grace, elle est réellement sérieuse ? Je perdais espoir de tant à autre en sa compagnie, surtout quand elle lançais se genre de pique rien que pour m'emmerder. Mais c'est aussi pour cette raison que je l'adorais. A son ordre, je m’exécutais sans broncher en posant mes lèvres sur sa joue, avant de regarder la personne qu'elle me montrait. La copine de Konrad ? Je penchais légèrement la tête en finissant pas l'hocher. Plutôt jolie, très jolie comme femme même. Il avait bon goût, mais j'avais appris à ne pas me fier seulement à l’apparence physique. Pour preuve Briny est une poupée Cabot et pourtant son caractère est loin d'être paisible et reposant. Hyperactive, râleuse, chiante, fière. Ce sont plus ce genre de qualificatif qui lui ressemble. Cette fille peut être charmante et être à la fois exécrable au niveau du comportement. D'ailleurs en pensant à Brynn, j'avais finis par la croiser du regard, seule, ce qui me laissait le champs à toutes interventions. Je laissais ma soeur terminer ses belles paroles et son interaction avec l'autre folle pour lui répondre et par la suite mettre les voiles le temps d'un instant. Elle est violente. Si elle réagit comme ça, elle va finir par le tenir en laisse et Konrad n'est pas un adepte de cette pratique.. Jeno ? Ton ex ? Qu'est-ce qu'il aurait contre toi ? Dis-je le regard complètement captivé par la jolie blonde à quelques mètres de moi. Je plongeais alors ma main dans l'une des poches de mon pantalon pour serrer la petite boîte qui lui était destinée. Tu lui a défoncé sa gueule ? Dis-je en ricanant un moment avant d'ajouter. Bien, t'as bien fait. Et pour le cadeau, moi aussi.. il est resté à la maison. Ouf pour une fois elle me sauvait la mise toute seule. Je reviens. Finis-je par dire en quittant ma soeur pour barrer quelques pas plus loin Brynn qui semblait chercher quelqu'un. Pas grave j'en avais pas pour longtemps. Briny. Joyeux Noël ! Dis-je tout en sortant la petite boîte de ma poche pour lui montrer. A l'intérieur se trouvait une petite clé non de mon appartement mais plutôt celle d'une boîte qui se devait en ce moment même se trouver devant sa porte de chambre. Non, je ne fais pas les choses en grand, je l'a remercie juste de me distraire et dans un même temps de continuer à me supporter. Une grosse boîte contenant bien évidemment un ensemble lingerie forcément pour ma signature, deux boucles d'oreilles en or qui m'avait coûté un bras ainsi qu'un bon fait par mes soins pour un repas gratuit à la maison. J'investissais pour une femme qui en avait peut être rien à faire de moi, mais elle me plaisait, énormément, intensément, divinement, et rien que pour me faire tourner la tête, elle méritait tout ça. Une fois que la jeune femme prit l'objet en question, je posais mes mains sur ses joues en approchant mon visage du sien. Ce soir, je sortais pas le grand jeu mais étant donné que je ne m'attendais à rien de sa part, je voulais me creer un cadeau et en l’occurrence un moment. Je posais donc mes lèvres sur les siennes un instant avant de les retirer et de chuchoter quelques mots à son oreille. Surtout n'oublie pas de venir à la maison un de ses soirs avec ce que je t'ai offert. Dis-je en souriant d'un air narquois. J’espérais l'avoir quelque peu déstabilisé pour une fois. Je lui souriais une dernière fois habillé dans mon costard qui m'avait aussi coûté une blinde -merci maman et papa- avant de faire demi-tour et de retrouver ma soeur. J'avais une chance sur deux de me prendre une baffe. Pile ou Face ? C'est bien ce que j'allais voir. J'étais culotté de l'a provoquer ainsi devant tout le monde, mais je voulais tellement ce moment, que pour ma part, j'en avais strictement rien à foutre du reste.

(Tu poste le tiens, et puis je continuerai. )

Tu étais plutôt contente de passer Noël ici, même si c'était le pays des caribous. Tu appréciais vraiment l'atmosphère chaleureuse et festive que dégageait cet endroit. Tu t'étais même inscrite au programme d'échange de cadeau, ton âme charitable à la soeurtherese.com reprenant le dessus. Tu avais acheté un abonnement de deux ans à des spas pour des massages gratuits pour Blaise. Tu ne la connaissais pas vraiment, mais tu te disais que si c'était vraiment une fille même dunster, elle allait apprécier le geste. Tu avais même apporté quelques présents supplémentaire pour tes amis,même les gens que tu trouvais berk à la Charlie. (aa) Tu t'aventuras donc dans cette foule, à croire que tout le monde était déjà arrivé sauf toi. Tu jetais quelques regards rapides, à la recherche de visage familier.N'importe lequel.  Les yeux plissés, tu tentais de reconnaître le visage de Blaise, et franchement tu n'avais pas confiance en toi, comme si tu avais peur de t'approcher de la mauvaise personne. C'était mission impossible.  Tu soupiras, replaçant tes longs cheveux blonds derrière tes épaules. Tu tenais fermement ton petit sac qui était ce soir la prunelle de tes yeux. Pas seulement parce qu'il contenait le maquillage nécessaire pour te refaire une beauté à tout moment , mais aussi parce qu'il contenait le cadeau de Blaise , d'Orlane, mais aussi de Charlie. Même si pour ce dernier tu étais toujours hésitante. Disons que tu ne lui avais rien acheté à proprement parlé, même si des deux c'était toi qui avait le plus de moyen. Tu ne voulais pas lui offrir un présent qu'il jugerait peut-être trop luxueux. Tu avais préféré jouer la carte de la simplicité, en préparant des bons très spéciaux sur des petites feuilles de papier. Tu sursautas quand Charlie apparu sous tes yeux émerveillés,  à croire que tu pensais tellement à lui qu'il t'avait entendu.  "Joyeux Noël à toi aussi." Tu affichais un grand sourire, ayant très envie de le serrer dans tes bras, mais tu arrêtas ton geste en voyant que monsieur sortait avec délicatesse une petite boite de sa poche.  Tu te demandais bien ce que cette petite boite pouvait contenir, peut-être un bijou, ou quelque chose d'encore plus précieux. Tu pris l'objet avec douceur, ouvrant avec délicatesse la petite boite en bois. Tu y découvris une petite clé, te demandant bien ce qu'elle pouvait ouvrir ou si c'était quelque chose de symbolique dans le genre "clé de mon coeur."Tu fus encore plus surprise lorsque le français attrapa ton visage pour poser ses lèvres sur les siennes. Ton coeur eu un raté, et tes joues semblaient prendre feu.Tu n'arrivais pas vraiment à comprendre ce qui se passait, à assimiler la situation. Etait-il vraiment entrain de t'embrasser devant tout le monde?  Il ne te laissa pas plus de temps pour reprendre tes esprits, te chuchotant quelques mots à l'oreille qui attisait encore plus ta curiosité. Tu étais carrément déstabilisé par son comportement, ne sachant pas du tout quoi dire, quoi faire, ou comment réagir. Surtout que monsieur semblait vouloir partir et te laisser ainsi, toute seule. Après quelques enjambés rapide tu le rattrapas, attrapant son bras. "Bon sérieux Wilcox  déjà on se barre pas après avoir embrassé une fille ce n'est pas galant, surtout que tu l'as fait devant touuut le monde. Puis je n'ai même pas eu le temps de te remercier, ni de te donner mon cadeau, alors attends."   Tu lui lances ton petit regard de si tu bouges je te tue. Attrapant l'enveloppe dans ton sac, tu lui donnas avec hésitation. "Bon ce n'est pas grand chose, mais faisant une bonne utilité." Il allait peut-être croire que tu lui donnait de l'argent, mais ce n'était vraiment pas le cas. "Puis pour le baiser, t'embrasse vraiment mal." C'était ta foutue fierté qui reprenait le dessus aussi. Il était hors de question d'admettre que tu avais apprécié l'expérience ou encore que tes lèvres en redemandaient. Voilà malgré tous tes efforts, Charlie Wilcox avait réussi à atteindre ton coeur, au moins une partie.

Fier de moi, je repartais le coeur léger et surtout content d'avoir pu jouir d'un baisé de sa part, même si celui-ci avait été fait de force. J'avoue que sur ce point là, je n'avais pas réellement été gentleman, mais vu le prix que j'avais mis dans ses sous-vêtements, je voyais ça un peu plus comme une compensation. Jolie tenue en même temps, je me souviens encore de mon choix transparent et de couleur violine. J'espérais réellement la voir dedans un jour, ou plutôt un soir, très tard où je pourrais lui prouver l'engouement que je lui porte à ma manière dans un lit, au chaud. Mais au moment où je devais revenir près de ma soeur avec ce sourire débile sur mon visage, montrant alors que j'avais embrassé la jolie blonde des Cabot -et dans un même temps marqué mon territoire, bien évidemment- une main se posa sur mon bras m'empêchant d'avancer d'avantage. Croyant que c'était l'un de mes frères Winthrop, je me retournais en préparant mon embrassade spéciale Winthrop quand je me heurtais au visage fin et légèrement froncé de Briny. Oh. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'elle me rattrape et encore moins à son fameux cadeau qu'elle venait de me remettre à présent dans une enveloppe, chose que je prenais sans vraiment me poser de question. Je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être, et même si l'idée que cela pouvait être de l'argent m'était passé par la tête, je savais que Brynn ne ferait jamais ça, surtout si c'était pour m'humilier. Une jeune femme riche donnant de l'argent à un garçon qui peine c'est terriblement humiliant, oh que oui. J'espérai juste que ce soit une bonne surprise venant de sa part. J'avais presque peur d'ouvrir cette enveloppe, des billets pour une concert ? Un match de foot ? J'ouvris finalement mon cadeau en regardant un instant le regarde de Briny qui venait de terminer ses mots en m'avouant que j'embrassais mal. Je devais surement recommencer pour l'a faire taire de cet affront, mais mes yeux parcourais les billets dedans. J'avais un sourire narquois sur le visage en voyant bien que la jeune femme n'était peut être pas si insensible que cela à mon charme. Des bons de bisous, un massage, le droit à tout un tas de truc, mais celui qui me faisait le plus plaisir, c'était le strip poker. Je vais la plumer. Je le promet. Et elle a intérêt à porter ce que je lui ai acheté à ce moment-là. « Devant tout le monde ? Et alors ? T'as un petit copain Glücksbourg ? Je pense pas alors je ne me fais pas trop de soucis. Et je te rappel que t'es à moi. » Dis-je en agitant les bouts de papier sous son nez comme pour la narguer et surtout montrer la petite supériorité que je venais de gagner. Que c'est bon. J'allais absolument tous les essayer. TOUS. Un par un. « Trèes bonne utilité même. J'espère que de ton côté tu feras de même avec le mien. » Répondis-je en laissant tout de même le doute planer au sujet de ma petite surprise. « Et j'embrasse très bien pour ta gouverne. Tu veux que je te montre de nouveau ? » Dis-je un sourire en coin, la défiant légèrement du regard. « Tu es sublime ce soir. » Je la détaillais enfin du regard; prêtant attention à sa tenue qui la mettait bien évidemment en valeur. Je passais alors ma main près de ses cheveux, frôlant alors sa joue, remettant quelques mèches blondes derrière son oreille. « Tu me ferais presque craquer.. Mais j'ai vu une jolie brune tout à l'heure bien roulé avec un fessier si tu savais.. » J'étais fourbe, je sais. J'avais commencé ma phrase sur un air romantique pour la terminé de manière à la sortir un peu de ses gongs, une fois de plus. Je m'étais même mordu la lèvre pour appuyer mes propos et ainsi provoquer de la jalousie en elle. Brynn je l'a voulais. Toute entière. Je voulais tout d'elle, mais pour y parvenir, je devais être rusé.

Bien décidé à ne pas le laisser avoir le dernier mot, ici le dernier geste, tu l’avais rattrapé. Mais maintenant que tu étais à nouveau devant lui, le peu de courage qui t’avait animé semblait disparaitre. Tu l’observais ouvrir son cadeau, regrettant presque de ne pas lui en avoir offert un autre. Ce n’était que de simple bout de papier te rassurais-tu, même si au fond tu savais que c’était la preuve de ta faiblesse inavouée. Tu l’aimais bien, beaucoup, plus que tu voulais l’admettre. Tu ne savais pas ce qui t’avait pris à lui écrire ces bons, un moment d’égarement surement. Tu maltraitais ta lèvre inférieure, gêné par ta propre audace. Maintenant il savait que tu tenais lui, suffisamment pour lui faire un tel présent. Il te voulait. Pas à la manière d'un objet, bien sur, mais il était certain qu’il te voulait, toi, il te voulait à lui, à lui tout seul. C'était égoïste, c'était cruellement idiot, mais c'était la vérité, alors il ne la cachait pas, il en jouait même, en étant toujours dans les parages, auprès de toi, pour que tu te rendes compte, éventuellement, qu’il n’est pas un garçon aussi mauvais que ça. Peut-être même que derrière cette façade de colère chaude, qui te fait le repousser à longueur de journée, tu l’aimes bien, non pas peut-être tu le sais, c’est un fait. C'est inespéré, c'est fou, mais il y croit.  Il est du genre optimiste, du genre à croire aux causes perdues, et à ne jamais perdre espoir, à croire en toi quoi. Et c’est en l’entendant dire que tu lui appartenais que tu goûtais à l’ampleur de ses mots et tu aimais ça. C'était étrange, toi qui, d'habitude, étais toujours la première à discuter avec engouement et à le remettre à sa place avait la bouche complètement sèche. Voilà pourquoi dans un sens tu le détestais, parce qu’il était le seul à te foutre dans un état aussi merdique, le seul qui te faisait perdre de tes moyens. Surtout que maintenant tu venais de lui offrir sur un plateau un moyen de pression, c’était pas possible d’être aussi débile comme fille. « Et alors ? ça ne te dérange pas toi ? puis pour le reste en profite pas trop, et dis-toi que tu ne pourras pas les réutilisés hein.  j’ai peut-être pas de petit copain, mais ça ne veut pas dire que je n’ai pas de petite copine» finis-tu par lancer, tentant de reprendre confiance en toi. Prends ça dans les dents Wilcox. Ce n’était clairement pas ta meilleure réplique, mais le fait de l’imaginer se dire que tu pouvais être avec une fille te rendait heureuse, juste pour lui faire les pieds. Il te prenait pour acquis, comme si ton corps ne pouvait attirer que lui et personne d’autre, et ça aussi ça t’énervait. « j’te dirais ça quand je l’aurais ouvert, parce que pour le moment la meilleure utilité que j’ai avec cette clé c’est rien du tout. » Un rictus amusé se dessinait sur tes lèvres, la curiosité toujours bien présente dans ton esprit. Te dire qu’il fallait attendre la fin de la soirée avant de pouvoir l’ouvrir t’affligeait. « Rêve pas, j’me suis fait avoir une fois, pas deux puis j’ai eu l’impression d’embrasser un crapaud.»  Tu rejetais gentiment son offre. Tu savais que si tes lèvres rencontraient à nouveau les siennes tu étais perdu, et malheureusement tu avais besoin d’avoir toute ta tête pour finir cette discussion, ce petit jeu entre vous. Tu passais une main dans tes cheveux, tentant de reprendre un peu de contenance,  de la force, le regardant dans les yeux. « Merci, toi aussi tu n’es pas trop mal…pour une fois. » Voilà la différence entre lui et toi, le français avait toujours un mot gentil à ton égard ce qui était loiiiin d’être ton cas. Tu ne voulais pas non plus lui avouer que tu avais changé de robe trois fois, cherchant celle qu’il allait le plus apprécier. Le pire dans tout ça c'était que le simple contact de sa peau contre la tienne te faisait quelque chose, comme un petit picotement au creux de ton ventre. Et alors que tu pensais que la soirée ne pouvait pas être plus parfaite, Charlie se permit de faire cette petite remarque. Le mot connard remplissait avec amertume ta bouche, même si aucun son ne franchissait tes lèvres. Instinctivement tu lui donnas un coup sur l’épaule avec ta petite poche/sac à main. «Tu es vraiment trop con wilcox.» rholala tu étais énervé et tu espérais que ça se voyait. Tu lui lanças ton petit regard de si tu bouges pour la rejoindre je te tue. Et dire que tu venais de lui offrir des bons, tu étais trop stupide ça te donnait envie de le frapper, à nouveau. Après le coup de boule que tu lui avais mis, il devait savoir que tu étais une femme violente.

Passant ma main dans mes cheveux en bataille, je t'entais de me présenter sous mon meilleur jour dans mon costume que je sortais seulement pour les grandes occasions. Certes ce n'en était pas une ce soir, mais me ramener dans mon sweat-shirt le soir de Noël, ça avait tout de même moins de classe. Et puis, j'aimais me sentir bien propre dans une chemise blanche fraîchement lavé à l'odeur agréable, sans la moindre trace d'huile ou bien de crasse noirâtre. Je me sentais à l'aise, un peu à la James Bond, sans les armes et les filles bien entendu mais je ressentais presque la même sensation que lui quand il rentre dans un grand casino bien habillé. Malheureusement j'étais pas aussi blindé que lui, je ne couchais pas tous les soirs avec une nouvelle femme dans ma douche, et personne n'avait envie de me tuer. Quoique pour la dernière, j'en étais pas réellement sûr, finalement. « J'imagine bien que c'est un billet à usage unique, mais crois-moi. Ils seront savourés. » Dis-je en lui envoyant un sourire narquois, imaginant déjà de multiples scènes amusantes. « Une copine ?Si t'en avais vraiment une, tu m'aurais repoussé quand je t'ai embrassé, et ne joue pas la carte de la surprise. Je ne parlais pas d'aujourd'hui. » Répliquais-je aussitôt afin de prendre les rênes ce soir de la discussion. Je ne voulais pas une seule fois la laisser prendre son air de femme ignorante, pas ce soir. J'en avais décidé ainsi. « Soit patiente. Tu vas A-D-O-R-E-R ! » J'espère du moins. « C'est ça, nous verrons bien. » Ok, j'avais aucune idée du sens de cette phrase, à part qu'elle énonçait un futur proche et peut être incertain. Je ne voulais pas émettre de doute sur une possible relation entre nous deux. Je m'accrochais à elle, et cela depuis bientôt sept mois, et je n'avais pas envie de tout perdre maintenant. Je n'avais au grand jamais mis autant de temps pour une femme, j'étais donc attaché à ce qu'elle me revienne de droit. Peu importe le prix. C'était bien plus qu'un simple défis que je m'étais lancé, c'était mon but ultime. Je n'avais pas couché avec une seule femme depuis Juillet, depuis le jour où je m'étais fortement énervé contre elle. J'étais peut être contaminé finalement, ou alors elle m'avait complètement retourné la tête à cause de son coup de boule. Un vrai mec cette fille. « Merci. » Je vais vraiment marquer une croix cette journée si belle soit-elle, j'ai été complimenté par Brynn. Woaw. Elle devait être malade, non ? Ou alors un coup de chaud ? Ou de froid vu le temps dehors. Non, c'était surement mon cadeau de Noël ; sa gentillesse. « Tu me connais bien. » Le regard qu'elle avait osé me lancer m'avait tout de suite calmé, immédiatement même. Le genre qui te fais regretter même d'avoir regardé ailleurs. J'avais bien touché alors ? « Quoi ? J'ai le droit de regarder, j'ai des yeux.. On sort ? » Je sentais simplement que je m'enfonçais et je n'avais pas envie de ça dans l'immédiat et puis, cela me permettait de passer un moment tranquille seul à seul avec elle. Sans cette multitude de pair d'yeux autour de nous.

C'était peut-être bête mais tu avais préféré lui rappeler que ce nouveau moyen de pression n'allait pas durer éternellement, comme pour lui montrer que tu ne lui appartenais pas encore. Tu hochais donc de la tête, un petit sourire gêné toujours accroché au visage. C'était étrange de voir à quel point tes sentiments partaient dans tous les sens. D'un coté tu avais hâte qu'il les utilise et de l'autre tu étais rempli de réticence comme la peur de pouvoir le décevoir. Il semblait avoir une haute estime de toi, et tu étais effrayé qu'il découvre que tout ça n'était peut-être qu'une illusion. "Et alors si ça se trouve on est dans une relation ouverte hein." boudas-tu avec tes petits sourcils froncés ne sachant pas trop quoi dire d'autre. Il avait raison, et tu te souvenais que trop bien du baisé en question. Pour le reste il semblait avoir suffisamment fait de recherche sur ta petite personne pour t'assurer que tu allais adorer ton cadeau. Tu affichais une moue perplexe doutant un peu de la véracité de ses propos. "Ouai on verra bien." dis-tu juste pour avoir le dernier mot, et bien décidé à ne plus te faire si facilement avoir par le français. Tes lèvres ne toucheraient les siennes que si tu en avais envie, c'est à dire jamais. La raison reprenant le dessus sur la folie de ton coeur qui semblait dégouliner d'amour, beurk. En tout cas sa remarque avait réussi à te mettre dans tous tes états, perdant de ta superbe. Ton regard pétillant avait laissé place à un visage froid et distant. Namého toi tu étais une princesse, super bien foutue, et monsieur avait l'audace et le culot de te parler d'une autre fille. Pas malin, pas malin du tout. Le pauvre tentait de se rattraper comme il pouvait, mais le mal était fait. "Ouai bah si tu as des yeux tu regardes mes fesses." dis-tu en reprenant mot pour mot ce qu'il venait de dire, te retournant pour lui montrer ton popotin. Puis ta réaction de gamine t'énervait encore plus, tu n'aimais se sentiment comment dire, de la jalousie? "Puis fait ce que tu veux je m'en fiche." ajoutas-tu après quelque seconde, te disant que tu étais vraiment trop conne pour t'être fait avoir si facilement. Tu dévias ton regard du sien, commençant à jouer avec une mèche de tes cheveux. "Moi je sors toi tu fais ce que tu veux." maugréas-tu affichant cette fois-ci un visage souriant sans la moindre faille, la Briny de la haute société faisant façade. Il te fallait un verre ou un punching ball ou rien du tout là. Tu tentais de te dire que tu étais un bambou, et qu'aucune violence n'émanait de ton corps. Finalement, toujours aussi contradictoire avec toi-même, tu lui attrapas la main avant de le tirer dehors. Ouai aussi bizarre que ça pouvait paraître et malgré ce qu'il venait de dire tu voulais vraiment passé la soirée avec lui.

J'avais réussi à la mettre en colère, j'étais plutôt fier de moi pour le coup, mais le sourire que j'eus en voyant son air renfrogné j'envolais rapidement en voyant qu'elle courrait vers la sortie. Merde! Je n'avais pas prévu qu'elle prenne la fuite, j'avais peut être été trop loin ? En même temps elle était tellement compliquée que je ne comprenais aucun de ses gestes. C'était à s'en arracher les cheveux sérieusement. Grimaçant je l'a voyais partir alors que je restais là, planté en me convainquant que je devais la suivre. Jusqu'à ce que sa main m'entraîne avec elle, chose que je n'avais absolument pas remarqué au première abord. Je me laissais donc guidé comme un idiot. Et c'est à cet instant précis qu'une idée se déposait dans mon esprit comme une plume se poserait en douceur sur la terre ferme. Une idée exquise et complètement gratuite qu'elle ne pourrait refuser. Bien que je sois à cran sexuellement parlant, je n'avais encore aucune idée de ses possibles sentiments pour moi. Je ne voulais pas aller voir ailleurs, mais je savais que l’instinct, l'homme qui était en moi ne pourrait pas attendre qu'elle se donne entièrement à moi. J'étais sevré depuis sept mois maintenant, et je m'étais promis de l'attendre, mais le plaisir de la chair reprenait le dessus et je priais pour que si un jour je venais à franchir ce pas, qu'elle n'en sache pas un mot. Marchant jusqu'en dehors du bâtiment, nous nous arrêtions enfin l'un à côté de l'autre. J'enlevais alors ma veste pour la lui passer sur les épaules, comme un bon gentleman ferait pour sa belle. Cherchant dans mes poches de mon costume les bouts de papier qu'elle m'avait offert, j'en tirais une en lui montrant. « Je veux un baiser, maintenant. Tout de suite. Et quelque chose de convainquant si possible. Pas un baiser de cinéma, mais.. quelque chose qui vient de toi. » Dis-je en souriant de manière désinvolte en l'a provoquant vivement. Posant par la suite une main sur sa joue, mon pouce dériva doucement sur ses lèvres douces en les caressant avec tendresse. Machinalement je me mordillais les lèvres, et autre chose un peu plus bas se réveilla soudainement me forçant à dériver le regard. Merde, je pensais que je valais mieux que ça pour le coup. Retirant ma main, je sortais finalement une cigarette de mon pantalon afin de calmer ma frustration. Une foutue habitude que j'avais prise en travaillant à mon petit boulot que j'adorai. C'était une réelle famille pour moi à présent.

C'était mesquin et votre petit jeu de séduction prenait des allures puéril, comme pour créer un désir chez l'autre qui ne pourra jamais être assouvi. Peut-être que vous étiez tout simplement maso ou aveugle, surement les deux, pour vous il ne semblait pas pouvoir avoir un entre deux, c'était tout blanc ou tout noir. Ta réaction te rappelait un peu celle qu'il avait pu avoir sur la plage, possessive.  Peut-être que tu étais juste trop bête, trop naive. C'était peut-être idiot de ta part, mais depuis le temps qu'il te courtisait tu avais cru que tu étais la seule femme qu'il regardait, qu'il lui donnait envie.  Tu l'avais pris pour acquis alors qu'il ne l'était clairement pas. Le pire c'est que tu n'étais pas certaine qu'il mentait, et qu'il avait probablement regardé et admiré les fesses de l'autre fille. Pourtant tu étais bien là, à lui tenir la main et à l’entraîner dehors. L'air frai qui entrait dans tes poumons semblait pour le moins te calmer. Tu n'osais pas parler, et visiblement lui non plus. Surement de peur de te froisser à nouveau. Aller savoir ce qui se passait dans sa tête de tordu. Sa veste. Sans vraiment comprendre le pourquoi, tu te retrouvais avec cette dernière sur les épaules. Pourtant tu n'avais pas froid, bien au contraire, ton sang bouillonnant traversait tes veines. Pour ça aussi tu ne le comprenait pas. Il était parfois si difficile à suivre, tu avais l'impression que plusieurs personnalités l'habitaient, le charlie doux et avenant, puis l'autre le connard, celui que tu appréciais beaucoup moins. "Merci." Un simple murmure dans le vent. Un mot lâché du bout des lèvres. C'était presque comme pour t'excuser de t'être emporter. Pourtant le jeune homme ne semblait pas vouloir laisser du répit à ton coeur te demandant de l'embrasser. D'instinct tu aurais répondu quelque chose comme dans tes rêves wilcox, mais le winthrop semblait te narguer avec son petit papier sur lequel tu reconnaissais ta propre écriture. Quelle mauvaise idée. Pourtant tu en avais envie, pour ne pas dire besoin.  "Parce que si je te fais un baiser tu vas croire qu'il vient du pape c'est ça?" ironisas-tu avec le peu de contenance qu'il te restait, roulant les yeux au ciel en direction les étoiles. "S'il te plait ne fait pas ça..." dis-tu d'une toute petite voix suppliante alors que le brun te caressait avec douceur la joue. Tu sentais que tu allais te dégonfler et tu ne le voulais pas. Alors que tu ne savais pas si tu étais prête à l'embrasser, il retira sa main pour rejoindre son paquet de cigarette. Oui c'était mieux, définitivement mieux, tu allais enfin pouvoir reprendre ta respiration que tu retenais depuis quelques secondes déjà. "Si tu veux que je t'embrasse tu n'as pas intéret à allumer ce truc, parce qu'après tu vas puer de la bouche et la cigarette j'aime pas ça." Sans réfléchir une seconde de plus, tu approchas tes lèvres de celle du français. Un simple baiser. Pas de passion, pas d'amour, pas d'intensité, juste un baiser. Un baiser agréable. Un simple baiser. Tu en avais presque oublier le goût que pouvait avoir ce genre de baiser. Tu en avais presque oublier le goût des choses simples. Tu as envie d'y mettre toute ta rage, tout ton désir mais non. Ton visage fini par s'éloigner du sien, ton regard ne quittant pas ses yeux. Tes lèvres se pincèrent, délicatement l'une contre l'autre. Tes pouces caressent à leur tour doucement ses joues, sans quitter son regard. Tes doigts glissent contre sa peau, l’effleurant, échouant contre sa nuque et finalement, contre son torse. Puis tu reportas ton regard sur tes pieds, gêné. Gêné par ta propre audace, gêné de lui donner raison.

La clope au bec, j'avais en tête de fumer quelques taffes pour me détendre mais en entendant les mots de la jolie Cabot, je l'enlevais, la gardant alors entre les doigts. J'avais une vague impression de déjà vu, surement à cause d'un film que ma soeur avait été obligé de me traîner. Le titre comprenait le mot étoile ou une connerie comme ça, relatant l'amour à l'état pur de deux adolescents malades. Durant tout le film j'avais du tenir le paquet de mouchoir pour qu'elle puisse déverser toutes les larmes de son corps. Bref, dedans, le type tenait toujours sa cigarette dans sa bouche sans jamais la fumer, avant de sortir une phrase pas trop conne. Plutôt jolie. Une métaphore ou quelque chose dans le genre. Elle aimait pas les mecs qui fumaient ? Argh. Pas bon pour le business là. Enfin pour le moment, ce n'est pas ce qui me préoccupait le plus, non, j'étais bien trop concentré sur ses mots et le baiser volé dont j'avais fini par répondre après ma surprise. Oh la vache, si je l'avais connu plus audacieuse, je ne l'aurais pas cru. Retrouvant mes esprits et à la fois mon sourire charmeur, j'étais heureux de ce geste. Même si d'un autre côté elle n'en avait pas eu le moindre envie. Réajustant la cigarette entre mes lèvres, je commençais à l’allumer en tirant quelques lattes tout en regardant la jolie blonde devant moi regardant par terre. « Il est beau le sol ? » Demandais-je en souriant, aimant à mon habitude l'emmerder et l'a provoquer. C'était pourtant ce que nous faisions depuis plusieurs mois maintenant, comme si au final, je n'arrivais pas à atteindre cette femme. Pour une fois que j'ai l'impression que je peux m'engager, rien ne marche. Et je dois avouer que ça me désespère malheureusement, et pourtant je continue mon petit jeu en m'assurant que notre lien ne défaille pas. J'avais besoin d'elle dans ma vie à présent, et même si ce n'était pas en tant que petite amie, je l'a voulais tout de même. Je crois même que je commence à ressentir quelque chose au plus profond de moi. J'avais envie de m'en foutre mais ce ressentis gonflait avec le temps. M'opprimais la poitrine. Oh putain, je suis entrain de tomber amoureux d'elle. Ça craint tout de même de ressentir ça alors que je voulais juste m'amuser à présent. Je fermais un instant les yeux en ayant presque envie de me tirer, ou bien de m'arracher la tête, rien qu'en m'apercevant que j'étais entrain d'étudier mes sentiments, de les comprendre. On s'en fou, non ? Pourquoi je me casse la tête à ce moment précis, sans déconner ? Peut être la magie de Noël ? « Tu veux rentrer je te raccompagne ? » Demandais une fois de plus en laissant échapper de ma bouche, une fumée blanche s'évaporant à travers l'air. « Tu découvrir ton cadeau comme ça. » Renchéris-je en essayent de la convaincre de partir d'ici, surement pour passer un peu de temps tout les deux. Je n'avais plus rien à faire ici, et en ce qui concernait le cadeau de l'autre jeune femme, j'avais en tête de lui envoyer pour que cela soit plus facile.

Un baiser volé,  tes lèves venaient de toucher les siennes. Même si ce baiser sans passion et amour ne signifiait surement rien pour lui, seulement une sorte de défi écrit rapidement sur un bout de papier, il représentait quelque chose pour toi. Alors que ta langue avait rencontré la sienne, une petite voix dans ta tête t'avait soufflé que ce n'était pas vraiment un vrai baiser, venant de tes tripes de ton coeur perdu dans les abîmes de ton âme. Enfaîte ce fut là que tu compris. Depuis que vous vous tourniez autour et les rares fois où vous vous étiez embrassé ce n'était jamais venu de toi. C'était toujours Charlie qui avait fait le premier pas ,jouant avec tes sentiments en te demandant à ton tour de l'embrasser comme sur la plage. C'était un peu comme une obligation, un devoir comme pour lui faire plaisir. Tes lèves n'avait jamais touché les siennes de manière spontanée. Pourtant tu en mourais d'envie, ton corps te criant parfois de le faire, mais tu avais bêtement peur de tomber amoureuse. De tomber amoureuse de lui. Alors même si ce baiser avait un goût persistant dans ta bouche tu avais préféré cacher ta gêne en regardant tes pieds. "Plus beau que toi en tout cas." Tu relevas rapidement la tête, les yeux pétillants tentant tout simplement d'ignorer tes pensées. Au moins tu avais réussi à lui arracher un petit sourire.  Il te proposa ensuite de rentrer à l'intérieur pour aller chercher ton cadeau. C'est que tu l'avais presque oublié celui-là. Tu hochais positivement de la tête avant de finalement déposer un baiser contre sa joue, contre sa joue mais bien trop proche de ses lèvres pour que cela soit un simple baiser. Tu aurais pu l'embrasser, certes, mais c'était trop te demander. Tu voulais te rattraper, te faire pardonner pour le comportement puéril que tu arborais sans fin lorsque tu étais à ses cotés. "Du coup je vais avoir le droit de l'ouvrir tout de suite sans avoir besoin d'attendre la fiiin de la soirée?" demandas-tu curieuse, une pointe d'excitation dans la voix. Tu présumais qu'il était devant ta chambre, du moins c'est ce que tu en avais compris. Ça voulait donc aussi dire qu'il allait t'accompagner jusqu'à ta chambre. Intéressant. Dans un sens ce n'était qu'un juste retour des choses puisque tu avais eu la chance de voir la sienne, même si ici ce n'était pas vraiment le cas. Lui attrapant à nouveau le bras, qui semblait être devenue une nouvelle habitude pour toi, tu le tiras jusqu'au escalier direction ton cadeau. "C'est pas pour te mettre la pression, mais je suis du genre pas facile niveau cadeau." Tu soulignas un petit sourire amusé au visage juste pour le taquiner.