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Il avait ce sourire en coin qui faisait tomber, eh bien, ce que je présumais être la totalité de la gente féminine mais il me perturbait plus qu'autre chose. La nonchalance qui émanait de lui me faisait remettre en question son honnêteté et je ne pouvais empêcher l'air confus qui devait avoir pris l'emprise de mon visage. Je ne savais toujours pas s'il appréciait quelque peu ma compagnie ou s'il se foutait grandement de ma gueule, en ce moment, quoi que, qui sait, ça pouvait bien être un mélange des deux. Pourquoi est-ce que j'étais encore là? C'était plutôt cette réponse là que je cherchais. Lorsqu'il me confiait qu'il voulait bien avoir le même don, je souris sans dire un mot. J'aurais bien voulu ne pas l'avoir. Être capable de voir la souffrance chez les autres ne faisait que me rappeler la mienne et je ne voulais pas de ça. Et puis c'était plus de l'observation qu'un don, bien sûr. Je pris une dernière gorgée de mon café qui n'était plus vraiment chaud à présent. "Mais c'est bien toi qui m'a ordonné de rester, Adriel" dis-je un sourire aux lèvres, l'air de le défier légèrement. Si je devais continuer à rester là devant lui, en continuant à le fixer en me demandant pourquoi je n'arrivais pas à le quitter du regard, autant essayer de le connaitre un peu. Les petites conversations sans aucun but c'était pas mon truc.
Je me demandais comment il savait que j'étais à Harvard. Quoique mon jean délavé, mes converses blanches sales et mon gros pull noir devaient crier l'étudiante fauchée. La plupart du temps les gens me confondaient pour une gamine de douze ans, parce que j'avais apparemment l'air innocente avec mes grands yeux bleus et pas vraiment l'air d'une femme sans une tonne de maquillage et une pair d'escarpins. "Un peu moins d'un an, c'est ma première année. Je suppose que tu es ici depuis longtemps", j'avais beau l'air perdue 99% du temps il semblait connaitre cet endroit parfaitement.
Je me demandais comment il savait que j'étais à Harvard. Quoique mon jean délavé, mes converses blanches sales et mon gros pull noir devaient crier l'étudiante fauchée. La plupart du temps les gens me confondaient pour une gamine de douze ans, parce que j'avais apparemment l'air innocente avec mes grands yeux bleus et pas vraiment l'air d'une femme sans une tonne de maquillage et une pair d'escarpins. "Un peu moins d'un an, c'est ma première année. Je suppose que tu es ici depuis longtemps", j'avais beau l'air perdue 99% du temps il semblait connaitre cet endroit parfaitement.
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