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J’avais appris par Addi qu’une prise d’otage du même genre avait eu lieu au mac do simultanément à celle de la cafet. J’en fis part à Talya, ce qui ne fit que raviver toute la haine qu’elle nourrissait déjà à l’encontre de nos agresseurs. « C’était des gens dérangés… Je crois qu’on ne peut pas comprendre ce qui leur est passé par la tête. » Oui, ils étaient malades, des psychopathes… La vraie question, c’était comment de tels individus à ce point dangereux s’étaient retrouvés à étudier parmi nous, sans que personne ne se rendent compte de leur état psychologique… « J’espère qu’ils vont revoir leurs critères de sélection, c’est flippant de constater que de tels tarés ont réussi à intégrer la fac. » C’était très effrayant et j’espérais sincèrement que les quatre preneurs d’otage morts aujourd’hui étaient bien les seuls, que leur bande de dérangés ne comprenait aucun autre étudiant. L’optique des futurs déjeuners et dîners ensemble était bien plus plaisant. « Et tu risques pas de te lasser de moi si on mange ensemble TOUS les midis et TOUS les soirs ? » lui demandai-je en riant. Question test aussi parce que de mon côté, la jeune femme était une vraie bouffée d’air frais alors je n’étais pas prêt de me lasser de sa présence à mes côtés. On bougea ensuite jusqu’à la salle d’examen. La jeune femme pris mes constantes avant de m’annoncer ce que je savais déjà : j’allais bien. « Ha tu vois… » fis-je avant de l’écouter me raconter que Matthéo était également présent à la cafétéria. « Merde, désolé Talya je savais pas. J’ai pas vu tout ce qu’il s’est passé…» Je m’en voulais aussitôt d’avoir été au même endroit que lui lorsqu’il s’était fait tirer dessus et de ne rien avoir pu faire pour empêcher cela. Bien que je portais pas le jeune homme dans mon cœur, c’était le meilleur ami de Talya, alors je ne voulais pas qu’il lui arrive quoi que ce soit. « Et toi ça va ? Tu veux qu’on file en salle de réveil pour l’attendre dès qu’il sortira de chirurgie ? » proposai-je alors. Ma petite amie semblait stressée pour son ami, ce qui était plus que normal. D’ailleurs à sa place, j’aurais voulu être là bas. « J’imagine que ça sera bizarre oui… » répondis-je ensuite en essayant de me projeter retournant en cours. Ca ne serait plus la même chose c’est sûr, les lieux serait à jamais marqués par les fusillades qui y avaient eu lieu.
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