LEGO HOUSE. (maxine)

Je ne savais plus vraiment où donner de la tête, j'avais laissé deux semaines s'écouler entre le moment où je suis aller au brésil avec Jorden et sa famille, et le retour de la DH, pour me remettre les idées en place. J'étais perdu, désorienter, et je ne savais pas que faire face à cette nouvelle crise. Alaska, t'es de nouveau malade, 'fin c'est ce que disent les docteurs. Trop de stress à faire déraper la brèche que t'avais réussi à trouver entre ta maladie et la vie normale et maintenant.. Maintenant, on sait plus quoi faire. Une leucémie, soit t'en crève, soit t'apprend à vivre avec. Dans mon cas, j'ne savait pas trop ou j'en étais, j'avais réussi à vivre avec et maintenant.. maintenant je suis à la recherche d'une solution qui n'existe peut-être pas. Avec Max, on avait décidé de se faire un trip, seule, en mode futur femme. On avait choisi les Seychelles, mais comme j'avais besoin de voir mon ancien cancérologie, je me suis dis que ça lui ferais plaisir de passer un week end dans la demeure des Harrison. Alors que nous venions d'arriver, ma mère me sauter dessus, puis lui sauté dessus, en lui posant une trentaine de questions et évoquant toute sa vie, en la forçant à s'asseoir pour « drunk a little bristh tea » avec elle. Elle a fini par relâcher Max, une heure avant le dîner, puisqu'elle avait un gala avec papa, et nous laisser la soirée pour récupéré. Elle a fini par relâcher Max, une heure avant le dîner, puisqu'elle avait un gala avec papa, et nous laisser la soirée pour récupéré. On a squatté mon ancienne chambre qui était toujours la même, des barbies, mon piano avec des stickers gun'n'rose, mon harpe et des posters de johnny deep. Je m'étaler sur le lit, une fois que les parents sont partit. « Enfin seule ! » dis-je à Max en riant. Bien sur on ne l'était pas, des dizaines de domestiques étaient encore là.

Les cauchemars la hantaient de nouveau. Que ce soit dans son appartement. Que ce soit à la Cabot House. Ils ne la quittaient jamais, peu importe où elle est. Maxine ne dormait pas. Peut être une heure, tellement elle était fatiguée. La blonde allait rentrer en Suisse, quelques temps. Seulement, même si elle n'était pas au courant, c'était sans compter sur l'intervention d'Alaska. Les deux filles devaient s'envoler aux Seychelles le mois dernier, sauf qu'elles ne l'ont pas fait. Elles voulaient le faire pour se changer les idées mais la dunster devait se rendre à Londres, alors elles changèrent de destination. L'air londonien manquait à Maxine. Elle qui avait tant de voyages en Europe étant enfant. Seulement, voilà. La mère d'Alaska entra en scène. Normalement, Maxine aurait été fatiguée de tant de questions mais étrangement, elle en avait besoin. Naturellement, elle ne disait pas tout à la mère d'Alaska, ne voulant pas l'inquiéter pour rien, mais parler pouvait faire un bien fou. Une heure avant le dîner, les filles furent enfin libérées et Alaska fut la première à se jeter sur son lit. Maxine sourit doucement en la voyant faire. Tu l'as dit ! Puis, elle repensa aux domestiques. Enfin, on s'est comprise quoi. La blonde rit doucement, venant s'asseoir sur le bord du lit. T'as un programme pour ce soir ? Connaissant Alaska, pas question de s'ennuyer ce soir.

Ma mère était pesante, imaginez sa présente au quotidien et vous comprendrez pourquoi j'aime la tranquillité de mon père. Il ne s'agite pas pour un rien, tourne sa langue sept fois avant de parler et est toujours d'un calme inquiétant. Je l'aimais bien mon père, il m'avait donner un petit quelque chose, genre trois cent livre pour « m'amuser avec ma copine », comme si on aller allait faire un tour de manège au parc et s'acheter des glaces comme deux gamines. « Mon père m'a laissé des sous. » dis-je dans un gloussement. Je venais de retrouver mon lit, le vrais, j'aime celui de la dh mais celui-là, c'est l'original. Je fais des retrouvailles bouleversantes, on sautant dessus, j'attrape un coussin et me mets en mode fœtus en regardant le dos de Max. « Fait comme chez-toi, chaton. » dis-je en lui balançant un coussin. Elle avait l'air épuisé, et pas seulement depuis que ma mère avait joué le fbi avec elle, mais depuis notre départ. Elle me demande le programme, je réfléchis, j'essaie de me rappeler de tout ce que je ne pouvais pas faire avant que je peut faire maintenant. « J'sais pas, on peut aller dans un club de striptease ? Ou on commandais un carrément ! Ou une pyjama party, c'est naze à deux, mais en bas y a le toboggan géant que j'avais quand j'étais gosse. » dis-je avec grande enthousiasme. Il n'était peut-être pas géant, j'avais dix ans a l'époque et tout le semblant grand parce que j'étais ridiculement petite. « Ou un film, et on verra demain ? T'as l'air épuisé. »

Les parents d'Alaska ressemblent à ceux de Maxine. Le père était d'un naturel calme et tranquille, et la mère bavarde. Les parents de la cabot étaient comme ça aussi. Ses propres parents lui manquaient, mais elle ne pouvait pas les voir, du moins, pas maintenant. Même si elle voulait rentrer en Suisse un moment, sa mère arriverait à la convaincre de rester définitivement. Elle le savait. On va pouvoir s'occuper alors ! En même temps, il avait beaucoup à faire à Londres.  Maxine sourit davantage en l'entendant et attrape le coussin qu'elle lui lance. Merci Harrison ! La blonde garda le coussin contre elle, souriant encore. La présence de son amie lui faisait le plus grand bien et surtout, elles n'avaient pas passé un moment ensemble depuis un moment déjà ! T'as toujours de bonnes idées dis donc ! dit-elle avant de rire. Son enthousiasme était communicatif, et puis, Alaska lui dit qu'elle avait l'air épuisée. C'était vrai qu'elle n'avait pas beaucoup dormi ces derniers temps mais elle avait surtout envie de passer un moment avec Alaska, pas dormir. T'inquiète pas. Tu sais quoi ? On fait un peu de toboggan en attendant que le strip teaseur qu'on va commander arrive ? Un grand sourire s'installa sur son visage avant de s'allonger aux côtés d'Alaska. Les filles voulaient s'amuser et elles allaient le faire.

Je n'étais pas très inquiète au sujet de ma maladie, je devrais sûrement l'être, mais je ne suis pas ce genre de fille, qui pense que le monde tourne autour d'elle. Je m'inquiète plus pour la petite boule de bonne humeur qui se trouvais en face de moi, durant le vol, elle n'a pas fermé l'œil une seule seconde et a du regarder tout ce qu'il proposait comme film débile datant de deux mille douze. Je remarque les marques de fatigue sur son visage et ce petit air perdu qu'elle a, sûrement perdue dans ses penser. Je me dis que ça fait un moment que je ne l'ai pas pris dans mes bras, et c'est mon devoir de femme de prendre la mienne contre moi. Après tout, c'est que la loi appel : le devoir conjugal. Je me lève donc de ma position fœtus pour la prendre contre moi, sa tête entre mon cœur en plastique et mes bras qui l'entoure, je réchauffe ses épaules comme si je pouvais tout réparer grâce à un câlin. « J'suis d'accord pour le striptease et le toboggan, on peut se commandais des pizzas aussi ? Où demander à la domestique de nous faire un poulet rôti ? » dis-je en gloussant, j'embrasse sa joue et la fais chavirer en arrière pour me retrouvais allongeais en face d'elle. « Je sais que ce qui s'est passé à fait beaucoup de dégâts partout, a plein de gens, et t'as le droit d'en parler si quelque chose te perturbe Max. T'as le droit de te plaindre si c'est trop lourd à porter. » surtout moi quoi, je peux porter ses tourments, je peux essayer de les nettoyer, d'en faire quelque chose de beau. Je pose ma main dans la sienne.

(Invité)