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HANGOVER - I've been drinking too much for sure

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    ZAC : " Ouh putain, ma tête... "

    Se redressant avec difficulté, le blondinet vint s'assoir, se tenant la tête avec ses deux mains. Il ouvrit tout aussi difficilement les yeux, ayant l'impression qu'un étau lui broyait le crâne. Après quelques instants à fixer un point devant lui pour tenter de retrouver ses esprits & de stabiliser sa vision, il se mit à frissonner. Son regard descendit lentement jusqu'à apercevoir ses jambes, dénudées.

    ZAC : " C'est quoi ce bordel là... "

    Apparemment, il venait tout juste de se réveiller, à moitié nu, au beau milieu d'une pelouse inconnue. La situation était, certes comique & il se serait bien poilé sans aucun doute mais là, à cet instant, il n'appréciait pas vraiment le moment qu'il était en train de vivre.
    Paniquant, il bondit sur ses pieds, retrouvant soudainement ses capacités physiques. Observant tout autour de lui, il put se rendre compte que l'endroit dans lequel il se trouvait était presque inoccupé & qu'il ne choquerait personne avec sa tenue indécente.

    Faisant un rapide tour sur lui-même, il aperçut, un peu plus loin, un tas d'affaires qui ressemblait étrangement aux siennes. Courant, pieds-nus, sur la pelouse impeccablement tondue, il atteignit enfin son graal personnel : ses habits. Alors qu'il enfilait son pantalon, il remarqua une inscription qui recouvrait son torse : MATHER HOUSE SUCKS.

    ZAC : " Oh les cons ! J'hallucine là... "

    Alors qu'il pensait être victime d'une blague potache, il passa un doigt sur le ' m ' de Mather, intrigué par la substance rougeâtre avec laquelle était écrit le message. Portant son doigt à son nez, il ne détecta aucune odeur puis tilta soudain. Du rouge à lèvres ! Quelle tarée était capable de le bizuter ainsi ? Complètement perdu, ne reconnaissant pas les lieux, il se laissa choir au pied de l'arbre, adossé au tronc.

    Épuisé, frigorifié car vêtu de son seul t-shirt, d'un jean & pieds-nus, il resta là un moment, démuni. C'est alors qu'il réalisa que la poche gauche de son jean formait une bosse. Était-ce seulement possible ?

    ZAC : " Oh yes ! Putain, j'ai envie de pleurer là. "

    C'était bien ce qu'il pensait : son portable ! La batterie était presque déchargée mais il avait encore de quoi passer un ou deux coups de fil. Là, il fallait réfléchir vite & bien. Qui était la personne la plus appropriée à appeler ? Sûrement son frère mais il n'avait guère la tête à ça en ce moment... La seconde personne s'imposa à lui, il devait appeler Bethany, sa meilleure amie.
    Une sonnerie, puis deux...

    ZAC : " Décroche, décroche, s'il-te-plaît ! "

    La voix endormie de la demoiselle se fit finalement entendre au bout du fil.

    ZAC : " C'est moi. Bon écoute, je sais que tu vas me tuer mais là on est en plan violet !! Je suis perdu dans un parc, à moitié à poil & j'ai envie de pleurer. Tu passes me prendre Sissi ? "

    Sa voix, au début déterminée & pressée, s'était faite plus tendre sur la fin, presque suppliante. Ce serait elle sa sauveuse, encore une fois...
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Zacchary & Bethany

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I
l n’était pas tout à fait sept heures du matin. Les volets entrouverts de la chambre de Bethany laissaient passer quelques rayons de soleil, mais pas assez pour la réveiller. Allongée sur le ventre, un bras passé sous son coussin et sa tête et l’autre le long du corps, la jeune femme dormait encore à poing fermés. Son réveil ne sonnerait pas avant une bonne heure et demie, un de ses professeurs était absent pour la semaine à cause d’un voyage scolaire, chose rare, et elle avait décidé d’en profiter pour faire une petite grasse matinée. Mais son sommeil fut interrompu par la sonnerie de son téléphone qu’elle avait oublié d’éteindre, il n’en avait fallu qu’une pour la tirer de son rêve. Elle ouvrit les yeux, et regarda l’heure. 6h57, qui pouvait bien essayer de l’appeler à une heure pareille ? Elle passa sa tête sous son oreiller, essayant d’atténuer le bruit, mais rien n’y faisait. Elle finit par tendre le bras et attraper son téléphone, posé à même en sol en bas de son lit. La photo et le nom de son meilleur ami s’affichait sur l’écran. Elle se recoucha sur le dos et accepta l’appel.

BETH - « J’espère que tu as une bonne raison de m’appeler vu l’heure … »
ZAC – « C'est moi. Bon écoute, je sais que tu vas me tuer mais là on est en plan violet !! »

Plan violet, leur code « secret », signifiait situation d’urgence, qu’il valait mieux arrêter ce qu’on était en train de faire pour venir au secours de l’autre. Zacchary continuait de parler à l’autre bout du fil.

ZAC - « Je suis perdu dans un parc, à moitié à poil & j'ai envie de pleurer. Tu passes me prendre Sissi ? »

Elle lança un nouveau coup d’œil sur son réveil, 7h pile et se passa la main dans les cheveux.

BETH - « Tu n’as vraiment aucune idée de là où tu es ? Un indice ? N’importe quoi ? »

En attendant qu’il lui réponde, elle finit par repousser sa couette, s’étirer et s’assit au bord de son lit. Un parc … il devait y en avoir des dizaines dans la ville, en faire le tour lui prendrait une bonne heure, voire plus. D’un autre côté, elle ne pouvait le laisser à moitié nu. Un instant, un sourire éclaira son visage : elle s’imaginait son ami en caleçon courant aux quatre coins dudit parc à la recherche d’indications à lui donner. Image qui lui donna le courage de se lever et d’enfiler le premier pantalon qui lui tomba sous la main.

BETH - « Zac ? »

Elle se demanda un instant s'il n'était pas complètement saoul, et avait laissé tombé son téléphone dans l'herbe, mais le son de sa voix se fit à nouveau entendre et rassura la jeune femme blonde. Elle passa devant le miroir accroché au dessus de sa commode, et se dit que c'était bien parce que c'était un code violet qu'elle allait sortir à peine coiffée.

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    Quand la voix salvatrice de sa meilleure amie se fit entendre à l'autre bout du fil, il savait que tout allait s'arranger. Avec un peu de chance, dans moins d'une heure il serait sous sa couette après avoir pris une bonne douche chaude. À cette pensée, il frissonna de nouveau, la fatigue décuplant sa sensation de froid.


    BETH : « Tu n’as vraiment aucune idée de là où tu es ? Un indice ? N’importe quoi ? »

    Se redressant légèrement, il observa les alentours, ne remarquant pas de détails franchement significatifs. Légèrement découragé, il poussa un long soupir de lassitude avant que ses yeux ne soient subitement attirés par une enseigne voyante. Retrouvant l'énergie qui l'avait quitté, il répondit d'un ton pressant :

    " Siii, c'est bon ! Je suis près de la poste du centre, tu vois ? Je suis sûrement au Common ! Enfin, je pense... "

    L'espoir était revenu. Si la poste le sauvait cette fois-ci, il se jurait d'écrire plus de lettres & d'envoyer des cartes postales. Des colis même s'il le fallait ! Tout ce qu'il désirait était d'aller se reposer, bien au chaud, chez les Mather.

    ZAC : " Trooop désolé, je saurais me faire pardonner, promiiiiis ! "

    Un vrai gamin quand il le voulait, avec sa petite voix suppliante & son incapacité à se prendre en charge.
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Zacchary & Bethany

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ZAC – « Siii, c'est bon ! Je suis près de la poste du centre, tu vois ? Je suis sûrement au Common ! Enfin, je pense... »

Beth avait posé mon téléphone sur ma commode, en mode haut-parleur, pour pouvoir continuer à s’habiller pendant que Zac cherchait des indications qui pouvaient l’aider. Qu’il soit presque sur d’être à proximité de la poste la rassurait et pas vraiment à la fois : le bâtiment était certes facile à repérer, et elle le connaissait bien, mais l’incertitude de son ami, ajouté au fait qu’il avait du passer une sacré soirée, lui disait qu’elle ne le trouverait peut-être pas là. Mais elle y irait, et verrait bien ce qu’elle trouverait sur place. Elle fit passer sa nuisette par-dessus la tête, mis le soutien-gorge qu’elle portait hier et passait un tee-shirt noir par-dessus. Elle attacha ses cheveux à la va-vite avec une simple pince, et enfila une veste, avant de mettre son sac à main sur l’épaule et de reprendre le téléphone en main.

BETH – « Je pars de ma chambre, je devrais être dans le centre d’ici dix minutes. »
ZAC – « Trooop désolé, je saurais me faire pardonner, promiiiiis ! »

Elle ne put s’empêcher de sourire tout en dévalant les escaliers du bâtiment des Cabots, jusqu’au parking où sa voiture était garée. Ses parents lui avaient ouverte à son admission à l’université, et même si elle n’en avait pas vu l’utilité au début, elle était à présent plus qu’heureuse d’avoir une voiture. Elle lança son sac sur le siège passager et mit le contact, après avoir de nouveau mis son téléphone en mode haut-parleur.

BETH – « Oh je ne m’inquiète pas pour ça, j’ai même déjà ma petite idée ... Tu m’as pas dit d’ailleurs, tu as fait quoi de ta soirée pour te retrouver là ? »


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    Les dires de la jeune femme étaient corroborés par ses bruits de pas descendant l'escalier. C'est bon, ce n'était pas une fausse alerte, elle était effectivement en mouvement & allait venir le chercher. Se laissant glisser encore un peu le long du tronc, il enveloppa sa taille de son bras libre, tentant de gagner un peu de chaleur humaine.

    BETH : « Oh je ne m’inquiète pas pour ça, j’ai même déjà ma petite idée ... »

    Cette phrase aurait pu être plus qu'inquiétante s'il ne connaissait pas sa meilleure amie par cœur. Il l'adorait & ne pouvait rien lui refuser. Après tout, elle faisait tellement pour lui, comment oserait-il lui dire non ?

    ZAC : " Ah ouais, déjà ? T'es une rapide toi ! Vas-y, dis moi que je puisse me préparer mentalement... "

    Répondit-il, d'une voix visiblement rassurée mais qui laissait entendre une fatigue perceptible, comme épuisé par son épopée nocturne.

    BETH :« Tu m’as pas dit d’ailleurs, tu as fait quoi de ta soirée pour te retrouver là ? »

    A cette question, Zac fut soudain partagé entre l'envie d'exploser de rire ou de fondre en larmes. Plutôt étrange & contradictoire comme sensation non ? Qu'avait-il pu bien faire encore ? Dans de rares éclairs de lucidité, il se sermonnait, se disait qu'il était grand temps d'arrêter toutes ses conneries & de s'assagir un peu. Seulement, entre ce qu'il se disait & la réalité, ce n'était plus un fossé mais un gouffre qui séparait les deux perceptions.

    ZAC : " Heum... Très bonne question. De la merde, je présume. Soit je suis tombée sur des cons, soit ils sont très drôles mais j'ai perdu mon sens de l'humour ou alors... Une furie qui m'en voulait pour je ne sais quelle raison. Après un peu de sommeil, la mémoire me reviendra peut-être ! "

    La dernière hypothèse lui semblait la plus plausible. Entre ses conquêtes qu'il avait congédié par peur de l'engagement ou manque de sentiments & ses clientes en tant qu'escort boy, il n'en était plus à son premier bizutage féminin.
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Z
AC – « Pas de soucis, ce sera même avec plaisir ! T'as déjà des idées ou bien ? »
BETH – « Oui, j’ai déjà une petite idée … des sushis, ça te parle ? »

Le ventre vide et commençant à avoir vraiment fin, elle aurait presque envie d’en manger tout de suite. Heureusement que son idée de faire un arrêt par une boulangerie semblait convenir à son meilleur ami.

ZAC – « Ouiiii, ouiii, oui ! Pain au choco, je t'aiiiiime ! »
BETH – « Je te paierai ton petit pain mon grand, et j’y ajouterai même un café si tu es très gentil … »

Elle venait de se rappeler qu’un Starbucks venait de s’implanter à deux pas, et allait ouvrir dans les prochaines minutes. Maintenant qu’elle était complètement réveillée, autant qu’elle en profite pour passer du temps avec Zach, parce qu’avec leurs examens qui approchaient à grands pas, ce serait bien plus compliqué de trouver du temps l’un pour l’autre. Un dernier coup de volant, un dernier virage, et la voiture rouge se retrouva dans la rue de la Poste, se garant sur la première place de parking qu’elle put trouver. Elle coupa le moteur, et maintenant qu’elle avait le jeune homme en vue, elle éteignit son téléphone. Et ne put s’empêcher de sourire. Il ne portait qu’un jean et un tee-shirt, et allait pieds nus dans sa direction. Et pour couronner le tout, et qu’il ne devait surement pas savoir, c’était que ses deux joues étaient ornées de traces de rouge à lèvres. Beth lui ouvrit la portière en se penchant, et prépara le mode photo de son smartphone.

BETH – « Un petit sourire ? je t’ai ramené un de tes pull qui trainait dans ma chambre en échange … »

Sans même attendre qu’il lui réponde par un oui ou par un non, elle prit la photo et lança le pull gris à son ami à moitié frigorifié.

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    BETH : « Petit curieux, je ne devrais même rien te dire tiens ! Mais je suis trop gentille, et tu le sais. Je pensais à un bon petit restaurant … »

    Ce ne serait pas le premier ni le dernier qu'il allait lui payer. À force de le secourir & de faire sa bonne âme charitable, Bethany avait réussi à mettre au point un système donnant-donnant qui, bien entendu, ne dérangeait pas du tout Zac. Il l'invitait d'ailleurs spontanément quand il en avait les moyens & qu'il avait envie de sortir prendre l'air. Mexicain, japonais, français, italien : peu lui importait du moment qu'il mangeait bien & qu'il en avait pour son argent.

    ZAC : " Pas de soucis, ce sera même avec plaisir ! T'as déjà des idées ou bien ? "

    En évoquant ce futur dîner, il se rendit compte qu'il était affamé. Depuis combien de temps n'avait-il pas mangé ? N'ayant aucun souvenir de la veille, il était incapable de savoir si il s'était nourri la veille au soir, s'il avait englouti un bon gros burger ou alors jeûner & juste bu.

    ZAC : " Tsss, ça m'étonne pas de toi ça, tiens... "

    Il leva les yeux au ciel. Une photo, bah oui, bien sûr. Lui, complètement ridicule, ce ne serait pas un grand scoop. Le jeune homme ne contrôlait pas particulièrement son image, s'en foutant pas mal des rumeurs qui pouvaient courir ou de ce que pensaient les gens de lui. C'était un Mather après tout, il devait être digne de sa réputation sulfureuse !

    ZAC : " Ouiiii, ouiii, oui ! Pain au choco, je t'aiiiiime ! "

    Le froid, la fatigue, l'alcool encore présent dans le sang : il pétait un câble. Il voulait rentrer & il sentait que la fin était proche, qu'il était bientôt sauvé. Se levant d'un bond encore assez agile vu son état, il rassembla le peu de force qui lui restait pour assembler ses affaires & se diriger d'une démarche assez comique vers la Poste qu'il avait indiqué à sa meilleure amie.
    Vivement le café, le jus d'orange, les viennoiseries, bref, il était temps que tout rentre dans l'ordre !
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AC – « Pas de soucis, ce sera même avec plaisir ! T'as déjà des idées ou bien ? »
BETH – « Oui, j’ai déjà une petite idée … des sushis, ça te parle ? »

Le ventre vide et commençant à avoir vraiment fin, elle aurait presque envie d’en manger tout de suite. Heureusement que son idée de faire un arrêt par une boulangerie semblait convenir à son meilleur ami.

ZAC – « Ouiiii, ouiii, oui ! Pain au choco, je t'aiiiiime ! »
BETH – « Je te paierai ton petit pain mon grand, et j’y ajouterai même un café si tu es très gentil … »

Elle venait de se rappeler qu’un Starbucks venait de s’implanter à deux pas, et allait ouvrir dans les prochaines minutes. Maintenant qu’elle était complètement réveillée, autant qu’elle en profite pour passer du temps avec Zach, parce qu’avec leurs examens qui approchaient à grands pas, ce serait bien plus compliqué de trouver du temps l’un pour l’autre. Un dernier coup de volant, un dernier virage, et la voiture rouge se retrouva dans la rue de la Poste, se garant sur la première place de parking qu’elle put trouver. Elle coupa le moteur, et maintenant qu’elle avait le jeune homme en vue, elle éteignit son téléphone. Et ne put s’empêcher de sourire. Il ne portait qu’un jean et un tee-shirt, et allait pieds nus dans sa direction. Et pour couronner le tout, et qu’il ne devait surement pas savoir, c’était que ses deux joues étaient ornées de traces de rouge à lèvres. Beth lui ouvrit la portière en se penchant, et prépara le mode photo de son smartphone.

BETH – « Un petit sourire ? je t’ai ramené un de tes pull qui trainait dans ma chambre en échange … »

Sans même attendre qu’il lui réponde par un oui ou par un non, elle prit la photo et lança le pull gris à son ami à moitié frigorifié.

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    Sa délivrance était là, toute proche. Encore deux enjambées & il pourrait grimper dans la petite citadine rouge de son amie qui l'attendait garée sagement. Alors qu'il ouvrait la porte en poussant un soupir mi-soulagé, mi-exténué, il eut à peine le temps d'entendre & d'assimiler la phrase :

    BETH : « Un petit sourire ? je t’ai ramené un de tes pull qui trainait dans ma chambre en échange … »

    Que le bruit d'appareil photo s'éleva du portable de son amie qui était, apparemment, ravie du résultat, contemplant la photo avec un large sourire. Désemparé, il haussa les épaules, las.

    ZAC : " Vu l'état dans lequel j'étais, je pense que tu n'es pas la seule à avoir profité de l'occas... "

    Une fois assis dans la voiture, il se pencha pour déposer un baiser sur la joue de la demoiselle avant d'empoigner le sweat qu'elle lui avait ramené & le serrer contre lui comme un doudou. Sans perdre une minute, il l'enfila, content de pouvoir se mettre quelque chose sur le dos.

    ZAC :
    " Merci, vraiment ! Quelle cata, j'te jure... "

    Lui adressant une tape amicale sur la cuisse, il lança, l'air guilleret :

    " En voiture, Simone ! "
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AC – « Vu l'état dans lequel j'étais, je pense que tu n'es pas la seule à avoir profité de l'occas’ ... »
BETH – « Si des photos circulent, je veux les voir. »

Oui, je le taquinais. Mais je l’aimais trop pour être méchante avec lui. Et il faisait de même avec moi quand l’inverse se produise. Même si c’était plus rare. Si je savais ce qui allait m’arriver quelques jours plus tard … J’eus même droit à un petit baiser sur la joue, signe qu’il ne l’avait pas mal pris du tout. Puis, il l’enfila le pull, après l’avoir serré contre lui comme un enfant qui retrouvait son jouet préféré.

ZAC – « Merci, vraiment ! Quelle cata, j'te jure...»
BETH – « De rien mon chou, mais fait moi plaisir, enlève les cœurs sur tes joues si tu veux que je t’emmène prendre ton petit-déjeuner. »

Je baissais le miroir de courtoisie côté passager en même temps pour qu’il puisse admirer l’œuvre de ses « tortionnaires », en ne pouvant retenir le grand sourire sur mes lèvres. La situation était bien trop cocasse pour que je reste sérieuse.

ZAC – « En voiture, Simone ! »

Une petite tape amicale sur ma cuisse plus tard, je redémarrais le moteur et manœuvrait pour nous diriger vers un bon café qui achèverait de me réveiller, et qui le réconforterait certainement.


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