(flashback) ils ne savaient pas qu'ils venaient de rencontrer la personne qui allait changer leur vie ₪ OLIRREN

Il devait être dix-sept heures, ou peut-être un peu plus. La jeune fille n'avait pas quitté sa chambre de la journée. Jorden avait quitté la maison il y a quelques semaines et elle ne s'en remettait toujours pas. Son frère, il l'avait abandonné. Son jumeau. Alors que sa mère était venue toquer à la porte de la petite pièce qui lui servait de chambre, Olive s'était brusquement levée de son lit, avait attrapé sa planche à roulettes et avait filé droit vers le skate-parc, claquant la porte derrière elle. Elle aurait très bien pu aller au parc de son père sauf qu'à cette heure ci il y était encore et il l'aurait une fois encore renvoyée à la maison. Il n'avait fallu que quelques minutes à Olive pour arriver au skate park. Il était désert, comme bien souvent à cette période de l'année. La fin de l'automne, il faisait froid. Beaucoup trop froid d'ailleurs. Elle n'avait même pas remarqué la présence d'un jeune homme assis sur une barre de side, à quelques pas. Il n'arrêtait pas de la regarder, un sourire sur les lèvres. Au début, ça la fit sourire. A force, elle se demandait s'il n'y avait pas un truc qui clochait chez elle. Pourquoi tu souris comme ça ? avait-elle lâché en descendant de sa planche, à l'autre bout du petit skate-parc, grimaçant avec le soleil couchant qui lui venait dans les yeux.

Le vent frais te caressait les bras, dévoilés au plein air et soumis au soleil. Ton ballon de basket-ball entre les mains, tu t'amuses à le faire rouler, comme s'il n'y avait que cela comme but à la vie. Tes coéquipiers, tes potes se sont éclipsés un à un il y a moins d'une demi-heure. Tu profites de la solitude pour apprécier le silence, pour réfléchir. Ta soeur te manque. Elle est partie, jamais plus elle ne reviendra. Arriveras-tu à te faire à l'idée? Ça fait deux ans que tu es ici. Deux ans que l'Ohio, c'est ton mode de vie, tes espérances, tes espoirs. Tu lances le ballon dans les airs, puis le rattrape. Il n'y a que le bruit du ballon fouettant l'air qui parvient à tes oreilles attentives. Tu voudrais te prendre une cigarette, mais elles sont restées dans ton sac, à ta chambre de la Bêta. Tout est silence, dans ce coin quelque peu exclu, et fréquenté par les sportifs, les solitaires, les relâchés. Tout est silence, jusqu'à ce que quelque chose parvienne à tes oreilles. Des roues. Ah... un skatteur. Tu continues de jouer avec le ballon, jusqu'à ce que tu puisses mettre une image sur le son, sur les roues ; ce n'est as un jeune homme, ni même un gamin. Mais bien une jeune femme. Un sourire intrigué, amusé se dessine sur tes lèvres. Elle te semble maladroite et farouche. Tu la suis des yeux, comme curieux. Tu l'es. Sait-elle comment cette planche fonctionne, au moins? Rare sont les filles que tu vois au skate-park. Tu ne la lâches pas des yeux, t'impatientant de ta curiosité sur son but et sa présence ici. Pourquoi tu souris comme ça ? Tu hausses un sourcil, arrêtant d'un coup de mec sec ton ballon qui tournoie toujours et encore dans tes mains. "Tu me sembles perdue." Tu te lèves, dégourdissant un peu tes jambes endolories, serrant ton ballon sous ton bras musclé et luisant de sueur de l'effort donné il y a plusieurs instants. "Tu t'es égarée?", demandes-tu, un sourire toujours collé sur les lèvres, dévoilant ton amusement certain.

Et si c'était un garçon qui lui voulait du mal ? Ils étaient tous les deux, elle ne le connaissait pas et lui avait ce sourire figé sur ses lèvres. Perturbant. Jorden ne serait même plus là pour l'aider. Non, il l'avait abandonné. Elle, Troy et les parents. Il était parti, sans rien dire. Une belle ordure de jumeau. Tu me sembles perdue. Il s'était levé. Qu'allait-il faire ? La bâillonner ? Pourquoi fallait-il toujours qu'elle imagine le pire ? Olive était une jeune femme fragile, mais forte. Elle était forte. Tu t'es égarée? Elle roula des yeux, attrapant la planche dans ses deux mains. Au moins, s'il tentait quoi que ce soit elle pouvait toujours lui donner un coup de planche. Ah moins qu'il ne contre avec son ballon de basket. Aïe, elle n'osait même pas imaginer se battre avec un type comme lui. Il était grand, beau, musclé. Sportif. J'connais cette ville comme ma poche. Et il m'semble que le meilleur endroit pour faire du skate c'est le skate-park, t'es pas d'accord ? Alors non, j'me suis pas égarée. annonça-t-elle fièrement en secouant la planche à roulettes qu'elle avait eu pour son anniversaire l'an passé. Et toi, t'as perdu ton équipe ? Olive leva le menton en direction du ballon qu'il avait sous le bras. Elle regretta presque aussitôt d'avoir ouvert la bouche, mais ne cilla pas.

avec un type comme lui. Il était grand, beau, musclé. Sportif. J'connais cette ville comme ma poche. Et il m'semble que le meilleur endroit pour faire du skate c'est le skate-park, t'es pas d'accord ? Alors non, j'me suis pas égarée. Ton sourire s'élargit. Bien au lieu de s'estomper, il n'est que plus évident encore. C'est qu'elle a du mordant, la petite. Tes yeux se plaisent à examiner la silhouette de la jeune demoiselle. Un visage simple, mais sortant de l'ordinaire. Des courbes corporelles toutes aussi simples, qui ne donnent pas nécessairement envie à la gente masculine de s'y attarder des heures pour les contempler, alors que la simplicité est ce qui te plaît le plus. Elle est jeune. Jeune et jolie. Et elle fait du skate-bord. Intéressant. Elle t'intrigue. "Tu voudrais pas m'faire visiter la ville un d'ces quatre? J'suis un p'tit nouveau, moi." Et encore un sourire. Elle va te l'arracher, si tu continues. Mais tu t'en fiches. Et toi, t'as perdu ton équipe ? Bien lancé, petite solitaire. Tu fronces les sourcils, haussant les épaules. Ton équipe? Ils dépendent de toi. Ils savent à peine courir avec le ballon sans se prendre les pieds ensemble, alors que t'es un pro. "J'en doute. Ils avaient d'autres trucs à faire." Tu r'gardes cette fille, tu prends ton ballon dans tes mains, pivotes vers le panier, élevé en hauteur par un long poteau, puis tu le lances. Il atterrit directement dans le filet. Évidemment. "Toi, t'es du genre solitaire triste, ou solitaire : je m'en fou du monde, laissez-moi vivre? T'as plutôt l'air de cette fille, j'dirais." Et tu t'approches d'elle.

Tu voudrais pas m'faire visiter la ville un d'ces quatre? J'suis un p'tit nouveau, moi. Un million de réponses avaient défilé dans la tête blonde de la jeune fille. Elle avait peur de mal répondre, peur de froisser c'garçon qui ne ferait qu'une bouchée d'elle. Y'a des guides pour ça, tu sais ? Evidemment sur toutes les phrases qu'elle avait dans la tête, il avait fallu qu'elle emploie la plus rentre dedans. Mais elle n'en avais rien à faire, son frère était parti. Qu'est-ce qu'elle allait faire sans son frère ? Se refermer comme une coquille, ces parents en avaient peur. Olive les avaient entendu discuter l'autre soir et elle était partie pleurer dans sa chambre. J'en doute. Ils avaient d'autres trucs à faire. Le regard verdâtre de la jeune file se fit plus persistant, sans qu'elle ne s'en rende compte, sans qu'elle le veuille. Il allait la manger toute cru, c'était certain. Le garçon se contente de lancer son ballon dans le panier. Si le ballon rentrait, elle resterait. S'il tombait à côté, elle partirait en courant. Le ballon rentra, bien évidemment. Il semblait sacrément douée, elle n'avait pas à en douter. Toi, t'es du genre solitaire triste, ou solitaire : je m'en fou du monde, laissez-moi vivre? T'as plutôt l'air de cette fille, j'dirais. C'était quoi cette question ? Olive n'était pas une jeune fille solitaire. Elle avait des amis, pleins d'amis. Elle passait ses journées entière avec eux. Mais il avait raison. Jorden était parti et ça avait tout changé. Tout était de la faute de Jorden, de toute façon. Elle remettrait tout sur son dos, toujours. Et pourquoi pas plutôt des deux ? répondit la jeune fille en haussant un sourcil. Elle avait ce don de répondre à une question, par une question. Toujours. Le basketteur c'était avancé vers elle. Elle aurait souhaité reculer, elle aurait souhaité ne pas réduire l'espace qu'il y avait entre eux deux mais ses pieds restaient comme figé dans le sol. Il était grand, beau, musclé.

Y'a des guides pour ça, tu sais ? T'y avais pas pensé, à celle-là. Est-ce que tu avais l'air d'un de ces prédateurs sexuels qui secouent leur sac de bonbons pour attirer les victimes dans leur voiture? Certainement pas. Tu n'étais qu'un jeune homme, seul, en sueur, un peu mystérieux, provocateur, séduisant, amusé face à une jolie fille. Ne le remarquait-elle pas, qu'il n'y avait aucune once de méchanceté en toi? "Je n'ai pas envie de n'importe quelle guide, quand j'ai une jolie fille devant moi." Et hop, un clin d'oeil. Depuis que tu as quitté Londres, tu es dragueur dans l'âme. Charmeur, tu aimes tenter, tu aimes être tenté, sans succomber. Tu aimes jouer, même que tu adores. Ton intérêt pour la demoiselle n'est que plus fort, chaque fois qu'elle te répond, dès qu'elle pose ses yeux sur toi, c'est comme un choc. Ce n'est pas toutes les femmes qui te répondent de la sorte, bien qu'elle semble en être elle-même étonnée. Ça ne t'amuse que plus encore. Tu lui demandes subtilement ce qu'elle fait ici. Quel genre de fille est-elle? Tu te demandes quel âge elle a. Mineure, ou majeure? À croire que si ça avait été une petite timide, tu serais certainement parti assez vite. Et pourquoi pas plutôt des deux ? Tu hausses un sourcil, écoutant d'une oreille ton ballon qui rebondit sur le sol, à des intervalles irréguliers. Tu t'approches de la petite, ta tête se baissant vers la sienne, puisqu'elle t'arrives à la hauteur du haut du torse. Tu souris en coin, un regard amusé et charmeur. "J'sais pas, c'est à toi de me montrer?" Tu humectes tes lèvres en passant ta langue dessus. "Tu me montres tes talents de skate?"

Je n'ai pas envie de n'importe quelle guide, quand j'ai une jolie fille devant moi. Il savait qu’il était beau, il savait qu’il lui avait tapé dans l’œil et il en profitait. La jeune fille n’avait toujours pas bougé d’un cil. Elle semblait comme hypnotisée par son sourire. C’était crétin d’ailleurs. Sauf que la jolie fille ne veux pas de n’importe quel touriste. lâcha-t-elle en arborant un sourire se voulant fière. Elle jouait avec le feu. C’était la première fois qu’elle se montrait audieuse comme ça, frollant l’insolence. Pourtant, elle trouvait ça drôle. Et le sourire du garçon lui rendait bien. Du moins elle croyait.. Jorden l’aurait déjà sermonné une centaine de fois. Mais il n’était pas là, elle était toute seule face à ce grand garçon qui s’avançait vers elle. Il était beau, oh ça oui. Il ne devait pas être beaucoup plus âgé qu’elle. Un an ou deux. Trois peut-être. Et puis il avait cette barbe de quelques jours qui lui poussaient sur les joues qui ne la laissaient pas indifférente. D’où sortait-il ce basketteur ? Que faisait-il dans son skate-parc ? Pourquoi ne l’avait-elle jamais vu avant ? Quelle idiote. S’il avait demandé un guide, c’est qu’il était nouveau dans le coin. Olive ne réfléchissait pas beaucoup. J'sais pas, c'est à toi de me montrer? Elle avait les yeux levés vers le ciel afin de le regarder. Il paraissait beaucoup plus grand maintenant qu’il était debout, juste en face d’elle. Elle aurait toujours pu partir en courant, se dégonfler, mais il se serait moqué d’elle. Et il y avait de quoi. Que voulait-il qu’il lui montre ? Elle ne répondit pas, trop obnubilée par la langue qui vint humecter ses lèvres. Sérieux, Olive méritait quelques bonnes claques pour se remettre les idées en place. Tu me montres tes talents de skate ? Elle n’était pas douée, elle ne skatait que depuis un an. Et encore, elle préférait passer ses après-midi au parc de son père avec son orque plutôt que sur sa planche, au skate-park. Et puis avec ces deux yeux rivés sur elle, elle n’arriverait surement pas à se concentrer et ferait n’importe quoi. Mais comment pouvait-elle refuser ? Elle s’était promis de rester. Olive posa sa planche par terre et monta dessus avant de pousser de son autre pied contre le sol pour projeter la planche en avant. Elle s’essaya à un saut conte la barre de slide et chuta, comme elle s’y était attendu. La honte. Juste, la honte. Elle leva ses yeux noirs de colère contre elle-même vers le garçon. Parle de ça à personne. Soulevant son jean, elle avait le mollet droit légèrement égratigné. Rien de bien grave, en soit. Elle priait juste pour qu’il parte et la laisse tranquille, ne parlant de ce qu’il venait de se passer à personne.

Sauf que la jolie fille ne veux pas de n’importe quel touriste. Tu restes pantois, face à sa réplique. Elle te choque, puisque tu t'attendais à ce qu'elle accepte sans ronchonner, sans se plaindre de ta présence. Qui s'en plaignait? Tu avais toujours su attirer l'oeil et satisfaire la gente féminine, alors pourquoi pas elle? Pour elle ne voulait pas te suivre? Ou bien de te porter un peu de réel intérêt. Ne serait-ce que ça, tu en serais déjà plus satisfait. Là, tu n'y comprenais rien. "Je ne suis pas n'importe qui, mais ça tu ne le sais pas encore..", dis-tu, retrouvant ton sourire charmeur. Tu lui demandes de te montrer ses talents de skateuse. Pourquoi pas? Ils faut s'intéresser aux femmes, sinon elles se sentent délaissées, inintéressantes, ennuyantes. Et elle ne te semblait pas être de l'une ou l'autre de ces catégories, loin de là. Elle se force à accepter ta demande, comme par orgueil ; ce qu'il peut faire, celui-là. La demoiselle s'élance alors, lâchant sa planche au sol, et donnant un coup de pied par terre pour se laisser aller. Tes yeux se posèrent sur sa silhouette un instant, que tu observais de derrière. Des fesses camouflées par ses pantalons, des pantalons qui leur rendaient honneur. Miam. Tu te concentres finalement sur ses prouesses que tu as hâte de découvrir, mais c'est en même pas deux secondes qu'elle se retrouve les fesses au sol. Tu restes choqué un moment, l'observant au sol, puis tu pouffes de rire, mais tu t'interrompt rapidement. Bien vite, même. Parle de ça à personne. Rien que pour confirmer ce que tu disais : très orgueilleuse. Elle était en colère d'avoir chuté. La pauvre.. Si seulement elle avait pu réussir sa prouesse, elle en aurait été toute fière. De tes grandes jambes, tu te rapproches d'elle pour attraper son skate-board qui s'éloignait lentement en roulant. Tu le gardes dans ta main, te penchant vers son genou, légèrement égratigné par la chute. "J'promets rien.", fais-tu d'un clin d'oeil. "Ça va? J'veux dire, c'est pas joli. Tu as mal?" Tu as toujours des diachylons sur toi, au cas où. Tu es du genre casse-cou, en fait. Tu l'ouvres en tirant sur le bout de papier avec tes dents, puis tu tends les doigts vers son genoux pour le poser sur la plaie, doucement, gentiment..

Je ne suis pas n'importe qui, mais ça tu ne le sais pas encore.. Olive leva les yeux au ciel. Ce qu’il pouvait être prétentieux, elle n’en avait jamais rencontré des comme ça. Pourtant, elle était loin de se douter qu’il avait raison : il n’était pas n’importe qui, et elle ne le savait pas encore. Mais pour le moment, il ne lui inspirait que de l’angoisse, et de la beauté. Oh oui, tant de beauté. Peut-être que les demi-dieux existaient finalement et ce gars en était un. Elle n’aurait pas pu expliquer ce qu’elle avait sous les yeux autrement. Ses parents avaient bien bossés, eux. Sur son skate, Olive pensait encore à son sourire qui l’avait rendu guimauve dans la tête. Finalement, c’était peut-être à cause de ça qu’elle était tombée, qu’elle venait de se ridiculiser. Occupée à relever son pantalon, elle l’avait entendu glousser derrière son dos. Elle lui aurait abattu sa planche sur la tête si elle n’était pas en position de faiblesse. Les grandes jambes du basketteur c’étaient avancées vers elle. Il allait là traiter d’incapable avant de s’barrer en riant, elle en était certaine. Elle n’aurait plus qu’à pleurer sur son sort. C’était de la faute de Jorden, tout ça. J'promets rien. Il s’était abaissé à côté d’elle, il lui avait même fait un clin d’œil. Il promettait rien, il allait bousiller son image. Ça va? J'veux dire, c'est pas joli. Tu as mal? Le garçon avait sortie un pansement de son sac qu’il venait appliquer sur son genou. Elle grimaça au contact de ses doigts chauds contre sa peau blanche, et froide, rougie par le sang. Elle s’était peut-être trompée finalement, peut-être qu’il n’était pas là pour la bâillonner derrière un arbre. Ca va, on s’habitue à la douleur. Ce n’était pas une douleur si terrible. Pas si terrible comparée à l’immense vide qu’avait laissé Jorden en s’en allant. Comme un voleur. Merci.. J’m’appelle Olive. Elle avait sourit, relevant la tête pour mieux l’regarder. Pour la première fois depuis qu’elle l’avait vu, elle n’avait plus vraiment peur de lui. Plus du tout même.

La petite, elle t'inspire un truc que les autres filles de son âge ne t'apportent pas. Quelque chose que même les filles de ton âge ne dégagent pas. Son orgueil la rend rebelle, alors qu'elle semble être assez fragile mentalement. Serait-elle manipulable? Ce n'est qu'une question comme une autre, tu n'es pas du genre à manipuler les plus faibles. Pourtant, tu es bien du genre à t'amuser des qualités et défauts des gens pour en tirer plaisir, bien que ce soit particulièrement inutile et peu profitable. Tu n'avais rien de mieux à faire, il faut croire. La jeune fille s'était blessée, et tu te précipites à sa rencontre pour vérifier l'état de la blessure. Rien de bien grave, heureusement. Ça te rassures. Tu lui souris gentiment, de sorte à ce qu'elle te fasse confiance. Ca va, on s’habitue à la douleur. Tu soupires, rassuré. "Parfait." Tu n'es pas du genre très bavard. Plutôt mystérieux, secret, silencieux. Tu détestes parler, mais parfois, ça te prend, d'être plus enclin à parler qu'à d'autres moments. Comme là. Plus ou moins, enfin... Tu es agenouillé devant la belle demoiselle, tes poings sur tes cuisses. Tu te relèves alors, penchant la tête sur le côté, pour l'observer. Merci.. J’m’appelle Olive. Olive? Comme le l'aliment? Cette pensée t'arrache un sourire. Surtout parce que tu réalises que tu peux mettre un nom sur ce visage d'ange désespéré par la vie. Tu lui tends la main pour l'aider à se relever. N'inspires-tu pas confiance? Tu croyais que si. "Warren. J'aime bien ton nom." Tu te mords la lèvre inconsciemment, te passant au même moment la main dans ta nuque. "Tu veux que j'te montre le basket? J'ai perdu mon équipe, comme tu dis. J'aurais bien besoin d'une nouvelle coéquipière." C'est que t'avais une petite idée derrière la tête, en demandant ça...