Tatéo # Eliot VS Mather c'est comme chien et chat, ça ne change pas.

Eliot VS Mather c'est  comme chien et chat, ça ne change pas.

Tatéo

Je devais me concentrer et ce con me proposait de me donner des cours. Je le regardais un air de dire : « sérieux ? » et je vis son sourire parce que je lui avais dit de la fermer. Il me faisait chier et je ne voulais pas me montrer diplomate envers lui. Il ne le méritait pas. Monsieur avait un paquet de tunes dans son compte en banque et il se la pétait. Moi aussi, j'étais riche et je ne crânais pas. Je m'enfichais de ce qu'il pouvait me dire alors que je l'examinais, il s'était mit à pleurer et j'avais pris des notes. Vivement que j'arrête de le voir celui-là. Il m'énervait et pas qu'un petit peu. S'il continuait, je pense que je le frapperai et je l'étranglerai sur place. Bah quoi ? J'en avais marre de ce garçon ! Je m'étais levée et dirigeai vers la sortie jusqu'à-ce qu'il fasse « hum hum ». Franchement ? Il portait bien son prénom ! Tate à claque ! Je ne vais lui en foutre une pour l'endormir, on sera tranquille ! Je me tournai vers lui et secouai la tête.
- T'es vraiment lourd !
Je me dirigeai vers lui, sortis ce qu'il faut pour examiner son oreille (je ne sais plus le nom de l'appareil, excuses-moi Val, je suis fatiguée xD) et je le faisais.
- Ton oreille n'a rien... Pour Dinah, je verrai ce que je peux faire...
Je me redressai et le regardai en rangeant mes instruments dans mes poches.
- T'as finit ? Je peux retourner bosser ?

Eliot VS Mather c'est  comme chien et chat, ça ne change pas.

Tatéo

Les êtres humains semblaient tout gentils tout beaux, mais ils pouvaient se comporter de manières horribles. La preuve, nous avions tous vécu une prise d'otage dans les quatre coins de Cambridge. J'ai failli mourir trois fois, la première quand j'ai ressenti la douleur de ma sœur jumelle qui s'est fait tirée dessus et les deux autres pour les balles que j'ai évité. Je devais vraiment avoir le cul bordée de nouille comme disait un animateur de télévision français. Je me demandais ce que je faisais encore là après avoir examiner une personne que je n'aimais guère. Mais je me suis vite rendue vers la porte de la chambre de Tate. Pas la peine que je m'attarde plus avec une personne que je ne pouvais pas supporter. Quelque chose dans sa voix m'a surprit : La simplicité. La phrase me surprenait bien plus encore. Je me suis tournée vers lui et fronçais les sourcils. Où se trouvait le piège ? Voulait-il se moquer de moi, comme il avait l'habitude de le faire ? Je me posais plusieurs questions à son sujet. Je poussais un soupire et cherchais une réplique cinglante, mais j'étais fatiguée. Je ne sais pas, si ça se voyait sur mon visage, mais je m'en foutais... Je le regardais dans les yeux et secouais la tête.
- On a beau se comporter comme des petits cons de maternelles, mais on a tous subit un choc émotionnel... On tente de reprendre la routine malgré ce qui s'est passé. En tant que médecin, nous devons sauver les personnes qui méritent de vivre... Mais en tant que personne... C'est...
Je baissai les yeux et me mordit la lèvre inférieure. Je me torturais depuis plusieurs jours pour arrêter de penser aux cauchemars que je faisais. Il fallait vraiment que j'aille parler au psychologue, et pas de la médecine, mais de mes cauchemars. Je me rendais compte que je n'allais pas bien du tout ! Je relevais la tête et retenais mes larmes coulaient.
- Mais je vais bien. Je suis en pleine forme... C'est sympa de t'en inquiéter...
Je me tournais vers la porte et l'ouvrit. J'allais partir, mais je jetai un coup d'oeil vers Tate.
- Et quand je te dis que je reviendrais pour te donner des nouvelles de Dinah...C'est la vérité. Alors, il ne faut pas t'inquiéter sur ça.
Sur ces mots, je quittais la chambre et je séchais mes larmes pour éviter les questions de mes collègues. Ce boulot, c'était cool... Mais comme dans tout travail, il y avait des moments, où on avait juste envie de craquer...