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JUNE & GRAHAM ∞ la belle au bois dormant.

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Je me battais depuis déjà jours déjà pour vivre, enfin du moins pour éviter de mourir. J’avais revue ma mère qui était décédé lorsque j’avais dix-huit ans et elle m’avait conseillé de revenir sur la terre ferme. J’avais vu les gens défilaient dans ma chambre depuis près d’une semaine, j’avais essayé de rentrer en communication avec les gens qui étaient venus mais c’était impossible, ils ne me voyaient pas, ils ne me parlaient pas. Il fallait se rendre à l’évidence, j’étais simplement endormie. Enfin c’était pire que ça, j’étais dans le coma mais je ne m’en rendais pas compte, j’avais réalisé que je pourrais peut être m’en sortir en réintégrant mon corps. J’avais alors éjecté le tuyau qui se trouvait dans ma bouche et j’étais sortie de réanimation. Mais je m’étais rendu compte que les choses ne seraient pas si faciles, j’avais vraiment très mal à ma jambe et mes chances de danser de nouveau étaient faibles. Pourquoi m’avoir tiré sur l’un de mes principaux outils de travail ? J’en voulais terriblement à l’auteur de la prise d’otage. Je me sentais sans force et je passais toute ma journée à dormir même si j’étais dans un service de médecine où les gens devaient en théorie allait mieux. Je m’étais couché sur le côté, ne pouvant de toute évidence plus regarder la télé, je ne pouvais même plus voir les sous-titres. Le médecin venait de passer dans ma chambre et comme il n’y avait aucune évolution, que je n’arrivais pas à marcher, rien de ce qu’il ne m’avait dit n’allait me remonter le moral. Durant mon sommeil une larme coulait sur ma joue, sans même que je m’en rende compte.
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C’est dingue, je me demande ce que je fais là. Je ne suis pas censé me faire retirer mes points de suture aujourd’hui, dans quelques jours si tout va bien ce sera le cas. A vrai dire j’ai été attiré ici, devant cette chambre, la 206, pour une raison très particulière. Trois jours en arrière, après une prise d’otage des plus sanglantes, je me suis retrouvé à l’hôpital. Poignardé par Augustus, l’un des hommes derrière la prise d’otage. J’ai pas mal poireauté en attendant que quelqu’un me prenne en charge pour me recoudre, comment leur en vouloir lorsqu’une vague incroyable de blessés les a submergés. A côté de certains patients mon coup de couteau ressemblait à une balade de santé. Certains n’ont pas eu la chance de s’en sortir, d’autres sont encore dans un état critique et parmi eux, sans aucun rapport avec la prise d’otage, du moins c’est ce que j’ai compris, il y a June. Je ne la connais pas mais je suis passé dans le couloir lorsque deux infirmières sortaient de sa chambre, elles discutaient de son cas, poignardée par son père. Je n’ai pas eu besoin d’en entendre davantage pour m’offrir un retour en arrière, à l’époque où moi aussi, j’ai été la victime de cette figure paternelle. La différence ? J’ai fini par rendre les coups après m’être fait tabasser pour la énième fois et mon père est mort. Allez savoir pourquoi mais je m’identifie énormément à la jeune femme, voilà pourquoi j’ai profité de l’absence d’infirmières pour très rapidement m’engouffrer dans la chambre et refermer la porte derrière-moi. Elle dort, paisible et je ne sais même plus pourquoi je suis venu en premier lieu. Une vague d’émotion me submerge quasi-instantanément, bordel nous ne venons pas au monde pour nous faire battre par nos parents, ce n’est pas juste. J’approche timidement et lui prend la main maladroitement. « Salut… Je sais que tu ne me connais pas mais… J’ai entendu ce qu’il t’est arrivé, moi aussi j’ai subi les foudres de mon père, je me suis retrouvé plus d’une fois aux urgences… Il faut que tu te battes d’accord ? » Putain ce que je me sens con, de parler comme ça à quelqu’un que je ne connais pas, dont je connais pas l’histoire.
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Je dormais profondément, il faut dire que je ne savais faire que ça. Parfois je me réveillais en sursaut en me demandant si j’allais arriver à marcher de nouveau, si j’allais pouvoir marcher comme avant, si j’allais pouvoir sortir de cette hôpital où si je serais à vie handicapée. Et si c’était le cas qui serait là pour moi ? J’avais bien peur que le peu de gens que j’avais réussit à réunir durant ma courte existence finisse par m’abandonner eux aussi. La maladie et le handicap faisait peur. Je me demandais aussi combien de personnes avaient vécu la prise d’otage, combien de personnes pouvaient me comprendre. Est-ce que les gens pouvaient savoir ce que je ressentais ? Je sais pas. Alors que j’étais endormie je sentie une main prendre la mienne, mais mon sommeil était encore une fois trop profond pour que je puisse réagir, il se mit à me parler et je comprenais tout ce qu’il disait. Il parlait de son père, ou alors du miens, mais de toute façon ça avait l’air d’être le même genre de personne. Enfin non, mon père était malade, schizophrène. Je soupirais, il me disait de me battre, j’étais certaine que tout le monde allait répéter cette phrase, mais me battre, je ne faisais que cela depuis que j’étais toute petite. J’étais tellement fatiguée là, pourtant j’avais envie de voir le visage de celui qui me parlait : « Bonjour… ». Lui dis-je la voix faible avant d’ouvrir les yeux, je ne savais pas de quoi lui parler mais là, tout de suite, je ne voyais que son père, c’était le seul sujet que nous avions en commun visiblement : « Ton père était violent ? ». Lui demandais-je tentant de sourire mais le résultat n’était pas vraiment là.
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Il me parait presque irréaliste d’être présent dans cette chambre, en train de me confier à une étrangère dont j’ignore tout. Je ne me suis jamais trop étendu sur le sujet, sur mon passé, mon passage en prison, sur mon père. Mes amis proches ne doivent pourtant attendre que cela, on ne peut pas leur en vouloir, ils s’inquiètent et je le sais mais… Mais parler de tout cela reviendrait à ouvrir de nouveau une plaie parce qu’elle ne nous parait pas assez soignée. C’est douloureux et au final peu utile. J’initie pourtant un travail compliqué en parlant à cette jeune femme endormie. Je ne sais même pas si elle dort seulement ou si elle est dans le coma, peut-être même que je parle à quelqu’un qui se trouve en état de mort cérébral ? Non, attendez, si tel était le cas de nombreuses machines aideraient à la respiration… Ce n’est pas le cas ici, je suppose donc que son état est au moins suffisamment stable. Je parle, je serre même sa main et elle me surprend à se réveiller aussi rapidement, faible mais éveillée et attentive. Je regretterais presque que ce soit le cas, parce que maintenant je vais devoir faire face à mes démons. « Bonjour… » J’esquisse un petit sourire et rapproche ma chaise de son lit. « Salut, tu veux que j’appelle un médecin ? Tu as besoin de quelque chose ? » Je ne la connais pas mais il n’empêche pas que j’ai envie de lui venir en aide, c’est dans la nature de tous les humains de prendre soin de leur prochain non ? « Ton père était violent ? » Elle a donc entendu tout ce que je lui ai confié. Gêné, je réponds, évasif. « Alcoolique et violent oui ! »
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Je me posais beaucoup de questions sur ce qu’allait être ma vie après mon coma, ne pensait pas que c’est parce qu’on est dans le coma que plus rien ne va, j’étais rapidement sortie de mon corps et j’avais commencé à réfléchir en tournant autour de mon lit où je me trouvais. Je me disais que finalement peut être que les choses les plus durs pouvaient être comprises par des gens qui avaient vécus justement toutes ces choses. J’avais attendu la venu de Leandro car c’était à lui que j’avais fait ma déclaration avant de fermer les yeux mais je crois qu’il ne pouvait pas m’aider dans l’épreuve que je traversais, enfin pas autant que quelqu’un qui était là, au moment de la fusillade. Je souriais au jeune homme lorsqu’il me demanda si j’avais besoin de quelque chose, non, je m’étais réveillé déjà de mon coma et je n’avais rien à demander. Tout aller bien pour moi. « Je n’ai besoin de rien, merci… ». Chaque parole était difficile pour moi, chaque geste me faisait mal et je décidai de parler du père du jeune homme, il me répondit qu’il était violent, le mien l’avait été une fois mais c’était tout, ma mère avait eu déjà plusieurs fois affaire à lui certainement avant pour avoir eu envie de me protéger en m’inscrivant à la boxe : « Souvent, il te faisait souvent mal ? ». Je serrais la main dans sa mienne avec un mince sourire, j’avais peu de force mais voulait lui donner pourtant le peu de courage que j’avais. « Mon père est schizophrène, il est interné… ».
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J’ignore complètement si la jeune femme, dont je ne connais pas le prénom, était simplement endormie jusqu’à ce que j’arrive ou si elle était plongée dans une quelconque forme de sommeil plus profond. A vrai dire, je suppose qu’il est plutôt question de la première option, elle devait dormir. Lorsqu’on sort d’un comma on ne doit pas pouvoir s’exprimer aussi facilement, et puis on doit être branché non ? Je crois en tout cas, mes connaissances en médecine sont minimes, je n’ai jamais été passionné par ce domaine pourtant on ne peut plus important et je doute que je trouve un certain intérêt dans un futur proche à me plonger dans des bouquins pour en apprendre plus sur le sujet. Elle se réveille et je me dis qu’elle pourrait peut-être avoir besoin d’un petit quelque chose, à boire, à manger peut-être ? Je pose la question. « Je n’ai besoin de rien, merci… » Je ne peux donc rien faire pour elle, tant mieux, parce que je ne connais rien de cette jeune femme et j’aurais été capable de lui ramener une boisson qu’elle n’aime pas. Je n’échapperais donc pas aux questions plus personnelles, celles qui me mettent mal à l’aise. Ma punition pour être venu ici sans autorisation, pour avoir parlé de la sorte, je me dois donc d’être le plus honnête possible. Même si le prix de la franchise est douloureux. « Souvent, il te faisait souvent mal ? » Je relève un sourcil lorsqu’elle exerce une pression plus importante contre ma main, comme si elle cherchait à me donner du courage. Ce n’est pas un manque de courage qui m’handicape cela dit, c’est une volonté de garder mes fantômes dans le placard pour ne plus leur offrir de terrain supplémentaire, le mal est déjà fait après tout. « A chaque fois qu’il buvait, c’est-à-dire… Quasi-quotidiennement ! » A la fin c’était même plusieurs fois par jour, la situation devenait insoutenable, j’aurais fini par y rester, c’est ce qu’il a failli se passer ce soir-là ! « Mon père est schizophrène, il est interné… » Il ne pourra donc plus lui faire de mal. « Oh ! » Je me contente de relever, à court de mots et d’idées pour poursuivre la conversation. « C’est pour le mieux, non ? »
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J’étais là à parler de mon père avec quelqu’un que je ne connaissais pas, pourtant j’étais prête à me confier, je ne parlais pourtant pas de mon père souvent. En général j’évitais de dire que mon père était fou et interné en psychiatrie ce genre de choses faisait peur aux gens, je n’aimais pas. Puis ce n’était pas vraiment une fierté de raconté qu’il m’avait poignardé quand j’avais neuve ans, que j’avais failli mourir à cause lui. Mon histoire n’était pas forcément drôle. « Je suis désolé… ». Murmurais-je, l’avantage c’est que je n’avais pas eu à vivre plusieurs fois les assauts de mon père, il avait été hospitalisé une fois et après tout avait été terminé. Il était à l’hôpital, parfois il sortait pour une journée mais il ne pouvait pas vraiment me faire du mal et puis ma mère m’avait protégé, encore et toujours. « C’est sûr, j’étais en sécurité, et le tiens ? ». Il avait peut être été mis en prison, pour moi c’était la punition qu’ils méritaient tous. Ce n’était pas juste de taper un enfant innocent. Je lui posais une question très personnel mais ça me venait naturellement, même si je ne savais pas encore son nom, d’ailleurs je donnais tout de même le mien : « Je m’appelle June… ». Je lui fis un petit sourire, j’étais contente de m’être réveillé aujourd’hui auprès de Graham, j’avais l’impression que c’était une personne gentille à qui je pouvais me confier car nous avions vécu la même chose tous les deux. .« Tu as été blessé dans l’attentat ? » Ma voix était toujours faible mais je voulais quand même en savoir plus sur lui, à part nos blessures respectives.
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La réalité me rattrape très vite, j’ai été quelque peu stupide de me pointer ici, la bouche en cœur, sans même connaitre l’histoire de cette jeune fille à qui je m’identifie alors que nos parcours sont diamétralement différents. Il est possible de trouver des excuses à son père, il est malade, souffre de schizophrénie et il m’est arrivé plusieurs fois de lire sur le sujet, mes études de psychologie abordant en partie l’histoire des personnes possédant les symptômes mais également de leurs proches. Ce sont finalement eux qui sont le plus à plaindre au bout du compte, pas les malades. Toujours est-il que son père aura toujours une excuse pour justifier ses actes, ce n’est pas mon cas, l’alcool n’est pas un motif valable pour envoyer ses enfants aux urgences ponctuellement. « Je suis désolé… » Elle n’a plus à l’être, tout ceci est derrière moi à présent. « C’est sûr, j’étais en sécurité, et le tiens ? » Le mien ? Comment mettre des mots qui ne choqueront pas trop ? « Mon père est décédé, il ne fera plus jamais de mal à personne ! » Évitons d’être honnête à cent pourcent, je ne tiens pas à confesser une énième fois son meurtre. « Je m’appelle June… » Je connais à présent son prénom, que j’ignorais jusqu’à présent. Un petit sourire étire mes lèvres. « Heureux de te connaitre June, moi c’est Graham ! » Le silence, pire ennemi de ce genre de conversations, celui qui te donne vilainement envie de t’en aller. Il faut dire que je ne suis pas vraiment à ma place ici. « Tu as été blessé dans l’attentat ? » Elle me demande et je baisse automatiquement la tête, on ne le voit pas comme ça, mais oui, j’ai été poignardé et je porte un pansement sous mon t-shirt, il recouvre mes points de suture. « J’ai voulu me la jouer héros, un coup de couteau aura été ma seule récompense. » Je commente avec humour. « Tu as été blessée à la fusillade toi aussi ? » Non parce que j’ai mal compris alors.
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Je lui fis un faible sourire lorsqu’il me répondit que son père ne pourrait plus faire de mal à personne car il était décédé, en soit c’était une mauvaise nouvelle mais moi je peux comprendre que ce soit une libération pour lui, si cet homme le frappait chaque jour quelque part au fond de lui il devait se dire que c’était un mal pour un bien mais c’était aussi son père et ça avait du lui faire de la peine. « Oui tu as raison, c’est peut être mieux ainsi.. ». Il me dit son prénom, il était sans doute américain contrairement à moi qui était la petite française venu à Harvard pour étudier, je ne pu m’empêcher de sourire même si le fait que je sois dans un lit d’hôpital gâcher un peu notre rencontre : « C’est un joli prénom Graham, j’aurais voulu te rencontrer ailleurs…Dans de meilleures conditions… ». Nous aurions pu avoir une rencontre plus sympa à Harvard par exemple, dans la bibliothèque mais peut être qu’il serait jamais venu me parler et qu’on n’aurait pas pu discuter de tout ça. Il me répondit ensuite qu’il avait voulu faire le héros, moi aussi, je hochais la tête : « Oui. Moi aussi j’ai voulu jouer les grandes justicières, j’ai voulu calmer un monstre mais je n’y suis pas arrivée, je me suis pris une balle dans la jambe… ». Le seul souci c’est que je suis danseuse. Difficile de savoir si je pourrais danser de nouveau
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Qui est cruel au point de remercier Dieu pour la mort de son paternel ? Je devrais peut-être me sentir ignoble, c’est déjà le cas, je me déteste, je me dégoute mais pas du tout pour cela. Nous ne lui aurons pas survécu et je préfère largement que ma mère me déteste, en vie, plutôt qu’elle soit morte sans avoir eu mon soutien… Peu importe la forme de ce dernier. « Oui tu as raison, c’est peut être mieux ainsi.. » J’acquiesce d’un simple petit sourire forcé, je ne vais pas non plus faire la fête et me dandiner, la mort d’un être humain on ne peut pas l’arroser. Même si cette personne était une ordure. Je me présente, n’oublions pas que la politesse doit toujours être de mise. « C’est un joli prénom Graham, j’aurais voulu te rencontrer ailleurs…Dans de meilleures conditions… » Nous aurions pu en effet, l’aurais-je remarquée ? Physiquement très probablement, elle ne laisse pas indifférent avec un tel corps. Me serais-je intéressé à elle au-delà d’un simple regard admiratif d’un si joli petit brin de femme ? J’en doute forte, je ne suis pas du genre à aborder les autres facilement, ça n’a jamais été mon truc et ça l’est encore moins depuis la prison. « Nous aurons peut-être l’occasion de nous rencontrer dans d’autres circonstances, plus tard… C’est déjà ça. » Et puis, voyons le bon côté des choses, je ne me serais jamais confié sur mon passé dans d’autres conditions, encore moins à une inconnue. « Oui. Moi aussi j’ai voulu jouer les grandes justicières, j’ai voulu calmer un monstre mais je n’y suis pas arrivée, je me suis pris une balle dans la jambe… » Ce jour-là en traumatisera plus d’un, c’est une évidence. Peut-être que ça aurait été le cas pour moi si je n’étais pas déjà passé par… Par toutes ces merdes, mon père, la prison et l’épreuve que représente la survie en plein milieu d’un système carcéral comparable à la jungle, un endroit où les plus forts survivent tandis que les autres souffrent et paient les conséquences des actes des autres. « Tu connais déjà la date de ta sortie ? » A l’hôpital on ne sait jamais vraiment, mais si la blessure a été traitée à temps elle ne devrait plus être loin de la sortie.
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