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J'me suis laissé faire. Parce que je ne pouvais pas lutter de toute façon, avec mes bras de crevette et ma dégaine de petite fille, même si je l'avais poussé de toutes mes forces, je n'aurais pas pu le repoussait bien loin. Et puis, j'aimais ça. Sa peau brûlante sous mes doigts froids, c'était comme le ying et le yang. Je passais mes bras autour de sa nuque, pour qu'il puisse me portait avec plus de facilité, tout en gloussant. Ce n'était vraiment pas crédible, la fille qui était prête il y a deux minutes de cela a se barrer en prenant toutes ses affaires, était entrain de rire stupidement, face à son amoureux. Je l'aimais vraiment, et ça me faisait presque mal de savoir que ce serait jamais réciproque. Il est sûrement entrain de s'imager Alexys à ma place, pour que ce soit plus facile, plus « comme avant ». J'enroulais mes jambes autour de sa taille, je l'embrasse. Chaque baiser est comme une éponge qui efface tous mes doutes, je l'aime, maintenant, ici, je n'ai pas besoin de penser à qui il a aimé, il est ici, avec moi, c'est moi, sans ses bras. Et puis.. Et puis.. « Je ne peux pas. » je me suis redressais, c'était con, en être à ce point-là et arrêter. Je me suis assise au bord du lit, mes poumons répondaient absent, mon pacemaker trembler, je ne pouvais pas. « On a rien à faire ensemble toi et moi. »- - - - - - - - - -
- suite et fin -
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Je refuse de l'écouter, je n'ai pas envie de l'écouter. Tous ses mots sont des mensonges, toutes nôtres histoires est un mensonge est, c'est de ma faute, de la sienne, mais aussi de la mienne. J'aurais dû lâcher l'affaire, j'aurais dû me contenter de ce que j'avais. Espérant le grand amour et n'avoir que des bribes, c'est tout ce que j'savais faire. Je suis cette pauvre fille à la recherche du grand amour, du haut de son un mètre cinquante qui voient du bien en tout le monde. La fille qui ne se rend pas compte que les gens peuvent être aussi paumé qu'elle et que tout peut s'arranger avec un sourire. Je me suis enfermé dans la douche, assise dans la baignoire. Mes larmes coulent le long de mes joues sans que je puisse contrôler quoi que ce soit, mon pace-maker me supplie de me calmer, il va lâcher, il lâche déjà. Je ne peux m'empêcher de me dire que la vie aurait était mieux ailleurs, j'essaie de me calmer, visualisé un endroit calme comme me l'ordonner mon médecin, mais je n'y arrive pas. Le paradis, l'endroit calme, c'est ses bras, et maintenant, maintenant, j'ai besoin d'une nouvelle image pour me calmer. « J'n'ai pas envie d'être en compétition avec Alexys Carpenter, tu comprends. Je te veux pour moi toute seule, je sais, c'est égoïste, c'est égoïste de demander à une personne sous prétexte qu'on l'aime de l'avoir pour elle soit. Je ne peux m'empêcher de me dire que la vie aurait était mieux ailleurs. J'aimerais être la seule qui hante tes penser, le matin quand tu te réveilles, j'aimerais que tu penses à moi, et le soir quand tu te couches, j'aimerais que tu penses à moi. Et dans la journée, quand t'es coincée entre deux mecs qui pue la transpiration, et une salope qui mâche son chewing-gum comme un bovin, qu'y a une queue monstre à la cafétéria, quand t'oublies un devoir et que tu ramasses un zéro, j'aimerais que tu te dise : ça va aller, ce soir, je vais pouvoir poser ma tête contre la sienne et tout vas aller. J'aimerais être l'instant ou tout vas bien dans ta vie, le ridicule moment entre le soleil qui se lève et la lune qui dors ou tu te dis : je suis si heureux de l'avoir. J'aimerais être la fille qui compte à tes yeux, celle que t'appellerais en premier si on te proposer de déménager en Afrique, parce que merde, tu ne peux pas vivre sans elle, j'aimerais être cette fille. » je marque une pause, je me rends compte que je suis si mélodramatique et ridicule, je suis à moitié nue, mon short par-dessus ma nuisette, j'ai ramassé mes affaires, allumé la lumière sur la réalité. J'allais perdre ma virginité et maintenant, je perds mes moyens. Je finit par sortir de la douche, en larme, j'essaie de me calmer, mais merde j'y arrive pas, c'est si dur et compliquais à la fois. Tout se bouscule, le bien le mal, tout se confond, j'ai l'impression de crever à petit feu, merci l'amour. « Parce que c'est que tu représentais pour moi. T'étais mon paradis, là ou tout aller toujours bien, là ou ça ira toujours. Et je me suis promis de rien gâcher pour une fois. Je me suis promis de pas écouter ce que les gens disent, ce que ma tête de me dit, je voulais juste.. Écouter ce que mes sentiments me disaient de faire et.. » mon corps ne répond plus, comme si quelqu'un venait de débrancher Alaska Harrison. On lui a enlevé ses pilles, elle s'effondre tel un château de carte, sur sa valise. Mes mains sur la porte, je retiens un énorme sanglot, je baisse la tête, ça ne change rien, j'ai envie de hurler, j'ai envie de lui dire ce que je pense, ce que je ressens, j'ai envie de le supplier de me rependre, de me serait contre lui, mon esprit m'ordonne de dire : « Choisis-moi. Aime-moi Jorden. J'te laisserais changer la télé, je te forcerais plus à porter de la marque, j'écouterais ce que t'aime à la radio, je supportais tes surnoms, tes mains baladeuses, ton rire de baleine, ton sourire de crétin. Je t'aimerais encore plus que je t'aime aujourd'hui, encore plus que je t'aimerais demain et encore plus fort après demain. Je n'aimerais que toi, parce que je n'aime que toi, et c'est stupide, parce que je suis là à te supplier alors que je veux m'en aller. Mais s'il te plait Jorden dit moi que tu m'aimes, dis-moi que ce n'était pas du vent, demande moi de rester, parce que je le ferais, pour toi je ferais tout. Dis-moi que tu m'aimes, dis-le-moi et je serai à toi pour toujours. » mais j'ai rien dit de ça, je l'ai regardais et j'ai pris ma valise, mes scandales au pied et mes lunettes de soleil, même si il faisait nuit. Je n'avais aucune envie que l'hôtel entier sache que j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps. Je lui ai souri, faiblement et je suis parti en disait : « je n'ai jamais aimé que toi. Même si c'est dur de prétendre le contraire, parce que tout nous sépare. Je n'ai jamais que toi, parce que tu m'a donné ce que personne ne m'a jamais donner : de l'intention. Toi et seulement toi. Tu m'oublieras facilement, j'en suis certaine. Pas parce qu'il y a toujours un qui aime plus que l'autre, non. Juste parce que je ne suis pas pour toi, ce que tu es pour moi. »
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