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Ce soir, c'était le grand soir. J'étais à Rio, sous le soleil chaud et brûlant de cette ville de fête, j'avais profité des deux derniers jours en faisant la fête sans arrêter, et ce soir.. ce soir, aller enfin passer la magie de l'amour. Depuis notre mise officielle en couple, je n'attends qu'une chose : ne fais qu'un avec l'homme que j'aime. Bien qu'au début de notre relation, je fût contre tout ça, parce qu'après tout, il n'avait pas fait l'amour qu'avec une seule fille dans sa vie, et j'avais peur de n'être qu'un numéro parmi tant d'autres, alors qu'il serait le début de la liste. Il a donc souhaité que ce moment soit parfait, me demandant carrément de quitter la chambre pour la préparer. Je profitais de l'après midi pour revoir un peu mes dessous, me préparer psychologiquement et en parler avec Amen, qui me demandais de réfléchir à deux fois avant de sauter dans le vide. J'y avais bien réfléchir, j'y avais trop réfléchi d'ailleurs, j'ai toujours voulu une vie normale, comme toutes les autres filles et à mon âge, avec ma situation, une fille normale ne resterait pas un samedi soir à regarder la télé alors que son copain est un grand brun d'un mètre quatre-vingts, réputé pour avoir une bite de fer et qui ne cessent de lui rappel qu'il n'est plus le même et qu'elle compte énormément pour lui. J'y ai donc réfléchi assez pour en avoir eu envie toute la semaine, mais toute la semaine, il n'a fait que me recaler en me rappelant la folle nuit que nous devons passer ce soir. Il se fout un peu la pression seul, puisque de nous deux, c'est lui le plus paniqué. Arrivée à la chambre, j'entre en faisait des yeux ronds. Tout était magnifiquement décoré, sans lui adresser un mot, je me précipite dans la douche pour enfiler ce que je viens d'achetés. Certes, ce n'est pas du Victoria Secret comme je l'aurais souhaité, d'ailleurs, je suis bien con parce que la tenue que je voulais mettre a finit en cadeau à Asia, qui ne risque même pas de le mettre. Je me parfum un coup, vérifie qu'il n'y a pas de poil qui traîne et me regarde une dernière fois dans la glace. « Aller Alaska, il est temps de devenir une femme. » me dis-je en respirant un bon coup. Je veux le faire, maintenant et avec lui, parce qu'il m'aime, je le sais et surtout parce que je l'aime, plus que tout dans ce monde. Je le veux, je le veux, je le veux. « T'es près Jo ? » dis-je à travers la porte.
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