keep our glasses full until morning light. (Royce)

J'avais jamais été vraiment fan des soirées dans les bars, surtout si je n'étais pas accompagnée. Pourtant je commençais à y prendre goût depuis le retour du Canada. J'avais vécu les pire vacances de ma vie à cause d'un mec qui m'avait violé, et qui avait ensuite pris en otage des étudiants d'Harvard - dont je faisais partie. En clair, j'avais cette impression que ma vie devenait un réel enfer. Je n'arrivais pas à remonter la pente, je vivais avec cette perpétuelle peur que quelque chose de pire arrive. J'essayais de faire comme si tout allait bien, et pourtant j'avais de plus en plus de mal à ça aussi. Du coup je restais seule le plus souvent possible, et je me vidais l'esprit en buvant quelques verres et en dansant toute la nuit. J'étais donc assise au bar de Lord Hobo, et je sirotais mon deuxième verre, offert par un mec qui me racontait sa vie depuis une dizaine de minutes et que j'écoutais à peine. Il me disait que sa copine l'avait largué et qu'il voulait maintenant s'amuser. Ouais, bah qu'il aille s'amuser ailleurs ! Je ne prêtais pas attention à la personne qui s'assit à côté de moi, jusqu'à ce que j'entende sa voix lorsqu'il commandait un verre. Je tournais la tête vers mon frère. J'croyais que t'étais devenu une grande personne raisonnable. Ça me fait plaisir de voir que tu continues quand même de sortir un peu, malgré ta nouvelle vie dans ton tout nouvel appartement. Oui, j'avais passé les formules de politesse et les "bonjour, ça va ?", parce que c'était Royce et que c'était pas vraiment notre genre. Et oui, j'avais aussi coupé l'autre gars sans même m'excuser, mais je n'en avais rien à foutre.

Je venais de me réveiller dans mon ancien appartement, dans la chambre de Charline. Le soleil était déjà là, enfin j'avais l'impression qu'il se couchait. Wtf? J'ai dormis toute la journée? Faut dire que la veille je m'étais disputé avec ma femme et qu'en plus de cela, j'avais bu un peu avant de venir squatter chez mon ancienne coloc. Elle était où d'ailleurs? Peu importe, j'habitais plus ici mais je faisais quand même comme chez-moi. Je ne pris même pas la peine de prendre une douche, j'avais soif, je devais boire pour oublier encore un peu, juste un peu. Je parlais comme un alcoolique, ça faisait peur. Je râlais en remarquant qu'il n'y avait plus à boire dans le frigo. Motherfucker. Je regardais une nouvelle fois dehors et je remarquais que le soleil avait fait place à l'obscurité. Si l'alcool ne venait pas à moi, c'est moi qui allait venir à lui. Le ventre vide, je décidais d'aller au Lord Hobo pour me déglinguer. Je n'avais même pas mon téléphone sur moi, je savais pas où je l'avais foutu. Avec un peu de chance j'étais capable de l'avoir laissé chez Leevy. Je ne pourrais donc pas appeler mes potes pour se bourrer la gueule avec moi. Je rentrais dans le bar et je posais mes fesses sur le tabouret de libre. Je reconnus Tessy à côté de moi et ça m'a d'ailleurs surpris, je ne m'attendais pas à la voir. Hey soeurette. je passais mon bras sur son épaule et je lançais un regard de mort au type qui la draguait. Celui-ci avait même pris peur. J'ai pas très envie de faire la connaissance de tes plans culs, tu comprends? lançai-je pour la taquiner. J'attrapais mon verre et j'en bus quelques gorgées. Oh tu sais, faut savoir profiter de la vie et décompresser. Je rêve où t'es un petit peu saoule? elle avait les joues roses, voir presque rouges. Voir Tessy bourrée, c'était pas tous les jours.

C'était bizarre de me retrouver dans le même endroit que Royce, malgré la multitudes d'autres bars à Cambridge, et sans rien avoir prévu. Comme si le destin voulait nous réunir ou un truc dans le genre. Je ne savais plus trop comment agir avec lui. La dernière fois qu'on s'était parlés à vive voix, il m'avait traité de conne. Il s'était excusé, mais chacune de nos rencontres finissait à peu près de la même façon : une dispute. Mais bon, avec un peu chance cette fois-ci serait différente. Il passait un bras autour de mes épaules et je lui souriais, avant de boire une nouvelle gorgée. Je faisais semblant de ne pas remarquer le regard qu'il lançait à l'autre mec, parce que je lui était reconnaissante de le faire fuir. Ouais, parce que le gars se levait en bégayant des excuses. Espèce de lâche ! Tu comprendrais pourtant ce que je ressens à chaque fois que je me rends compte que je suis en train de m'adresser à l'une de tes innombrables conquêtes. Je ne m'intéressais pas aux histoires de cul de Royce, mais parfois je n'avais pas d'autre choix, surtout quand les filles était en colère contre lui et qu'elle se défoulait en parlant de lui, avant de se rendre compte que je suis sa sœur. Et pour information, ce n'est pas un plan cul. C'est pas mon genre. Il n'est pas mon genre non plus d'ailleurs. Disons qu'en ce moment aucun mec n'est vraiment mon genre, puisque je refuse que quelqu'un me touche. Royce me disait qu'il fallait profiter de la vie, et j'étais plutôt d'accord avec lui. Ces dernières semaines, je m'étais rendue compte de manière assez brusque que l'on a qu'une seule vie, et qu'il faut mieux la vivre à fond. Et puis mon frère me demandais si j'étais saoule. Je levais les yeux au ciel. Non, je ne suis pas saoule.. Ou peut-être juste un tout petit peu. Mais ça va, j'arrive encore à comprendre ce que tu me dis. Et les murs ne se sont pas encore mis à tourner. D'aussi loin que je m'en souvienne, j'avais dû être saoule une seule et unique fois, lors d'une soirée lorsque j'avais seize ou dix-sept ans. Je ne me souviens pas de grand chose, hormis le fait que j'avais été malade le lendemain, et que je m'étais promis de ne jamais recommencer.

Savoir que ma soeur s'envoyait en l'air, ça me faisait bizarre. Le contraire m'aurait choqué haha, je suis bien content qu'elle ait des relations sexuelles, j'veux juste pas qu'elle m'en parle. Sinon je serais en train de l'imaginer et stop stop pour mon esprit troublé merci. De toute façons, nous les Magyar, nous sommes réputés pour être de beaux enfants. Ma soeur était magnifique, même si je ne lui avais jamais dit. Dès qu'elle traînait trop avec un mec, je venais souvent fourrer mon nez dans leur affaires pour être sûr que son copain ne lui fasse pas de mal. Mais maintenant, c'était une grande fille et elle gérait ses plans culs comme elle le voulait. Je n'étais plus derrière elle pour lui dire quoi faire. C'est Ricardo ton genre non? Ou Marshall? Haha, allez je te taquine, j'arrête. oui, j'arrête de parler de ses mecs car la dernière fois j'avais poussé Tessy dans la flotte. Il était temps d'enterrer la hache de guerre. La quincy m'expliqua qu'elle n'était pas saoule, enfin un peu, mais pas beaucoup. Ouais ça voulait dire qu'elle commençait à être joyeuse. Je bayais puis je me frottais le visage, j'étais beaucoup trop fatigué, et en plus de ça, j'avais faim. Donnez-moi la bouteille, je paye. demandai-je au serveur qui nous donna la bouteille d'alcool fort en échange de quelques billets. Je servis un verre à Tessy pour commencer puis j'attaquais le mien. Tu squattes où pour l'instant? Maintenant que les maisons sont fermées? comme j'avais plus d'appartement et que mon nouveau était pas tout à fait fini, je dormais normalement chez Leevy mais après cette soirée dispute, je dormais comme un clochard chez Charline. Je voulais pas trop l'imposer. Je pourrais retourner à la maison voir ma mère, mais elle allait pas me lâcher.

Je n'avais pas envie de parler de sexe avec Royce, ça ne le regardait pas. Et puis je n'étais pas sûre qu'il veuille que je lui raconte tous les détails de ma vie sexuelle. Moi en tout cas ce qu'il faisait avec Leevy, je ne voulais pas le savoir. Beurk ! Lui, il avait l'air de trouver marrant le fait de me demander si mon style de mec était Marshall et Ricardo. Ahahah, j'étais censée rire ? T'es trop bête ! Tu veux vraiment que je te parle de garçons ? Parce que c'est pas vraiment le sujet sur lequel on s'entend le mieux. La dernière fois il m'avait quand même foutu à l'eau. Et puis mes ébats sexuels ne regardent que moi, et les mecs concernés. Royce demandait au serveur de nous passer la bouteille. Si je n'étais pas saoule pour l'instant, c'était bien parti pour que je le devienne avant la fin de la nuit. La prochaine, c'est moi qui paye. Ouais, parce que je ne vais pas non plus abuser de sa gentillesse, et cette bouteille ne sera certainement pas la dernière de la soirée. Après tout j'étais là pour m'amuser, et oublier mes soucis. Il me servait alors un nouveau verre, duquel je buvais quelques gorgée avant de grimacer. C'est fort ! Mais qu'est ce que c'est bon ! Royce me demande où je squatte, depuis la fermeture des maisons. Je haussais les épaules avant de répondre. Le plus souvent chez maman. Sinon chez quelques amis, mais je n'ai pas envie de les déranger trop souvent. J'hésite à prendre un appartement. C'est peut-être la bonne occasion. Le fait est que je n'étais pas sûre de pouvoir assumer un appart toute seule, alors j'allai peut-être devoir trouver un ou plusieurs colocataires. Et puis j'aurai moins peur si je ne vivais pas seule. Et toi, comment ça s'passe avec Leevy ? Vous avez fini de vous installer ? Je ne portais pas Leevy dans mon cœur, mais elle avait l'air de le rendre heureux.

J'haussais les épaules, c'est vrai ne parlons pas de ça. C'est juste que quand je suis arrivé, Tessy se faisait clairement dragué par un mec et comme j'étais son frère, c'était bizarre de voir ça. Je souris amusé lorsqu'elle s'exclama que la prochaine bouteille, c'était elle qui allait payer. Ça marche! Mais t'es une fille, tu devrais faire du rentre-dedans avec le serveur pour qu'il te baisse le prix. T'es une Magyar ou pas? la défiai-je du regard. Je bus quelques gorgées, encore et encore et mine de rien, cet alcool me montait vite à la tête. Je restais appuyé contre mon tabouret le comptoir car je sentais que ça tournait déjà un peu. C'est pas grave, c'était bon signe. Je lui avais demandé où elle habitait maintenant que les maisons étaient fermées et je fus étonné d'apprendre qu'elle avait quand même squatté chez maman. Comment elle va? Et son mec est toujours en congé maladie? notre beau-père était beaucoup plus sympa que notre vrai père qui vivait toujours en Hongrie, mais il était un peu trop fainéant à mon goût, il se trouvait toujours pleins de raisons pour ne pas travailler comme se trouver des congés maladie par-ci, par-là, ça l'arrangeait bien puisque maman passait son temps à le chouchouter. Quelle famille j'vous jure. J'avais rapidement expliqué par texto que j'allais emménager avec Leevy. Je grimaçais. En parler me donnait encore envie de boire. C'est pour bientôt... enfin si ça tient toujours d'ici là. je plongeais mon regard d'alcool triste dans mon verre en fixant le vide. J'ai passé la nuit chez Charline, on s'est encore disputé, du coup, j'ai foutu le camp. Bravo Royce! Je ne savais faire que ça de toute façon, fuir.

Royce me défiait, et je dois avouer que ça m'amusait. Je n'avais pas envie de perdre contre lui à ce genre de petit jeu, aussi stupide soit-il. Le truc c'est que je me voyais mal draguer le barman. Ça ne m'aurait pas déranger quelques semaines plus tôt, mais depuis mon agression, j'étais on ne peut plus méfiante envers la gente masculine. Je ne voulais pas qu'un inconnu me touche, alors je ne voyais pas l'intérêt d'aller en chauffer un pour rien. Il allait falloir que je tourne la page, mais je n'y arrivais pas. Je suis une Magyar. Mais je ne ferai pas ça. Je.. Je fais une sorte de pause avec les mecs. Il n'allait probablement pas comprendre. J'préfère éviter tout contact physique pendant un moment. Ok, je devais avoir l'air trop bizarre là. Étrangement, je me rappelais de ce que Ricardo m'avait dit lorsqu'il avait appris pour mon viol. Il m'avait conseillé de le dire à Royce. Mais j'étais censée lui apprendre une telle chose comment ? Je regardais mon verre, avant de le finir cul sec. On parlait ensuite de maman, ou plutôt de son mari. Je levais les yeux au ciel suite à  la question de Royce. Il n'appréciait jamais aucun mec qui s'approchait de trop près de maman ou de moi. Cependant je ne pouvais pas lui donner tort à ce niveau là. Cette fois ci, il a des problèmes de dos. C'est ce qu'il dit en tout cas. Il était sympa, notre beau-père, mais parfois il en faisait peut-être un peu trop - ou justement pas assez. Mais c'était le problème de notre mère, pas le nôtre. Et puis le principal c'est qu'elle soit heureuse, non ? D'ailleurs, en parlant de couple et de bonheur, ça n'avait pas l'air d'être trop le cas avec Leevy. J'aurais bien rigolais, en disant "j'te l'avais dit". Mais je  préférais me taire, et me faire compatissante. C'est pas cool de se disputer avec une personne qu'on aime. Je nous servais de nouveaux verre, tellement pleins qu'ils débordaient. Bravo ! Bois ! Tout s'arrangera peut-être demain.

Comme c'était drôle, je me retrouvais à ce bar à boire avec ma soeur. Non mais franchement, c'était bien la première fois que ça nous arrivait. Si notre mère passait dans le coin, elle ferait une drôle de tête. Je fis un petit air surpris lorsqu'elle refusait de jouer la chaudière avec le serveur. C'était une petite nature, elle ne semblait pas en forme ce soir, moi si j'avais des seins et un beau cul, je ferais en sorte de les utiliser intelligemment. Je riais lorsqu'elle me dit qu'elle ne voulait plus approcher un homme pour le moment. Oh je sais ce que tu vas me dire, t'as couché avec un mec que t'aimais bien et au final il est partis au petit matin pour aller en baiser d'autres. je me moquais de la situation car ce mec aurait pu être moi il y a un an quand je faisais le bâtard avec les filles. J'haussais les épaules. C'était comme ça la vie sista. J'ai beau être en couple, je restais un enfoiré. J'ai déjà joué avec le feu lorsque Apple m'avait embrassé. Mais oublions cette histoire, il faudrait mieux. Notre beau-père était un vrai boulet, je levais les yeux au ciel. Un problème de dos? Un sérieux problème dans la tête oui. Je regardais Tessy remplir de nouveaux nos verres. Boire, boire, boire. J'aimais bien son état d'esprit. Je soulevais la bouteille pour qu'elle arrête de tout faire déborder et je la posais à côté de moi. Pas de gaspillage s'il te plaît. je faisais cogner mon verre contre le sien et on le buvait d'une traite. Allez, j'étais encore un peu plus bourré, je sentais que ça venait. Non mais, ce que j'veux dire c'est que... j'suis pas assez bien pour elle. serait-ce un état d'alcool triste qui pointait le bout de son nez? Va savoir. J'suis qu'une merde, je pique tout le temps des crises que je contrôle pas, je les vois même pas venir... et je vois bien que ça la fait chier.

J'étais venue ici pour boire, et la présence de Royce n'allait rien y changer. On allait boire ensemble, c'est pas grave. Plus on est de fous, plus on rit, pas vrai ? C'était une grande première en tout cas. Ce n'était pas trop notre genre de nous réunir comme ça pour prendre un verre. Le destin fait parfois bien les choses. Je levais les yeux au ciel quand Royce m'expliquait sa théorie sur mon refus de chauffer le serveur, ou n'importe quel autre mec. Il pouvait être tellement lourd parfois ! Tous les mecs ne sont pas comme toi. Heureusement d'ailleurs ! Ouais parce que s'il n'y avait que des mecs comme lui, les femmes étaient mal barrées. En fait elles finiraient peut-être par tous devenir lesbiennes ahah ! C'est juste qu'il s'est passé quelque chose, et... Laisse tomber ! Il me prenait quoi à vouloir lui raconter ma vie ? Ce n'était pas une bonne idée de tout lui dire, surtout quand il s'agit de mon viol. Je tentais de nous resservir, mais mes mains tremblaient, du coup j'en foutais partout. Royce me prit la bouteille pour la poser, histoire de ne pas en gaspiller davantage. Puis, après avoir trinqué, on buvait nos verres culs secs. J'avais chaud maintenant, et puis tout commencer à tourner. Je crois que je commence à être vraiment bourrée. Finalement je ne tiens peut-être pas aussi bien l'alcool que je le pensais. Royce non plus apparemment, puisqu'il commençait à me raconter ses peines de cœur à cause de Leevy. Je posais une main sur son épaule. Mais si, t'es assez bien pour elle ! C'est vrai que des fois t'es vraiment un connard. Mais au fond t'es gentil, frérot ! Et puis j'suis sûre qu'elle t'aime, ta Leevy. Et tes excès de colère, j'suis sûre que t'as tes raisons. Je voulais lui demander s'il prenait encore ses médicaments, mais je n'avais plus vraiment les idées claires. Elle s'embrouillaient, et je n'arrivais même plus à trouver mes mots. Alors je me taisais.

Je m'en foutais de la remarque de Tessy, elle pouvait la garder pour elle. A croire que j'étais un mec bien que quand j'étais casé, sinon, j'étais le pire des enfoirés, et ça, je le savais très bien, inutile de me le rappeler. Je me connaissais mieux que personne. Je fronçais les sourcils, pourquoi elle n'achevait pas son histoire? J'avais envie de savoir. Oui pour une fois j'étais curieux par rapport aux problèmes de ma soeur. Cela ne faisait-il pas de moi un frère adorablement gentil et protecteur? Je l'ai toujours été, pas gentil, mais protecteur, sans qu'elle s'en rende compte et qu'elle le veuille ou non. Je venais de parler de ma copine et franchement, j'aurais du me taire car ça me rendait triste et je ne savais pas contrôler ça. Elle a trop d'emprise sur moi, je suis beaucoup trop attaché à elle. Franchement si je la perds, je serais trop déboussolé, je ne saurais même plus comment je m'appelle. l'amour me rendait fou et cela me faisait peur. Je soupirais, voilà, j'avais vidé mon sac. Maintenant, j'avais bien envie de savoir la suite de l'histoire de la sista. C'était à mon tour de terminer mon verre et de poser la main sur son épaule, sauf que je le faisais sur sa tête, ce qui devait surement la faire chier haha. A ton tour frangine, dis-moi ce qui va pas et j'te promets de pas trop blesser le mec qui t'emmerde. je lui faisais un petit clin d'oeil, c'était la première fois que je promettais de pas faire saigner un de ses exs petits copains, ou exs plans culs j'en sais rien, donc qu'elle se rassure. De toute façon, j'étais bourré, je serais juste incapable de me battre avec quelqu'un. Enfin si, mais gagner la bataille, non.