La vie ne tient qu'à un fil (feat. Poppy)

Poppy & Ricardo
La vie ne tient qu'à un fil

mise en page par .Stay Away

Un an après les attentats à Harvard, voilà qu'une prise d'otages avait eu lieu. Pour quelqu'un qui avait vécu dans les favelas pendant six ans, on peut dire que Ricardo hésiterait surement dans sa réponse si vous lui demandiez quel est l'endroit le plus sûr où il a vécu. Le brunet s'était retrouvé à la bibliothèque pendant la prise d'otages. Un endroit où il mettait rarement les pieds et dans lequel il ne risquait pas de refaire un tour. Beaucoup de gens avaient été blessés et les quatre preneurs d'otages avaient trouvé la mort. Heureusement, on ne déplorait encore aucune mort du côté des innocents petits étudiants d'Harvard. Le jeune homme avait très vite apprit la blessure de sa meilleure amie Poppy. Il avait fait un tour à l'hôpital en apprenant la nouvelle mais on ne le laissa pas rentrer. Le brésilien avait donc décidé de passer la nuit sur une chaise de la salle d'attente. Au petit matin, on le laissa finalement aller voir Poppy dans son lit. Il espérait qu'il n'y ai pas trop de monde autour d'elle. Le jeune homme avança vers sa chambre, une boule au ventre en craignant ce qu'il allait y voir derrière. Finalement, il poussa la porte et pénétra dans la pièce. Voyant Poppy, un sourire se dessina sur son visage, avançan vers elle calmement.

poppy feat. ricardo

la vie ne tient qu'à un fil

J'avais l'impression de vivre l'enfer, de ne plus savoir où j'étais ni même comment me comporter après ce qui avait pu se passer pendant cette prise d'otages. J'avais eut vent qu'il y en avait eu trois autres sur le campus et qu'il y avait de nombreux blessés. Je n'aimais pas ce genre de situation et je détestais repenser à cette prise d'otages. Inspirant alors profondément, je restais allongée sur ce lit d'hôpital, un endroit que j'avais beaucoup trop l'habitude de côtoyer et d'avantage ces derniers temps. Et alors que je m’apprêtais à allumer la télé, mon regard noisette se posa sur Ricardo, mon meilleur ami. Enfin meilleur ami c'était un grand mot, j'avais l'impression qu'on ne s'étaient pas parlés pendant des mois. J'esquissais alors un fin sourire sur mes lippes et lâcha un Hey... Tout en continuant à l'observer. Je n'étais pas une grande blessée, disons juste que j'avais prise une balle dans la jambe et qu'il allait surement me falloir une rééducation.

Poppy & Ricardo
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Ricardo n'avait pas été le meilleur ami de tous les temps au cours des derniers mois. Il savait qu'il ne s'était pas forcément beaucoup intéressé à la vie de Poppy et à ce qu'il pouvait lui arriver. Ces temps-ci, il avait tendance à n'en faire qu'à sa tête, en oubliant les gens qu'il aime. Le brésilien accumulait les erreurs sans forcément s'en rendre compte. Il comptait partir au Brésil et tout abandonner, finalement il se contentera d'y rester pour quelques semaines. Le brunet était tout de même accroché à trop de personnes ici pour leur dire adieu. Ces prises d'otages avaient fait réaliser à Ric à quel point son entourage était important pour lui. Lorsqu'il avait apprit la blessure de Poppy, surtout en sachant que la blessure avait été faite par Avalon, le brunet s'était rendu immédiatement à l'hôpital. Il avait du temps à rattraper avec la belle Dunster, et il comptait s'occuper de ça dès son retour du Brésil. "Hey..." lui dit-elle lorsqu'il pénétra dans la chambre. "Coucou toi.." répondit-il doucement, venant près d'elle pour déposer un baiser sur son front. Il caressa ses cheveux avec un petit sourire. "Ça va pas de me faire des frayeurs comme ça.. J'espère que t'es fière de toi".

poppy feat. ricardo

la vie ne tient qu'à un fil

J'avais l'impression que toutes les personnes proches à mon entourage, tous mes meilleurs amis avaient mis les voiles. J'avais l'impression qu'ils s'étaient tous envolés et que je restais seule, face à moi-même. Mais peut-être qu'au fond, c'était moi qui avait décidé de prendre de la distance ? Peut-être que c'était moi qui m'éloignait de toutes les personnes que j'aimais pour essayer de vivre une idylle avec quelqu'un dont j'ignorais la fond de sa pensée. Et puis Arès était entrée dans ma vie aussi, lui avec qui j'étais partie en Australie. En y repensant, nous aurions du rester là-bas, lui et moi, ça m'aurait éviter de me faire tirer dessus. Mais aujourd'hui, Ricardo était là, et dans le fond je me demandais s'il était là pour moi, il prenait des nouvelles maintenant que j'étais à l'hôpital, et si j'écoutais mes pensées, je pourrais aisément lui en vouloir. Mais il n'en était rien, je n'avais pas envie d'être pessimiste et de me torturer avec de telles pensées. Il m'embrassa le front et je fermais les yeux à ce contact, il m'avait manqué. Fière ? Je me suis faite tirée dessus, il n'y a pas de quoi être fière. Je fronçais les sourcils puis inspirais profondément. Après tout je n'avais rien demandé, Avalon s'en était prise à moi sans crier garde. J'avais vécue une fois de plus dans l'horreur et la peur, mais après tout, je n'étais plus à ça prêt.

Poppy & Ricardo
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Ricardo s'était éloignée des personnes auxquelles il tenait le plus. Mais il avait tout de même pu remarquer que la plupart ne faisait pas non plus d'efforts de leur côté. Ce genre d'événements vous rappelle à quel point vous pouvez tenir à certaines personnes. C'était le cas pour Poppy. Bien qu'ils se soient éloignés, ça ne voulait en aucun cas dire qu'il était moins attaché à elle. Le brunet avait eu peur de la perdre. Avant de partir au Brésil, il se devait de passer la voir, et ce le plus rapidement possible. "Fière ? Je me suis faite tirée dessus, il n'y a pas de quoi être fière". Le brésilien hocha la tête avec un sourire en continuant de passer sa main dans ses cheveux. "Elle a pas touché à ton jolie petit minois. C'est déjà ça". Il prit la chaise derrière lui et l'avança vers son lit pour être au plus près d'elle. "Ils t'ont dis quand est-ce que tu auras le droit de sortir ?" Non pas qu'il voulait l'emmener quelques part ou quoi que ce soit. Mais la belle brune devait en avoir un peu marre de rester allongée ici. C'est vrai que les hôpitaux, c'est plutôt déprimants. En tout cas Ric avait horreur de ça. Enfin, il venait quand même chaque semaine pour rendre visite aux enfants malades, mais ça ce n'était pas vraiment un effort.

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la vie ne tient qu'à un fil

Je me demandais ces derniers temps, comment une personne pouvait-elle devenir aussi froide et menaçante avec une communauté. Il était possible de vivre des trucs affreux dans la vie mais c'est pas pour autant qu'il fallait se laisser abattre, vous ne trouvez pas ? Il ne fallait jamais faire preuve de faiblesse, le seul moyen que nous avions d'avancer, c'était de s'orienter vers le futur et non d'observer son passé en espérant que quelques choses de différents s'y produira. Quoi qu'il en soit, j'avais eu de la peine pour Avalon, de la peine pour ce qu'elle été devenue, et même si je ne la connaissais pas, agir de la sorte n'aurait jamais du être une option. Elle aurait parfaitement pu. Je fronçais les sourcils en orientant mon regard vers Ricardo qui avait tiré une chaise vers lui afin d'y prendre place. Normalement je sors dans deux jours, ils veulent me garder à l'oeil encore un peu, même s'ils ont enlevés le plus gros de la balle, ils m'ont dit qu'il restait des éclats dans ma jambe. J'orientais alors mon regard vers cette dernière en inspirant profondément. Elle était enroulée dans un bandage, et je savais que j'allais devoir porter une atèle les jours qui suivaient, et autant dire que ça ne m'enchantait pas des masses.

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Avalon s'était éloignée de Ric ces derniers temps. Elle faisait parti des personnes vers lesquelles il n'était pas venu prendre des nouvelles. Mais franchement, jamais au grand jamais le brésilien n'aurait pu penser qu'elle allait aussi mal. Comme quoi, on pense croire des personnes, et pourtant.. Ces personnes ce sont pourtant confiées, ont partagé les joies comme les peines, et du jour au lendemain elles décident de prendre une arme et de faire la loi dans l'université. Avalon s'en était prit à des personnes que Ric aimait. Même si elle était morte, il continuait de lui en vouloir pour ça. Mais il s'en voulait également à lui même, de lui avoir laisser traverser tant d'épreuves toute seule. "Elle aurait parfaitement pu". Le brunet se contenta de lui répondre en hochant la tête. Elle n'avait tué personne, mais apparemment elle n'en était vraiment pas loin, et ça aurait probablement été le cas si personne n'était intervenu, qui sait ? "Normalement je sors dans deux jours, ils veulent me garder à l'oeil encore un peu, même s'ils ont enlevés le plus gros de la balle, ils m'ont dit qu'il restait des éclats dans ma jambe". le regard de Ricardo se posa sur la jambe de la Dunster. Il posa finalement l'attention de ses yeux bleus sur Poppy. "Je vois.. J'espère que tu te remettras vite en tout cas.." Physiquement, c'était possible. Mais mentalement, c'était une autre histoire. C'est le genre d'épreuve qui reste marquée à vie.. "Je pars au Brésil dans quelques jours" lui dit-il finalement. "Pour quelques semaines. Je ne sais pas quand je reviendrais.."

poppy feat. ricardo

la vie ne tient qu'à un fil

J'avais l'impression que tout mourrait à petit feu autour de moi, et autant vous dire que je détestais ça. J'avais l'impresion d'être inutile, de n'avoir aucune utilité pour personnes, d'être le fardeau que tous le monde veut détruire. Mais qu'importe, j'étais comme j'étais, et je savais que même avec toute la volonté du monde, je ne pouvais pas faire marche arrière et que mon caractère resterait probablement similaire encore un grand nombre d'années. Ricardo était là, et je voyais sur son visage de la peine, ou peut-être que je me faisais encore des films ? Quoi qu'il en soit, je n'avais jamais été au courant sur le fait qu'il avait été proche d'Avalon fut un temps. Mais est-ce que si j'étais au courant, cette nouvelle changerait quoi que ce soit ? Après tout, elle était morte et je ne voulais pas qu'elle continue de me hanter comme elle semblait le faire aujourd'hui. Je me remettrais, j'en suis sûre... Après tout je suis forte, je suis pas faite en sucre. J'esquissais un semblant de sourire à son attention, c'était tout ce que je pouvais faire aujourd'hui. Tu pars au Brésil ? Pourquoi ? Je fronçais les sourcils, voilà maintenant j'étais inquiète. Je me demandais pourquoi il voulait partir seulement maintenant et surtout ce qu'il allait y faire. Ça se trouve, ce n'était juste que des vacances qu'il était entrain de se donner ? Je n'en sais rien, mais je devais avouer que j'étais assez curieuse.

Poppy & Ricardo
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Ricardo ne se sentait plus vraiment à sa place ici. Les cours ça n'allait pas. Le sport ça n'allait pas. Il était également perdu dans ses sentiments. Il avait vraiment besoin de faire un break. Le pire c'est qu'il devait partir il y a quelques semaines déjà et que la fermeture des maisons l'a fait resté un peu plus. Au final, il avait dû faire face à la prise d'otages dans laquelle il s'était mit en danger pour protéger Alex. Malheureusement sans succès puisque Nathan avait décidé de tirer sur le Président des Mathers et non sur lui, le plongeant dans le coma. "Je me remettrais, j'en suis sûre... Après tout je suis forte, je suis pas faite en sucre". Il sourit, passant sa main sur sa joue. "Je sais". Ça faisait longtemps qu'il n'avait pas eu cette proximité avec elle, et ça lui manquait beaucoup. Il avait toujours été tactile avec la Dunster et ne plus la sentir contre lui était insoutenable. Il avait hâte de pouvoir la reprendre dans ses bras, comme avant. "Tu pars au Brésil ? Pourquoi ?" Le brunet prit la main de Poppy sans la quitter du regard. "C'est prévu depuis quelques temps déjà. J'ai juste besoin de me vider la tête. L'atmosphère me pèse ici, j'en peux vraiment plus. Mais je serais vite revenu, ne t'en fais pas".

poppy feat. ricardo

la vie ne tient qu'à un fil

Je restais allongée sur mon lit d'hôpital, le regard presque vide, je mordais l'intérieur de ma joue tout en essayant d'oublier la douleur qui commençait à revenir dans ma jambe. Je détestais cette position de faiblesse dans laquelle j'avais été mise à cause d'une psychopathe. Je me demandais ce qui pouvait être plus pire que ce genre de sentiments là. Le sentiment qui fait que vous êtes impuissants et mise dans une terrible posture. Il savait que je n'étais pas en sucre, et heureusement d'ailleurs, je n'aimais pas non plus qu'on me prenne en pitié, en me faisait passer pour la faible de service. Il m'avouait ensuite qu'il partait au Brésil, et tout en l'écoutant, je comprenais sa décision. Après tout, moi aussi j'avais ressentie le besoin de m'éloigner lorsque j'étais partie en Australie avec un inconnu. Ça faisait toujours du bien de s'éloigner de ses vieux démons et de profiter de soi, et seulement de soi. Prends soin de toi quand tu pars. Des fois ça fait vraiment du bien de s'éloigner, alors je comprends ta décision. Mais reviens vite tout de même. J'esquissais un léger sourire, je venais à peine de le retrouver, je ne voulais pas qu'il parte pendant de longs mois non plus.