people always leave. (EMMA)

“ Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ”

( ft. grey's anatomy )

Ça faisait que deux jours que la prise d'otage à Harvard avait été effectué. Un moment assez particulier que j'avais vécu pratiquement tout seul dans un coin de la cafétéria. Heureusement qu'à ce moment-là, une certaine jeune femme m'a demandé de venir les rejoindre pour pas que je reste seul. Puisque j'aurais pu faire une énorme connerie comme à mon habitude. Cela ne change pas trop, je devrais m'y habituer à force. Mais, je n'y arrive bonnement pas. Heureusement qu'un ambulancier m'a pris en charge immédiatement. Étant donné que j'étais à deux doigts de faire une hémorragie et, cela aurait pu être fatale pour moi. Mais, je n'avais pas eu envie d'inquiéter Emma dans cette période de ma vie. Je n'avais pas envie qu'Emma se fait des idées ou quoique ce soit. Je voulais simplement qu'Emma profite de sa vie d'estudiantine comme elle se devait. Elle ne devait pas se préoccuper de ma petite personne. Surtout pas après les révélations irréversibles que je lui ai avoués au Canada pendant notre séjour au Lake Louise. Je n'étais pas une personne fréquentable, elle s'en était rendu compte lors de ce voyage même si j'ai qu'une seule envie. De la protéger de tout mais, surtout de cet homme qui tourmente l'esprit d'Emma. Mais, je n'avais pas ce privilège et je ne l'aurais jamais. Toutefois, je lui avais donné le numéro de ma chambre d'hôpital si elle avait envie de m'appeler ou même me rendre une petite visite. Même si secrètement j'espérais qu'elle ne viendrait pas. Puisque je n'avais pas envie d'être un obstacle dans sa vie. J'avais simplement envie qu'Emma soit heureuse et que la jeune femme profite de la vie. Et, je n'étais clairement pas la bonne personne pour qu'elle fasse ce que je souhaitais qu'elle réalise.

“ Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ”

( ft. grey's anatomy )

Non mais, quel idiot. Tout ce que je lui avais demandé c'était de se faire petit et discret. Surtout ne pas provoquer l'agresseur ou que sais-je, je n'étais pas là pour voir la connerie qu'il avait fait. Je ne savais pas pourquoi il était à l'hôpital, enfin je m'en doutais mais j'espérais me tromper. Jake n'était pas le genre de personne à fermer sa gueule quand il faut, personne ne pouvait lui donner d'ordre, il n'en faisait qu'à sa tête. Un jour il en payera le prix et il rigolera moins. Dès que je reçu le numéro de sa chambre, je quittais mon appartement en prévenant Cora et Romane que je n'allais pas revenir avant quelques heures. Mais je n'ai pas dit ce qu'il se passait. Je n'étais pas du genre confidente vous voyez. Je pris le premier bus qui m'amena jusqu'à l'hôpital et quelques minutes plus tard, une infirmière accepta enfin de me laisser accéder à la chambre de Jake. Je soupirais en le voyant à travers la vitre sur son lit. Il avait vraiment l'air de se faire chier. J'ouvris la porte et je la refermais avec mon pied. « T'es vraiment con, tu le sais ça? » je posais mes mains sur les barres du lit, lui faisant face. Je finis par lâcher prise et venir m'asseoir à côté de lui. « Qu'est-ce que tu as? Tu t'es fait tiré dessus? » il ne me l'avait toujours pas dit et j'étais pas médecin, je pouvais pas deviner en un claquement de doigt ce qu'il avait. C'est surement pas l'accueil que Jake attendait, je savais même pas s'il s'attendait à ce que je vienne vraiment ou pas. Je passais une main dans mes cheveux. « J'ai fais croire à l'infirmière que j'étais ta copine, elle ne voulait pas me laisser passer sinon. » j'espérais qu'il allait au moins dessiner un petit sourire, rien qu'un.

“ Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre. ”

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Je ne fais jamais de promesse, jamais. Je comprends pourquoi la raison de celle-ci. Je ne peux m'empêcher de provoquer des situations rocambolesques dans ma vie. Je ne cesse de me mettre en danger, quitte à mourir. Cela ne me dérange pas à vrai dire. C'est assez étrange et perturbant en même temps. À croire que ma vie ne tient qu'à un bout de fil pourri. D'ailleurs heureusement qu'Emma n'était pas là pendant la prise d'otage. Puisqu'elle m'aurait tué de ses propres mains si, elle m'aurait vu là-bas. Or, si elle venait à me rendre visite à l'hôpital je me doutais que j'aille avoir le droit à une grosse engueulade. J'avais eu le temps de réfléchir à tout ça, à mon comportement pendant la prise d'otage où j'avais eu l'idée folle d'arrêter le preneur d'otage en me jetant sur lui. J'avais été complètement irresponsable et, avec du recul je m'en rendais compte que maintenant où j'étais enfermé entre quatre murs blancs. J'avais le bras bloquée grâce à une écharpe que le médecin, m'avait soigneusement posé pour éviter la douleur insupportable que j'allais ressentir pendant un certain temps. Je restais là face à ce mur blanc qui me démoralise mais, je n'avais pas d'autre choix. « À force que tu me le répètes, je commence à le comprendre. » Réplique-je en regardant droit dans sa direction. Si elle était venue pour une leçon de moral, elle pouvait repartir aussi vite qu'elle était arrivée. Ce n'était pas l'endroit ni le bon moment pour cela. « J'ai reçu une balle à l'épaule, le preneur d'otage à toucher mon tendon du long biceps ... » Marmonnais-je à son égard. Je n'avais pas pris le temps de lui informer de mon état de santé. Puis, je n'avais pas eu le temps non plus. Surtout qu'écrire ne serait-ce qu'un simple texto sur mon téléphone me faisait souffrir atrocement. « Je suis le plus chanceux dans ces circonstances. J'ai la plus magnifique des femmes d'Harvard comme petite-amie. » Évidemment que je rigolais, puis Emma m'avait tendu la perche. Alors, autant continuer dans son petit jeu.

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Heureuse de savoir que la pièce venait de tomber dans la tête de Jake. C'est un parfait con, y'a pas mieux que lui. Mais cette tête de con, je l'aimais quand même bien. Du coup, je voulais pas qu'il remette encore sa vie en danger. Je voulais pas perdre encore une personne de plus. L'absence de Jamie dans ma vie me faisait beaucoup de mal, si Jake n'était pas là, je serais déjà six pieds sous terre. Je grimaçais lorsqu'il m'expliqua qu'il avait été touché. Moi j'avais posé cette question à la rigolade en espérant qu'il me réponde négativement. Je soupirais en regardant justement son bandage sur l'épaule. « Tu supportes la douleur? » une balle quoi, il avait reçu une balle. Quelques centimètres plus bas il aurait pu la recevoir dans le coeur ou dans un poumon, excusez mon manque de cours d'anatomie. Cela me procurait des frissons dans le dos. Je me pinçais les lèvres, je ne savais pas quoi dire d'autre à part que je m'étais fait passé pour sa petite copine. Je souris aux éclats. Même blessé, à l'agonie, il arrivait à draguer. « Et moi je dois être fière d'avoir comme copain un imbécile cloué à l'hosto parce qu'il a reçu une balle? » je riais mais pas trop non plus, je voulais pas que Jake éclate de rire, il risquait d'hurler de mal. C'était drôle de se faire passer pour sa meuf en fait. Au moins, j'avais le privilège de venir le voir. Je regardais par la porte si quelqu'un arrivait puis je sortis une canette de bière de mon sac. Je regardais mon ami qu se demandait surement ce que je foutais. « Quoi? Faut bien fêter ta résurrection non? C'est comme ça qu'on dit? T'es un miraculé haha. » je bus quelques gorgées puis je donnais la bière à Jake, libre à lui d'en faire ce qu'il voulait.

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Besoin de sentir qu'une tiers personne avait malgré tout besoin de ma présence dans sa vie. Or, je n'expliquais pas tout à chaque fois. La preuve avec Emma, je lui avais simplement dit que j'étais à l'hôpital sans rentrer dans les détails. Sauf, qu'elle m'avait posé une question sur ma présence dans cette chambre. J'avais été dans l'obligation de lui dire la stricte vérité sans oublier un seul détail de l'aventure que j'avais vécue pendant la prise d'otage à la cafétéria. « Très difficilement ... heureusement qu'il me donne de temps en temps de la morphine pour atténuer un peu la douleur. » Heureusement que ce traitement exister pour calmer la douleur. Puisque sinon, je serais déjà en train d'agoniser en cause de la douleur insupportable. Je remarquais qu'Emma en avait la chair de poule suite à mes révélations. Pourtant, je ne disais rien pour éviter d'envenimer la situation qui n'était pas banale. Néanmoins, même si j'étais blessé j'avais encore suffisamment de force pour pouvoir draguer sans le moindre mal. C'était assez hilarant malgré la conjoncture des choses. « Je n'aurais pas employé le mot fier, au vu de la situation. Mais, tu peux être satisfaite d'avoir un homme comme moi, comme mec. » siffle-je, tout en rigolant. Sauf, que je m'arrête rapidement de rigoler tellement que la douleur se faisait plus intense. Même si, j'aurais préféré qu'elle ne vient pas me rendre visite. À force d'entendre toujours cette même réplique, je commençais sérieusement à le comprendre. Dès que je fais un truc qui met ma vie en danger, j'ai le droit à cette insulte de la part d'Emma. C'est devenu comme un rituel, chaque jour je suis obligé de l'entendre. Sinon, je risquerais de ne plus comprendre le sens de cette phrase. J'ai toujours ce besoin étrange de foutre la trouille aux autres, qu'ils s'inquiètent un minimum pour ma petite personne. J'étais heureux de la voir à mes côtes, d'ailleurs j'ai eu ce privilège vu qu'elle s'était fait passer pour la femme que je devais aimer. Quelques secondes plus tard, je regarde Emma qui sort une canette de bière de son sac. Alléluia ! Elle était ma sauveuse en plus, d'être ma petite-amie officieusement. Puisque les boissons à l'hôpital sont assez déroutante. « Je ne t'ai rien dit. Pas la peine de monter sur tes grands chevaux ! Un très beau miraculé, s'il te plaît. Au moins, ma cicatrice je pourrais potentiellement trouvé une petite-amie. » Lançai-je à son encontre avant de boire quelques gorgées de la bière qu'elle venait de me procurer. Cela faisait un bien monstre de boire de l'alcool.

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De la morphine? Et bien il se faisait plaisir le petit Jake! Heureusement qu'il avait ce genre d'antidouleur, il devait surement souffrir. C'était quand la dernière fois que je crevais de mal? Sans parler de mon coeur qui était brisé en mile morceaux. Je devais être petite, lorsque j'étais tombée sur la tête à vélo. J'étais tombée dans un sommeil profond en me réveillant quatre jours après. Je tournais la tête vers Jake et j'affichais une petite moue. « Tu sais, si tu as trop mal, tu peux pleurer devant moi. Je sécherai tes larmes.  » si ça tombe il se retenait d'hurler, je l'empêchais de vivre haha. Pour lui rendre visite, j'ai  été obligée de dire que j'étais sa petite copine. Même si l'infirmière avait longtemps hésité, elle a quand même cédé. C'est quoi ces règles, sérieusement? Seule la famille peut aller voir le patient. Ce n'était pas ce genre de chose qui arrêtait Emma Müller, vous savez. Je souris à sa remarque. Il avait l'air de prendre le jeu très à coeur. « Ne t'emballe pas Jake, on est pas fait pour être ensemble. Nous deux c'est impossible. » the story of the impossble. Je disais cela d'un air amusé alors qu'on ne savait pas de quoi l'avenir était fait. Pour l'instant, Jake était le seul garçon qui m'approchait depuis ma rupture, et cela ne me laissait pas indifférente. Je lui donnais ma bière pour qu'il s'hydrate un peu et à en voir ses yeux, il avait l'air de bien aimer. « C'est quoi ton obsession à te trouver une meuf? Inscris-toi sur des sites de rencontres sur Internet. » j'haussais les épaules puis je récupérais ma bière avant qu'il ne vide tout. Si j'avais sur, j'aurais pris carrément la palette de bière, comme ça il en aurait assez pour toute la journée, voir toute la nuit.

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C'était le seul médicament qui faisait réellement effet sur mon épaule. Les infirmières avaient essayé plusieurs comprimés spécialisé pour calmer la douleur mais, rien n'y faisait. Seul la morphine me calmait bizarrement. Du moins, c'était un bon moyen aussi pour partir dans des délires complètement loufoques. Toutefois, c'était assez marrant. Surtout qu'habituellement, je ne suis pas un homme à prendre des médocs pour calmer une douleur ou quoique ce soit. Je préférai vaincre la douleur coûte que coûte. Sauf, qu'aujourd'hui tout était exhaustivement différent. « Tu n'auras pas ce mérite-là Emma. Je ne pleure jamais, encore moins pour une douleur à l'épaule ... » La seule fois où j'ai pleuré de toute ma vie c'était à la perte du petit frère. C'était le seul instant où je me suis laissé aller sans le moindre honte. Le reste n'était que de petits détails dans une vie misérablement pourri. Je n'allais pas pleurer pour mon épaule même si la douleur commençait à se réveiller. Pourtant, Emma arrivait à me faire oublier un court instant mon épaule blessée en cause d'un foutu balle du preneur d'otage. « Toute manière, je ne suis pas un homme bien pour qui que ce soit. » Elle avait totalement calmé mes ardeurs et, le petit jeu qu'elle avait installé dès son arrivée. Très bien, j'ai compris ma leçon. Je draguerais et, n'embrasserait plus jamais la grande Emma Müller. En même temps, avec les révélations que j'avouais à Lake Louise à son encontre ... jouait fortement en ma défaveur à son égard. Je ne suis pas un homme bien que ce soit pour elle, comme pour une autre. Toute façon, j'étais en train de boire la bière de la jeune femme quand elle vient me la reprendre des mains. « Je déteste les sites de rencontres !! » lançai-je sans pour autant rentrer dans les détails. Cela ne servirait à rien de toute manière. Je viens ensuite à me redresser un peu sur mon lit avant de choper le petit verre d'eau qu'il avait sur la petite table à côté de moi avant de le boire cul verre. J'avais la gorge sèche ... je ne sais pas pourquoi mais, j'avais envie de boire toutes les deux secondes.

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Moi je pleurais, souvent même. Mais c'était plus des larmes de colère que de tristesse. Quand je m'énervais et que je pétais les plombs, je fondais en larmes en m'agitant dans tous les sens. Donc dire que je ne pleurais jamais, c'était un mensonge. Je passais doucement ma main dans ses cheveux pour les ébouriffer un peu, sans pour autant le secouer, il avait mal à l'épaule quand même. « Monsieur est un dure à cuire, rien ne peut l'atteindre.  » lançai-je en prenant une voix grave. Ah merde, stop, je ne pouvais plus le faire rire. Désolé. « Tu devrais aller chez le coiffeur. Si tu veux, je peux te couper les cheveux. Je l'ai jamais fait mais ça doit pas être sorcier. » je sais pas si c'était le genre de mec qui adorait ses cheveux et qui piquaient une crise quand quelqu'un y touchait. Et oui, il a des hommes qui aiment prendre soin d'eux. Je levais les yeux au ciel lorsque Jake répondit à ma blague qu'il n'était pas un homme bien. Il se trompait. S'il savait tout ce qu'il m'appportait dans ma vie. Je me sentais tellement bien en sa présence, mais c'était dure à expliquer. Si jamais je trouvais les mots, je lui aurais dit, mais j'étais juste incapable d'exprimer ce que je ressentais pour lui. « Tu sais Jake, je suis une mauvaise personne aussi. J'ai fais des sales trucs et je suis en train de faire un plan diabolique pour faire souffrir les personnes qui me font du mal. Tu trouves ça normal toi? Surement pas. Je dois être un peu psychopathe dans l'âme. » j'haussais les épaules puis je récupérais ma bière. Je fis une petite grimace et je buvais encore ma bière. Je savais pas ce qui lui prenait de vider son verre d'une traite, mais on aurait dit qu'ils ne l'avaient pas laissé boire depuis longtemps. Enfin bref, je reprenais mon histoire en lui donnant ma canette, chacun son tour. « Tu peux dire que tu détestes les sites de rencontres mais je t'interdis de dire que tu n'es bien pour personne. Je peux te jurer que tu apportes beaucoup de bien à quelqu'un. » il devait se douter que c'était moi, j'avais juste pas envie de lui dire, j'avais une certaine fierté merci. Je lui souris et je me penchais pour venir déposer un bisou sur son front.

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Je n'avais pas de raison valable pour pleurer. Même si la dernière fois que je me suis fait larguer par mon ex, on pouvait dire que j'avais craqué émotionnellement parlant. En même temps, j'étais resté avec elle pendant presque six longs mois. Je ne pouvais pas faire comme-ci rien ne s'était passé. D'oublier en un fragment de seconde tout ce que j'avais pu ressentir et vivre avec Tamsin. Cependant, je souris tendrement à la jeune femme dès qu'elle venait à désordonné mes cheveux. « En t'entendre parler, on a l'impression que tu n'en as jamais rencontré de ta vie. » réplique-je d'un petit rire ! Un petit rire qui se stoppa rapidement en cause de la douleur. Or, je venais à rigoler davantage quand j'entendis la voix grave qu'Emma venait d'entreprendre. Sauf, que je venais à tousser puisque la douleur me faisait tousser bizarrement. « J'veux bien que tu t'occupes de mes cheveux. Que ce soit un coiffeur ou toi, autant voir le massacre dès que je sors d'ici. » Je faisais partie de cette catégorie d'hommes qui apprécient prendre du temps pour soigner leurs apparences. Même si les cheveux n'était qu'une deuxième facette et, que je ne prends pas particulièrement le temps de les soigner. Après tout, une nouvelle coupe de cheveux ne pourrait me faire que du bien. Sauf, qu'après tout ça je n'avais pas compris réellement la blague de la jeune demoiselle. D'où le fait que je lui réponde que je n'étais pas un homme bien pour qui que ce soit. Je pouvais faire le mal autour de moi sans m'en rendre compte. J'étais simplement réaliste sur ma propre personnalité envers les autres. « Parfaitement normal Emma ! Puisque personnellement, je serais capable de tout n'importe quoi pour que la femme que j'aime ne sorte pas avec un autre. Donc, je suis un psychopathe dans l'âme aussi d'après tes propos. » Dis-je en haussant l'épaule droite, celle qui n'avait pas été touchée par le preneur d'otage. Pour ensuite, avaler d'une traite mon verre d'eau. D'ailleurs elle me regardait étrangement et, je ne comprenais pas trop. Toutefois, ce n'était qu'un petit détail parmi tant d'autre. Surtout, que depuis mon arrivée à l'hôpital l'infirmière qui m'avait comme patient m'avait interdit de boire pendant 24h. Du coup, je rattrapais la journée où je n'avais pas pu boire une seule goutte d'eau. Néanmoins, je réécoutais attentivement la jeune femme tout en reprenant sa canette des mains pour y boire quelques gorgées. « Pourtant, c'est la stricte vérité. Tu le sais mieux que n'importe qui, depuis le Canada d'ailleurs. » Je n'avais objectivement pas compris le sens de sa phrase. Et, je ne le comprendrais immanquablement jamais. Or, je me dois de lui dire ce que je pensais. Pourtant, je viens à sourire niaisement quand elle vient à déposer une embrassade sur mon front. Ces petits gestes me faisaient un bien fou même si elle en avait pas conscience.

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( ft. grey's anatomy )

Bon et bien, adjugé vendu, dès son retour en forme au Campus, je lui couperais les cheveux, moi-même. Haha, il était fou lui, il ne savait pas à quoi s'attendre. C'était pas une bonne idée de me mettre une paire de ciseaux dans ma main. On venait à parler de lui, de moi, ou de nous en fait, je ne sais pas, c'était assez confus. Je lui interdisais de dire qu'il était mauvais pour tout le monde et bien pour personne. C'était faux, tellement faux. Il était bien plus que ça, mais je ne savais pas comment lui expliquer. C'était touchant ce qu'il disait, comme quoi il était prêt à tout faire par amour. Voyez-vous ça, c'était bien le premier garçon à me dire ça. J'haussais les épaules et je me mordis la joue. On se ressemblait plus qu'on ne le pensait. « Faut croire qu'on aime bien agir égoïstement. On est des mauvaises personnes pour les autres, mais pas pour nous. J'ai nullement envie de te faire souffrir. » répondis-je en souriant. Je serais plutôt du genre à protéger Jake si quelque chose devait lui arriver. J'étais déjà morte d'inquiétude de savoir qu'il était blessé, alors si quelqu'un lui voulait du mal, je n'osais pas imaginer ma réaction. Je roulais des yeux lorsqu'il me parlait du Canada et des aveux qu'il m'avait fait. La prison, tout ça. Je soupirais. « On en a déjà parlé Jake. » oui, enfin, pas vraiment. Je me levais du lit et je marchais vers la fenêtre pour regarder la vue. Je voyais des ambulances qui faisaient des allez-retours, elles défilaient rapidement devant mes yeux. Quelques secondes de silence plus tard, je tournais la tête vers mon ami. « J'aime bien traîner avec toi, mais je ne supporte pas quand tu trouves quelque chose pour t'enfoncer. A t'entendre, tu veux nous faire croire que t'es une merde. Mais c'est pas le cas. T'es important. » je ne savais pas si mon explication était assez explicite ou pas. Vous savez, les hommes, ils ont toujours du mal à comprendre. « T'es important pour moi. » lui avouai-je un peu énervée de lui avouer mon attachement comme cela, sur un plateau d'argent, car d'habitude, je gardais pour moi ce genre de chose.