GABIDDY ☾ If you ok, I'm ok

Une prise d'otage. Il y avait eu une prise d'otage à Harvard. C'est fou le nombre de connerie qui peut arriver dans ce bled. Je me demande encore ce que je fou ici. Par chance, je n'avais pas été là. J'étais parti pour une affaire urgente en relation avec l'entreprise de mon paternel à Londres et c'est en rentrant que la nouvelle m'était parvenue aux oreilles. Rapidement, je m'étais enquis de l'état de mes amis de ma faille et j'avais malheureusement appris que Teddy était à l'hôpital. Que ce détraqué lui avait tiré dessus. Elle ne m'avait rien dit de plus, elle ne m'avait même pas dit si son état était grave ou pas. C'est pourquoi, bien rapidement, j'avais enfilé un jogging qui était à mes côté ainsi qu'une débardeur et d'unE veste/sweat, à capuche. Je lui avais dit que je serais rapide et j'allais l'être, c'est bien pour ça que je n'avais pas pris le temps de choisir mes vêtements. En passant devant la petite jardinière de la voisine du bas, j'attrapais les fleurs, que j'arrachais même sans prendre le temps de lui demander, en même temps, je n'allais pas prendre le temps de passer chez le fleuriste. Je montais rapidement dans mon 4x4 pour foncer directement vers l'hôpital. Sur le chemin, j'arrosais quelques courageuses personnes qui marchait sous la pluie, ne faisant pas attention aux flaques qui s'étaient crées au sol. Le frein à main dans la main, je le tirais vivement pour sortir et courir dans le hall. Je me faisais rappeler à Londres, je marchais donc plus rapidement, d'une marche rapide qui me faisait dandiner les fesses et c'est une fois que j'arrivais près de la porte qu'elle m'avait indiqué que je m'arrêtais un peu pour prendre une certaine contenance. Je regardais les fleurs, jetais un peu la terre qu'il y avait autour de l'une des tiges pour enfin toquer. C'est moi Ted ... quel con, le moi pouvait être n'importe qui, quoique j'espère qu'elle va reconnaître le son de ma voix.

Gabiddy
   Papaoutai

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J’ai vécu un cauchemar tout simplement un veritable cauchemar, j’ai cru mourir et je ne sais pas si je pourrai oublier ça ,ses yeux me fixant avec un sourire sadique en me tirant dessus. Heureusement que Kenny était là sinon je pense que je serai tout simplement morte. Le pire ce n’était pas la douleur, le pire c’était de voir Alex se faire tirer dessus, le voir au sol le sang coulant de son torse. Si j’avais pu je me serai jeté sur lui pour prendre la balle à sa place alors qu’il a vu le tireur me tirer dessus mais il ne m’a rien dit du tout, pas même une petite réflexion aucun signe d’intéressement. Bien sûr il devait protéger sa famille mais quand même.  Je ne peux pas lui repprocher de ne plus m’aimer mais je lui reproche de n’avoir aucune considération pour moi. De toute manière l’amour à sens unique ça fait vraiment trop mal c’est bien pour ça que je me suis fait une promesse plus jamais je ne tomberai amoureux d’un homme. Ce sera moi la priorité simplement moi. Gabriel m’a envoyé un sms pour savoir comment j’allais et j’ai hésité à lui répondre mais pourtant je l’ai fais même si j’ai rendez-vous avec le médecin dans moin d’une heure. De toute manière je ne vois pas ce qu’il va pouvoir me dire de plus que je ne sais déjà, j’ai eu de la chance de pas mourir, ma jambe a été gravement touché blablabla je vais devoir passer un certain temps en fauteil blablabla.  Parfois je me dis que j’aurai du y rester dans cette prise d’otage car très sincérement à l’heure qu’il est je n’ai plus aucune envie de me battre pour une vie comme ça.  Quelqu’un toc à la porte c’est lui je reconnais sa voix «  Entre » Dis-je doucement, j’ai même pas eu le temps de m’arranger un peu je dois avoir une tête horrible  avec mes cernes ma peau blanche et ma jambe là. Je remarque tout de suite sa tenue vestimentaire un jogging et un sweet signe qu’il n’a pas prit le temps d’enfiler des vêtements correct. Je remarque aussi les fleurs ce qui me fait sourir «  Merci pour les fleurs fallait pas, sauf si elles sont pas pour moi et dans ce cas là j’aurai l’air d’une conne et tu seras forcé de me les donner pour ne pas me vexer, dans tous les cas merci » Ok ta gueule Teddy là

Je préfère taper avant d'entrer, sait-on jamais si elle est en train de faire pipi la porte ouverte ou alors toute nue. Autant lui laisser un peu de dignité. Je regardais les fleurs que j'avais dans la main, attendant qu'elle me réponse et une fois que se fut le cas, je poussais doucement la porte. J'avais peur. Peur de la voir défigurer, peur de la voir anéantis, après tout, je ne savais pas où je mettais les pieds. Cependant, je fus quelque peu soulagé. Son visage, bien qu'un peu livide, pour ne pas dire, complètement pâle, seule sa jambe était touché. Certes j'aurais préféré qu'elle n'ait rien mais ceci-dit, elle pourrait reprendre sa vie " normalement " d'un point de vu physionomie, du moins, il me semble. Je me mordillais l'intérieur de la joue, passant ma main dans ma nuque en la regardant avant de laisser échapper un petit sourire en coin.  Disons que les fleurs étaient destinées à ta colocataire de chambre mais apparemment ... je faisais semblant de regarder autour de moi, même dans les petits recoins tu es toute seule alors pour ta susceptibilité, je vais te les donner ... histoire de ne pas te vexer je les posais dans le vase à côté d'elle que j'allais remplir au passage avant de déposer un baiser sur son front en passant une de mes mains dans ses cheveux pour les lui lisser au sommet de la tête, dans un geste qui se voulait tendre et protecteur.  Regardes le point positif, tu vas surement avoir la carte handicapé, tu vas pouvoir te garer devant tout les magasins dis-je en me laissant tomber sur le fauteuil roulant

Gabiddy
   Papaoutai

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« Oui je suis toute seule j’ai demandé à changer de chambre on m’avait foutu avec une femme enceinte va savoir pourquoi , elle parlait sans cesse de son ventre énorme j’ai tenu à peine quelques heures tu peux aller lui offrir les fleurs si tu veux elle est en chambre 10. Mais je suis pas certaine que son fiancé soit très heureux » Dis-je avec un sourire, je n’ai pas supporté cette grosse femme aux vergetures , je ne supporte pas vraiment les femmes enceintes je ne sais pas comment elles font pour accepter toutes ces transformations sur leur corps. Je suis contente que Gabriel soit venu me voir mais en même temps j’aurai été vexé qu’il ne le fasse pas. Il essaye de détendre l’atmosphère avec une petite blague sur mon nouveau handicape mais j’ai un peu de mal à rigoler disons que je suis encore un peu sous le choc de tout ça, j’ai l’impression d’être un eu à l’ouest, les gens me parlent et je réponds des choses à côté de la plaque. L’effet des médicaments paraît-il . « Mon fauteuil n’est pas rose regarde le il n’a aucune classe, moi vivante je préfère encore ramper que de sortir en plublic avec cet engin , j’ai vu que Lady Gaga avait un un fauteuil roulant Vuitton je vais peut être me faire faire le même » J’ai des goûts de luxes je sais et je m’enfou, maintenant que j’ai de nouveau les moyens je ne me priverai pas pour acheter ce que je veux. Gabriel pourra me traiter de superficielle autant qu’il veut je n’en ai rien à faire. « Tu sais j’ai vraiment cru que j’allais mourir, et c’est un peu con mais je me suis demandé comment tu te souviendrais de moi. Dans les films les gens font le bilan dans leurs vies et se remémorent leur meilleurs souvenir » Dis-je doucement, une de mes dernières pensées avant de sombre était pour Gabriel allez savoir pourquoi « Moi j’ai pensé à Vegas je me suis dis que j’aurai aimé y retourner » Vegas restera un de mes plus beaux souvenirs c’était la belle époque

J'écoutai Teddy se plaindre et finalement, ça me faisait sourire, même dans une situation comme celle-ci, elle ne changeait pas, fidèle à elle même. Elle me parlait de sa voisine de chambre qui était enceinte jusqu'au yeux. Elle n'était pas présente pendant la prise d'otage tout de même ? Bah oui, elle portait quand même la vie en elle, ce traumatisme pourrait avoir des conséquences sur le bébé, surtout à un stade aussi développé comme elle me le laissant entendre par la taille du ventre. Etre enceinte, ça doit être vachement compliqué quand même. L'envie de faire pipi à longueur de temps, ne plus voir ses pieds, se sentir enfle, avoir envie de vomir... j'étais bien heureux d'être un mec, je vous le dis. Les fleurs en main, je les met dans le pichet d'eau présent sur la table de chevet, j'irais lui prendre une bouteille d'eau, au besoin. Soudainement, Teddy vient à me parler de son fauteuil qui n'est pas rose. Je me tourne pour voir l'engin, ouai, c'est un fauteuil comme un autre, tant que ça lui permet de se déplacer non ? M'enfin, madame la princesse avait des goûts de luxe et ses références étaient assez étrange je dois l'avouer. Un jour quoi ? Elle va vouloir porter des morceau de steak en guise de robe ? Je me pose à ses côtés lorsqu'elle commence à me parler de ce qu'elle a vécu, j'attrape sa main, dans un geste qui se veut réconfortant mais je dois bien avouer que ce qu'elle me dit me fait plaisir, je laisse même échapper un petit sourire. Je me souviendrai de toi comme une petite femme forte avec de minuscule pied, sérieusement tu chausse du combien ? Je me suis toujours posé cette question je riais un peu avant de reprendre une femme qui sait ce qu'elle veut, un peu maladroite mais attachante, un peu loufoque sur les bords et drôle. Intelligente , mignonne et avec un coeur sur la main il existe tellement d'adjectif qui pourrait venir qualifier Teddy. Mais en résumé, c'est une femme extraordinaire et hors du commun. Si madame veut aller à Vegas, on retournera à Vegas dis-je en lui faisant un clin d'oeil T'as pas de quoi dessiner sur toi ? Je sais que t'as toujours plein de truc dans ton sac, on va améliorer ton carrosse de princesse

Gabiddy
   Papaoutai

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Vous savez ce qui fait de Gabriel un homme pas comme les autres ? C’est que lui il se souci d’une fille enceinte qu’il ne connaît même pas. Il n’y a que les vrais gentils qui font ça,  Gabriel est donc un vrai gentil et il peut dire ou faire ce qu’il veut pour moi il restera l’une des personnes les plus gentilles du monde «  Non non pas du tout elle venait juste accoucher » Je lui souhaite bien du courage, être enceinte ça doit être un calvaire ou plutôt un cauchemar,  je suis bien contente de ne pas être enceinte et je doute l’être un jour car pour ça il faudrait que je rencontre le père de mes enfants. Je ne compte pas faire un enfant avec n’importe qui c’est trop important. Je déteste les gens qui font des enfants et qui derrière n’assument pas un peu comme mes parents. Le jour ou j’aurai un enfant ça sera important je n’aurai pas un enfant j’aurai une famille entière avec  ce qui va derrière chien, mari, barbecue.  J’ai demandé à Gabriel comment il se souviendrait de moi car c’est important, j’aurai pu laisser la vie dans cette bibliothéque et peut être que le dernier souvenir qu’il aurait eu de moi c’est une petite folle furieuse qui ne sait pas faire plus de trois pas sans se casser la figure. Mais ses mots sont touchants si bien que je suis obligée de rougir chose qui ne m’arrive quasiment jamais.  « Je fais du 37 » Dis-je en détournant la tête un peu génée «  Bon ok du 36 mais ça dépend des chassures » J’ai des petits pieds mais ils sont mignons. « Regarde dans mon sac normalement j’ai mon carnet de croquis toujours avec moi » Pour une fois que j’autorise quelqu’un à regarder dans mon sac

J'ouvre grand les yeux quand elle me dit que la femme venait tout juste d'accoucher. Ca n'a pas dû être simple pour cette belle brune allongé dans un matelas d'hôpital, avec une jambe en moins si je puis dire, d'entendre les allées venus de la famille, le bébé pleurer ... Et je suis certaine, qu'étant tombé sous le charme de sa voisine de chambre qui a dû être fooooooort aimable dis-je en ironisant ces derniers mots Elle est allé jusqu'à donner ton prénom à son enfant, je me trompe ? je riais un peu, je la taquinais, je suis pas certain que ça marche étant donné le peu d'énergie qu'elle affiche sur le visage mais aussi son air renfrogné. La conversation part dans tous les sens et nous sommes amenés à parler de ses et plus précisément de sa pointure. Teddy n'était pas bien grande et fort heureusement, elle ne se trimballait pas en plus, avec des palmes. No stress t'es bien proportionné je la vois bien tenter de se grandir ... des pieds ? Encore, m'aurait-elle menti sur sa tailel en y ajoutant quelques centimètres, j'aurais pu comprendre mais s'ajouter une pointure ... pas tellement enfin ... ils sont... normaux je ne sias pas faire de compliment mais au fond, je les trouve mignon ses petits pieds, toujours vernis à la perfection. Son fauteuil ne lui convient pas, trop basique, trop lambda pour elle. Je lève les yeux au ciel avant de lui demander si elle a de quoi dessiner. Je m'attend à la voir sortir tout un tas de chose de son ac, mais pas à ce qu'elle m'autorise à fouiller dedans. Moi qui pensait que le sac d'une fille était un sanctuaire bien garder j'aurais bien fait un commentaire du genre, elles ouvrent plus souvent les cuisses que leur sac avant de me rendre compte que c'était pas forcément le genre de blague à faire à Teddy, je me tenterai avec Royce la prochaine fois, un mec est plus enclin à comprendre cet "humour" T'as vraiment de tout dedans dis-je en sortant son carnet de dessins, des tampons, d'ailleurs, je les regarde un instant, les jetant rapidement sur le lit, puis des préservatifs, ce qui lui vaut un petit regard en coin, amusé, puis enfin sa trousse. Par contre je te préviens, je suis pas doué pour dessiner ... je te promet pas que se soit du picasso j'hausse une épaule, prend un livre derrière moi pour m'appuyer dessus après avoir arracher une feuille du bloc note et l'avoir tendu à Teddy. Sinon je peux colorier, je sais colorier sans dépasser dis-je amusé et fier.

Gabiddy
   Papaoutai

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« Je suis toujours aimable » Dis-je en levant un sourcil, je suis un ange voir la femme la plus aimable du monde sauf quand j’ai mes régles mais ça n’arrive qu’une fois par moi ça bien heureusement. « C’est un garçon malheureusement quoique Teddy c’est un prénom mixte alors j’irai jeter un coup d’œil » Dis-je avec un sourire avant de lever les yeux au ciel sur la réfléxion de Gab « Tu parles bien de mes pieds j’espère quoique je ne serai pas contre un compliment sur mon physique » En même temps quand on dit bien propotionné ça peut proter à confusion mais Gabriel n’est pas du genre à me faire ces remarques là donc je pense qu’il parle de mes pieds ce qui au final n’est peut être pas plus mal. Je le laisse prendre mon sac à main histoire qu’il trouve mon carnet et mon crayon mais comme c’est un mec il ne peut s’empêcher de jeter un petit coup d’œil dedans, une vrai caverne d’alibaba ce sac à main il y’a toute ma vie dedans. Il me sort mes tampon et mes préservatifs avec un petit coup d’œil « Ba quoi ça peut servir » Enfin je dis ça je ne couche pas à chaque coin de rue bien heureusement. Les tampons me font pensé que je n’ai pas eu mes régles c’est étrange peut être à cause du choc. Gabriel ne sait pas dessiner c’est bien dommage « Je savais bien que tu n’étais pas parfait tu devrais apprendre les femmes craquent souvent sur les mecs qui savent dessiner » Dis-je avec un clin d’œil avant de récuperer mon carnet, en tant que créatrice de mode je me dois de savoir dessiner, rapidement je fais à main levé une petite couronne et un bateau je pense que c’est ce qui nous symbolise le plus. « Montre voir comment tu colories comme un grand, après tu auras le droit à une petite image » Oui je me moque clairement de lui

T'es pieds puis tous le reste, tu le sais bien que t'es une belle femme dis-je en haussant les épaules, le plus naturellement du monde. Il ne manquerait plus qu'elle ne se trouve pas belle, d'ailleurs, j'avais de grand doute là-dessus. Teddy sait qu'elle plait et à mon humble avis, elle en joue par moment. T'as bien raison , SORTEZ COUVERT dis-je en levant une capote en l'air, l'air fier, le poing fermé, digne des plus beaux slogan. A la suite, je ris un peu jusqu'à tendre le carnet de dessin à Teddy lui avouant par la même occasion que je ne sais pas particulièrement dessiné. Je m'en tiens même au bâtons pour dessiner des bonhommes. Voyez le niveau. Hahein, je suis pas du genre à faire un remake de titanic tous le monde connait la scène culte où Jack dessine Rose, lascivement allongé sur le canapé avec ce mythique collier. Je sais jouer du piano et de la guitare, ça compense non ? un petit sourire en coin vient orner mes lèvres, je ne lui avais jamais dit ce genre de chose, après tout, il y' avait plein de chose que nous ne connaissions pas l'un sur l'autre encore. Je regarde les coups de crayons de la belle brune, surprise qu'elle fasse un bateau, je prend ça personnellement et au fond, bien que je ne le montre pas, c'est le genre de chose qui me font plaisir, voir qui me touche. J'ai le droit à une image de la maîtresse toute nue ? disons-le clairement, en cet instant, c'était bien Teddy la maîtresse. Je baisse un peu la tête, un oeil fermé anticipant la petite claque qu'elle allait surement me mettre derrière la tête. L'instant d'après, je me posais à côté d'elle Allez pousse toi l'handicapée et sans attendre un instant de plus, je passe mes bras sous elle pour la soulever et la mettre un peu plus sur le côté, faisant attention à sa jambe pour m'allonger à ses côtés, croisant les pieds l'un sur l'autre tout en commençant à colorier.

Gabiddy
Papaoutai

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Ok c'est bon j'ai entendu ce que je voulais. C'est vrai je n'ai pas de soucis avec mon apparence physique je ne suis pas le genre de fille à se la jouer non je suis pas belle alors que je le sais et j'assume. Parfois on me considère comme prétentieuse à tord ou à raison je ne sais pas. La beauté a un prix et je travaille dur je fais du sport et je passe du temps à prendre soin de moi. Je dessine mon petit bateau et ma couronne pour Gabriel qui me parle de Titanic au début j'admets que j'ai du mal à comprendre. « moi perso je le ferai bien le remake de Titanic le collier est quand même sublime. Même si je persiste à dire que Rose est une grosse égoïste » oui pour moi il y'avait de la place pour deux sur le radeau et puis même par amour elle aurai dû refuser qu'il meurt pour elle. C'est une égoïste un point c'est tout. Sa petite remarque sur l'image de la maitresse me fait sourire je comprends le sous entendu forcément «Je ne sais pas trop, ce n'est pas le genre d'image que la maitresse distribue à ses élèves pour ça faudrait que tu sois le chouchou » perso en tant que futur prof moi je me vois pas distribuer des images de moi à poil breeeef en un rien de temps je me retrouve sur le côté de mon lit car monsieur Gabriel a décidé de s'installer. Je le laisse colorier un instant l'observant simplement. Quand il se concentre ll a un mouvement de sourcil qui me fait rire. C'est un élève qui ne manque pas d'application. « j'aimerai bien t'entendre jouer un jour du piano. Moi je sais jouer du violon » oui je réponds trois ans après à sa remarque mais je suis un peu à l'ouest avec les médicaments et tout ça. Rien qu'un instant je ferme les yeux et je me dis que je me sens bien en sécurité pour la première fois depuis la prise d'otage « je suis soulagée de savoir que tu n'étais pas présent.. » je ne termine pas ma phrase car je n'ai même pas envie d'y penser mais je veux juste lui faire comprendre que je suis soulagée qu'il soit en bonne santé je n'aurai pas supporté de le savoir à l'hôpital lui aussi. Tout ce que je n'arrive pas à dire j'essaye de lui transmette par un regard qui se veut sérieux et profond pour une fois mes yeux ne se détournent pas des siens jusqu'à ce que je vois cette petite lueur, il a comprit.