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camille & alexia - lost and insecure

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Tout s'était passé beaucoup trop vite. La prise d'otages, les blessés, le meurtre de Nathan. Les secours avaient fini par arriver avec la police, et Camille était parti dans l'ambulance avec Alexander, le doigt toujours enfoncé dans sa poitrine pour qu'il vive, sous les yeux inquiets d'Alexia. Elle avait déjà fait son premier témoignage pour la police, et autant dire que certains allaient avoir des poursuites judiciaires dans cette affaire. D'ailleurs Alexia était choquée par l'attitude de personnes qu'elle connaissait. La peur, l'adrénaline, tout ça peinait à retomber. Elle avait réussi à s'éclipser pour retrouver Sienna, apprenant ce qu'il s'était passé, à savoir trois autres prises d'otage. Maintenant, elle était morte d'inquiétude pour Camille. Elle n'arrêtait pas de penser qu'il avait été héroïque et que sans lui, Alexander serait déjà mort. Qu'il aurait pu mourir aussi. Elle aurait pu le perdre. Et elle avait beau lui envoyer des textos depuis des heures, il ne répondait pas. Elle était en train de paniquer. Et s'il y avait eu des problèmes à l'hôpital ? Une autre prise d'otage ? Soyons parano, avec ce qu'il venait d'arriver. Elle ne tenait plus. Il fallait qu'elle le voit, qu'elle lui parle, qu'elle soit avec lui. Qu'elle soit sure qu'il allait bien. Elle fonça à l'hôpital, grillant au passage quelques feux rouges et manquant d'écraser une poussette sans le faire exprès. Elle était aussi maladroite au volant, et oui. Une furie blonde débarqua dans les couloirs. "Excusez moi, vous auriez vu Camille Caldwell ? Il était dans une prise d'otage tout à l'heure" Elle demandait ça à à peu près tout le monde.
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Les minutes qui semblent durer des heures. La bibliothèque, l’ambulance, l’hôpital. Les coups de feu, le sang, les larmes. Quelques heures plus tôt, Camille se trouvait dans la première ambulance, essayant tant bien que mal de garder Alexander en vie. Heureusement, il était maintenant en direction de l’hôpital dans lequel il travaillait. Le Président fut rapidement transporté en salle d’opération tandis que Camille se dirigea vers les douches, ne disant pas un mot, rejetant froidement les personnes qui l’arrêtait -le sang présent sur ses vêtements devait les inquiéter -. Camille passa l’après-midi aux urgences, à soigner les nombreux blessés. Quatre prises d’otages. Des morts. Et ce trou de cul n’allait même pas être jugé. Ses supérieurs lui avaient dit de rentrer mais il avait « poliment » remercié ses supérieurs. Travailler quelques heures lui avait permis de ne pas penser à ce qu’ils venaient de vivre et surtout il s’en voulait de ne pas avoir réagi plus tôt. La colère ne l’avait pas quitté depuis. Mais voilà, Alexia était près de lui et se refusait de l’envisager blessée. Docteur Caldwell est demandé à l’accueil des urgences. Il se leva, confiant les sutures à un étudiant de cinquième année. Il marcha d’un pas rapide vers le lieu et se stoppa à quelques mètres en voyant Alexia, s’agitant inutilement. Gardant son regard froid et distant, il se dirigea vers elle, lui prit la main sans dire un mot et l’emmena dans l’une de nombreuses salle de garde. Au moins là, ils étaient tranquilles. Camille enleva sa blouse blanche laissant apparaitre sa tenue bleue de médecin. Il prit place sur le lit, s’adossa au mur, jambes mi-ouvertes, ses mains se nouant. Enfin, il releva son regard pour fixer la jeune femme. Un regard neutre, comme une remise à zéro de son processus. Je vais bien Alexia, je vais bien. Vrai ou faux, peu importait. Il n’avait répondu à aucun message, devant faire le vide autour de lui pour réfléchir. La voir ainsi, debout à un mètre de lui l’incita à tendre la main, l’invitant à s’asseoir à ses côtés. Son regard s’adoucit légèrement. Tu tiens le coup?

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Enfin elle le vit ! Il était là, bien vivant, en chair et en os. Franchement, elle s'attendait à pouvoir lui sauter dans les bras, mais il était étrangement froid. Est ce qu'Alexander ou quelqu'un d'autre était ... ? Pas le temps de poser la question, il prit sa main et l'entraîna dans une salle plus loin. Ca faisait bizarre de le voir en blouse blanche comme ça, et même en tenue bleue de médecin hospitalier. Il était bien plus sexy que n'importe quel faux médecin de Greys Anatomy. Il avait l'air étrange. Comme ... sous le choc. Un peu comme elle, à sa manière. Elle avait paniqué en voyant qu'il ne répondait pas, c'était sa façon de décompresser, plus ou moins. Il allait bien. Vraiment ? Parce qu'il n'en avait pas l'air. Pas totalement. Physiquement, certes. Psychiquement, ça restait à voir. Il l'incitait à venir à côté de lui. Ce qu'elle fit sans hésiter. Avant de se blottir dans ses bras sans vraiment lui en laisser le choix. "J'ai eu peur. Pour toi." Il sentait la combinaison aseptisé, mais rien à faire. Il n'arriverait pas à la repousser, de toute façon. Elle avait eu beaucoup trop peur qu'il lui arrive un truc pour ça. "Réponds moi la prochaine fois. Sinon je retourne vraiment tout l'hôpital."
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C’était déconcertant de la voir à l’hôpital. C’était un peu son monde, l’endroit où il se sentait bien ou du moins légitime. Malgré son air antipathique, Alexia n’hésita pas à le rejoindre sur le lit et plus précisément dans ses bras. Le jeune homme laissa quelques secondes sa main droite en hauteur, ne sachant pas vraiment quoi faire avec, son corps se figeant en la sentant physiquement si proche. Finalement, il déposa sa main dans la chevelure blonde de la jeune femme tandis que son autre main rejoignit sa taille. En temps normal, il aurait déjà balancé trois blagues « de médecin » vu que ce soir, il avait la tenue adéquate. Une tenue plus que sexy, tiré tout droit de fantasmes hospitaliers. Ce n’était absolument pas le bon moment, de plus il n’avait aucune envie de rire. Il aurait pu éviter ça. Il aurait pu éviter les nombreux blessés de la bibliothèque s’il s’était écouté. Il aurait dû foncer sur Nathan, dès qu’il en avait l’occasion. Il le prenait comme une faiblesse. En entendant parler Alexia, son regard se perdant au plafond, il soupira, un peu paumé. Tu n’as pas à avoir peur, Alex. Il s’en aurait voulu à mort s’il lui était arrivé quelque chose. Rien qu’à y penser, ses yeux se remplirent de colère. Tu n’imagines pas à quel point j’ai du me retenir pour ne pas tenter quelque chose. Quelque chose de complètement impulsif et stupide, certes, mais quelque chose tout de même. Bien sûr, elle ne savait pas qu’elle était quelque part responsable de cela. Sans elle, sans Jasper, il serait peut-être mort. Si Camille avait imaginé il y a quelques minutes qu’Alexia se retrouve ainsi dans ses bras, il ne l’aurait surement pas cru. Si ça peut me permettre de t’avoir près de moi, je recommencerai. L’infirmière avait quand même accepté d’appeler, ça n’arrivait pas souvent. Fallait dire que c’était le gros bordel cette après-midi. Bref, il avait mal agi, il le savait. Cela ne se faisait absolument pas, surtout après une prise d’otage hum. Alexia n’était pas au courant de la moitié du quart de ses défauts. Et pourtant, il se sentait déjà mieux. Camille ferma les yeux, sentant une certaine pression retomber. Laissant de vieux démons remonter à la surface. Rouvrant les yeux, il profita qu’elle ne soit pas dans son champ de vision pour lui dire : Si tu n’avais pas été là, j’aurais fait une connerie… C’était assez explicite pour comprendre l’importance qu’elle prenait dans sa vie, même s’il la connaissait vraiment que depuis quelques temps.

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L'angoisses et les répercussions des dernières heures commençaient à s'apaiser, maintenant qu'elle était contre lui, dans ses bras. Elle respirait mieux. Sans poids qui oppressait sa poitrine. Jusqu'à ce qu'il lui dise qu'il avait failli faire un truc con. Il avait été à deux doigts de tenter un truc. Son ventre se noua. Et s'il l'avait fait ? S'il s'était fait tuer ? Sous ses yeux. Mon Dieu. Elle ne l'aurait jamais supporté. Elle serait devenue folle. Elle était en train de s'attacher à lui. A un point qu'il n'imaginait pas. A ce moment précis, ça lui fit presque peur. Parce qu'elle réalisa que se rapprocher de Camille, c'était aussi risquer de le perdre. Et elle n'avait plus envie de perdre personne. Non, en fait, elle n'avait pas envie de le perdre lui. Si ça pouvait lui permettre de l'avoir près de lui ? Elle redressa doucement la tête pour regarder son visage, du coin de l'oeil. Il avait l'air en colère. Et fatigué, aussi. Et puis il se mit à dire que c'était sa présence qui l'avait empêché d'intervenir. Elle sentit son rythme cardiaque s'accélérer à nouveau. Cette fois, elle se redressa complètement pour plonger son regard dans celui de Camille. "Alors je suis contente d'avoir été là. Parce que s'il t'était arrivé quelque chose ..." Elle était incapable de finir sa phrase à haute voix. S'il lui était arrivé quelque chose, quoi ? Elle s'en serait voulue. De ne pas lui avoir dit à quel point il comptait pour elle. "T'es courageux, et t'as fait quelque chose. T'as sauvé la vie d'Alexander." S'il n'avait pas été là, qui l'aurait fait ? Qui d'autre avait les compétences en médecine pour faire un truc pareil ? "Je veux continuer à être près de toi." dit-elle avec une once fragilité dans la voix. Ne fais rien de stupide, s'il te plaît. Fais attention à toi et reste sauf. Elle le pensait tellement fort. Elle caressa sa joue, emportée par les événements de la journée, par ce moment. "T'es mon garde du corps non ? J'ai encore besoin que tu veilles sur moi."
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Fatigue physique, fatigue émotionnelle. Camille n'en pouvait plus. A vrai dire, il ne s'était pas vraiment aperçu l'état dans lequel il était, concentré par le boulot. La présence d'Alexia lui permettait de lâcher enfin prise, une envie terrible de dormir l'envahit. Mais aussi une envie de la voir, la sentir, la toucher. Elle se releva complètement et plongea son regard dans le sien. Il s'y noya, écoutant ses paroles avec attention. S'il lui était arrivé quelque chose quoi? Il comprit, plus ou moins. Inutile de rebondir là dessus et de lui demander des détails. Tu m'as sauvé, en quelque sorte. Comment pouvait-on être sauveuse d'un jour et source de complications? Depuis leur retour de Paris, Cam n'avait cessé de penser à elle. Ou plutôt à eux. Au futur, s'il existait. S'il osait affirmer ce que le jeune homme ressentait. S'il n'avait pas aussi peur. Pas pour lui mais bien pour Alexia. Il se connaissait par cœur - du moins c'est ce qu'il pensait,    il se trompait et pas qu'un peu -, dans ce cas là, que faire? Aucune solution ne semblait être bonne. C'était un fonceur et il avait envie de foncer. Droit dans le mur, peut-être. Courageux ? Je n’ai pas bougé. J’ai écouté. Alexander ne compte pas, c’est mon métier. J’étais là au bon moment et putain, c’était excitant de sauver une vie. Doucement  Caldwell avec la vulgarité. Le service des urgences commençait même à l’intéresser. Agir, réagir. Être créatif, spontané, impulsif. Quand les défauts deviennent qualité. Son regard reflétait ses pensées. L’atmosphère changea et Camille retourna à la réalité. Comme si cette prise d’otage avait changé les choses. La peur de perdre quelqu’un change les gens et les choses, il en était persuadé. Sentir les doigts fins d'Alexia sur sa joue le fit frissonner, elle semblait plus fragile que d’habitude, Première fois qu’il la voyait ainsi. Ce qui adoucit immédiatement le jeune homme. Secrètement, Camille fut rassuré, pouvant maintenant ajouter une nouvelle facette de la personnalité d’Alexia. Une facette qu’il aimait plus que  tout. Elle pouvait le calmer, l’adoucir, le rassurer. Suis-je capable de veiller sur toi au moins? Je sais à peine gérer ma vie... Et s'il était incapable de la protéger, de la rendre heureuse? Et si elle se perdait en compagnie de Camille. Ils étaient de plus en plus proches. C’est avec sincérité qu’il dit.J’veux pas te faire de mal, et je t’en ferai j’en suis sur… Tu me connais Alex mais t’es… Il avoua en quelque sorte son attirance envers elle. Différente. Tu n’imagines même pas à quel point ça me plait. Et pas parce qu’elle était maladroite. Pour les qualités qu’il n’avait pas, qui l’avait charmé dès le début. Des qualités que Camille ne pouvait souiller.
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Si elle l'avait effectivement sauvé comme il le prétendait, alors elle était juste soulagée. Soulagée qu'il soit toujours là, qu'il soit en seul morceau, et qu'ils puissent être ensemble. Puis elle n'était pas d'accord, il avait été courageux, vraiment. "C'est ton métier mais t'as risqué ta peau en faisant ça. Il aurait pu changer d'avis et nous flinguer, tu le sais !" Alex aussi était capable d'y aller avec des mots directs. C'est vrai que c'était excitant, quelque part. Sur le moment. Ca aurait pu paraitre dingue, mais la dunster comprenait ce qu'il voulait dire. Certains avaient pris l'excitation un peu trop au sérieux d'ailleurs. On avait vu le résultat. "Alexander te doit la vie. Ca compte, ça." D'ailleurs Alexander avait intérêt à être super reconnaissant à vie envers Camille. Mais laissons le mather de côté deux minutes. La discussion prenait un tout autre tournant. "Bien sur que t'en es capable ... Je le sais, je le sens !" C'était inexplicable, et anti rationnel. Alexia fonctionnait à l'instinct, et son instinct lui hurlait de faire confiance à Camille. Peu importe qu'il soit perdu dans sa vie. Même s'il avait peur de lui faire du mal. Il était convaincu qu'il lui en ferait. Mais elle avait envie d'essayer quand même. Parce qu'il lui plaisait. Qu'elle lui plaisait aussi. A vrai dire c'était plus que plaire. Son coeur s'emballait quand il était dans le coin, et elle se mettait à sourire sans raison apparente. "Et toi tu es spécial." Elle sourit. "Je suis prête à prendre le risque Cam. Et puis j'ai confiance en toi. Plus que tu n'imagines." Plus que lui-même. Il y avait pire que souffrir, il y avait passer à côté d'une histoire avec lui. Elle aurait aimé dire tellement de choses. Lui expliquer qu'elle avait eu peur, au sommet de la Tour Eiffel, peur de s'ouvrir entièrement à lui parce qu'elle avait peur d'être blessée. Mais pendant la prise d'otages, quand elle avait cru qu'ils pouvaient mourir dans cette pièce tous les deux, elle avait compris que ça en valait la peine. Peu importe les blessures ou les conséquences. Parce qu'avec lui elle se sentait différente. "Laisse nous une chance."
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Trouver les bons mots n'était pas chose aisée. Camille y était sensible et considérait les mots comme quelque chose de plus blessants qu'une arme. Plus blessant qu'un flingue posé sur le front au milieu d'une bibliothèque. De manière très naturelle, Alexia les trouvait et il il acquissa d'un signe de tête. Okay, il avait sauvé une vie et ça comptait. Dire qu'en temps normal, il se serait déjà retourné mille fois la question sans pour autant trouver de solution. Le passé ne se change pas, il était temps de s'en rendre compte. Il écouta la jeune femme avec un regard presque fuyant, sentant les choses évoluer, sentant que c'était le moment de prendre une décision et quelle décision! Prendre le risque, faire un pas en avant. Alexia venait de le faire en se montrant rassurante, semblant même confiante quant à l'avenir. Comment pouvait-elle avoir tant de confiance en lui? D'où tenait-elle cette vérité? Il ne comprenait plus rien. Incertitude. Trop de peur inhibait ses envies. Ses besoins. C'est ça oui. Il n'avait pas envie d'elle, il en avait presque besoin. Ses dernières semaines avaient métamorphosé Camille, comme si finalement, son retour lui était bénéfique. Cette peur de lui faire du mal le rongeait mais il n'y avait pas que ça. Camille n'aimait pas s'accrocher sentimentalement. Aimer réellement pouvait mener à sa propre destruction. Face à cette situation nouvelle, il soupira, ne sachant plus vraiment s'il était temps d'avancer ou de se contenter de sa structure habituelle et partir très loin d'ici. Mais voilà. Son regard croisa le sien et il se perdit une nouvelle fois dedans. C'est en murmurant qu'il répondit. J'me demande vraiment comment tu peux avoir tant de confiance en moi... Ou alors tu es une folle qui n'en veut qu'à mon corps en fait. Contre toute attente, il se mit à sourire. Le premier depuis leurs mésaventures. Sa main rejoignit celle de la jeune femme et il l'incita à se coucher à ses côtés, face à face. D'ailleurs, il garda sa main bien au chaud dans la sienne et se contenta de la regarder dans les yeux. Leur laisser une chance? Il en crevait d'envie. Elle n'avait pas peur ou plutôt moins peur. La prise d'otage avait réveillé en eux une certaine envie de se laisser aller, d'inhiber leurs peurs. Si je fais le con, tu me quittes directement. Tu me balances quelque part et tu m'oublies... La soirée s'annonçait meilleure que ce début de journée. La tête sur l'oreiller, il plongea son regard azur dans le sien, un sourire naissant sur le visage. En plus de s'être montrée plus que surprenante, il devait avouer qu'elle était vraiment canon. Tout à fait son genre de fille - hé non, les bimbos ne l'intéressaient pas - naturellement belle. Sa main caressa la sienne, il ne quitta pas son regard. Il devait se lancer, lui avouer son ressenti, être sincère. J'ai envie de nous laisser une chance depuis notre premier café... C'est qu'il rougissait en plus. Mais où va-t-on! Il avait eu envie de poser ses lèvres sur les siennes depuis le début du séjour. Il n'en dit rien bien sur. Depuis l'événement de la Tour Eiffel - qu'il n'avait toujours pas compris - Camille resta sur ses gardes. Tout cela était nouveau en quelque sorte, très loin de ses anciennes relations. Sauf que son impulsivité allait le mener tout droit en Enfer. Il avança son visage du sien, déviant vers son oreille pour murmurer quelques mots, comme si on pouvait les entendre. T'es au courant de l'effet que tu as sur moi Alex? Il recula son visage de quelques centimètres, avant de s'arrêter, la pénétrant d'un regard rassurant, ne cessant d'avoir ce sourire à la con qui ne le quittait plus à chaque fois qu'il se tenait près d'elle.

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Il la faisait rire, même dans ce moment tellement sérieux. Sérieux, mais pas moins sensible. Elle n'était pas comme toutes les groupies, ce n'était pas le physique qui l'intéressait, c'était se sentir bien. Se sentir protégée. "On mérite d'être heureux, tu ne crois pas ?" dit-elle tout à coup, avec un sourire fragile. Alexia avait perdu pied quand Niels était parti. Est ce qu'elle devait s'empêcher de vivre quelque chose pour autant ? Peut-être que jusqu'à maintenant ils n'avaient pas trouvé la bonne personne, et que ça avait fait quelques dégâts, mais ça ne voulait pas dire qu'ils ne la trouveraient jamais. "On peut au moins essayer. Même si je suis un peu folle." dit elle en souriant de façon taquine. Parce qu'Alexia avait un visage très expressif, ce qui faisait qu'on lisait en elle comme dans un livre ouvert. Cam prit sa main, et ils s'allongèrent, face à face. Elle ne le lachait pas des yeux. Si on lui avait dit qu'elle se retrouverait dans un endroit et une position pareille un jour, elle ne l'aurait pas cru. "Si tu fais le con, je te botterai les fesses. Mais je te laisserai pas partir aussi facilement." Elle ne le balancerait nulle part. Alexia avait plus de patience que ce qu'il s'imaginait. Et puis elle ne pouvait pas croire qu'il n'était pas un mec bien. Impossible. Quoiqu'il dise, elle en était profondément convaincue. Elle souriait comme une adolescente. Lui aussi avait senti ce truc entre eux dès la première rencontre. Comment est ce qu'ils pouvaient ne rien tenter après s'être avoué ça ? Ils étaient synchros, suffisait de voir Camille commencer à rougir et Alex avec ses pommettes bien roses. A vrai dire, elles devinrent rouges quand il avança son visage vers le sien pour finalement lui chuchoter un truc à l'oreille. Son rythme cardiaque commençait vraiment à s'emballer. Elle allait craquer. Elle n'avait jamais, mais vraiment jamais, craqué la première. Juste que Camille n'était pas comme les autres. "Quelque chose qui ressemble à ça ?" répondit-elle avant d'avancer légèrement son visage vers celui du dunster pour poser doucement ses lèvres sur les siennes.
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Ils méritaient d’être heureux en effet. Camille ne connaissait rien de son passé affectif mais il avait déjà perçu une certaine fragilité à ce niveau. En quelques sortes, elle lui donnait sa confiance malgré les risques. Seulement un peu folle ? En tant que médecin, je mets un bémol sur le mot « peu ». Dit-il en souriant largement. L’ennuyer était devenu pour Camille une vraie passion. Il acquissa d’un signe de tête, Alexia n’avait qu’à lui botter les fesses. N’empêche que le jeune homme était sûr et certain qu’avec son caractère, elle aurait la capacité de le retenir s’il flippait. De le rassurer s’il voulait partir.  C’était primordial pour un avenir sain. Mais aussi dire les choses avec sincérité, même si c’est parfois blessant, humiliant et attristant. Ne me laisse pas partir, qu'importe ce que je dis... Le grand moment arriva. Celui qu’il attendait depuis Paris. Exactement quelque chose dans le genre. Les lèvres d’Alexia s’approchèrent pour finalement se poser avec tendresse sur les siennes. Doux, simple, unique. Camile resta comme figé, pas vraiment habitué aux baisers mélangés à plein d’émotions contradictoires. Il recula de seulement quelques petits millimètres et plongea son regard pétillant dans celui d’Alexia, ne disant pas un mot. Sa main remonta pour se glisser sur la joue de la jeune femme et continua son chemin pour se poser définitivement derrière sa nuque. Il l’attira d’un geste rapide vers lui, pris d’une terrible envie de l’embrasser à nouveau. Ses lèvres se mélangèrent à celles d’Alexia, rendant le baiser beaucoup plus fougueux, se stoppant parfois pour la regarder, pour profiter de cet instant figé par le temps pour reprendre ensuite. C’était simplement parfait. Une fanfare aurait pu défiler qu’il n’aurait rien entendu. Pour être honnête, il n’avait jamais connu ce genre de moment où tout s’arrête, où les problèmes disparaissent, où les ténèbres fuient. Ils étaient connectés. Le moment s’arrêta – bien trop vite à son goût – Camille entrouva les lèvres, comme pour dire quelque chose, mais aucun mot ne sortit. La regardant une nouvelle fois, il laissa tomber sa tête sur l’oreiller, souriant bêtement. J’suis sûr que t’as plein d’expérience dans ce domaine, c’est d’la triche. Fallait dire qu’elle embrassait merveilleusement bien. Camille rigola quelques secondes, se rendant bien compte de la connerie qui sortait de sa bouche. Sa main rejoignit celle d’Alexia, différemment cette fois-ci. Bon, il fallait demander. Ce qui était logique pour les autres ne l’était pas forcément pour Camille. Okay, quels sont les trucs que tu détestes que ton mec fasse ? Enfin, ton mec, un truc dans le genre. La prochaine fois, ce serait pas mal de réfléchir avant de parler.  Elle ne devait pas se rendre compte du cas pathologique qu’était Cam. Courage.
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