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UPTOWN FUNK ( foxhound )

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Putain, qu'est-ce que t'avais hâte d'aller à Jersey. T'en pouvais plus de rester à Cambridge. Pas que c'était nul, pas que tu n'aimais pas Harvard, mais il se passait toujours trop de merdes. Tes crises de paniques étaient déjà revenues lorsqu'il y avait eu la fameuse bombe quelques années auparavant, et là c'était des putains de prises d'otages de fous furieux violeurs que vous aviez dû subir. Tu avais eu de la chance, tellement de chance, d'être arrivé à te cacher avec Skyler dans les cuisines de la cafétéria lorsque Gaëtan à commencé à faire son psychopathe et à tirer sur des gens. Il ne vous avait pas vu, et tu remerciais Dieu chaque jour pour cela. Vous aviez eu de la chance aussi qu'il se suicide quelques secondes après que le téléphone de Skyler sonne dans toute la pièce, car sinon, il serait surement venu et aurait tiré sur vous sans retenue. T'avais du mal à dormir depuis, et tu sentais que t'allais vite devenir parano, et imaginer des agresseurs dans chaque coins de rues. C'est peut-être pour ça que t'es venu au club ce soir. Un endroit bien bondé afin de t'immuniser un peu contre la foule, et puis surtout, t'avais envie de boire. Pas pour te retrouver à vomir dans quelques heures toutes tes tripes mais juste assez pour espérer oublier ces attaques, et ton mariage débile quelques jours plus tôt. Tu écoutais distraitement les titres qui passaient alors que tu étais assis au comptoir, n'ayant même pas tenté de danser de la soirée. Tu prenais juste ton temps à siroter ton verre, comme un vrai bourgeois, et tu passais souvent sur la salle, regardant les personnes bouger leurs corps comme si demain n'existerait pas. C'est là que tu pupilles tombèrent sur lui, et t'aurais surement recraché sur le coup ton champagne ( ouais, tu buvais du champagne, la bière c'était trop dégueulasse ) si t'avais pas appris à essayer de te contrôler en toutes circonstances. Tu ne fis rien, tu le regardais juste pendant qu'il t'observait toi aussi, de l'autre côté du comptoir, bien trop loin de toi. Et durant trente minutes, quarante minutes, une heure, ce fut cela. Des jeux de regards sans rien de plus, des détournements de regards lorsque l'autre avait capté qu'ils se faisait observer, juste assez pour que vous sachiez que vous vous étiez vu, que vous ne pouviez faire autrement que de regarder où en était l'autre et s'il était parti, et tu l'envoyais enchaîner les verres, à une vitesse impressionnante.

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Ton père avait passé la journée à essayer de te joindre, et même si tu étais entêté à ignorer ses appels, tu devinais sans mal la raison de ce brusque harcèlement : celle histoire d'otage, et tous les drames qui avaient eu lieu à Havard ces derniers temps. Ton père avait déjà probablement discuter de cette histoire avec tous ses amis les plus importants et puissants, et il suggérait de te faire changer d'université, parce que "de toute façon Havard n'est plus aussi sérieux et prestigieux qu'auparavant, et qu'il fallait assurer la sécurité d'un génie tel que toi'. Le problème, c'est que toi, tu ne voulais pas quitter ton université. Ton coeur était à Havard désormais, aux états Unis et à leur culture, à leur façon de parler beaucoup trop vite, et de trouver ton petit accent français hyper sexy. Enfin bon, pour te remettre de toutes ses émotions - ou pas, ce soir t'avais décidé de sortir et de te bourrer la gueule comme un prince. T'avais qu'une envie, oublier tes problèmes  : ta mère de plus en plus souffrante, cette menace de retourner à Montréal, tes problèmes avec Read et puis... Némo ?

Fallait en plus qu'il choisisse la même boîte que toi, décidément, il te hantait. Tu l'observais du coin de l’œil, enchaînant les verres en hochant la tête au rythme de la musique. T'avais l'impression qu'il te regardait lui aussi, l'air de rien, le petit con. Tu sentais l'alcool te monter à la tête, faire frémir tes membres. Tu te mettais à rire, commandant un énième verre que tu portais à tes lèvres alors qu'une musique que tu connaissais bien rentitissait alors à tes oreilles. Tu relevas la tête, alors que tous tes amis s'écriaient en cœur : « Oscaaaaar, ta chansoooon ! » Tu éclatas de rire, hochant vivement la tête en levant ton verre d'un air victorieux, te mettant à chanter ses paroles que tu connaissais par cœur. Mourant d'envie de danser, comme beaucoup qui ne pourraient se retenir sur une telle chanson, tu te mettais à te trémousser en rythme avant de soupirer, descendant de ton tabouret. « I’m too hot, hot damned, called a police and a fireman...! » Tu chantonnais plus bruyament, mordillant ta lèvre alors que tes pas te dirigeaient tout naturellement face à Nemo, auquel tu jetais un regard de haut en bas, intensément. Tu attrapant ses mains, l'attirant à toi, mordillant ta propre lèvre. « Alors monsieur le prince, on invite pas son ex à danser ? » Tu éclatais de rire et l'attirais sur la piste de danse, venant poser ses mains sur tes hanches, te trémoussant en rythme, nouant tes bras autour de sa nuque. T'étais bourré, Oscar.

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too hoooooooooot:
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Un regard par ci, un regard par là, et ça t'énervait un peu qu'à peine tu l'ai remarqué, tu n'arrêtais pas de penser à lui et de vouloir voir ce qu'il faisait de l'autre côté du club. Il buvait, ça c'était certain, et il a suffit de tu ne savais pas quoi, qu'une chanson passe à une autre, pour qu'enfin tu vois Oscar se lever de son tabouret. Il marchait et … Euh, il était sérieux là, il venait vers toi où tu rêvais ..? D'accord, vos retrouvailles avaient finies mieux qu'elles avaient commencées, mais ce n'était pas censé le faire s'approcher de toi comme il le faisait là. T'essayais de détourner ton regard, venant finir d'une longue gorgée ton verre de champagne, parce que t'étais pratiquement certain qu'il avait dû repérer un mec qui était seulement à quelques pas de toi dans ce club bondé. Après tout, c'était ce qu'il avait dit non ? Il ne croyait plus en l'amour et devait surement coucher avec des mecs différents cinq fois par semaine facilement. Il chantait bruyamment, comme tu l'avais seulement vu faire dans l'intimité de sa chambre, et c'est vrai qu'à ce moment-là, tu pouvais dire qu'il avait changé. Tu ne savais pas vraiment,il avait l'air plus libéré, n'ayant pas peur de vouloir être lui-même, et t'espérais que ce ne soit pas qu'une façade. C'était bien, s'il était plus heureux qu'avant. Tu tournais à nouveau ton visage quand tu sentais qu'on te regardait, et à nouveau il était là, devant toi, ses yeux intense et pourtant brouillé d'ivresse. Tu n'eues pas le temps d'ouvrir la bouche ou de lui demander ce qu'il avait, car il attrapait tes mains et t'attirer vers toi – et merde, c'était qu'on son petit jeu là ? « Alors monsieur le prince, on invite pas son ex à danser ? » Et il riait, comme si c'était la blague la plus drôle du monde, et tu n'eues même pas le temps d'ouvrir la bouche afin de lui demander ce qu'il avait – tu étais bien trop sonné par le fait qu'il vienne te parler de lui-même – que tu le laissais t'entrainer sur la piste de danse sans rien dire. Et putain, qu'on te tue sur le champ car tu ne savais pas si tu allais pouvoir résister à cette étape que Dieu te posait sur le chemin. Comment tu étais censé faire croire à ton amour avec Chrissy, leur montrer à tous que votre mariage n'était pas faux – même si oui, il l'était – quand on te foutait ton ex, ton premier amour, bougeant ses hanches d'une manière bien trop sensuelles contre toi. T'étais condamné d'avance. Aller Nemo, reprends-toi. Tu enlevais l'une de tes mains qui était sur ses hanches, la posant sur son épaule comme pour le stabilisé, et tu ne dansais pas non, venant approché ton visage seulement prêt de son oreille, afin qu'il t'entende parler au milieu du Bruno Mars qui résonnait dans vos oreilles. « Oscar ça va pas ..? T'es bourré... » Tu lui disais, comme si ce simple constat allait lui faire reprendre sa conscience et qu'il allait enfin comprendre la connerie qu'il était en train de faire. Après tout, il ne t'aimait pas, il ne t'aimait plus, et il n'avait surement pas envie de danser comme ça avec toi. Tu passais cette même main sur son front, comme pour voir s'il était chaud, s'il était malade et qu'il avait la fièvre, et que la boisson le faisait délirer. « Aller mec, retourne voir tes potes, t'as pas du tout envie de faire ça. » Tu finissais par dire simplement, le poussant un peu vers la direction où il était tout à l'heure et où ses amis devaient l'attendre ou danser. Aller Oscar, arrête de me tenter.

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Plus rien n'avait de fucking importance. Pourquoi tu faisais ça ? T'étais pas sensé le détester,l'envoyer chier ? T'aurais pas plutôt dû emballer tous les mecs que tu trouvais pour le faire chier ? Pour lui donner l'impression que sa présence t'indiffère ? A la place, comme un crétin saoule que tu es, tu viens le voir, et tu l'attire sur la piste. Tu peux voir la surprise dans ses yeux, et un frisson t'échappe alors que tu glisses ses mains sur tes hanches. Tu ne réfléchis pas, l'alcool t'en empêche, et c'est à la fois complètement con, mais tellement agréable d'arrêter de penser, juste une fois. Tu aimes cet effet qu'à l'alcool sur toi, il fait disparaître même quelques heures, le génie qui es en toi, et te rend juste normal : un gars tout à fait banal qui est encore bêtement amoureux de son ex. Tu ne te rends pas vraiment compte de ce que tu fais, mais tu prends plaisir, alors tu ne comprend pas la réaction de Nemo. « Je suis pas bourréééééé, c'est bon ! » Tu t'insurges, réaction typique du mec bourré, avant de rire à nouveau. Tu grognes lorsqu'il enlève ses mains de tes hanches pour les poser sur ton front, comme on ferait à un enfant malade pour prendre sa température. Tu roules les yeux et viens lui mordiller le bras, prenant tout comme un jeu, tu ris encore. Mais il s'éloigne de toi pour te pousser vers tes potes et un grognement t'échappe, grognon, tu te tournes à nouveau vers lui en ignorant royalement tes potes qui ne prêtent aucune attention à la scène, trop occupés à entamer de nouvelles bouteilles. Tu grognes et attrapes les poignets de ton ex, levant un sourcil. « Y'a que moi qui sais ce que je veux, non ? Et je veux danser avec toi. » Tu ris, encore et encore, et cette fois tu viens poser tes mains sur tes fesses, souriant malicieusement en coin. « Tu les aimes toujours ? Elles sont pas meilleures que celles de ta petite femme, hein ? » Tu lèves un sourcil, continuant de te déhancher sensuellement en rythme devant lui, frissonnant en sentant ses mains chaudes sur tes fesses. Pourquoi lui ? Pourquoi pas un autre mec ce soir, choisis au hasard, pourquoi Nemo ? T'étais trop embrouillé pour penser. Tu t'approchas un peu plus, votre torse se frôlant sensuellement, tu aimais toujours autant le provoquer. « Alleeeeez Rooooox, je sais que tu adores danser, et t'es beau comme un dieu ce soir, grrr... » Tu avais décidément trop bu, mais tu semblais très sûr de ce que tu disais. Tu vins mordiller son oreille, voulant le voir craquer. Tu lui souris, le regardant dans les yeux.
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Tu comprenais rien. T'avais surement l'air d'un parfait idiot qui se faisait promener à droite, à gauche, et qui n'arrivait pas à connecter son cerveau ni à comprendre ce qu'il se passait. D'un retardé qui se laissait faire, et qui n'arriverait surement pas à se défaire du gros problème qui venait de se planter devant lui. Ouais, c'était Oscar le problème. Tu ne comprenais pas son comportement. Et certain te diront qu'il n'y a normalement rien à comprendre dans la façon d'agir d'un mec bourré, mais t'étais pas totalement d'accord. C'était juste que... N'était-il pas censé aller voir d'autres mecs ? Il y en avait pleins des canons dans ce club, t'avais regardé. Pas si canon que lui mais... Ça devrait lui plaire à lui. Et s'il voulait réellement essayer de te faire du mal, comme si votre rupture était fraiche et douloureuse, ne devrait-il pas plutôt essayer de te rendre jaloux ? A y réfléchir, peut-être pas. C'était peut-être ça la vraie solution, le vrai dilemme. Pour toi de ne pas craquer, et d'essayer d'y mettre toute ta volonté pour ne pas qu'elle se fasse ébranlée par quelques caresses appuyées là où il savait qu'elles feraient leurs effets. En allant vers toi, en essayant de t'attirer entre ses doigts d'ensorceleurs, il réussissait d'une manière son coup. Il gueulait qu'il n'était pas bourré, et tu ne pu que lâcher un petit rire devant sa réponse enfantine, enlevant ton bras lorsqu'il venait le mordiller, riant une nouvelle fois à gorge déployée. « Non, pas bourré du tout... » Tu murmurais un peu ironiquement, et tu tournais tes yeux vers ses amis, en essayant de moins le toucher possible, espérant qu'ils vous regardaient et peut-être qu'ils sentaient ta détresse et viendraient te sauver d'un Oscar bourré. Mais non, ils buvaient eux aussi, faisant fit de tout le reste. Génial. Tu le sentais attraper tes poignets, et tu te retournais vers lui, avant de pousser un soupire. « T'es bourré Oscar, non, je suis pas sûr que tu saches ce que tu veux vraiment. » Tu lâchais, un peu agacé. Tu te disais que t'allais quand même pas prendre avantage de ton ex alors qu'il était bourré non ? Et pourtant il riait, et posait tes mains sur ses fesses, et tu te demandais si ce n'était pas plutôt lui qui prenait avantage de toi. Tu ne pus te retenir d'exercer une pression avec tes mains, parce que le toucher de cette manière t'avais quand même manqué, et t'avais l'impression que c'était comme du vélo, que toutes les petites habitudes revenaient comme elles étaient parties. Tu lui lançais tout de même un regard noir quand il parlait de ton mariage – merde, lui aussi était au courant ? « Parle-pas de Chrissy, je l'aime ok ? » Ouais, la prochaine fois que t'essaiera d'y convaincre quelqu'un, tu enlèveras tes mains de leurs fesses. T'essayais de ne pas trop bouger contre lui, mais ton corps avait malgré toi envie de répondre au sien, le traître. Il parlait une nouvelle fois avant de te mordiller l'oreille, et putain Nemo, ne le laisse pas t'avoir de suite. « Qu'est-ce que tu veux Oscar, pourquoi tu fais ça ? » Tu lui demandais, haletant légèrement comme si tu venais de courir – et il faisait pas un peu chaud dans ce club ? Il avait un sourire sur son visage que tu voulais lui faire ravaler, puis tu grognais, le repoussant une nouvelle fois complètement. « Arrête de jouer. » Tu disais un peu plus durement, parce que si t'avais le malheur de dire oui, qu'est-ce qu'il se passera après ? Il rigolera, et retournera auprès de ses potes, leur racontant à qu'elle point il excitait le prince de Monaco. Le connard. Tu te tournais pour aller dans les toilettes des hommes, et tu te passais de l'eau sur le visage, en espérant affaiblir les rougeurs de tes joues. Aller, c'était fini Nemo.

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Mais pourquoi il se laissait pas faire ? Tu savais qu'il aimais, tu savais qu'il en avait envie. Même ton cerveau de mec complètement pété pouvait s'en rendre compte, qu'il frissonnait, que es mains pressaient doucement ses fesses et que tu soupirais d'aise, pour l'encourager à recommencer. T'avais envie qu'il te touche, comme avant, qu'il apaise ton corps épuisé et ton esprit, qu'il te fasse sourire comme il le faisait avant. Tu ne pensais à rien d'autre, l'alcool t'empêchait de penser à quel point il t'avait fait du mal, et ce soir tu n'y penserais plus, du moins pas avant demain matin. T'entendais son rire lorsque tu criais de ne pas être bourré, et tout fier, tu levais un sourcil. « Du tout, du tout, du tout.  » Tu répétais, secouant un peu maladroitement la tête en souriait, riant avec lui.

Tu ne pris pas le temps de répondre à sa deuxième phrase, parce que toi t'étais persuadé de le vouloir. Ça ne faisait aucun doute, tu ne comprenais pas complètement ce qu'il disait, et puis la musique tambourinait dans tes oreilles et te faisait danser, encore et encore. Mais voilà que le poisson te jetait un regard noir, lorsque tu évoquais sa chère petite buveuse de thé. Oui, t'étais au courant pour ce mariage, et t'avais bien ris devant ta télé, t'avais ris brusquement, puis t'avais subitement eu envie de chialer. C'était quoi cette connerie ? « Oh ? Tu l'aimes ? Pardoooooon.  » Tu éclatais de rire, à gorge déployée, avant de plisser les yeux, l'air moqueur. « Te fous pas de ma gueule, Rox, t'es aussi pédé que moi.  » Ça t'étais en effet arrivé de te taper des filles, mais de là à tomber amoureux ? Ca non, quelle horreur. Et tu ne croyais pas une seule seconde à l'idée que ton ex puisse être tombé amoureux d'une petite anglaise bourrée de thé, ça non. Ou alors, il te décevait terriblement. Tu soupiras en l'entendant te questionner, sentant ses mains quitter tes fesses, tu grognais. A peine tu ouvrais la bouche pour répondre qu'il se détournait, t'ordonnant d'arrêter de jouer avant de disparaître vers la porte des toilettes. Tu grognais, et tu le suivais d'un pas décidé... du moins c'est ce que tu voulais, car tenant mal ur tes pieds, tu titubais sur  tes pieds, le rejoignant quelques minutes plus tard, grognant, tu enfonças tes mains dans tes poches, restant à une distance raisonnable pour le moment. Tu inspiras. « Ouais je suis bourré, mais en quoi ça veut dire que je sais pas ce que je veux ? » Tes yeux divaguent mais pourtant tu le fixe, c'et étrange. Tu fais quelques pas vers lui. « J'trouve au contraire que ça rend un peu plus lucide...  » Tu déglutit, inspirant, et tu l'attrapais par le col, le plaquant d'un coup contre le mur des toilettes, ton front contre le sien. « Touche moi... » Tu murmurais, attrapant ses mains à nouveau, malgré tout, en glissant une dans tes cheveux, et l'autre sur ta taille. Putain, j'ai besoin de toi.
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T'étais dans une position bizarre, et t'en venais à te demander si tu le trouvais mignon quand il était bourré, ou carrément chiant. Oulala non, non Némo, il ne fallait que tu te mettes à penser des trucs pareils, que tu commences à comparer ce genre de choses. C'était bien trop dangereux de s'aventurer dans ces eaux-là, si tôt. Il continuait de rire, comme fier de lui, fier de sa bêtise, et tu soupirais, amusé malgré toi.

T'aimais pas l'entendre rire quand tu disais que t'aimais Chrissy, t'aimais pas qu'il se moque de toi comme ça. T'avais déjà du mal toi-même avec cette histoire, tu n'avais pas envie que lui, plus que tous les autres, vienne remettre en question votre union et commence à s'interroger sur votre mariage express. Ce n'était pas de ta faute si tu ne trouvais pas en toi le moyen de dire non à tes parents – et puis t'avais personne qui serait réellement dégoûté que tu aies la bague au doigt, puisque t'étais pas follement amoureux et en couple secrètement. T'étais seul, et maintenant, t'étais enchaîné pour une union des pays et des accords financiers. Le rêve de toute une vie. « Alors quoi ? C'est pas parce que je suis sorti avec toi que j'ai pas le droit d'être bisexuel. » Tu répondais en levant tes yeux au ciel, parce qu'il s'y croyait un petit peu le Oscar là. T'étais pas obligé d'être comme lui. T'avais tes propres envies, tes propres attirances, et tu couchais de toute manière de temps en temps avec des filles. Tu préférais les mecs, mais ça t'empêchait pas d'apprécier les deux sexes. « Et arrête de m'appeler Rox... » Tu grognais, frustré de l'entendre toujours sortir ce surnom. Il était drôle lui, il était celui qui te disait qu'il ne voulait plus t'avoir dans sa vie car ça faisait mal, mais il était celui qui ne pouvait s'arrêter de t'appeler par vos anciens surnoms de quand vous étiez ensemble, et ça, ça faisait mal. Ça contractait le nœud qui se nouait dans ton ventre, et t'avais l'impression d'être trop vulnérable face à des petits souvenirs comme ça, face à ce qui faisait que vous étiez vous. Et tu te dépêchais d'aller aux toilettes, parce que s'en était trop, parce que ça t'étouffait de l'avoir prêt de toi de tout son être, et qu'il continue, et qu'il continue encore sans jamais lâcher la chose. T'étais certain qu'à ce niveau là, c'était facilement de l'agression sexuelle à mettre tes mains là où t'avait peut-être pas envie qu'elles soient, et il en profitait. Tu eues quelques minutes de répits, ou tu en profitais pour reprendre ton souffle, pour essayer d'éclaircir tes idées. T'avais de la chance de ne pas être si bourré que lui, parce que c'était sûr que tu lui aurais déjà sauté dessus depuis un moment. Et en même temps, c'était dur d'être aussi conscient des choses que toi, car t'avais à mettre ta volonté et tes principes à rudes épreuves, quand l'autre continuait d'essayer de se forcer un passage jusqu'à ce que tu lâches. Tu l'entendais entrer à nouveau, et pour une fois, il restait à une distance raisonnable. Il reprenait avec le fait qu'il savait ce qu'il voulait et blablablaaah, et tu secouais ta tête négativement devant une tête de mule pareille. « On sait très bien que tu vas te détester pour avoir fait ça demain... » T'en étais pas certain en fait, tu ne savais plus vraiment qui il était de toute manière. Mais vu comment il t'avait haït après tes erreurs, et vu que c'était techniquement que vos secondes retrouvailles, tu imaginais bien que demain matin, lorsqu'il sera en pleine gueule de bois, il risquerait d'être dégoûté, ou de s'en vouloir à mort de sa décision d'homme bourré. Apparemment, il devait croire qu'il venait de dépassé son quota de seconde éloigné de ton corps, puisqu'il revenait à la charge en te plaquant au mur carrelé des toilettes – t'espérais qu'ils n'étaient pas dégueulasse car sinon tu lui ferais nettoyer ta chemise – et t'étais censé faire quoi, quand il te murmurait ça à toi, obligeant tes mains à toucher son corps ? « J'suis un homme marié... » Tu tentais vainement une énième fois, tes doigts se crispant dans ses cheveux bruns et à la taille de sa chemise et ça y était, tu te sentais perdu. « Pourquoi tu fais ça ? » Tu murmurais une nouvelle fois alors que tu tremblais un peu, ton front contre le sien, et t'entendais toujours la musique qui résonnait, un peu moins fort contre les parois de la pièce. Tu ouvrais tes yeux, dont tu n'avais même pas pris conscience qu'ils s'étaient fermés, et ta respiration se coupait alors que tu le regardais, plongeant des ses iris marrons. Tu comptais peut-être deux secondes dans ta tête avant que tu lâches prise et que tu le laisses gagner, comme si t'avais eu une chance de faire le poids face à lui. Tu ravissais ses lèvres passionnément, redécouvrant sa manière d'embrasser et celles de te toucher, et il puait quand même assez l'alcool, mais tu faisais avec, ton cerveau trop déconnecté pour vraiment y faire attention. Ton bassin venait se coller au sien, faisant pression contre son entre-jambe juste une fois, comme pour le provoquer, et une main s'aventurait sous sa chemise, ayant le besoin de toucher son corps, peau contre peau alors que la seconde s'éternisait dans ses cheveux. Putain, qu'est-ce que t'étais en train de faire ?

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T'étais bourré, il n'y avait pas d'autres explications à avoir. T'étais ivre ouais, et pourtant, ça t'empêchait pas de ressentir les choses. C'est vrai quoi, avoir plusieurs grammes de litres d'alcool dans le sang, ça ne te rendait pas con pour autant. L'alcool, au contraire, ça faisait comme réfléchir, ça faisait partir les mauvaises idées, et ça ne laissait que les bonnes : en particulier, les bons souvenirs avec Nemo. Ainsi, il n'y avait plus de rupture douloureuse, de tristesse, de larmes, mais que ces moments de tendresse,ces deux surnoms, son corps et son sourire. Ca rendait con l'alcool. Parce qu'il avait l'air triste lorsque tu l'appelais Rox, mais toi tu ne comprenais pas. Pourquoi ne voulait-il pas que tu l'appelles comme ça ? C'était son nom Rox, c'était le surnom qu'il aimait. Tu le fixais alors, levant un sourcil, et tu hoquetais. « Et pourquoi pas hein ?  » parce que c'était fini, parce que ce n'était plus vous, et parce qu'en temps normal si c'était lui qui t'avait appelé Rouky alors tu lui aurais foutu un coup de poing dans la gueule, vu comment ça faisait mal. Mais comme il devait bien s'en douter, toi, tu ne te rendais compte de rien. « T'es mon Rox, t'as toujours été mon Rox. » Tu disais, les yeux vagues, tenant mal sur tes immenses jambes. Mal et bien à la fois, avec le ventre tout chaud mais un mal de cœur ambiant. Il n'avait pas non plus vraiment aimé que tu fasses allusion à sa petite princesse, que tu haïssais déjà sans bien pouvoir l'expliquer. Il te faisait chier avec elle, tout le monde te faisait chier avec elle. T'avais envie de hurler lorsque tu voyais les couvertures des magasines. Et alors hein ? Qu'est-ce que ça faisait que le prince s'était marié ? Qu'ils aillent tous se faire foutre ! Tu plissas alors les yeux face à son agressivité, reculant un peu pour le fixer, levant un sourcil. « T'es pas amoureux d'elle, tu peux pas être amoureux d'elle. » Tu disais seulement, avec l'espace d'un instant, comme la braise d'une sobriété, comme si d'un coup t'étais redevenu parfaitement sobre, juste le temps de dire ça. Comme si t'étais déçu... Ou désespéré.

L'alcool refit surface sans mal, lorsque tu le vis s'échapper vers les toilettes.Tu ne tardas pas vraiment à le rejoindre, les mains enfoncées dans les poches. Il te parlait de lendemain, et t'avais beau réfléchir, tu ne comprenais pas trop. T'avais l'esprit embrouillé, tout ce que tu voulais on te le refusait, et tu ne comprenais décidément pas pourquoi. « On verra demain.  » Tu disais juste, revenant à la charge une dernière fois, têtu. Tu le plaquais avec force contre le mur, avec le besoin presque vital qu'il te touche. Pourquoi il ne comprenait pas ? Pourquoi il ne faisait pas comme avant ? Pourquoi il ne te calmait pas, comme il le faisait si bien avant, juste d'un baiser et d'un petit sourire ? T'étais perdu. T'avais envie de chialer même. Mais même bourré, t'en étais incapable. « Arrête de dire ça, ça veut rien dire.  » Tu disais, excédé par cette histoire de mariage. « dis le moi franchement, dans les yeux, t'es heureux là ? Avec ta petite femme ? C'est ce que tu veux ? C'est vraiment ce que tu veux ? Non, ça peut pas être ça.  » Tu soutenais son regard, ne bougeant plus, parce que t'avais ce que tu voulais même une seconde, sa main dans tes cheveux, et l'autre sur ta taille. Ce fut lui qui fit la suite, et ce fut comme un soulagement de sentir ses lèvres sur les tiennes. Tu grognas, ne répondant pas à sa question, parce que tu n'en savais rien. Tu glissais tes doigt sur sa joue, poussant un gémissement alors que tu sentais vos bassins se coller, et tu te disais que pour un mec qui cherchais à resister, il était bien provoquant. Un sourire t'échappa et tu frémit en sentant ses doigts sous ta chemise, lui déboutonnant la sienne pour répondre, le plaquant un peu plus au mur. Tu levas les yeux vers lui. « Parce que j'ai besoin de toi, et qu'en temps normal je préférerai m'enfermer dans mon mal que venir te demander du secours, nemo.  » Tu avouais enfin, yeux dans les yeux, déglutissant. T'avais encore une fois l'ombre d'une sobriété presque désespéré, comme si t'utilisais le fait d'être bourré pour faire passer un message, un appel à l'aide. Parce que oui, au fond, toi aussi tu le savais bien, demain matin tu aurais tout oublié, et tu serais devenu ce connard d'Oscar, que tu connaissais trop bien. Tu retournas l'embrasser avec passion, langoureusement, avant de cligner des yeux et de te reculer brusquement, pour foncer t'enfermer dans les chiottes, et passer à la phrase moins glamour de la cuite.
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Être le seul à peu près sobre quand on essayait d'avoir une conversation avec l'autre, quand on essayait de comprendre pourquoi, c'était vraiment fatiguant. Ça te frustrait, parce que d'un côté il prenait tout comme un jeu, de l'autre il pouvait s'énerver très vite, et tu ne savais pas comment toi te tenir entre les deux possibilités. Maintenant que tu lui avais demandé d'arrêter une fois pour toute d'utiliser ton surnom, c'était lui qui ne comprenait pas, ou qui ne voulait tout simplement peut-être pas comprendre. Oui, tu avais l'impression qu'il le faisait exprès à ce moment-là, appuyant sur le fait que t'es son Rox et que tu l'as toujours été comme il te disait, et c'était toi qui avait envie de continuer à t'énerver. « Parce qu'il faut arrêter ! C'est plus nous ça, et parce que ça fait mal. » Tu gueulais un peu, les poings serrés dans tes mains parce qu'il devait le faire exprès de te pousser encore et toujours, surtout avec sa provocation de son « et pourquoi pas hein ? ». Tu essayais d'utiliser des mots qu'il avait l'autre jour prononcé, te demandant si ça pouvait l'aider à te comprendre un peu. D'une autre manière, tu ne l'avais pas forcément écouté quand il t'avait dit que si tu revenais dans sa vie ça faisait mal, alors tu ne t'attendais pas réellement à ce qu'il t'écoute au pied de la lettre. C'était juste que c'était bien trop personnel, bien trop intime comme surnom, et que ça te faisait naviguer entre les bons moments où tout était beaux, et la tristesse de quand ce fut fini. Tu n'avais pas autant de grammes d'alcool dans le sang toi, tu pouvais faire la part des choses, et dans des instants pareils, c'était peut-être malheureux. Et il changeait, rapidement. D'un instant à l'autre ce fut comme il avait dé-saoulé, ouais comme s'il jouait à faire l'homme bourré et que d'un seul coup il avait vraiment envie de répondre à la question et qu'il arrêtait son rôle, redevenant sérieux. C'était assez décontenançant, et tu ne prenais pas ça pour un très bon signal le fait que cela ce soit passé juste quand vous parliez de ta nouvelle femme. « Tu n'en sais rien Rouky, tu commençais un peu durement, comme si tu crachais son surnom qu'il avait l'air d'avoir tant envie d'entendre, Dis-moi bien pour qu'elle bonne raison je ne pourrais pas être amoureux d'elle hein ? T'as l'air de faire un peu trop ton cake mais t'oublies peut-être que tu ne sais rien de mes sentiments présents. » Ni pour elle, ni pour personne. Et d'accord, tu voulais bien admettre que tu profitais de Chrissy pour faire du mal – si mal il ressentait – à ton ex, mais ça t'énervait tellement quand il s'y croyait, comme s'il connaissait tout mieux que tout le monde. Tu venais à peine de le revoir et déjà il avait analysé tout ce que tu ressentais pour tout le monde ? Nope, sorry Oscar.

Une fois dans les toilettes, tu essayais de lui faire comprendre que vous faisiez surement une erreur – enfin, qu'il avait envie de faire une erreur pendant que toi tu tentais de le raisonner afin qu'il arrête de te pousser à bout. Et la seule chose qu'il te répondait c'est que vous verriez demain. Sérieusement ? Depuis quand il était devenu si spontané à vivre au jour le jour sans réfléchir aux conséquences ? Parce que peut-être que pour lui tout était clair dans sa tête, mais dans la tienne, t'avais de sérieuses causes à effet dont il fallait que tu réfléchisses. C'est là qu'il te plaquait, et où tu te sentais perdre encore plus pied. T'essayais de le ramener à la raison en lui disant que tu étais un homme marier, mais ça ne semblait pas marcher avec ce qu'il te répondait. Est-ce que tu pouvais le regarder dans les yeux et lui mentir sur ça ? Peut-être. Peut-être que maintenant tu le pouvais, comme vous n'étiez pratiquement que des exs l'un pour l'autre. En même temps, s'il avait vu vos photos de mariages et tout ce genre de choses, il devait savoir que non, ce n'était pas ton souhait. Il connaissait que trop bien ta tête des jours formel où tu devais  faire le prince ou bien te comporter envers des personnes et être poli. Et ce sourire un peu trop fake, un peu trop joué... « Arrête de croire que tu sais ce que je veux. » Tu disais faiblement certes, mais avec un peu de colère tout de même pour quand il agissait de la sorte. Et puis tu l'embrassais, et ça te faisait mal car tu aurais voulu tellement lui résister et ne pas lui montrer le pouvoir qu'il pouvait toujours détenir sur toi, et t'étais toujours en conflit avec toi-même dès qu'il était dans le paysage parce que dès que tes lèvres entraient en contact avec les siennes, c'était tellement bon, comme si tout était enfin normal et à sa place. Tu essayais de na pas trop y réfléchir plus que cela, laissant tes pulsions parler et tu soupirais d'aise contre sa bouche lorsque tu sentais ses doigts sur ta joue pâle. Tu le laissais déboutonner ta chemise, passant un bras autour de sa taille pour le coller encore un peu toi, quand il levait les yeux sur toi. Il devait enfin répondre à ton pourquoi tu fais ça ? qu'il semblait éviter depuis tout à l'heure, par manque de raison ou d'envie de se dévoiler. Et tu ne pouvais empêcher ton coeur qui s'accélérait alors que tu l'écoutais te parler, s'avouer à toi comme il semblait ne plus le faire. « Comment je suis censé t'aider ? » Tu demandais désespérément d'une petite voix, ton pouce venant caresser inconsciemment sa hanche, avant qu'il t'embrasse à nouveau, et que tu répondais au baiser avec enthousiasme. Ce baiser fut bien plus court, et frustrant, car Oscar finissait par se pousser – et tu grognais – avant d'aller dans les toilettes, et tu fronçais les sourcils sans comprendre, avant de finalement l'entendre dégueuler. Il était sérieux là ? Il dégueuler après t'avoir embrasser ? Tu laissais échapper un petit soupir, ton front venant se coller à la porte bleu qui le cachait de toi, et merde, t'allais devoir cacher ton érection naissante. « Ça va, t'es vivant là d'dans ?» Tu demandais quand après une bonne minute tu entendais moins de bruit à travers la porte.

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Mais pourquoi il s'entêtait à être si borné avec sa pétasse là ? T'étais pas con, ça marchait pas sur toi. Tu refusais de croire à un numéro aussi grotesque. Ton ex, avec une fille ? Non seulement c'était humiliant, mais ça ne lui ressemblait pas. Nemo tu l'avais toujours vu comme le gars plus fort que tout le monde, le taquin, jamais ébranlé par rien, un peu moqueur, mais ça lui allait si bien... Tu pouvais pas admettre qu'il ne t'appartenait plus en vérité. Qu'il appartenait à cette fille que tu ne connaissais même pas mais qu'une mystérieuse partie de toi détestait déjà terriblement. Et si c'était vrai au fond ? Et s'il l'aimait ? Non... Non il ne pouvait pas. C'était trop con, trop facile, trop moche. Un amour de cons avec des enfants cons. Il ne pouvait pas. C'était toi qu'il avait promis d'épouser. C'était à toi qu'il te l'avait dit ! Oui, tu t'en souvenais précisément, de ce jour là, où vous vous l'étiez promis... Tu rêvais Oscar. L'alcool te transportait dans ton rêve d'adolescent dépassé et ringard, c'était toi le con.

L'entente de ton surnom t'arracha un douloureux frisson, et tu cesses de rire, rassemblant le peu de raison qu'il te restes. « Alors toi aussi, tu as beaucoup changé. » tu disais, le regardant avec un regard étranger, plus méfiant, avant de te détourner, lui tournant le dos. Si tout le monde changeait finalement, alors où allait le monde ? Tout s'écroulait, tout passait, tout changeait, même votre amour, aussi fort eut-il été. T'étais à la ramasse Oscar, mais au fond, ça n'avais aucune importance, demain tu aurais oublié tout ça. Même pas besoin d'être triste. Tu l'étais déjà trop.

C'était bien un eliot ça. Tu sentais son parfum de luxe sur toute sa chemise, et tu te dis que c'était bien ironique, de faire ça dans les chiottes. Même bourré tu restais cynique Oscar, t'étais un vrai enculé. Oui, c'est vrai... Mais ça faisait longtemps que cette insulte ne te vexait plus. Mais ce n'était pas important. Ce qui l'était, c'était qu'il pensait pouvoir user de l'excuse du "je suis marié" contre toi. T'en avais rien à foutre qu'il soit marié à vrai dire, tu t'en étais fais des tonnes des hommes mariés, sans parle des femmes, et ça ne t'avais jamais empêché de dormir. Non, tout ce que tu voulais savoir, et tu le lui demandais tout simplement, c'était s'il était heureux. Pas simplement d'un sourire, mais le vrai bonheur. Celui auquel tout le monde court bêtement, et qu'on est sensé avoir trouvé lorsqu'on décide de se marier.  Serait-ce possible alors qu'il puisse être heureux avec sa princesse, tout bêtement ? C'était plus facile de croire que non. Mais maintenant tu n'étais plus trop sur. Et puis après tout, t'étais qu'un mec bourré qui cherchait la vérité, mais qui arrivait avec peine à écouter les réponses. Tu ferais peut être mieux de laisser tomber finalement. T'avais voulu l'inviter à danser, et au départ, tu ne savais pas trop pourquoi. Pas pour lui faire la morale en tout cas. Peut être simplement pour ressentir sa présence auprès de toi, et tester voir si elle te faisait toujours quelque chose. Mais à chaque fois que tu t'approchais de lui, t'avais mal au cœur, et cette fois rien à voir avec le vomi, mais vraiment une question de cœur. « T'as raison, j'en sais rien. Mais t'as pas l'air de trop le savoir non plus.  » tu disais, presque avec sens, avant d'oublier, et de divaguer à nouveau. C'était ça quand t'étais ivre, parfois ton génie te revenais subitement, avant de repartir sans que même tu t'en rendes compte. Comme si on jouait à replacer et enlever ton cerveau en rythme... Quelle métaphore.

Et dans le désespoir tu ne sus pas trop ce qu'il te pris, mais tu lui dis bêtement que t'avais besoin de lui. Ça sortait du cœur, c'était tout soudain mais tu ne pouvais pas l'expliquer. Tu avais besoin de lui, c'était sur et certain, mais en quoi ? Ça c'était un mystère. Et d'ailleurs tout à fait légitimement, tu l'entendis te demander en quoi il peut t'aider. Et là tu te mets à chercher, chercher et chercher encore mais rien ne te viens. Tu grimaces et tu hausses les épaules d'un air désolé, il ne fait pas trop en demander à un Oscar ivre. « J'en ai pas la moindre idée. »

Et c'était partit. Chaud, délicieux, brûlant même, tu sentais sa langue contre la tienne et t'avais la furieuse envie de la lui bouffer. Ton corps réclamait le sien et l'appelait sans mal, et tu sentais bien que c'était réciproque. En tout cas, sexuellement c'était sur, vous étiez toujours aussi compatibles. Son corps avait mûrit depuis le temps et tu mourrais d'envie de l'explorer, mais sans grande surprise, ton foie avait décidé de tout bouder ce soir. Tu grognais et fila t'enfermer dans les toilettes vite fait, dégueulant ce que t'avais à faire. Tu restas enfermé pendant bien cinq minutes, avec un mal de ventre terrible et des sursauts désagréables. Ce soir, tu avais abusé. Tu finis par entendre ton poisson s'adresser à toi finalement, se demandant probablement ce que tu foutais. Mais toi, t'étais passé à la deuxième partie de la cuite, de l'euphorie tu filais vers la gueule de bois, et bien qu'encore ivre, t'étais d'un coup beaucoup moins joyeux et innocent. Il faut dire que quand on vient de vomir ses tripes... « Ouais ouais.  » tu disais, reniflant, tirant la chasse avant de sortie et de te planter devant lu. T'allais te rincer la bouche avant de revenir, les cheveux en bataille et l'air de beaucoup moins tenir sur tes jambes immenses. « T'as la gaule ? » tu demandais, avec tes yeux de lynx, tu l'avais bien remarqué. Un rire t'échappa, et tu inspiras, remontant ton propre pantalon. « Est ce que tu veux que... Enfin ?» tu levas un sourcil, faisant un signe de la main le poing fermé en la remuant de haut en bas. Tu ne pus t'empêcher de rire encore, comme l'aurait fait le gamin de dix sept ans que t'étais à l'époque où vous étiez ensemble. Tu fis un petit sourire en coin. « T'es mignon.  »

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