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Putain, qu'est-ce que t'avais hâte d'aller à Jersey. T'en pouvais plus de rester à Cambridge. Pas que c'était nul, pas que tu n'aimais pas Harvard, mais il se passait toujours trop de merdes. Tes crises de paniques étaient déjà revenues lorsqu'il y avait eu la fameuse bombe quelques années auparavant, et là c'était des putains de prises d'otages de fous furieux violeurs que vous aviez dû subir. Tu avais eu de la chance, tellement de chance, d'être arrivé à te cacher avec Skyler dans les cuisines de la cafétéria lorsque Gaëtan à commencé à faire son psychopathe et à tirer sur des gens. Il ne vous avait pas vu, et tu remerciais Dieu chaque jour pour cela. Vous aviez eu de la chance aussi qu'il se suicide quelques secondes après que le téléphone de Skyler sonne dans toute la pièce, car sinon, il serait surement venu et aurait tiré sur vous sans retenue. T'avais du mal à dormir depuis, et tu sentais que t'allais vite devenir parano, et imaginer des agresseurs dans chaque coins de rues. C'est peut-être pour ça que t'es venu au club ce soir. Un endroit bien bondé afin de t'immuniser un peu contre la foule, et puis surtout, t'avais envie de boire. Pas pour te retrouver à vomir dans quelques heures toutes tes tripes mais juste assez pour espérer oublier ces attaques, et ton mariage débile quelques jours plus tôt. Tu écoutais distraitement les titres qui passaient alors que tu étais assis au comptoir, n'ayant même pas tenté de danser de la soirée. Tu prenais juste ton temps à siroter ton verre, comme un vrai bourgeois, et tu passais souvent sur la salle, regardant les personnes bouger leurs corps comme si demain n'existerait pas. C'est là que tu pupilles tombèrent sur lui, et t'aurais surement recraché sur le coup ton champagne ( ouais, tu buvais du champagne, la bière c'était trop dégueulasse ) si t'avais pas appris à essayer de te contrôler en toutes circonstances. Tu ne fis rien, tu le regardais juste pendant qu'il t'observait toi aussi, de l'autre côté du comptoir, bien trop loin de toi. Et durant trente minutes, quarante minutes, une heure, ce fut cela. Des jeux de regards sans rien de plus, des détournements de regards lorsque l'autre avait capté qu'ils se faisait observer, juste assez pour que vous sachiez que vous vous étiez vu, que vous ne pouviez faire autrement que de regarder où en était l'autre et s'il était parti, et tu l'envoyais enchaîner les verres, à une vitesse impressionnante.© code de boo. gif de tumblr.
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