+ Charlie ☼ My head is a jungle

Un retour sur Cambridge ne pouvait se faire sans un passage au Lord Hobo. Ce bar branché de la ville avait connu nombre de frasques étudiantes. Et celles d'Aidan tout particulièrement. Il avait beau être passé dans le camp professoral, il ne se prenait nullement au sérieux, et encore moins pour un enseignant. Il restait avant tout un jeune homme carrément fêtard et emprunt aux excès, il restait lui quoi. La soirée était déjà bien avancée lorsqu'il entra dans l'établissement. Il avait travaillé tardivement sur sa toile et n'avait pas vraiment vu l'heure. Il était trop tard pour proposer de sortir à qui que ce soit, aussi Norrington préféra se laisser entraîner par la surprise comme seules les heures de solitudes improvisées savent le faire. Il se posta sur le comptoir et se percha sur le petit tabouret en zinc avant de commander une bière. Rien de mieux que les plaisirs simples pour une gorge assoiffée. Mi-amusé, mi contemplatif, il laissait ses prunelles balayer l'assistance quand machinalement son regard fût happé par une chevelure dorée. La jeune femme avait une frimousse très charmante, et elle dégageait un je ne sais quoi de femme-enfant. Le genre de fille que Aidan prenait tout de suite en affection. La soirée continua de défiler tranquillement mais il ne pouvait s'empêcher de surveiller la jeune fille qu'il avait repéré plus tôt, son état d'ébriété montait aussi sûrement que sa lucidité foutait le camp, et un mec un peu louche lui faisait carrément du rentre-dedans. C'était pas son affaire après tout, mais il pouvait pas s'empêcher de la regarder. Voilà qu'ils dansaient sur la piste improvisée depuis quelques minutes quand le mec l'entraîna dehors à l'arrière du bar. Là où y'avait personne quoi. Immédiatement, Aidan décida qu'il irait tenir compagnie mine de rien au prétexte d'une clope. Silencieusement, il poussa la porte et resta dans le coin. Il alluma sa clope si bien que rien n'indiquait sa présence hormis la fumée qui se dégageait autour de sa silhouette.

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Plus ça va et plus je me demandais si je n'avais pas un problème avec l'alcool... Je me m'étais toujours minable en soirée, toujours. Je ne connaissais pas ma limite, j’enchaînais verre sur verre jusqu'à me rendre malade et finir la soirée devant les toilettes. Le lendemain évidemment je regrettais... mais je recommençais quelques jours après.
Ce soir n'avait pas échappé à la règle. Je m'étais rendue au Lord Hobo sur les coups de vingt-deux heures et j'avais commandé une tequila. C'était toujours comme ça que mes soirées commençaient. Après je cherchais un beau mec à emmerder, pour ensuite finir la soirée à l'embrasser avant de le laisser en plan en réalisant qu'il n'était pas l'homme de mes rêves. Mais ce soir un mec un peu louche prit les devants, me draguant lourdement avant de m'offrir un second verre. J'observais rapidement les alentours espérant croiser un regard familier, avant d'accepter son verre, presque par dépit. Il avait deux ans de plus que moi, était étudiant à Harvard lui aussi et semblait passionner par mes yeux bleus dont il ne cessait de faire l'éloge. Il m'offrit une vodka en me racontant son enfance. Je ne l'écoutait que d'une oreille en sirotant ma boisson sans pour autant le quitter des yeux. Plus la soirée avançait plus ce qu'il me disait était déplacé et moins je l'écoutais. Pour ne pas que j'aille voir ailleurs il m'offrit un dernier verre, avant de passer sa main dans mes cheveux avec un air faussement amoureux sue le visage. Je lui souris naïvement. J'étais déjà trop alcoolisée pour le trouver repoussant. Il me tira gentiment vers ce qui pouvait s'apparenter à une piste de danse et je me mis à danser comme une dératée avec lui. Puis rapidement il me prit pas la main et m’entraîna dehors, à l'arrière du bar . La sortie de secours donnait sur une ruelle assez glauque. J’observais les alentour, totalement à l'ouest, me laissant faire alors qu'il me plaquait contre le mur. Je le repoussais un peu pour me décoller du mur avant de râler : « Non, ça pu la pisse ici...» Mais visiblement le jeune homme n'en avait pas grand chose à foutre, il me repoussa calmement contre le mur avant de m'embrasser dans la cou. Alors qu'il était sur le point de passer ses mains sous ma jupe, je le repoussais une nouvelle fois. Je n'étais visiblement pas assez éméchée pour avoir envie de l'embrasser ici, contre un mur dégueulasse et dans une ruelle qui me rappelait un mauvais film d'horreur...

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Cette fille avait l'aura de celle à se mettre dans les ennuis. Inexorablement. Aidan inspire le poison, en expire une bouffée, en apparence impassible. Mais ses yeux observent, se fixent sur les détails qui ne trompent pas. Sur ce qui fait qu'une situation anodine va dégénérer. C'est qu'il est plutôt doué pour repérer les mecs malsains. L'habitude des soirées d'excès, la routine de voir les plus solides vernis sous l'effet de l'alcool se craqueler. Imperceptiblement, ses doigts se recroquevillent sur sa paume, tandis que son autre main porte la clope à ses lèvres. Elle refuse, il insiste. D'un mouvement d'abord léger, il la repousse contre le mur. Ses mains se promènent en quête de l'intimité, de l'interdit. Elle résiste, il reste sourd et c'en est trop. « Qu'est ce que tu fous ? » lance-t-il d'une voix froide, de celles qui assourdissent la véritable colère. Ce n'est pas au mec qu'il parle, mais bien à Elle. Elle écarquille les yeux, surprise. C'est l'effet recherché. « Tu me trompes avec ce mec ? » Mensonge. Mais plus il est gros et plus ça passe, et surtout il sait que ce genre de mecs a horreur de se retrouver empêtré dans une scène de ménage. Un seul regard au mec en question suffit à le faire fuir tandis qu'il bredouille des excuses à sa fuite en avant. Il n'a sans doute pas envie de s'emmerder avec ce genre de plans et cherche la prochaine fille bourrée dont il pourra abuser et mettre dans son pieu. Il attend que celui-ci s'éloigne et s'adosse à côté de la jeune femme. Nonchalant, il lui tend sa clope. « Je suppose que t'avais pas besoin d'un prince charmant, mais j'aime bien fumer en toute tranquillité. » lance-t-il provoquant en daignant toutefois offrir son regard à celle qu'il a observé toute la soirée.

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« Qu'est ce que tu fous ? » Jusqu'ici persuadée d'être seule avec ce pervers, je sursautais en entendant cette voix résonner dans la ruelle. Un inconnu sortit de l'ombre, une clope à la main. Je lançais un rapide coup d’œil au jeune homme qui me faisait face avant de réaliser que l'inconnu s'adressait à moi. Surprise j'écarquillais les yeux. J'avais beau l'observer attentivement, je ne l'avais jamais vu avant. Alors que j'étais sur le point de l'envoyer balader, puisque j'avais déjà bien assez à faire avec ce crétin qui me collait, il prit de nouveau la parole, me reprochant de le tromper avec le pervers. Ce dernier s'excusa presque aussitôt avant de s’éclipser. Je restais là, perplexe, contre le mur, sans quitter des yeux mon sauveur à la cigarette. Je n'avais, honnêtement, j'aimais pensé qu'on pouvait se débarrasser d'un mec malsain de cette façon. Il s'approcha pour se poser à coté de moi. Dans l'obscurité je l'avais imaginé imposant, mais une fois sous la lumière blafarde des lampadaires je me rendis compte qu'il était en faite loin d'être une armoire à glace. Il était menu, faisait quasiment la même taille que moi, et dégageait quelque chose de mystérieux. Il me proposa sa cigarette que je refusais d'un geste de la main. Je buvais comme un trou mais je ne fumais pas. Il se compara à un potentiel prince charmant, avant de m'avouer qu'il avait fait ça pour pouvoir fumer sa clope tranquillement. J'étouffais un rire amusée et il déposa enfin son regard sur moi pour me laisser entrevoir ses yeux bleu. Je gagnais au change, j'aurais pu tomber plus mal. « J'aurais bien trouvé un moyen de m'en débarrasser... » Dis-je en remettant ma jupe correctement, avant de sortir un chewing-gum de mon sac à main. « Mais c'est toujours utile d'avoir un prince charmant sous la main. » Ajoutais-je, comme pour le remercier. Je restais tout de même sur mes gardes, il m'était déjà arrivée de tomber sur un pervers et d'être sauver par un autre pervers. On n'était jamais assez prudente, surtout dans une ruelle glauque avec près de deux grammes d'alcool dans le sang.

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D'un regard en biais, Norrington détaille la Frêle. Il a pourtant eu à loisir de la discerner lors de la soirée, mais c'est jamais pareil lorsqu'on observe de près. Mais avec son aplomb naturel, il affiche son habituelle nonchalance, si bien que la petite Blonde ne peut pas deviner le trouble qui le guette lorsque ses yeux se posent sur elle. Ce qui le trouble, il sait pas vraiment, mais il est attiré par elle et il aime ça. Vous détrompez pas, il a pas envie de la mettre dans ses draps, du moins pas forcément, mais elle attise un brin de curiosité là où il pensait ses égards féminins bien prévisibles. Un peu d'inattendu était toujours salvateur, surtout de l'artiste en lui. Ses lèvres se portent à nouveau sur sa cigarette tandis qu'elle lui fait sa réponse. Elle aurait sans doute réussi à s'en sortir, va savoir, sans aucun doute, ça devait pas être la première fois qu'elle se foutait dans les emmerdes jusqu'au cou. « En fait t'es un genre de petite fille aux allumettes. » lui lance-t-il avec un sourire en coin en inclinant la tête, si bien que ça fait briller rapidement la boucle d'argent qui repose dans son oreille. Il laisse un bref instant de silence s'imposer. Et puis il explique sa pensée. « T'aimes jouer avec le feu. » Et c'est ça qu'il aime chez elle en fait sans doute, elle est l'étincelle. Et dieu sait qu'il aime les brasiers. Son regard se porte au plafond étoilé, ça l'étonne de se retrouver si soudainement inspiré dans un endroit si peu propice aux belles créations. « Mais tu sais comment ça se finit pour elle alors fais gaffe à pas te brûler. » Lui c'est pas le prince charmant, mais bien mère la morale en fait, du moins c'est comme ça qu'elle pourrait le prendre. Mais il s'en fout, il dit ce qu'il pense, après tout, il est pas là pour lui plaire, vu qu'elle lui plaît déjà. Et aux yeux d'Aidan, c'est déjà bien suffisant.

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Petite fille aux allumettes... je crois que c'était la seconde fois qu'on me faisait cette remarque. Il sourit légèrement avant de s’expliquer en ajoutant que j'aimais jouer avec le feu. Je secouais machinalement la tête. J'étais un peu aguicheuse après quelques verres, mais ça restait en général bien innocent. C'était les mecs qui ne savaient pas se tenir et en voulaient toujours plus. Je suivis son regard qui s'arrêta un moment sur le ciel étoilé et je me surpris à observer les astres à mon tour, fixant l'obscurité, frissonnant un peu. Il me rappelait la fin de l'histoire de la fille aux allumettes, m'avertissant de ne pas me brûler et j'échappais un rire amusé. « Jusqu'à présent je m'en sors bien. » Ce mec était étrange, mais étrange dans un bon sens. Il était différent des crétins que je pouvais croiser en soirée. Il avait l'air beaucoup plus mature et posé que les autres, et c'était assez rassurant de le savoir à mes cotés. Moi qui, il y a quelques minutes, avais eu peur qu'il soit un pervers, je réalisais qu'il n'en avait pas vraiment le profil. « J'ai presque cru que t'étais un pervers toi aussi... mais tu m'as l'air trop sympa pour l'être.. » Avouais-je en passant ma main dans mes cheveux. La sympathie n'était clairement pas un critère suffisant pour juger si oui, ou non, un inconnu était un pervers... mais bon, j'avais bu, je pouvais bien dire ce que je voulais.

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Il détaille chacun de ses gestes alors qu'il s'applique à l'avertir en moralisateur bien-pensant. Elle élude ses paroles d'un revers de boucles d'or et lève ses yeux au ciel pour l'accompagner. Sa réponse le remet gentiment à sa place et il a un rictus amusé. Est-il possible que celle qu'il pense victime soit en fait le prédateur ? De son air innocent et candide, elle cache peut-être une réalité bien plus sombre, plus experte en manipulation. Il ne sait pas vraiment, mais ça l'amuse. « Oui puisque tu es toujours là, mais fais tout de même attention au feu que tu déclenches chez les autres. Celui là, on ne peut pas toujours le maîtriser. » C'était presque à croire qu'elle ignorait sa force, mais c'était peut-être aussi juste un air qu'elle se donnait justement. Aux yeux de Norrington, elle était toutefois la distraction parfaite à son propre tourment. Lui, un pervers ? Peut-être en quelque sorte, même si il se serait davantage qualifié d'obsessionnel. La comparaison lui arrache tout de fois un rire. « Va savoir, je suis peut-être un psychopathe. » admet-il en baissant ses prunelles sur son visage avant d'inspirer une nouvelle bouffée de poison. Il la relâche à l'air ambiant et écrase le mégot à terre. « Tu vas faire quoi maintenant ? » demande-t-il curieux, sans se soucier de son appréhension ou de la bienséance. Il veut qu'elle soit en sécurité et c'est ce qui importe. Il attendra jusqu'à ce que la petite fille aux allumettes soit bien sagement rentrée et endormie.

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Le feu que je déclanche chez les autres.... « T'es un poète toi !» Lâchais-je soudain. Aucune idée si c'était l'alcool qui me faisait le dire à voix haute, mais c'est vrai que je le trouvais assez habile avec les mots...un peu mon contraire en faite. J'avais envie de lui dire « tu parles comme un livre ! » mais … après avoir tourner la phrase dans tout les sens je réalisais qu'elle ne voulait pas dire grand chose. Il m'avoua qu'il était peut-être un psychopathe. Décidément : il savait me rassurer ! J'échappais un léger rire, l'imaginant en un pervers effrayant. Je pense que je n'aurais pas trop de mal à le maîtrisé en faite, il n'avait pas l'air très costaud. « Tu serais un mauvais psychopathe, je pense... » Dis-je en l'observant de haute en bas avant de tâter son bras, à la recherche de muscle. Il écrasa son mégot avant de me demander ce que je comptais faire maintenant. « Bonne question ... » Dis-je l'air ailleurs. « Je vais rentrer chez moi je pense … Il se fait tard et j'ai assez bu... » C'est vrai qu'il serait plus sage de rentrer. Retourner dans un bar à cette heure là impliquait commander un autre verre et finir la soirée accroupie devant les wc... Ce qui honnêtement : ne me faisait pas très envie.« Et toi tu vas faire quoi ? »

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C'est presque qu'elle se moque de lui la petite là, mais un poète il l'est sans doute pas, un artiste sans aucun doute et c'est sans doute ce qui explique cette sensibilité particulière. Il se contente d'un sourire moquer et d'un regard en biais à ses paroles. Lui un poète ? Ça dépend des jours en fait. Il est capable du pire comme du meilleur. Elle le qualifia de mauvais psychopathe et il haussa les sourcils avant de répondre d'une voix posée. « ça, tu n'en sais rien. Les meilleurs psychopathes sont justement ceux dont on se méfie le moins. » Un sourire éclaire son visage, volontairement presque carnassier avant qu'il ne se mette à rire et de reprendre une inspiration de nicotine. « Je suis le seul poète psychopathe de mon espèce. » conclut-t-il avec un sourire triomphant, la cigarette trônant entre ses dents. Enfin, elle annonçait qu'elle allait rentrer et il pensait effectivement qu'il valait mieux pour elle. Le type de tout à l'heure et ses potes rôdaient sans doute encore dans les parages, pour ça qu'il avait rétorqué d'un ton qui se voulait sans appel. « Je vais re raccompagner jusque chez toi. » Son regard bleuté se pose sur le sien sans ciller et il écrase sa clope au sol. « On sait jamais avec ces types qui traînent. » Peut-être que cela ne plairait pas à la Demoiselle, mais si Norrington n'était certes pas un psychopathe, il pouvait se révéler particulièrement borné.

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Il n'avait pas tord, je ne me méfiais pas de lui, il pouvait du coup gagner ma confiance et pourquoi pas me tuer dans les heures à venir... ce qui faisait de lui le psychopathe le plus dangereux de la soirée ! (félicitation!) Je n'avais pas peur de ce poète psychopathe... mais peut-être que je devrais... après tout, je ne le connaissais pas du tout, je n'avais aucune idée de où il sortait, de ce qu'il faisait dans la vie... je ne connaissais même pas son prénom ! Et je me laissait avoir pourquoi ? Juste parce qu'il avait l'air profondément gentil ! C'était le genre de garçon qui me donnait l'impression d'être mon grand frère alors que j'étais suis fille unique. Et allez savoir si c'était son air nonchalant et ses beaux yeux bleu, ou simplement l’alcool, mais j'étais persuadée que même s'il m'avouait clairement être un pervers obsédé par les filles dans mon genre, je resterais là, près de lui et ne lui en tiendrais pas compte. « C'est vrai que les psychopathes cultivés, ça ne court pas les rues ! » Dis-je en pouffant de rire. Puis lorsque je lui annonçais que j'allais rentrer, il s'empressa de répondre qu'il allait me raccompagner. Pour le coup : ça faisait presque flipper, surtout qu'il ne me proposais pas, mais sembler me l'imposer.« Je vais faire abstraction de ce que tu viens de dire. Parce que pour le coup ça fait vraiment psychopathe comme remarque, et je vais rentrer chez moi, seule. » Lui dis-je en me dirigeant vers la sortie de la ruelle pour rejoindre la rue principal. « Oh et merci encore de m'avoir débarrasser de ce gars. Je te revaudrais ça si on se revois ! Mais autant t'es vraiment un psychopathe donc je ne préfère pas qu'on se recroise. » Ajoutais-je dans un rictus avant de poursuivre mon chemin, titubant légèrement.

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