Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLEENA ♥ please don't judge me cause I'm crazy with you
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LEENA ♥ please don't judge me cause I'm crazy with you

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C'était l'horreur ces deniers temps à Harvard, tout le monde arpentait les rues en ayant un soupçon de peur qui entourait notre vie, l'insécurité avait pris le pas sur la bonne humeur de cette fin d'année que Lake Louise nous avait offert. Le séjour avait fini par se raccourcir lorsque qu'étonnait mon portable s'était mis à vibrer avec une photo de ma déesse finlandaise sur l'écran. Depuis que j'avais revu Leena, qu'elle était réapparu dans ma vie, je ne répondais plus de rien, même si pour contenter ses envies d'indépendance et sa rancoeur j'avais accepté de faire profil bas pour qu'elle continue sa vie de son côté. Souvent je l'observais de loin, comme pour avoir un brin de pincement au coeur de la voir sourire à un autre, parler à de parfaits inconnus pour moi, tout avait tellement changé entre nous, mais en même tout s'était de nouveau illuminé, comme un espoir, une résurrection. Le dégât des eaux avait clôturé les merdes, adieu la neige blanche sur les massifs, j'étais rentré à pas d'heure pour l'aider. Pendant des heures durant nous avions tenté d'évacuer l'eau, Ruben étant absent comme toujours lorsqu'on avait besoin de lui, je l'aimais bien ce mec, mais qu'est ce que je pouvais le détester aussi lorsque aucunes reconnaissances ne se faisaient ressentir dans sa voix. Finalement nous avions baissé les armes, je l'avais prise dans mes bras déposant un baiser sur sa tempe, la serrant fort contre moi comme pour lui montrer que les promesses restaient gravées dans le marbre malgré toutes ses années, je serais toujours là pour elle, à en crever.

Louant une chambre d'hôtel pour les Leethonen, je me devais de m'y rendre pour prendre des nouvelles de la famille, qui avait longtemps été comme ma seule famille, celle dont j'étais la plus proche ... J'aurais vendu ma vie pour eux, pour qu'un brin de lueur, de soleil, de bleu saphyr éclaire leurs jours, j'avais encore une fois tenu promesse. Toquant à la porte, j'espérais que l'un deux soit dans les parages, j'étais venu payé le montant des nombreuses nuits qu'ils avaient déjà passés ici, alors autant en profiter pour revoir ces visages qui illuminaient ma vie par un simple sourire, un sourire sincère.
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Leena se laissa glisser le long du mur rêche des vestiaires, rencontrant bientôt le froid glacé du carrelage. Elle avait réussi à obtenir ce poste de serveuse quelques midis par semaine et le week-ends en plus des plonges qu'elle y faisait, mais la pâleur de son visage et les cernes qui s'y dessinaient de plus en plus parlaient d'eux-même. Depuis le dégât des eaux qui était survenu, elle travaillait d'arrache pieds. Si il était convenu avec la propriétaire que l'assurance prenait en compte la majeure partie des réparations, en plus de payer le reste, l'appartement n'était pas vivable pendant encore plusieurs semaines. En attendant, elle habitait une chambre d'hôtel avec Lumi et Ruben que Matthéo avait insisté de payer. Et c'est uniquement parce qu'elle n'avait pas le choix pour eux qu'elle avait accepté. Mais il fallait impérativement qu'elle le rembourse... Tout s'était déroulé tellement vite que sa tête en tournait encore, perdue dans les méandres sentimentales que tout cela faisait ressurgir. Depuis l'appel qu'elle lui avait lancé jusqu'à aujourd'hui, tout lui avait semblé trop irréel, trop incontrôlable. La raison qui l'avait poussée à l'appeler, lui, ce qu'elle ressentait, ce qu'elle devait ressentir, ce qu'elle croyait ressentir. Tout ça n'était qu'un tourbillon qu'elle n'avait pas le temps de démêler. Prenant son sac dans son casier, elle quitta les lieux avec un "à tout à l'heure" adressé à son patron. Le restaurant n'était qu'à vingt minutes à pieds de l'hotel et Leena fut vite arrivée. Récupérant les clés qu'elle laissait toujours à l'accueil si Lumi ou Ruben voulait rentrer durant son absence, elle fut, quelques étages plus tard, au tournant du couloir menant à sa chambre. C'est du coin de l'oeil qu'elle l'aperçu, n'ayant guère besoin de plus déterminer son identité. Elle aurait pu le dessiner les yeux fermer. « Matthéo... » Oui non, le "salut" classique, elle ne connaissait pas. Elle était bien trop gênée par tout ça, avec un grand T, pour le réussir. De plus, elle ne s'attendait pas à le voir ici, même si au fond, il était chez lui. Agrandissant le pas, elle fut très vite à sa hauteur pour ouvrir la porte, tentant de ne pas penser à son odeur qui lui embrumait désormais l'esprit. Le souvenir de leur retrouvailles ressurgit pour la énième fois alors que la porte cédait enfin. « Entre, fais comme chez toi. » Malgré l'ironie omniprésente de la phrase, Leena était confuse par sa visite. Posant son sac sur la table, elle libéra ses longs cheveux de l'emprise de l'élastique qui les retenait lorsqu'elle travaillait, s'approchant de la fenêtre pour laisser rentrer un peu de lumière. Le tout sans être parvenue une seule fois à croiser son regard.
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Personne ne semblait répondre dans cette chambre qui aurait été habituellement pleine de vie, de folie, les Leethonen avaient toujours eu cette force de profiter de leurs moments rien qu'entre eux. Oui ils avaient réussi à tout contrôler, tout affronter grâce à cet amour inconditionnel dont ils pouvaient se couvrir le temps d'un regard, l'instant d'un sourire, d'une petite phrase ... Quelques pas se faisaient entendre dans le couloir, les escaliers et le sol frissonnaient sous les dos pas doux d'une jeune femme. Puis une voix qui me transperça, mon coeur se vidait soudain de tous le sang qui se répandait dans mon corps tout entier, elle avait toujours ce pouvoir sur moi, mon palpitant s'emballait, oui je voulais la voir et pourtant je n'étais plus moi même en sa présence, ou alors c'était le seul moment où j'étais vraiment moi même. Elle fuyait mon regard comme à son habitude depuis nos retrouvailles, j'aurais voulu prendre son poignet, la prendre dans mes bras, la sentir près de moi et pourtant elle était tellement loin, son esprit était à des années lumières du moment présent, de nous deux l'un à côte de l'autre.
Pénétrant dans la chambre pour la première fois, sa phrase se fit esquisser un petit rictus, même si je ne voulais en aucun cas qu'elle pense que je venais ici pour lui demander quoi que ce soit, c'était chez eux ! Elle semblait fatiguée, exténuée comme tous les jours de son existence depuis que je la connaissais, elle se tuait à la tâche pour Ruben et Lumi, ces deux trésors, je la vénèrais face à son courage, sa force de tout affronter et sa rage de vivre. Le silence avait repris le dessus, je la regardais se diriger vers la fenêtre, rien que sa présence suffisait à me sentir vivant, ses cheveux détâchés qui virevoltaient sous l'effet du petit courant d'air créé par la fenêtre, je la regardais sans rien dire. Avant de finir par regarder la chambre dans laquelle ils vivaient, ils avaient de la place certes mais ce n'était pas génial; j'aurais peut être du l'inviter à la coloc même si Matthias n'aurait peut être pas été des plus heureux. Je m'approchais d'elle comme dans un élan que je ne pouvais contenir, me retrouvant à seulement quelques millimètres, j'aurais pu sentir son souffle dans ma nuque, sa chaleur et sa froideur en même temps, le tout mélangé à son parfum qui enivrait tout mon être en quelques secondes. Leena ... c'est chez toi ici ! Ils rentrent vers quelle heure les démons ? Oui plus facile de parler d'autre chose que de nous !
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« Ne dis pas ça... » fut sa réponse au début de sa phrase. Elle n'ajouta rien sur ça, aucun "tu sais très bien que c'est faux", aucun "je ne peux pas rester ici éternellement". Cela suffisait et poursuivre la démarche de ses pensées n'aurait fait que faire monter une vague de panique qu'elle n'avait pas la vitalité d'affronter. Ils étaient maintenant à quelques millimètres l'un de l'autre, sans que Leena n'ait effectué le moindre mouvement de recul. Elle n'en avait pas la force, alors que son cerveau lui hurlait de bouger, ses jambes semblaient vidées de toute énergie et refusait de s'éloigner d'un centimètre de ce corps si proche et pourtant si loin. Comme si la distance physique soudainement oubliée comblait les doutes, effaçait les erreurs, éradiquait les peurs. Si seulement tout était aussi simple. Si seulement elle pouvait d'un simple claquement de doigt faire comme si rien ne s'était passé, comme s'ils étaient ce qu'ils avaient toujours été, avant que la peinture ne s'effrite et que les fondations ne s'écroulent. Que son cœur ne se brise. « Lumi m'a dit qu'elle passait la soirée avec des amis, même si je la soupçonne d'être en tout autre compagnie, elle élude bien trop le sujet à mon goût ! » Sans même s'en apercevoir, Leena laissa échapper un léger rire tendre qu'elle ne pouvait retenir et synonyme de l'amour qu'elle portait à ce bout de femme qu'était sa sœur. Elle la connaissait par cœur. Cela ne faisait que quelques semaines qu'ils étaient à Cambridge mais la plus jeune sœur se faisait déjà à cette vie avec une vitesse aussi époustouflante que dans les villes précédentes. Elle était fraîche, pétillante, et d'une beauté à couper le souffle, tout ce qu'il fallait pour attirer l'attention et s'intégrer dès le premier jour. Elle avait toujours été la plus ouverte des trois, et au fond, certainement la plus sage. Son sourire s'assombrit légèrement alors qu'elle poursuivit. « Quant à Ruben, je n'en sais rien. Il ne rentre jamais à la même heure ces temps-ci. » Elle laissa échapper de ses lèvres un filet d'air semblable à un soupire concerné. « C'est un peu compliqué depuis qu'on est arrivé à Cambridge à vrai dire.. » Le jeune homme réclamait à sa sœur quelque chose qu'elle avait du mal à lui donner, son indépendance. Il ignorait ce que c'était. Il ne pouvait pas comprendre. Oui, parler d'autre chose que d'eux deux était en apparence plus simple, mais ça ne résolvait pas le fond du problème. « Pardon, je sais pas pourquoi j'te dis tout ça. » Ça ne résoudrait jamais, le fond du problème.
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Le moment était quelque peu étonnant, un malaise se faisait ressentir entre nous deux car le temps avait fini par combler le vide que la perte de l'autre avait pu créer, mes les fondations de ce comble étaient bien trop fragiles, perméables que dès que je l'avais revu mon coeur avait explosé en un coup, en un fraction de seconde j'avais su que plus jamais je ne pourrais me défaire d'elle, encore plus comme elle avait décidé de s'installer à Harvard. Protectrice elle l'avait toujours été envers sa famille, elle ne baissait jamais les armes pour protéger la chair de sa famille, elle avait été érigé au rand de "maman" il y a maintenant déjà de nombreuses années Lumi était une lumière dans la vie, elle arpentait les rues et tout le monde pouvait se retourner sur son passage, comme une sirène, une perle de la vie même si moi ma lumière, ma vie c'était Leena, mais elle en 'en avait que trop conscience, trop peu conscience du bien qu'elle pouvait me procurer rien qu'à se poser à côté de moi, une simple présence. C'est de son âge à Ruben ... il veut vivre sa vie c'est normal ... et puis je comprends qu'avec tout ce qui se passe en ce moment tu n'as pas trop envi qu'il ne se balade dans les rues ! Mais faut que tu penses à toi Leena, vraiment ! Oui qu'elle pense enfin un peu à elle, qu'elle vive, qu'elle revive, ou tout simplement qu'elle commence à vivre. Tu travailles où en ce moment ... je pourrais venir t'aider comme avant ! Je me rappelais les nombreuses soirées qu'on avait partagé en train de faire la plonge comme des cons dans les restaurants de Londres, je le faisais gratuitement juste pour être avec mon éternel coup de coeur, pour l'aider, dans le but qu'on puisse finir plus tôt, qu'elle se repose un peu après, oui à l'époque j'aurais donné toute mon énergie pour la secourir, pour la soulager de toute sa misère.
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« Je sais... » C'était peut-être le pire dans tout ça. Elle savait très bien qu'il avait bien plus que l'âge de vivre par lui-même, mais partir de zéro était une épreuve difficile, elle aurait juste voulu lui épargner cela le plus longtemps possible.. Et à n'en pas douter, Lumi ne tarderait pas à suivre, elle avait bientôt dix-huit ans après tout. Et même si Matthéo le suggérait, vivre sa vie, pour elle et non pour eux, était quelque chose qu'elle n'avait jamais su faire. La jeune finlandaise ne saurait même pas par où commencer, elle avait grandi trop vite mais n'était encore qu'une novice dans ce qui était de mener une vie d'étudiante normale. « J'essaierais de lui parler, même s'il faudrait pour ça qu'on commence pas se croiser un peu plus souvent ! » Sa demande d'aide lui fit relever le menton, arrêtant de fixer son torse dans une optique de protestation. Mais elle n'aurait pas du car toute sa conviction s'échappa alors que ses yeux rencontraient les siens, lui rappelant oh combien elle aurait du les fuir encore plus longtemps. Leena avait toujours tout su à travers son regard, même si les yeux qu'il posait sur elle la déstabilisaient souvent bien trop, ils avaient été pendant longtemps la seule chose qu'elle voulait voir le soir. Qu'elle voulait voir lorsqu'elle sentait ses défenses s'abaisser, sa fatigue s'accumuler. Mais présentement, elle aurait voulu lui hurler de ne pas faire ça. D'arrêter de la regarder comme si elle était importante pour lui. Elle n'avait plus envie d'y croire à nouveau, et rejetait de toute ses forces ce que l'évidence lui imposait. Elle savait que c'était vain, qu'elle n'arriverait pas à l'extraire de sa vie à nouveau, qu'il ne la laisserait pas faire. « A deux rues de l'appartement, mais ne t'embête pas, tu en fais déjà bien assez pour nous. » Plus que tout, elle aurait eu envie d'accepter, de retrouver leur complicité, leurs rires fusionnant, leur simplicité. Mais les mots ne voulaient pas sortir comme elle le voulait, et tout ce qu'elle parvenait à lui apporter était un refus à toutes ses tentatives. Réussissant difficilement à briser le contact visuel, elle s'écarta de lui, l'effleurant au passage tellement ils étaient proches. Lui tournant le dos, elle posa son regard sur la route en contrebas. Malgré tout ce qu'elle pouvait dire, derrière cette fierté qu'elle avait de ne pas baisser les armes se tapissait une peur immuable qu'elle ne parvenait à déloger. Il lui fallu quelques longues secondes avant qu'elle ne reprenne la parole. « Je t'ai blessé...? » Le volume de sa voix avait nettement diminué, s'approchant dangereusement d'un simple murmure, une pointe de tristesse au fond de la voix. « Quand je suis partie Matthéo. Je t'ai blessée ? » C'était une question autant qu'une affirmation, si bien que le ton de sa voix se fit à peine différent. Sa lâcheté n'avait pas été assez forte. Certainement avait-elle gardé tout ça pour elle bien trop longtemps.
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Ruben était un jeune homme de son âge, l'âge ingrat, le jeune à qui j'aurais envie de foutre des baffes à longueur de journée, rien que pour son comportement envers sa soeur qui depuis toujours se battait pour qu'il puisse vivre sa vie sans trop souffrir de tous les manques dont la famille Leethonen pouvaient avoir. Lorsque Leena avait disparu de ma vie, j'avais vu partir devant moi la femme, l'unique pour qui j'aurais pu tout donner, emportant avec elle toutes ses petites bouilles blondes que j'avais aimé dorloter. Mais certainement que le plus restait tout de même, le manque de confiance dont Leena avait eu, comme un coup de poignard en plein coeur, j'avais senti les jambes défaillirent sous mon poids, le monde tournait trop vite autour de moi, mon coeur mon coeur s'emballait et mes mains finissaient par se referme sur un vide que j'aurais bien du mal à combler. Depuis que je l'avais rencontré, sa voix douce, son regard envoûtant pleins de charme et de tristesse, son corps droit en toutes circonstances, son sourire lorsque je la regardais en lui emmêlant les cheveux sur la tête, son pincement de lèvre lorsqu'elle se sentait mal à l'aise dans tout ce que je faisais pour lui faire échapper un autre sourire, car oui ses sourires je ne m'en lasserais jamais. A cette époque, je vouais ma vie à cette femme, mon univers entier, tout entier, elle était mon âme soeur, ma meilleure amie, mon tout, même si rien n'aurait pu déraper entre nous, nous étions que des amis bien trop soudés pour avoir qu'une seule seconde une idée déplacée. C'était peut être cette intensité qui m'avait autant fait souffrir quand le lendemain matin, je m'étais rendu à l'évidence que je perdrais mon temps en cours, que le soir je rentrerais en me posant sur un canapé, n'ayant rien de mieux à faire que regarder des films à la télévision. Cette femme avait changé ma vie, autant lorsqu'elle y était entrée, et encore plus lorsque la porte s'était refermée.
Son ultime refus, me fit quitter mes rêveries, je me trouvais bien ici, paumé entre ce que j'avais envi de faire, la prendre dans mes bras, lui dire au combien elle m'avait manqué, et en même temps cette limite que je me devais d'avoir avec elle car c'était ce qu'elle souhaitait. La plus belle preuve d'amour et d'amitié était certainement de pouvoir oublier ses désirs pour assouvir ceux d'autrui. Mon regard s'était baissé, les retrouvailles ne seraient toujours pas pour tout de suite, peut être pour jamais en réalité, il faudrait que je me fasse à l'idée de la savoir dans les parages sans jamais pouvoir la prendre dans mes bras. Tu sais très bien que j'en aurais jamais fais assez pour vous ... Ma phrase se terminait en un murmure, alors que son regard osa un bref instant croiser le mien, je profitais de cet instant savoureux pour contempler ses prunelles timides. La laissant s'échapper, le frôlement de son bras contre le mien avant qu'elle se pose devant la fenêtre et que je ne rejoins le canapé quand elle aborda le sujet fâcheux. Comme une petite piqûre de rappel, j'aurais envi de tout lâcher d'un coup, de me livrer en entier et pourtant je n'en aurais pas la force de m'exposer de nouveau de la sorte, j'avais ce besoin à présent de millimetrer toutes les révélations. J'ai cru que tu avais confiance en moi, qu'on était tous les deux et que rien n'aurait pu nous séparer ... Non je n'avais pas la force d'en dire plus !
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Non, il n'y avait jamais rien eu entre eux. Ça ne leur aurait même pas effleurer l'esprit un seul instant. Ils étaient trop merveilleux comme ça, trop fusionnels, trop extraordinaires lorsqu'ils étaient ensemble pour risquer un seul instant de tout compliquer. Réflexion inconsciente qui ne les avait jamais perdus, ne les avait jamais distraits l'un de l'autre et de cet amour inconditionnel qu'ils ressentaient. Ils n'étaient plus seuls et elle n'était plus elle-même sans lui, cela avait perdu tout son sens. Et malgré tout ça, elle avait tout gâché, tout piétiné d'eux deux pour qu'il n'en reste que des cendres aux gouts amers. Leena avait détruit toute résistance, tout espoir et chaque étincelles fuyantes du duo qu'ils formaient alors. Celui qu'elle avait toujours cru indénouable, indestructible, immuable. Elle n'y avait jamais même réfléchi. Matthéo s'était imposé à elle comme une évidence, la pièce manquante à son cœur endolori, l'apaisement après un combat trop long, trop violent. Jamais leur séparation ne lui serait venu à l'esprit, elle croyait en eux avec une innocence et une force qu'elle n'avait jamais connu. C'était justement pour ça. C'était justement pour ça qu'elle était partie. « J'avais confiance en toi ! » Elle s'était retourné presque vivement, plantant son regard aquatique sur lui. Elle poursuivie plus bas : « J'avais confiance en toi...  » Comme elle n'avait jamais fait confiance à personne, autant qu'à sa propre famille, autant que s'il avait toujours fait parti de sa vie et en ferait toujours parti. Et c'était certainement l'une des premières raisons qui l'avait poussé à agir comme elle l'avait fait. Parce qu'elle avait toujours eu cette confiance aveugle en lui. Parce que les gens à qui on tient le plus sont toujours ceux dont la trahison fait le plus mal. Sa voix en tremblait presque, cherchant ses mots, tentant d'exprimer ce qu'elle ressentait, de démêler le passé et toutes les douloureuses émotions qui l'avait accompagné. « C'est peut-être pour ça que...  » S'arrêtant de nouveau, elle glissa ses doigts dans ses longs cheveux. « Je voulais pas faire ça Matthéo, mais je... j'ai eu peur... De ce qu'elle disait, de ce qu'ils disaient tous.  » Trop peur pour venir t'affronter. Trop peur pour que tu me confirmes que c'était vrai, que je n'étais et n'avait toujours été qu'un jouet à tes yeux. Tellement peur que j'ai préféré y croire sans vérifier, car l'entendre de ta bouche aurait été mille fois trop douloureux, c'était un risque que je n'aurais pas supporter. Mais tout ça, elle ne réussit pas à le prononcer. Parce qu'au fond, avec bien trop de conviction et dévorée par la culpabilité, elle savait. A quel point elle avait été ridicule d'essayer de l'oublier.
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La rudesse de leurs retrouvailles avait été la hauteur de tout l'amour dont j'avais pu la submerger pendant des mois durant à Londres, aussi intense et compliquée que notre vie passée, où chacun avait fini par reprendre son chemin pour grandir au gré du vent, au gré de la perte d'un être cher,trop cher même. Avec le temps les brûlures s'estompent, les coupures cicatrisent et la vie reprend son cours,ma vie à moi avait perdu de sa saveur, de sa couleur laissant les ombres se dessiner pour me faire comprendre que jamais je ne pourrais l'oublier ! Oui parce que j'ai essayé encore et encore de tirer un trait que la finlandaise qui avait partagé ma vie pendant des jours et des jours, des heures et des mois entiers, inséparables, fusionnels et tout simplement inexplicables.
Confiance, elle avait confiance, elle le disait aujourd'hui mais c'était trop tard, quelque chose s'était brisé, mon coeur battait toujours la chamade lorsque je me trouvais à quelques millimètres d'elle et pourtant je me sentais si loin, tellement loin de notre innocence passée, de notre alchimie des premières heures et cela faisait mal, atrocement mal de voir que notre coeur avait perdu de sa sensibilité, de son hardiesse. Je ne saurais dire ce que je ressentais à ce moment même où d'une façon détournée elle avouait avoir eu tord d'y croire, tord de tourner les talons, la page, je savais simplement que je renaissais un peu, que soudainement je pensais de nouveau avoir un bout d'importance pour elle, cette même femme en qui j'aurais tout donné, j'aurais tout bâti pour ses prunelles, pour un simple sourire, un simple éclat de rire, une fraction de bonheur dans sa vie qui ne l'avait pas ménagée.
Son regard se posait de nouveau sur moi, comme un éclair dans le noir qui venait foudroyer mes yeux, une décharge électrique tellement subjuguant, je rendais les armes, pour aujourd'hui je ne voulais pas en savoir plus juste essayer de vivre, de revivre. Et ils ont réussi leur coup ... ils étaient trop jaloux de ce qu'on pouvait être, ce qu'on pouvait vivre et aujourd'hui on en est où ? Nul part, perdu, seul chacun de son côté ... ils ont gagnés et j'ai perdu !
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Leena ne sut pas quoi ajouter de plus. Sa bouche manqua de s'ouvrir une fois encore, de continuer, de tenter de démêler et de libérer tout ces mots qui se bousculaient, flous et immatériels. Elle avait l'impression que rien ne seraient jamais résolus s'ils n'en parlaient pas. Qu'il y aurait toujours ce malaise, toujours cette incompréhension, ce malentendu entre eux. Distance insupportable, elle étouffait Leena qui savait pertinemment qu'elle en était la cause sans être aujourd'hui capable de la retirer. Cet éloignement était devenu sa défense, son bouclier, sa bulle entre elle et la peine qu'elle avait eu et qui ne devait plus l'atteindre, sous aucun prétexte. Cette douleur qui, plus ou moins consciemment, qu'il est réellement quelque chose à voir ou non dans cette histoire, émanait de cet homme qui se trouvait à nouveau en face d'elle aujourd'hui. Autant infondé que ça puisse être, on ne peut pas oublier deux ans de rancune, de colère et d'une tristesse indéfinissable aussi facilement. Il n'était pas le seul à avoir perdu dans cette histoire. Le fait qu'elle est fait le mouvement ne volait pas dire que la déchirure n'avait pas été aussi grande que pour lui, elle était juste différente. Et c'est certainement cet écart de point de vue qui les séparera toujours et qu'ils devront apprendre à combler ou bien à accepter. Les mots de Matthéo laissèrent se pincement au creux de son coeur, cette douleur dont elle n'aurait su trouver l'origine, comme à chaque fois qu'ils se voyaient depuis qu'elle était arrivée à Harvard. Parfois, elle finissait par croire qu'ils n'étaient plus bons qu'à se faire du mal l'un l'autre, si autre chose n'était ne serait-ce qu'envisageable aujourd'hui. La blonde s'assit doucement sur le lit en face de l'anglais, posant un instant ses coudes sur ses cuisses. Plaçant sa tête contre ses paumes moites, elle les fit glisser dans ses cheveux, fixant toujours ses jambes du regard. Ce n'est pas aussi simple que ça, et tu le sais... Sa voix avait perdu de son assurance précédente, retrouvant une douceur fragile et fatiguée.

CREDIT TO KAIJI FROM ILH
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