Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMy crazy guilty pleasure • Siao
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My crazy guilty pleasure • Siao

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Encore une journée.
Juste une autre soirée.
Toujours la même pensée abîmée.


Il se regarde dans le miroir de sa chambre avant de passer une main dans sa tignasse ébène. Il frissonne doucement tout en se fixant. Il baisse les yeux pour s’observer. Un pantalon en cuir le serrant parfaitement, un haut bleu ciel assez évasé sur son corps fin laissant dévoiler ses clavicules et la naissance de ses pectoraux, une veste en cuir par-dessus le tout. Il se mord la lèvre avant de faire un détour par la salle de bain afin de déposer le parfum de Shane sur sa peau. Depuis son décès, il ne met que celui-là. Ça beau énerver son paternel, il s’en fiche complètement, c’est une façon de l’avoir encore un peu avec lui, de le sentir d’une certaine façon à ses côtés. Il se mordille la lèvre à nouveau, une sorte de tic qui demeure depuis des années en lui. sagement, il enfile ses baskets montantes avant de prendre son porte-carte, son téléphone et ses clés pour s’en aller rapidement. « Tu sors encore. On dirait une fille quand tu es comme ça ! » Il lui lance un regard sombre et à la fois plein de défis. Avant, il se serait ratatiné, il ne serait jamais sorti comme ça, avec les yeux soulignés par du crayon noir, avec un accoutrement pareil, mais il s’en fiche pas mal maintenant et sort de là sans même lui adresser la moindre parole. La semaine à l’université, il est exemplaire et naturel, le soir, il devient qui il a envie d’être, et plus personne ne l’empêchera pour ça. Il roule machinalement jusqu’au People’s Republik et entre assez rapidement, parce que depuis qu’il danse pour attirer un peu plus les gens ici en accord avec la boite, il a beaucoup de passe-droits. Il confie sa veste au vestiaire avant de partir directement dans la salle. La musique l’enivre déjà, les gens aussi. Il ferme ses yeux quelques instants et part sur une des petites scènes mises en hauteur, son petit royaume, son empire. Lentement, il se laisse prendre par la mélodie avant de bouger son corps de plus en plus lascivement. La nuit va être longue, mais au moins, il va oublier le dîner du lendemain durant quelques heures. Lorsqu’il ouvre à nouveau ses yeux, il remarque un visage qui commence à devenir familier pour lui ici. Son regard se cramponne à celui du jeune homme qu’il fixe avec beaucoup de sensualité tout en dansant et en se mordant la lèvre. Il ne cache plus sa bisexualité et s’en amuse allègrement maintenant.
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Ah, enfin la fin de la journée... j'étais bien heureux de retirer mes chaussures, ma cravate et mon veston en rentrant à l'appartement. Boulot terminé, mais comme on était samedi, le temps avait rapidement filé sous mes yeux, puis-ce que nous avions eu plus de clients que durant la semaine. Avec les soldes, pas mal de gens défilaient pour acheter de l'or ou des bagues montées avec des pierres plus ou moins précieuses... à tel point que parfois, je me disais que j'aurais bien voulu qu'on m'en offre aussi. Non pas que j'en avais déjà trop, c'était le cas selon ma mère, mais les ayant déjà tous porté à plusieurs reprises, ces bijoux perdaient de leur intérêt avec le temps. Au moins, l'avantage avec moi, comme dirait ma génitrice, c'est qu'en cas de crise, on aurait quand même de quoi revendre assez de choses pour assurer un an de loyer. C'était ironique, évidemment... et je n'en riais pas, parce que son sous-entendu concernant mon côté trop dépensier était gros comme un immeuble de dix étages... mais écoute, m'man, si tu voulais pas d'un garçon comme moi, il ne fallait me laisser enfant unique et te mettre à me traiter comme un petit prince depuis que je savais à peine ramper.

Bref, petite histoire mise à part, je filais à la douche et me reposais un peu devant un film avant de lever les yeux sur l'horloge murale. Déjà vingt et une heure... il était temps de me préparer à sortir. Jeans noir et chemise blanche peu opaque fermée jusqu'au cou, accessoires et un léger coup d'ombre à paupières marron, puis j'étais prêt. Plutôt simple en soit, certes, mais suffisant à mes yeux, puis-ce que je choisissais toujours des modèles juste au corps pour mes hauts, lorsqu'il s'agissait d'aller en boite de nuit. Remarquez... pour le boulot, c'était pareil, en fait, mais comme on était obligés d'être en noir des pieds à la tête, l'effet n'était pas le même.

Bref, je préparais mon téléphone, mes clés et mon portefeuille, puis sortis de ma chambre pour constater que ma mère était à la salle de bain, elle aussi en train de se maquiller, même si sa beauté naturelle ne nécessitait pas le moindre artifice. Ah, j'aimais la voir comme ça... faire des efforts pour être jolie, elle revivait et rien ne pouvait plus me réjouir. Avec un sourire aux lèvres, je m'approchais donc d'elle et déposais un baiser très doux sur sa joue, puis sortis. « Je ne rentrerais peut-être pas ce soir, mon chaton. N'oublie pas de lancer la lessive demain matin, d'accord ? » Je lançais un coup d'oeil par-dessus mon épaule, surpris. « V'oui... fais pas de bêtises, hein... » Et c'est moi qui disait ça...

* * *

La musique résonnait dans mes oreilles comme un tambourin depuis maintenant près d'un quart d'heure, mais ce n'était pas pour me déplaire. A vrai dire, j'aimais ressentir l'ambiance nocturne de la ville jusque dans mes veine, surtout en ayant un verre d'alcool dans le sang, parce que tout devenait plus intéressant à partir de là. Tout, mais surtout lui. Là-bas, en haut. Qui me narguait depuis des semaines... ah, voila qu'il m'avait repéré aussi. Oui, je suis encore là et j'en ai marre de te voir me glisser entre les doigts à chaque fois. Ca te faisait plaisir, hein ? Mais je t'aurais, d'une manière ou d'une autre. Un gros soupir de frustration gonfla ma poitrine en voyant l'inconnu se mettre à danser un peu plus lascivement qu'avant, comme pour me provoquer, mais pour toute réponse je détournais volontairement la tête pour faire quelques pas plus au fond de la salle afin d'y retrouver une connaissance sur l'épaule de qui je m'appuyais directement de mes deux mains, marquant volontairement de la proximité physique avec l'homme qui ne semblait pas vraiment gêné que je sois venu le voir. Bien sûr qu'il ne l'était pas, puis-ce que j'étais un mec génial. Quand à l'autre danseur... j'hésitais encore à la manière dont je m'y prendrais ce soir, mais pour commencer, on allait déjà lui faire comprendre que je n'étais pas son jouet et que lui n'était pas le centre du monde. Têtu ? Toujours.
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Il regarde la princesse au loin parmi la foule. Princesse parce qu’il a des airs de diva. Une amie se colle à lui pour danser, il ne la repousse pas. Il a juste envie de bouger sur la musique, peu importe avec qui ça sera ou comment. C’est un peu comme ça dans sa vie sexuelle maintenant. Du moment qu’il se protège, il s’en fiche bien de qui, quand, comment, où. C’est juste une façon comme une autre d’oublier et de penser à autre chose dans sa vie et rien de plus. Est-ce qu’il y prend du plaisir ? Sur le moment oui. Bien sûr que oui, mais ensuite vient la réflexion et le retour brutal à la réalité et tout s’effondre. C’est comme de prendre une dose d’héroïne, lorsque vous la prenez, c’est la lune de miel, ça vous envoie au nirvana et puis la chute est brutale. Il joue, il danse, il minaude et lorsqu’il voit l’autre idiot se cramponner à un mec, il lui tourne volontairement le dos. S’il décide de l’ignorer, alors ça sera aussi son cas.

Enfin, pas pour très longtemps. Durant les prochaines deux heures, ils se croisent, se frôlent. Des mains semblent baladeuses, celles de l’inconnu ou celles de Siam, peut-être même les deux, qui peut savoir hormis eux ? Il apprécie, il échappe des sourires par moment, il se mord la lèvre. Il frissonne à chacun de leurs contacts, c’est étrange ce courant qui l’inonde à chaque fois. C’est prenant. Ça lui décolle l’échine et la peau, ça lui emballe le cœur, ça picote ses poumons. Il le hait pour cet effet. Il sait que ça sera simplement éphémère. Il perd l’équilibre soudainement et se retient à une épaule amicale, déjà deux heures qu’il bouge sans s’arrêter. « Si’, va te poser un peu ! » Il hoche la tête faiblement avant de se masser les yeux, puis de se traîner jusqu’au carré que les propriétaires leur réserve chaque soir. C’est cosy, tranquille, plein de champagne gratuit et avec de long canapé, tout ça en hauteur de la piste et à l’abri des regards. Que demander de mieux ? Lorsqu’il soulève le rideau, il s’arrête, surpris de le retrouver là. Son visage se penche légèrement sous l’étonnement alors que son regard sombre le pénètre de part en part. Il laisse le bout de tissu retomber nonchalamment avant de venir se saisir de la bouteille de champagne qu’il porte à ses lèvres pour boire directement au goulot. Le liquide s’écoule dans sa gorge et sur sa peau, traçant des sillons de bulles sur ses chairs alors qu’il s’installe à califourchon sur le jeune inconnu. Lentement, il rabaisse la bouteille et la garde à la main avant d’approcher son visage du sien pour l’effleurer avant de se relever. Il retire son haut déjà rempli de sueur histoire de laisser son torse respirer un peu plus tout en s’éloignant de lui pour marcher un peu.
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Ca avait recommencé... le jeu. Est-ce qu'il y prenait plaisir ? J'osais penser que oui, parce que moi, ça me fascinait presque. Nous ne dansions pas l'un avec l'autre au premier sens du terme... notre échange était bien plus subtil que ça et ça faisait maintenant des semaines que ça durait. Généralement, je n'étais pas très patient, mais il semblerait que chaque chose ait son exception, n'est-ce pas ? Quoi qu'il en soit, la fatigue finit par se faire ressentir en fin de compte et je finis par quitter la foule pour chercher un endroit un peu plus tranquille où me poser. Voyons voir... il y avait beaucoup de monde partout... soyons plus malin que la population moyenne, pour le coup. Un regard par-dessus mon épaule. Je me mordis la lèvre inférieure. S'il était danseur ici, cet inconnu... alors peut-être qu'il finirait par monter se reposer à l'étage, là où les clients n'étaient pas censé avoir le droit de se trouver, m'voyez ? Je l'avais déjà vu s'y réfugier en me posant un lapin en fin de soirée, ne serait-ce que Samedi dernier.... tout laissait donc à parier que si j'allais l'attendre, il y aurait moyen d'avoir une petite discussion en face à face avec lui, cette fois-ci.

Ni une ni deux, je pris donc mon culot à pleines mains et quittait le reste de la populace pour me glisser derrière le rideau qui délimitait la zone privée.

J'eus raison de le faire.
Regardez qui venait à moi, quelques minutes plus tard.

Il semblait surprit de me voir, mais je ne lui adressais qu'un penchement de la tête sur le côté moi aussi, en réponse à son étonnement. Il n'allait pas s'en aller, hein ? Pas après ce qui s'était passé durant toute la soirée... car il s'était bel et bien passé quelque chose. Non. Comme je l'espérais, le jeune homme s'avança pour se mettre à l'aise, alors que je l'observais avec toute mon attention, la respiration encore un peu allante sous ma chemise qui me collait désormais à la peau suite à tous ces efforts. Sa proximité me dérocha un frisson que je pus enfin prendre le temps d'apprécier, à présent que nous étions seul à seul, mais il n'aurait pas du essayer de se redresser après avoir autant joué avec le feu. Non, je n'allais plus lui courir après, maintenant qu'on en était arrivés là. Il ne pouvait pas juste venir s'asseoir, se déshabiller à moitié sur moi et ensuite feinter le tout, en s'éloignant à nouveau. Cette fois-ci, je me redressais brusquement pour lui attraper le poignet afin de l'empêcher d'aller plus loin, mon bras le tirant vers moi de force. Reste. Reste, ou tu vas finir contre le mur, à force de m'avoir chauffé comme ça. Je plantais mes grands yeux expressifs sur les siens pour les sonder dans toute leur... je ne sais pas... c'était perturbant. Une forme de noirceur de l'âme, peut-être... mais ce n'est pas ce qui m'arrêterait ce soir. Ma main ne le lâcha ainsi pas, tandis que l'autre glissait dans sa nuque pour venir lui agripper les cheveux, puis tirer sa tête vers l'arrière. Je déposais finalement un baiser sous sa mâchoire pour calmer ses envies éventuelles de rébellion, puis reculais pour me rasseoir sur le canapé, tout en l'attirant à moi. Allez, viens... au moins une fois, ça fait trop longtemps que ça dure, cette histoire.
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La main chaude du jeune homme sur son poignet le fait frissonner intensément. Il le regarde de haut en bas avant de s’arrêter sur sa bouche pulpeuse et idéale. Lentement, très lentement, il déglutit sa salive tout en l’admirant. Le rouge lui monte alors aux joues et des frissons lui traversent le corps, simplement parce qu’il a entouré son poignet de ses doigts fins.  Il oppose une légère résistance lorsque le jeune asiatique le tire vers lui, c’est si sexy de résister un peu. Son regarde oscille entre celui du bellâtre et ses lèvres alors que la respiration de Siam se fait totalement pantelante, haletante. Il ressemble à un ange alors que lui n’est qu’un démon qu’on devrait fuir rapidement. Très rapidement. Un autre frisson s’arrache à son échine lorsqu’il sent sa main le frôler jusque dans la nuque avant de se glisser dans sa chevelure ébène qu’il empoigne avec force. Un énième frémissement le secoue. Il n’a jamais connu de moment comme ça. Se faire dominer, très peu pour lui et pourtant, lorsqu’il lui tire la tête vers l’arrière, il sent des papillons exploser dans son bas-ventre. Merveilleuse torture. Il frémit à nouveau lorsque ce baiser pieux lui lacère complètement la mâchoire. Divine douleur. Ses songes sont loin, sa logique avec. L’ange s’éloigne pour s’approcher du canapé et y tomber, l’entraînant dans sa chute. Il se mord les lèvres sensuellement avant de reprendre place sur lui. Son regard reste dans celui du beau gosse. Sa main remonte lentement pour venir caresser sa bouche, puis le bas de sa mâchoire avant de glisser sur sa gorge jusqu’à l’oraison de sa chemise qu’il commence à déboutonner. Sans plus attendre, il lui donne ce vrai baiser. Celui de la délivrance. Celui de l’artifice. Il lui mordille la lèvre et joue avec lui afin d’approfondir le tout et lorsque son torse est enfin mis à nu, alors sa main peu s’intéresser à ce corps si savamment travaillé et qui ne le laisse pas indifférent. Entre ses lèvres, sa peau, sa virilité, sa force et son regard ardent… Il a mis Siam totalement en émoi et il presse son corps contre le sien afin de le laisser deviner ça. Lentement, sa bouche divague sur la gorge du bel ange avant de s’éloigner doucement de lui pour le regarder à nouveau dans les yeux. Son index, mutin et fin, vient alors caresser ses lèvres merveilleuses dans une caresse exquise.

Tiens-moi.
Retiens-moi.
Sois mon Roi.

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Je bous. Il me brule les mains, il me brûle le cerveau et pourtant, je ne m'éloigne pas ce brasier humain, parce que je crains de le voir s'en aller à nouveau. Ses gestes déposent des frissons sur leur passage, m'obligeant à le laisser faire sans le lâcher du regard pour autant. J'embrasse ses doigts lorsqu'ils passent sur mes lèvres, je le mordille légèrement pour lui démontrer mon intérêt, comme un petit chat, mais n'en fais pas plus pour autant. Ca oscille entre la douceur et la furie, tout ça, je ne sais d'ailleurs pas tout à fait comment me positionner pour éviter de tout précipiter, mais il m'apporte la réponse de par lui-même en commençant à défaire ma chemise, progressivement, ce qui m'arrache un sourire en coin. Maudite Ombre... apprécies-tu de m'hypnotiser de la sorte ? J'aurais pu me jeter sur lui à l'instant même où il s'était assit sur mes genoux, un peu plus tôt, mais ça ne s'était pas fait pour je ne sais trop quelle raison... peut-être que j'avais pris goût au jeu entre nous, peut-être que je voulais le faire durer encore un peu. Je me saisis de ses lèvres aussitôt qu'il approcha son visage du mien et répondis a son baiser tout en resserrant la prise de ma main sur ses reins que je tirais un peu plus vers moi, histoire de sentir son bassin. C'est complètement dingue... j'ai le sentiment d'être sur la même longueur d'onde que lui, mais il ne fait que m'aguicher à chaque fois et c'est à moi de prendre les réelles initiatives, chose qui ne me pose pas le moindre problème, puis-ce que nous sommes deux et qu'il s'agit d'évoluer en complémentarité. Un soupir m'échappe, voila qu'il reprend ses distances pour m'observer de ses yeux sombres. Dis... comment t'appelles-tu ? Je le fixais un instant, puis avançais légèrement mon visage pour attraper son doigt entre mes lèvres, sans plus le quitter du regard. Ma langue s'enroula aéprs autour de l'index et je me sentis devenir complètement cinglé à l'intérieur. Il ne se passait rien, concrètement, mais pour moi, il y avait tout. Le prix du plaisir, c'était de faire monter cette douleur à l'intérieur, c'était retenir l'envie de crier et de balancer cet homme contre le sofa brusquement, parce qu'au fil des secondes, tout prenait de l'ampleur et j'étais curieux de savoir jusqu'où nous pourrions supporter ce jeu.

Doucement, l'une de mes mains remonta dans sa nuque pour saisir la base de ses cheveux humides que j'agrippais progressivement avant d'attraper un second doigts entre mes lèvres enjôleuses, puis je me laissais glisser sur le côté pour m'allonger sur le canapé en le tirant contre moi, sans me précipiter pour autant. J'osais espérer que cette fois, nous pourrions enfin passer le pas... sauf que non.

Le rideau fut tiré pour laisser entrer trois personnes.

Je grognais aussitôt de mécontentement en les fusillant du regard, même s'ils n'y furent pas sensibles du tout.

Bon sang, il faut croire qu'on était voués à déchanter à chaque fois. Faudrait pas s'étonner que je finisse par devenir violent à force d'être frustré à répétition. À contre coeur, je reculais la tête avant de ravaler ma salive en soupirant, mécontent. J'aimais pas être dérangé et -excusez-moi du terme, mais- baiser en public, c'était très peu pour moi, désolé.
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Bel Ange.
Doux pêcher.
Ultime poison.


Je te hais de me rendre ainsi. Je te hais de me faire abdiquer. Je te hais de me donner autant de plaisir. Je te regarde. Tu me rends ivre. Je ne sais rien de toi et pourtant, c’est comme si je pouvais avoir tout. Tout ce que je n’ai plus surtout. Pourquoi tu me fais ça bel inconnu ? Pourquoi j’endure par ta faute ? Qui es-tu ? Tant de questions qui restent dans ma gorge et qui refusent de sortir. C’est comme si l’univers refusait que tu entendes qui je suis et que j’en sache davantage sur toi. Ses lèvres sur les miennes, sa langue et son goût, l’odeur de sa peau, tout est un prétexte pour laisser mon être frissonner. Je te hais si fort pour tout ça. Je ne me souviens pas d’une personne m’ayant désirée de la sorte. Même avec Andy, c’était bon, mais c’était des jeux d’enfants à côté de ce que l’on vit actuellement. Je frissonne lorsqu’il presse sa main dans mon dos et que mon bassin se plaque alors au sien. Ma main vient fureter avec la bosse qui se forme sous ses vêtements. Mon souffle se coupe doucement alors que mon pouce joue sur cette courbe. Mes lèvres, entrouvertes, crient aux sienne de venir les rencontrer encore, mais contre toute attente, c’est sa langue qui s’empare de mon index. Mutine et divine agonie. Je le fixe en train de faire ça. Oh Dieu, pourquoi un tel supplice ? Suis-je obligé d’être un martyr ? Je tremble lentement. Un énorme frisson s’empare de mon échine. Ses sucions, son regard, sa bouche, notre proximité, tout me tue. C’est une mise à mort bien cruelle pour un condamné à mort. Je laisse mon doigt dans sa bouche, ce contact est bien trop bon pour être rompu et lorsqu’il vient chercher la base de mes cheveux pour les serrer entre ses doigts, je gémis. Je ne saurais vous expliquer pourquoi, mais ce rapport de force me rend fou. Je suis bon à interner, mais enfermez-moi avec lui par pitié. Un second doigt le rejoint dans cette valse humide, j’agonise un peu plus. Il bascule, je le suis. J’ai envie de lui. De nous. Peu importe le fait qu’on soit ici. Ce soir je ne peux plus. J’approche ma bouche de la sienne afin de laisser mes gémissements se perdre contre sa peau tandis que mon bassin se frotte au sien. Ma main reste toujours contre sa virilité. Je te hais bel Ange, si fortement, si violemment.

J’entends le rideau se tirer, je me colle à lui en fermant les yeux alors que mon souffle fluctue entre la brutalité et la rapidité. Non, pourquoi maintenant ? Je me tourne légèrement pour voir mes amis et leur air surpris avant de me redresser tout en tenant le bel ange par le poignet pour l’entraîner avec moi. J’attrape mon haut eu passage avant de sortir de là avec lui, puis de fixer la foule en prenant appui au balcon. C’est si frustrant, si injuste. J’ose enfin me tourner lentement vers lui et vient le reboutonner pour lui rendre son aspect parfaitement angélique. Je ne dis rien, je ne sais pas quoi dire en réalité. J’ai juste encore envie de lui, de ses baisers, de sa peau, de son velouté…. J’approche mes lèvres pour caresser les siennes lorsque je vois le boss me faire signe de repartir danser. Je grogne, je frissonne… Un dernier baiser chaste et je m’éloigne à regrets.
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En rentrant à la maison, dans le bus qui m'y ramenait lentement, je ne pus décrocher mon regard de mes pieds tandis que mon front appuyait contre le siège de devant. On aurait pu croire que j'étais malade ou fatigué... et tout bien réfléchi, ce n'était pas totalement faux. Mon esprit était effectivement épuisé, après tout. Hah... ce n'était pourtant qu'un inconnu dans la foule. Je ne connaissais même pas sa voix et encore moins son prénom, mais nous avions été trop proches... et j'espérais qu'il n'avait pas la conscience tranquille non plus. Mes doigts glissèrent sur mes lèvres dans un geste pensif, dernier contact que j'avais eu avec l'Ombre. Peut-être qu'il fallait que j'arrête de courir après du vent... car c'est bien ce qu'il était : du vent. On le sent nous caresser la joue, mais dès l'instant où l'on cherche à le toucher, il nous échappe néanmoins. Je soupire, je me cogne la tête contre la banquette de devant pour me sortir mes idées de la tête, puis je me redresse, car il est temps de sortir et de me mettre au lit. Il parait que demain serait un grand jour, selon ma mère, alors j'allais essayer de me concentrer sur ça. Faire bonne figure... être sage. Comme d'habitude. D'ici là, j'avais encore un peu de temps pour n'être qu'un petit diable en solitaire.

J'étais frustré.

Une tension, un soupir, puis l'engouement total.

Bonne nuit.

* * *

Mes grands yeux se levèrent sur le nom inscrit au-dessus de la sonnette : Bang. C'était coréen, n'est-ce pas ? Urgh... je ne parlais pas un mot de cette langue... et je me demandais bien pourquoi on ne me l'avait jamais appris lorsque j'étais encore enfant... c'était mes origines à moi aussi, après tout, non ? Un regard pour ma mère. Je lui souris tendrement en remettant l'une de ses mèches de cheveux derrière son oreille, histoire qu'elle comprenne que je la supportais et que non, je n'étais pas fâché qu'elle ait retrouvé quelqu'un. Mes seuls sentiments négatifs étaient en fait dus à ma possessivité ainsi qu'à un instinct de protection surdéveloppé envers cette femme que j'avais vu au plus bas et que j'avais redressé au fil des mois. Je ne voulais pas que son effondrement se reproduise, alors j'attendais de voir qui était ce nouveau copain. J'attendais de savoir si je pourrais oui ou non autoriser un autre homme à prendre soin de ma mère... et même si j'étais un garçon docile a priori, ma bénédiction était difficile a obtenir... c'est tout ce que j'avais à dire.

Finalement, la porte s'ouvrit et je me redressais du haut de... hum, mon mètre soixante-douze. Salutations, politesses. Nous entrâmes, puis nous dirigeâmes vers le salon où un apéritif attendait déjà. Salon.... endroit où mon coeur fit un arrêt l'espace d'une seconde. Que... que... pourquoi lui ? Pour le coup, j'étais heureux d'avoir ma mèche blonde derrière laquelle me cacher un peu au moment des présentation. Ce que j'avais envisagé comme une simple rencontre de routine risquait de se transformer en séance de torture.

"Siam"

Il s'appelait Siam.
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Je roule vers mon cimetière. Je roule avec la tête dans les étoiles. Je ne peux empêcher ma main de caresser mes lèvres. Il est un fantôme à présent, mais un spectre encore bien trop encré dans ma réalité. J’ai ses baisers en tête, ses caresses tatouées sur ma peau. J’espère qu’il se torture autant que moi le bel ange, il le mérite. Un frisson me parcourt l’échine alors que je détourne mon regard de la route le temps de l’imaginer à mes côtés sur le siège passager et lorsque la vision s’évapore comme un soupir trop bref, je regarde à nouveau droit devant moi avant de piler net devant plusieurs jeunes en tain de traverser la rue. Ils m’insultent, ils ont raison. Mon cœur bat la chamade, c’est une symphonie douloureuse. Quelle tragédie. J’observe les personnes qui s’éloignent avant de sursauter à nouveau lorsqu’un véhicule me double en klaxonnant longuement. Je ne peux me résoudre et lui envoie un fuck avant de frapper mon volant puis de me prendre la tête entre les mains. Qu’est-ce que tu m’as fait…. ? Une larme s’échappe et je l’essuie au plus vite. Il est temps de rentrer et lorsque je touche enfin mon matelas, ce n’est que pour mieux me souvenir de lui, de nous. Un dernier plaisir, un dernier soupir, mon moment à moi.

****

« Siam ! Dépêche un peu ! » Je pousse un long soupir d’accablement. Un dîner pour quatre personnes, sérieusement ? Il a inventé quoi encore ? Non, pas la peine de préciser, j’ai compris à sa façon d’agir qu’il avait quelqu’un dans sa vie. Mais pourquoi quatre ? Si je me retrouve avec un morveux ou une morpionne sur le dos, il va m’entendre. C’est aussi ma maison non ? ça ne fait que un an que Shane nous a quitté, c’est encore trop tôt pour remplir la maison avec des gens dedans non ? Je me regarde dans la glace avec mon jean blanc et mon chandail noir. J’essaye de rester sage, classique pour lui faire plaisir, mais mes boucles d’oreille trahissent un peu ce que je suis quand même. J’arrive au salon avec lenteur alors qu’il me somme de terminer d’installer l’apéritif. Un grognement sourd sort de ma gorge alors que je vais terminer son chef d’œuvre. Il a sorti la belle porcelaine et l’argenterie ainsi que les verres en cristal. Mon Dieu, il doit vraiment en être dingue. Ça sonne et je reste impassible. Ce ne sont pas mes invités, je m’en fiche complètement. J’entends des voix qui s’élèvent et lorsque des pas arrivent vers moi, je me tourne avec paresse. Je la remarque elle avant tout. Belle, élégante, fine. Elle est loin de ressembler à maman et puis…

Je recule.
Je tremble.
Je trépasse.

Lui.
Ici ?
C’est un cauchemar.


Je déglutis lentement ma salive avant de reprendre une certaine contenance en entendant mon père dire mon nom… et le sien. Un rictus de moquerie se dessine rapidement sur ma face de cancre juvénile pour la comédie. Léon. Mon Leo… Je l’observe encore à le fusiller du regard avant de me détourner pour le faire subir à mon paternel.

Joue le jeu Siam, déteste-le devant eux, sinon, ils vont comprendre. Joue le jeu Siam, fais-le pour vous.

Je croise mes bras et me recule afin de les laisser se mettre à table et par malchance, je me retrouve face à lui et garde ce visage impassible. « Siam, tu es impossible ! Ce n’est pas la fin du monde bon sang ! » J’observe mon père et ne change rien à mon attitude, au contraire, je roule des yeux et je tourne mon visage pour les ignorer. L’apéritif est relativement calme, c’est le moment des présentations basiques et pourtant, je n’ouvre pas une seule fois la bouche, bien trop décidé à prouver mon mécontentement. Mais derrière ça, c’est la peur que je cache. Cette peur de lui, de mon attirance, de son pouvoir sur moi, de ce « nous » qui me rend complètement fou.

Je hais ce jour.
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Franchement, je ne savais pas quoi penser de tout ça, car 1) la situation me faisait perdre mes moyens et 2) je ne pouvais pas le montrer devant le père de Siam. À la limite, que ma mère remarque quelque chose, ça n'était pas plus dramatique que ça, puis-ce qu'elle me connaissait un peu et avait accepté mes attirances depuis plusieurs années déjà... ça me vaudrait juste une remise en place de sa part parce qu'il s'agissait quand même du fils a son copain, mais je voulais faire bonne figure devant l'homme qui faisait battre son coeur en ce moment, alors... des efforts... comportons nous normalement, montrons que l'on s'intéresse aux sujets de conversation, répondons aux questions. Malgré tout ça, l'attitude évitante du garçon en face de nous me perturbait, tout comme il semblait affecter maman... et juste pour cette raison, je finis par lui lancer un regard antipathique vers la fin de l'apéro, ceci avant de commencer à l'ignorer moi aussi. Je ne lui en voulais pas vraiment, ou alors un petit peu, c'était plus de l'incompréhension qu'autre chose. Pourquoi être si désagréable ? Qu'est-ce qu'il cachait ? Il n'était pas comme ça, hier... alors c'était peut-être pas moi, le problème, du coup. Non, c'était surement pas moi... sinon pourquoi aurait-il eu ce mouvement de recul, tout à l'heure, lorsque nous étions arrivés ?

Le repas se poursuivit ensuite par un excellent plat qui aurait suffit à me faire accepter n'importe quoi si j'étais un peu plus porté sur la bouffe dans ma vie, mais je restais néanmoins attentif à la conversation en sentant que monsieur Bang semblait satisfait de ce que je lui offrais à voir et à entendre. Moui, enfin peut-être l'était-il aussi parce que j'étais habillé avec une banalité effrayante de la tête aux pieds et qu'il n'y avait rien de brillant sur moi pour trahir ma tendance au « bling bling ». Encore heureux que j'aie le pouvoir de sauver les apparences.

Mais pas pour très longtemps, il semblerait.

Après une vingtaine de minutes, le père de Siam finit ainsi par s'éclaircir la gorge pour nous préparer à la grannnde nouvelle que lui et sa chérie avaient à nous annoncer et même si dans un premier temps, je ne me suis pas montré méfiant, il eut suffit que les mots « Vivre » et « ensemble » atteignent mes oreilles pour que tout s'écroule. Comment ?! Je rivais mes yeux sur ma mère, presque furieux, puis me pinçais les lèvres violemment. Elle avait fait ça dans mon dos sans me prévenir, je le prenais comme une trahison, moi qui avais pourtant toujours travaillé si dur pour nous garantir de l'indépendance... voila que petit à petit, elle remettait le grappin sur moi pour profiter des dernières années où elle pourrait encore me traiter comme un enfant. Et avec ce statut d'étudiant qui m'emprisonnait à eux financièrement... putain. Je grinçais des dents, mais ma réaction ne fut rien en comparaison de La Sienne. Dis quelque chose ! Dis-leur que ce n'est pas possible...

Et comment pourrais-je vivre sous le même toit que toi ? Te rends-tu compte de ce que tu me fais, démon ?
(Invité)

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