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First, i don't like you | Nessy

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   Au final, je crois que je n’étais moi-même pas prête à le faire. Affronter les gens, les caméras, les flash incessants. Mais j’supposais que j’avais pas le choix. Après tout, j’aurais l’air ridicule si je décidais de passer le reste de ma vie ici non ? J’pouvais pas être comme Raiponce et passer mon temps dans une tour sans que personne ne souci de rien et pourtant, dieu seul savait à quel point ça aurait arrangé pas mal de mes problèmes. Mais je n’étais pas dans un conte de fée –loin de là- et il fallait que je m’habitue à tout ça. Mon dieu ce que les choses seraient plus simple si on arrêtait de me dicter ma vie dans les moindres lignes. Ne pourrais-je donc jamais vivre normalement ? Loin de tout ces arrangements et obligations qu’une « princesse » devait avoir ? Il me semblait bien que non. Et très clairement, ça rendait ma vie légèrement déprimante ces derniers temps alors que bordel, j’avais tellement pas besoin de ça. « Je suis persuadée que je jouerais très bien la femme brisée » Ou pas. Parce qu’au final, même si je ne lui souhaitais absolument pas de finir ses jours en prison pour une quelconque affaire de viol, fallait avouer que ça aurait pu m’arranger pour l’avenir. Ouais non, c’était pas cool de penser un truc comme ça. Pas si ça devait apporter du malheur à l’autre personne. « Tu crois vraiment que les choses peuvent se passer comme ça ? Qu’ils vont finir par se lasser de tout ça ? » Parce que même si je voulais y croire dur comme fer, je savais qu’il était peu probable que ça arrive un jour. Premièrement parce qu’un accord entre deux pays n’était pas quelque chose sur lequel on revenait au bout de quelques années et deuxièmement parce que dans les familles royales, le mariage n’était pas à prendre à la légère. « J’ai jamais dis que tu n’étais pas sexy. Bien au contraire. Maaaais.. J’aurais l’air de quoi si JE te sautais dessus ? Non non, je reste catégorique. T’as juste pas pu me résister plus longtemps et tu t’es acharnée sur ma chevelure. » J’esquissais un petit sourire totalement amusée de la situation. Quelque part, j’espérais que cela allait enlever le froid que j’avais moi-même créé en me montrant plutôt agressive quelques minutes auparavant. Au final, l’avoir en allié ne serait pas plus mal et je préférais cette option à celle de se tirer constamment dessus pour des divergences d’opinion. On pouvait bien apprendre à se supporter pour ne pas rendre nos vies trop difficiles non ? Bref, sa main dans la mienne j’inspirais un bon coup avant de sourire comme si c’était toujours la journée la plus merveilleuse de ma vie. Comédie, comédie. Et en parfait gentleman, Nemo me protégeait des flash et autre attaque de pseudo journaliste. Sauvée, on accédait enfin à la limousine et j’pouvais finalement respirer. Je jetais un œil au chauffeur avant de reporter mon attention sur mon nouveau mari. « Il me tarde d’être en tête à tête avec toi. » Le tout était de ne pas exploser de rire maintenant.
   
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   « Je n'en doute pas. Et si t'as un peu de mal, t'auras qu'à couper des oignons. » Ouais, t'avais de superbes techniques, tu le savais. Mais en même temps, aux grands maux les grand remèdes non ? S'il lui venait des difficultés à pleurer en pensant à toi – son mari - dans des situations difficiles, alors elle n'avait surement pas d'autres solutions que le bon vieux coupage d'oignons ou d'échalotes qui pouvait te rendre les yeux rouges et les faire pleurer en deux secondes. Elle te demandait ensuite si tu pensais réellement ce que tu disais, sur le fait qu'avec un petit peu de chance, vos parents finiraient par se lasser. Tu ne savais pas trop, mais tu l'espérais tellement. Tu haussais tes épaules. « Ce serait bien. Ou qu'ils finissent par voir qu'ils nous on forcés la main et nous ont volés notre liberté. » Ou tout simplement, si l'un de vous deux oserait enfin s'opposer à eux une fois que vous seriez tellement amoureux de quelqu'un d'autre que vous ne pourriez faire autrement que de vous battre pour cet amour. Ouais, t'étais peut-être un petit peu trop encore dans ton univers Disney pour penser des choses comme ça, mais après tout pourquoi pas ? Le problème, c'est que tout s'était passé si vite que tu ne te projetais pas du tout avec elle, que tu n'avais pas encore conscience que tu devrais passer des années à ses côtés et qu'on ferait référence à vous en tant que mari et femme. C'était effrayant. Tu lâchais un petit rire en la voyant argumenter sur ce que tu avais dis. « Nooon, ils vont tous croire que je suis fétichiste des cheveux ! Ça, ou alors que je détestais ardemment cette coiffure qu'ils t'ont obligé à porter. » Tu disais, avec un grand sourire de connard, juste pour plaisanter. Elle n'avait pas été si moche sa coiffure - et t'étais presque sûr que le lendemain, ça ferait comme Katniss et ses tresses dans The Hunger Games, et que toutes les petites filles de collège et lycée, et même plus jeunes iront à l'école avec la superbe coiffure du mariage de la princesse de Suède. Tu t'attendais même déjà à tomber sur pleins de tutoriels internet pour arriver à la faire simplement – et t'espérais qu'ils trouveraient, car Chrissy avait tout de même dû s'asseoir et ne plus bouger durant des heures pour qu'on lui fasse tout bien et que ça tienne. Bref, tout ça pour dire que tu n'avais aucun fantasme particulier avec les cheveux. Vous finissiez par enfin sortir, essayant de vous dépêcher afin d'entrer dans la limousine, et t'as cru enfin être tranquille pendant une demi-seconde. Que peut-être vous passeriez le trajet en mode silencieux, vous pourriez très bien être fatiguée de la cérémonie et avoir envie d'un moment de calme. Mais Chrissy continuait, disant à quel point elle avait envie d'être en tête à tête avec toi. Elle était sérieuse là ? Vous alliez aussi devoir faire la comédie devant le chauffeur ? Ugh. « Ouais, enfin seuls. C'est pas grave, on se rattrapera au voyage de noce. » Tu disais, avec la réplique d'un tendre sourire. Voyage de noce que vous n'aviez pas à proprement parler mais il n'était pas obligé de le savoir, ça.
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   Ouais parce que si j'éclatais de rire, ça nous faisait un peu perdre toute la crédibilité qu'on avait mis en oeuvre aujourd'hui. Et dire que demain on devrait recommencer le même manège à Monaco. J'avais l'impression que ce calvaire j'avais ne finirais au final. Enfin, techiniquement, on était censés être liés jusqu'à ce que la mort nous sépare, mais au moins, une fois rentrés à Harvard, on pourrait plus ou moins reprendre nos vies de nos côtés se contentant de quelques photos prise par "hasard" main dans la main en plein milieu d'une rue. Par hasard ouais. Vraiment, je me demandais comment j'allais combiner tout ça. Parce que putain, j'étais presque sûre qu'aucun de mes amis ne croierait une seule seconde à tout ça. J'étais pas le genre de fille à me marier sur un coup de tête et dire que c'était l'amour fou alors que j'en avais jamais parlée avant.. Ahaha. Non, personne n'allait y croire. J'comprenais même pas comment nos parents respectifs voulaient qu'on monte une tel mascarade. « Bien sûr. » J'esquissais un sourire avant de tourner la tête vers la fenêtre pour regarder les rues. C'était toujours mieux qu'inventer une quelconque conversation sans sens et de toute manière, je n'avais rien à dire. J'crois que c'était la première fois de ma vie que je détestais autant me retrouver dans mon pays natal. J'aurais voulu ne jamais remettre les pieds ici, ne pas vivre ça et ne pas sceller ma vie à la sienne. Pourtant, je ne pouvais pas revenir en arrière. Mais l'pire dans tout ça, l'pire c'était vis à vis de Tamsin. Comment j'allais pouvoir lui annoncer un truc pareil ? Le mec attiré par les mecs et la meuf attirée par les meufs. Mais sans mentir, Tam' me faisait chavirer. Et j'savais que c'était compliquée, j'savais qu'elle était dur à suivre mais là, j'avais l'impression que je venais de tout ruiner. Comment pourrait-elle me pardonner un truc pareil ? J'en avais aucune idée. On finissait par arriver à destination ce qui me faisait sortir de mes pensées et j'attendais que le chauffeur vienne ouvrir la porte avant de sortir regardant l'hôtel s'imposant à nous. Le meilleur de Stockholm sans aucun doute. Et encore une fois, les paparazzi étaient à l'affut nous mitraillant de photos qui allait faire la une des journaux le lendemain. J'devais avoir l'air fameuse avec mes cheveux en pétard là. Grande classe de la part de la princesse du pays.
   
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   Finalement elle ne tenait pas son envie de jouer devant le chauffeur durant longtemps, puisqu'elle te répondait qu'un bien sûr avec un mini sourire de façade, avant de se détourner complètement de toi. Sympaaa l'ambiance dans la voiture, mais bon, vous pouviez tout simplement mettre ça sur le compte de la fatigue – et au final, vous étiez vraiment fatigué de cette longue, trop longue cérémonie. Pourquoi les mariages royaux prenaient toujours des heures pour commencer puis à se dérouler ? C'était toujours sans fin et si ça t'avais fait rêvé lorsque tu étais plus jeune, aujourd'hui c'était bien différent. Tu n'aurais pas dit non de vivre cela avec quelqu'un que tu aurais aimé profondément, mais ce mariage n'était qu'une mascarade et t'avais même pas trouvé le moyen d'être réellement heureux et émerveillé de la beauté des choses. T'avais juste des insultes qui tournaient en boucle dans ta tête contre tes parents et contre le monde – que tu ne sortirais surement jamais. Enfin le chauffeur s'arrêtait devant l'hôtel, et tu lui donnais un petit pourboire après qu'il soit venu vous ouvrir la portière. Tu prenais l'une des mains de Chrissy une fois sortis, et tu venais glisser ta main libre doucement dans ses cheveux pour les aplatir un peu, un faux sourire tendre sur le visage pour que les paparazzis soient en mode « han quel couple trop mignon pleins de tendresse dans leurs façon d'agir ». Bon et c'était aussi pour que Chrissy ne gueule pas quand elle verrait surement les photos dans les journaux – tu savais comment étaient les filles avec leurs cheveux, tu avais des soeurs - et t'avais pas envie d'entendre ta nouvelle femme rechigner sur le fait que ses cheveux étaient en pétards à sa sortie de la limousine et que c'était le total fashion faux pas de mariage impardonnable ou tu n'savais pas quoi. Tu reportais brièvement ton attention sur les paparazzis avec leurs flashs, en mode « oh, vous étiez là » et « petit sourire heureux mais fatigué de cette merveilleuse journée », avant d'entrer dans le luxueux hôtel – qui était vraiment magnifique – et demander au comptoir le pass de votre chambre réservé sous Grimaldi. De là un homme venait prendre l'ascenseur avec vous pour vous amener à l'étage puis à la chambre où vos parents avaient déjà demandés à ce qu'on vous porte vos valises, et une fois la porte refermée tu accourais dans l'énorme lit deux places et tu sautais la tête première dedans. « Hmpf, au moins nos parents n'ont pas lésiné sur le luxe. » Tu disais, ta tête à demi-enfouie dans un coussin d'un blanc impeccable qui sentait bon le léger parfum – et tu te sentais toi un peu plus relaxé une fois à l'abri du brouhaha de l'extérieur.
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   Et à cause de ma crinière indomptable à la Hermione Granger, j'allais avoir le droit à des photos atroces assortit d'hypothèse. Petit un : la princesse de Suède a placée un pétard dans ses cheveux pour un look coiffé/décoiffé. Autant dire qu'elle ressemble maintenant à Ursula. Bien sûr, les tentacules sont sur la tête. Petit dieux : en bonne nymphomane qui se respecte, la princesse de Suède s'est envoyée en l'air dans la limousine avec son nouveau mari.. Et le chauffeur. Ce qui expliquerait l'incroyable retard avant leur arrivé à l'hôtel. Ouais bah dans les deux cas, merci la rumeur. Bref, je venais de me faire un film incroyable dans ma tête et comme à chaque fois que je perdais contact avec la réalité, je devais avoir une sacrée tête de conne. C'était histoire de bien vernir le tableau en fait. Mais Nemo, dans toute son attention et son rôle de nouveau mari fou amoureux de sa jolie blonde incoiffable, redoublait d'attention pour montrer à quel point il était parfait. La preuve étant qu'une de ses mains tenais la tienne et que l'autre était gentiment posé dans tes cheveux pour tenter d'aplatir le tout. Te fatigue pas mon grand, même avec un litre d'huile sur la tête, j'aurais toujours l'air de me la jouer choucroute. Et enfin, mon dieu comble de bonheur, on réussissait à entrer dans l'hôtel débordant de richesse accédant par la même occasion à la tranquillité. J'étais vaccinée de l'appareil photos pendant au mooooins.. Ouais bah jusqu'à demain en fait. Triste vie. J'gardais le silence me contentant de quelques sourire hypocrite destinés aux employés de l'hôtel un peu trop curieux tout en suivant l'homme désigné pour nous guider jusqu'à notre chambre. Et enfin, on pouvait avoir un peu de tranquilité. J'poussais un soupir virant mes chaussures histoire de revivre un petit coup pendant que Nemo se laissait tomber sur le lit comme un gros flan. « Comment pourrait-il lésigner sur ça ? Ils essaient de faire passer la pillule comme ils peuvent. » Mais l'argent, les cadeaux et les beaux endroits ne remplaceraient jamais la liberté dont ils étaient en train de nous priver. Pas pour moi en tout cas. « Donc, on va dormir dans le même lit ? »
   
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