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   J'avais l'impression de nager en plein cauchemar. Vraiment. C'était juste pas possible en fait. J'voulais pas que ça soit vrai. Comment est ce que ça avait pu se produire ? Et surtout, pourquoi est ce qu'on m'imposait un truc pareil alors qu'on m'avait répétée toute ma vie que j'étais libre de mes choix ? Mensonge. J'étais enchaînée. Enchaînée à un type que je ne connaissais même pas. A qui je n'avais jamais parlée. J'étais maintenant princesse de Monaco portant le fameux nom des Grimaldi. Et j'avais pour mari un.. Prince hypothétiquement gay ? Génial. Ça pouvait pas être mieux comme situation tiens. Ma vie entière était une grosse blague et là, j'étais sur le point de m'effondrer. Le mariage avait été à en vomir. Vraiment. J'savais même pas comment j'avais pu sourire. Et maintenant que c'était terminée, maintenant que les invitées étaient partis, j'étais là, assise en face de lui. On était censée faire quoi ? Apprendre à se connaître ? Sûrement puisque le deal était de passer plus ou moins le reste de notre vie ensemble. Mais entre le devoir et l'envie, y avait tout un monde. Alors j'restais juste là, mon regard perdu dans le vide sans trop savoir quoi faire. Au moins, on pouvait dire que ça réglait tout mes problèmes de coeur d'un seul coup. J'avais plus à choisir qui que ce soit puisqu'on avait choisit pour moi. L'truc était de savoir si en bonne princesse rebelle, j'allais accepter ça longtemps.
   
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   Tu n'as pas compris ce qui t'arrivais, pas vraiment. Tu avais encore la tête plongé dans les souvenirs du Canada, du séjour à la neige, des retrouvailles hasardeuses avec ton premier amour, et quand vers début janvier ton père t'avais convoqué pour te parler, t'avais pris l'avion pour Monaco, afin d'entendre ce qu'il avait à te dire. T'as failli rire. Peut-être que t'étais trop choqué pour t'opposer vivement à la nouvelle qu'il t'annonçait, peut-être que tu avais réellement cru qu'il plaisantait, ou que c'était des paroles en l'air qui jamais ne verraient le jour. Et pourtant, t'étais là aujourd'hui, t'étais à Londres dans ton costume blanc ressemblant à celui de ton père quand lui-même s'était retrouvé à cette position il y a des années avant ta naissance, et t'étais marié. Et pas à n'importe qui non, ce mariage t'ajoutait le nouveau titre de prince d'Angleterre, comme si tu avais besoin de ça. La mariage s'était enfin terminé, mais il avait été éprouvant. Tu l'a vu défiler devant toi, si vite, et en même si lentement pour un homme comme toi qui n'en voulait pas. Il avait fallu bien se tenir, se rappeler de toutes les règles de savoir vivre et de bonne conduite qu'on t'avait dicté plus jeune, et il avait fallu sourire, montrer la joie et le bonheur sur ton visage quand vous étiez filmés par des caméras et retransmis dans tous les pays. Un vrai rôle de composition. T'étais déjà fatigué, pas encore pleinement conscient de ce qui venait de se passer et de comment ça allait infecter vos vies, et t'étais assis en face d'elle, ta nouvelle femme, dans ton second costume, gris cette fois, et tu savais pas vraiment quoi faire, quoi dire. Tu prenais une coupe de champagne encore pleine qui était sur la table devant toi, et tu la descendais rapidement, comme pour te donner du courage – courage qui ne servirait à rien, arrivant bien trop tard. « Hm... C'est quoi ton nom déjà ? » Mince, tu avais entendu le mec le dire... Un truc avec un C ou un K qui devait surement sonner british comme Kathleen ou … Merde, tu ne savais même plus le nom de ta femme.
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   En fait, techniquement, c'était avant que j'aurais du me battre. Avant d'être mariée à lui. J'aurais dy m'y opposer, refuser, lutter pour ne pas être enfermée dans cette cage mais.. J'avais rien fais. Un trop plein de faiblesse encore une fois mais j'étais pas une battante. Et avec tout ce qui avait pu se passer ces derniers mois, j'avais pas eu le courage de me battre corps et âme contre ce qu'on voulait m'imposer. Maintenant, il ne me restait plus qu'à assumer. Du moins, je supposais que c'était le cas puisque qu'est ce que je pouvais faire d'autre ? J'étais déjà malade de la comédie qu'on allait devoir jouer. Des séances photos pour prouver notre amour. Yerk. Et puis comment j'allais expliquer ça à mes amis ? A Andrea, Macsen.. Et merde. J'étais une fois de plus dans la merde. Est ce qu'on allait devoir emménager ensemble à Harvard ? Pour faire le parfait petit couple ? Parce que je voulais pas. J'disais pas par là qu'il était méchant ou quoi que ce soit, et l'pauvre, il était lui aussi enfermé dans cette mascarade mais.. Putain c'était la galère. J'voulais même pas imaginer ce que ça pourrait être si on devait avoir des gosses. J'allais pas avoir des gosses d'un gars que j'aimais pas ? Si ? Oh gosh. C'était la folie dans ma tête. J'avais envie de crever. « Hm... C'est quoi ton nom déjà ? » Congrats, il connaissait même pas mon prénom. J'devais être vexée ou pas ? J'sais pas. J'savais même plus comment je devais réagir ou pas en fait. C'était triste comme situation. « Chrissy. » Paye ton nom digne d'un porno. Ahem. J'étais à deux doigts de fondre en larme, il était au courant ou pas ? L'seul truc qui me réjouissait là de suite, c'était d'avoir pu virer cette robe de mariée que j'aimais même pas et qui m'avait donnée l'impression de suffoquer pendant des heures. Triste vie qu'était la mienne. « Donc, on est mariés. » Jolie déduction, un bon point pour moi. « On doit faire quoi là ? »
   
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   Il fallait que tu profites de ces instants, même si t'étais en face de ta future femme. C'était surement les seuls moments de paix où le masque pouvait retomber, et où vous pouviez redevenir des êtres humains, bien trop jeunes, et pas assez libre. Elle était dans le même cas que toi non ? Elle comprendrait bien que tu n'aies pas envie de continuer à sourire en sa seule présence, ta mâchoire te faisant un peu mal pour le boulot qu'elle à du avoir afin que tu paraisses convainquant. Tu remerciais le ciel de n'être point amoureux, point en couple à Harvard, car tu n'aurais pas su comment gérer cette situation si rapidement. Et d'une autre manière, si t'avais été amoureux, si tu tenais réellement à quelqu'un et que tu sortais avec cette personne, peut-être que ça t'aurait donné le courage de t'opposer à ces conneries. En tout cas, la cohabitation commençait déjà mal, avec toi qui avait déjà oublié son prénom. C'est pas que tu voulais être malpoli, mais t'avais eu la tête un peu ailleurs lorsque qu'on t'avais demandé si tu voulais bien prendre sa main et blablablaaah. T'avais dis le fameux « I do » mais t'avais pas vraiment écouté ce qu'il te disait le mec. Chrissy elle te répondait. Mouais. T'avais déjà entendu mieux mais tu t'y feras surement. Tu la dégoulinera de surnoms tous plus faux et mignons les uns que les autres, comme ça tu n'auras pas besoin de l'appeler par son prénom – ou de malencontreusement dire le mauvais. « Appelle-moi Nemo. » Tu lui disais, parce que si elle ne te demandait pas ton prénom, c'est qu'elle s'en était souvenue, mais pas du bon. Enfin, si, de Rainier quoi. Ton premier prénom. Sauf que tu l'aimais pas énormément, dans ta tête il sonnait beaucoup trop formel et si c'était ta femme maintenant... Elle devra apprendre à t'appeler Nemo. Elle te faisait remarquer que vous étiez mariés, et tu reniflais un petit rire devant l'absurdité de la situation. Encore si tu avais eu la chance de la connaître un petit avant cette fille, l'atmosphère serait surement un peu plus différente, mais pour le coup, vos parents ne vous aviez pas du tout aidé. « On doit faire quoi là ? » Tu ne savais pas, tu ne savais rien. Quelques heures auparavant, tu ne savais même pas comment allait se diriger les mariages car tu ne savais pas comment se passait ce genre de cérémonies. Les gens étaient censés aller dans leur hôtel et vivre pleinement leur nuit de jeunes mariés non ? Mais ça n'allait surement pas être votre soirée à vous. « J'espère que tu ne t'attends pas à ce que je te fasse des enfants là ce soir ... » Tu demandais, laissant trainer la phrase en haussant un sourcil, comme si tu avais réellement peur qu'elle se jette sur toi à cet instant précis. Ce soir ou jamais même. Ouais. « Je crois qu'ils nous on réservés un hôtel avant qu'on parte pour Monaco demain... » Tu répondais, haussant tes épaules. Parce que demain aussi, la comédie continuerait.
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   Ouais, c'était la grande question. Parce que passer le reste de mon temps enfermée ici à tenter d'engager la conversation avec le mec en face de moi n'était pas vraiment le programment qui me plaisais le plus. Ou bien même, il ne me plaisais pas du tout. Là, j'avais clairement juste envie de m'enfuir, me blottir sous ma couette et me plaindre de la misère du monde. Sauf que c'était typiquement le comportement des pauvres filles capricieuse et que moi, je devais juste faire face à ça. Affronter le tout et j'improviserais le moment venu. Au final, j'avais pas vraiment le choix. Et même s'il était dans mes habitudes de saboter chaque trucs, mes parents avaient été plus que clair. Aucun sabotage, rien. Je devais me tenir à carreau et autant dire que je préférais éviter la sanction qui suivrait si je faisais le moindre faux pas. Ouais. J'inspirais lentement croisant mes bras sous ma poitrine tentant ainsi d'éviter de me bouffer les ongles et la peau en un temps record. Faire preuve de calme, c'était la clef. Sauf que c'était plutôt difficile dans ce genre de situation là. « Nemo.. Comme le poisson ? » J'ouvrais grand les yeux laissant mon côté enfant prendre le dessus l'espace de quelques secondes puis finissait par me râcler la gorge. Très bien, ça serait donc Nemo. Puis c'était de toute manière beaucoup plus jolie que Rainier. J'fermais les yeux espérant lamentablement que tout ça n'était qu'un rêve mais non. J'pouvais bien tenter de me lacérer la peau que je ne me réveillerais pas pour autant dans ma chambre. J'étais mariée. Y a trois jours de ça, je tentais de prendre une décision vis à vis des hommes tournant dans ma vie et maintenant, j'étais mariée à quelqu'un que je ne connaissais même pas. « Tout comme j'espère que tu ne t'attends pas à pouvoir me toucher en dehors des lieux publics. » Un sourire plus faux que de moyenne et je me levais de cette chaise faisant les cents pas dans la pièce. Génial, j'étais tombée sur le mec le moins aimable au monde. Quelle chance j'avais ! « Génial ! Ce sera la meilleure soirée de toute ma vie. »
   
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   Tout ça avait l'air tellement irréel. Tu savais que c'était tout ce qui était le plus vrai du monde, mais tu te sentais comme anesthésié, totalement confus. La vérité, ce que tu n'avais jamais imaginé tes parents te faire ça à toi. Les mariages arrangés, c'était censé être fini depuis des siècles, saufs dans quelques pays où il n'y faisait pas bon de vivre, alors tu n'avais jamais pris le temps d'y réfléchir plus que ça. Tu aurais surement dû. Tu te demandais comment cette idée leur était venue à l'esprit. Tu les imaginais parler tranquillement au téléphone ensemble, et amener le sujet d'une manière totalement nonchalante, riant de bon coeur en se disant que leurs enfants serraient absolument ravis de la nouvelle. Ton cul oui. On venait de te priver de ta liberté, voilà ce qui s'était passé. Il fallait croire que tu faisais toujours d'affreux choix concernant ta vie amoureuse, commençant par ne pas avoir donné de nouvelles à Oscar lorsque ton homosexualité fut découverte au grand public, à te laisser complètement t'enchainer de chaines dorées par tes parents et maintenant beaux-parents. Au moins, tu avais pu rencontrer la Reine D'Angleterre... « Yep. Parce que je suis nageur. » Tu lui répondais, souriant doucement au surnom que tu affectionnais tant. Elle avait l'air plus animée, plus vivante d'un seul coup, mais cet éclat dans ses yeux ne durait qu'un court instant, et ce retrouvait écrasé par la dure réalité de la vie l'instant d'après. Elle se raclait la gorge, et toi tu te grattais la tête, histoire d'occuper tes mains. T'avais rien à lui dire à cette certes jolie blonde, tu ne l'avais pas choisi, elle ne t'avait pas choisi, et qui savait si vous aviez des choses en commun. Tu levais tes yeux au ciel quand elle te disait que tu n'avais pas le droit de la toucher en dehors des lieux publics, et tu lui lançais un regard un peu noir devant son sourire de connasse. Ouais, c'est comme ça que tu l'appelais, t'aimais pas quand on faisait genre l'hypocrite devant toi, quand t'avais même pas été méchant. « Quel chance tu as, je ne fais pas parti de GANA. » Tu répondais seulement d'un de tes faux sourires, comme celui que cette chère Chrissy t'avais lancé précédemment. Tu la regardais se lever, et marcher en rond comme un petit poisson coincé dans un aquarium trop petit, et t'essayais de faire fit de sa dernière phrase ironique, parce qu'elle croyait elle, que ça te faisait plaisir ? « On reste là ou on y va maintenant, c'est tout ce que je te dis. On a pas d'autres endroits où dormir de toute manière. » Ouais parce que c'était hors de question qu'elle entre avec ses parents qui avaient insisté pour que vous ayez votre... Intimité. Beurk.
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   Fallait sentir l'ironie qui se dégageait de mes paroles. C'est le summum de la moquerie et seul un idiot n'aurait pas pu saisir à quel point j'étais loin d'être sincère en prononçant ces mots. J'essayais d'imaginer ce que ça aurait pu être si j'avais dis non. Si devant tout le monde, j'avais prononcée à haute voix "non, je ne le veux pas". Un scandale, sûrement mais au moins, les choses auraient été claires. Et peut être qu'on m'aurait couper les vivres, peut être que j'aurais perdu par la même occasion ma place à Harvard mais au moins, j'aurais pu vivre comme je le voulais et non comme on était en train de me l'imposer. Peut être étais-je stupide d'avoir acceptée sans broncher. J'étais sûrement dans la pire des situations au monde. Coincée dans une relation sans amour. Un amour qui ne viendrait peut être jamais. Condamnée à devoir encore et encore à mentir et ça, même à mes proches pour éviter la moindre fuite. A prendre des photos reflétant la fausseté de cette union tout en sortant aux yeux du public pour partager cet union si belle entre nous et nos pays respectif. Idiotie profonde. Je préférais encore me tirer une balle que rythmer toute ma vie sur une comédie sans aucun sens. J'arrivais même pas à savoir si je pouvais l'apprécier ou pas. Peut être qu'on pourrait s'allier ou tout au contraire, peut être qu'on sourierait devant les autres s'poignardant par derrière tel deux haineux incapable de supporter d'être dans la même pièce. Et pourtant, c'était plus qu'une pièce qu'on allait devoir partager. Nos vies, nos journées et tant d'autre chose encore puisqu'on s'était embarqués dedans. « Chouette, mon nouveau mari n'est pas un violeur. J'suis ra-vie de l'apprendre. » J'avais stoppée mes aller retour dans la pièce posant mon regard bleu glacé sur lui. M'en prendre à "Nemo" n'était pas la solution. Il ne voulait pas de ça tout comme moi et je ne pouvais pas lui reprocher quelque chose pour lequel il n'était pas coupable. Mais j'étais en colère, en colère contre lui, contre moi, contre nos parents respectifs. J'étais juste en colère. « C'est merdique. Juste merdique. Ils avaient promis que j'serais toujours libre de mes choix. » Je me laissais glisser contre le mur retirant les pinces qui tenait ce chignon si prout-prout que j'avais du garder toute la journée. Mes cheveux tombait en cascade sur mes épaules et j'balançais les artifices de cette tenue à travers la pièce d'un geste rageur. « Vas y si tu veux, j'te rejoindrais sûrement plus tard. » Recroquevillée sur moi même de la sorte, j'avais l'air d'une âme en peine et peut être était-ce que j'étais.
   
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   Vous aviez deux réactions différentes. Ta femme était colérique, énervée, et tu sentais que ça risquait rapidement de te saouler si ça se passerait tout le temps comme ça et qu'elle ne pourrait pas contrôler son image. Disons qu'elle y arrivait en public, puisqu'elle avait fait la jeune femme heureuse durant toute la cérémonie comme elle le devait, mais ça n'allait pas être possible pour toi si une fois les regards détournés, c'était toi qui prenait tout. De ton côté, t'étais las. Comme si on t'avait pris ta joie de vivre au moment de dire que tu voulais l'épouser. Comme si ton bonheur et toutes les bonnes choses dans la vie s'étaient envolés à cet exact instant. D'une manière c'était bon : vous vous tempérez, vous vous complétiez. Si tu te mettais comme elle à déverser ta haine, ça allait rapidement devenir explosif entre vous deux, et le problème c'est que tu n'aimais pas énormément les disputes et les scandales. « Tu le devrais. T'auras pas à venir me voir en prison. » C'était sûr que si t'en venais à t'amuser à violer des garçons ou des filles, et que ça se saurait, tu n'imaginais pas l'énorme scandale mondial. Bien plus important que ton coming-out forcé à cause de putains de paparazzis qui ne dormaient pas à trois heures du matin. Tu l'écoutais s'énerver, alors qu'elle défaisait son chignon que les coiffeurs avaient mis des heures à faire tenir pour que cela reste en place durant tout le mariage et le repas. Tu mordillais délicatement ta lèvre inférieure, soupirant. « Ils m'avaient dit pareil. Apparemment, nos parents se sont tellement bien entendus que le fait qu'on pouvait avoir des avis différents leur est totalement passé au dessus de la tête. » Et tu n'arrêtais pas de te demander comment ils avaient pu vous trahir d'une telle manière, et aucune explication valable ne venait éclaircir tes pensées, ni ne te mettait en accord avec leurs décisions. Tu reposais tes yeux sur l'inconnue blonde, qui semblait réellement au bout du rouleau. Tu secouais ta tête. « Non je peux pas. Je passe pour quoi à rentrer seul à l'hôtel le jour de mon mariage ? Il y a forcément encore des paparazzis dehors qui raconteront des conneries. » Conneries pas si fausses que cela, mais passons. C'était juste impossible pour toi d'aller à l'hôtel tranquillement sans elle, ça ferait jaser, déjà que certains trouvaient que votre mariage avait été assez rapide – et ô, qu'ils se rassurent, toi aussi t'avais vu arriver ça trop rapidement.
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   J'aimais pas du tout être faible comme ça mais j'savais que c'était le trait de caractère qui me caractérisait le plus. Etre faible, trouillarde, pleurer plus que de raison et être dépressive. Parce que si j'avais eu du mal à l'avouer pendant un moment, maintenant, je pouvais plus le nier. J'avais été hospitalisée alors oui, j'étais dépressive et ça.. C'était typiquement le genre de chose qui pouvait me faire péter un plombs. Mes parents pensaient à quoi très franchement ? C'était la pire blague au monde que de me faire un truc pareil. J'allais pas m'en sortir. Non, j'allais couler encore plus rapidement que l'année passée et tout ça, grâce à eux. Ô merci cher parent. Ils méritaient la médaille des pires géniteurs au monde pour le coup. Et merde, j'avais l'impression d'haïr le monde entier pour le coup. Ce qui était peut être le cas. Je détestais tout le monde à commencer par moi. « Laisse tomber, un mari en prison ? C'est encore pire pour moi. Tout le monde viendrai me plaindre. » Et j'avais pas envie d'attirer l'attention. Enfin, je demandais juste à ce qu'on me foutte la paix. C'était pourtant pas compliquée si ? Bah fallait croire que si. Et gosh, ça m'énervait. Respire, expire. Fallait pas que je laisse prendre mes émotions prendre le dessus même si comme d'habitude, c'était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. « J'comprend pas.. J'ai rien contre toi hein ? J'dis pas que t'es un mauvais type ou quoi que ce soit mais.. J'aurais préférée choisir par moi même. Comme sûrement tout le monde et.. J'sais pas comment on va faire. » Pour cohabiter ensemble, pour se regarder tout les jours, pour se parler et construire notre vie. Au final, ça me semblais totalement impossible en fait. J'pouvais pas être aussi bonne comédienne que ça. « Un bon point pour toi. » J'poussais un soupir avant de me redresser regardant les pinces éparpillés sur le sol. « Avec un peu de chance, ils croieront que tu m'as sauté dessus. » Ouais, genre le couple sauvage qui se saute dessus juste après le mariage incapable de retenir leurs folle envie de sexe. Yerk, c'était affreux. Et pourtant, je glissais ma main dans la sienne entrelaçant nos doigts. Si les paparazzis étaient dehors, autant ne pas leurs laisser le loisir de se poser des questions. « Prêt à affronter le monde extérieur ? »
   
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   Tu avais pensé plus jeune, lorsque tu regardais des films d'époque où les mariages étaient souvent arrangés ou que les concernés n'avaient pratiquement aucun droit d'exprimer leurs avis sur la question, que les acteurs surjouaient toujours, que les scènes étaient bien trop dramatiques pour ce que cela était réellement. Aujourd'hui, tu comprenais. Tu comprenais la sensation horrible de voir sa liberté être arrachée devant ses propres yeux. Tu comprenais l'envie de crier, de se débattre, de clamer haut et fort que non, cela n'était pas ce que tu voulais, mais de rester impassible et soumis, privé de paroles. Tu sentais l'injustice s'installer dans chaque pores de ta peau et la colère en toi qui ne demandait qu'à sortir et à crier à la trahison. T'avais l'impression d'avoir gâché ta vie en un petit oui, bien plus que lorsque les photos de toi et Oscar étaient sorties dans la presse mondiale. « Tu serais à la une des journaux, avec tes larmes de crocodiles. » Tu lui répondais, souriant légèrement en coin. Quoi ? Tu la voyais déjà jouant le jeu, faisant semblant de perdre l'amour de sa vie et ayant le cœur déchiré de sa trahison. Heureusement pour elle, tu pratiquais strictement tout ce qui était consentant, elle n'aurait pas tous les yeux sur elle pour ce genre d'affaire. Ce qui te saoulait en revanche, c'est ta vie sexuelle. Ça allait devenir quoi maintenant, abstinence indéterminée. Hell no. Le gros problème c'est que tu e pouvais surement plus draguer ou coucher avec qui tu voulais comme tu le voulais, car si c'était public, on risquait de te cataloguer infidèle. Merde, comment t'allais faire ? « Je pense que tu auras largement le temps de voir à quel point je suis cool. Moi aussi j'aurais préféré. Dis-toi que c'est que pour quelques années, que peut-être ils se lasseront après un an ou deux à jouer la comédie. » Et t'avais du mal toi-même à le croire mais bon, tu faisais ce que tu pouvais pour la rassurer. Pour te rassurer toi aussi. Peut-être qu'après tout vous n'auriez pas à faire ça toute votre vie. Quelques années puis un divorce à l'amiable, car tellement de familles divorçaient de nos jours, c'était tellement devenu courant, pourquoi pas vous ? Tant qu'on ne te demandait pas de lui faire un héritier avant... Tu lâchais tout de même un petit rire quand elle te disait qu'avec un peu de chance, en voyant ses pinces par terre ils penseraient que tu lui ai sauté dessus – et ça te faisait penser à cet épisode de Gossip Girl où Serena et Nate ont couchés ensemble lors d'un mariage. Ouais, t'avais des références très girly, et alors quoi. « Pourquoi ce serait pas plutôt toi qui m'aurai sauté dessus ? Je suis super sexy dans mes costumes de mariage ! » Tu disais, un petit sourire au coin des lèvres. Le blanc et le gris t'allais très bien, il fallait l'avouer. Tu la sentais ensuite glisser sa main dans la tienne, et tu lâchais une petite expiration, comme pour te donner du courage. « Pas vraiment, mais on a pas le choix. » Tu répondais en la regardant, avant de faire un grand sourire qui était ton sourire de monsieur comédie, et tu ouvrais les grandes portes afin de sortir, sa main dans la tienne. Il y avait des photographes, encore là pour immortaliser le moindre des moments, et ils commençaient tous à t'aveugler avec leurs putains de flash, tout en vous posant des questions tous en même temps. Tu faisais le mec protecteur de sa femme, histoire qu'elle ne devienne pas aussi aveugle que toi, mais tu gardais ton petit sourire de « je suis très heureux de ma vie », aussi fake soit-il. Devant une limousine vous attendait et tu l'ouvrais, laissant entrer Chrissy devant toi tel un parfait gentleman, avant de faire un dernier coucou aux photographes et de t'enfermer dans le véhicule. « A l'hotêl s'il vous plait. » Tu disais au chauffeur, avant qu'il se mette à roule jusqu'à votre chambre pour la nuit.
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