Chanix ▲ This is the end.

►Chanix + This is the  end.

Envie. Parce qu'il en avait envie. Ça te donnais envie de vomir d'entendre une réponse pareil. Il était sérieux ? Il te connaissais depuis longtemps, vous aviez partagés de tonne de chose ensemble et parce qu'il avait envie, il s'permettait de te faire subir tout ça ? De te frapper, de t'humilier et de te torturer de la sorte ? Ouais, il te donnais envie de vomir. Et puis d'un coup, sans que tu ne comprennes pourquoi, tu le sentais te soulever te portant dans ses bras jusqu'à te déposer sur ton lit. C'était bien beau de faire ça mais t'en avais pas besoin, t'avais pas besoin de lui ni de son aide. Tu voulais qu'il s'en aille et que plus jamais il ne t'approches. Tu voulais tout ça. Et il revenait bien vite passant quelque chose sur ton visage. Un support imbibé d'eau et automatiquement, ça te faisais du bien. Bien sûr, ça brûlait encore, mais ça soulageais au moins quelques secondes la sensation affreuse que t'avais depuis tout à l'heure. Il reprenait la parole et tu gardais la bouche close. Pas parce que tu voulais lui obéïr au doigt et à l'oeil mais simplement parce que tu ne voulais pas que ce calvaire recommence. Des larmes coulaient encore le long de ton visage c'qui te faisais sentir encore plus pathétique. Il devait bien rire intérieurement de tout ça. D'voir à quel point t'étais faible en réalité, d'voir que tes seuls moyens de défense était tes mots et que même là ils te faisaient défaut.

Je suis aux petits soins pour Charline, et la voir pleurer me blesse. Finalement dans le temps nous étions vraiment très proches, et il ne faut pas le négliger. Je ne regrette pas ce que je lui ai fait subir, c'est juste ma vengeance de toutes les fois où elle m'a trompé. Donc je m'en fiche dans un sens. Certes maintenant je suis blessé mais ce n'est pas pour autant que je vais me justifier. Je lui frotte les yeux, en lui essuyant les larmes. « Arrête de pleurer, s'il te plait. » Je lui demande avec gentillesse et ça ne me ressemble pas. Je fonctionne d'une manière très spéciale, mais une fois que je me suis vengé, si la personne compte pour moi un minimum alors je l'aide en prenant soin d'elle c'est ma façon de me faire pardonner. Finalement peut-être que je vais bien m'entendre avec elle, et sans pour autant être en couple. J'aimerais tellement, qu'elle trompe Nate avec moi, ça serait ma vraie vengeance. Je m'assois sur le bord du lit. Et appuie sur le gant de toilette posé sur son front. « Tu restes ici cette nuit. Ne me dis pas non, tu n'as pas le choix. » Je lui caresse la joue, lui essuie une dernière fois les yeux, et vient m'allonger à côté d'elle, et dis comme si nous étions de vieux amis. « Comment tu l'as rencontré ? » Je parle de Nate bien entendu.

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Le pire, c'est que c'était bien la première fois de ta vie que tu te sentais aussi faible. Vraiment. Tu disais rien et tu te contentais de pleurer encore et encore alors que putain, t'étais tellement pas le genre de fille à pleurer. C'était comme s'il venait de tout péter chez toi d'un coup et là, t'étais juste en train d'évacuer. C'était affreux non ? Ouais, totalement. Et il te demandais d'arrêter de pleurer tout en continuant à t'essuyer les yeux du mieux qu'il pouvait. Mais le truc le plus notable, c'était le son de sa voix. Pourquoi est ce quil semblait si.. Gentil ? C'était pas normal. Pas venant de lui. Pas après ce qu'il venait de faire. T'essayais vraiment de te calmer pour le coup sans être sûre que ça marche vraiment mais.. T'essayais. Et il s'asseyait à côté de toi posant un gant mouillé sur ton front avant d'affirmer que t'allais rester ici. Et comme il le précisait, tu n'avais vraiment pas le choix. A quoi était-il en train de jouer ? C'était quoi toute ces attentions et puis merde, il pouvait pas agir comme ça. Pourtant, t'éviter de bouger ou bien même de dire quoi que ce soit. T'avais découvert quelques minutes avant que ça te portais plus préjudice qu'autre chose et t'avais pas tellement envie de recommencer. « C'est un ami d'enfance. Il était juste plus proche d'Apple. » Tu savais même pas pourquoi tu lui répondais et ta voix semblait un peu trop enrouée. « Pourquoi tu m'demandes ça ? »

Derrière mon air de mec sans attache, il y a un coeur et c'est sûrement le fait que je connaisse Charline depuis l'enfance qui fait que je sois autant attaché à elle. Comme on dit, un premier amour ne s'oublie pas, même si je l'ai presque détruite. Elle va me pardonner, et si elle ne le fait pas c'est dommage pour elle, elle me connait assez, et sait que si je fais tout ça pour elle c'est qu'elle compte pour moi. Je repense alors à ce que j'ai dit, et je commence à rire alors qu'elle vient de répondre à la question que je lui ai posé, et qu'elle m'en pose une autre. « Charline, on est chez toi.. Normal que tu restes ici pour dormir.. » Comme un crétin je suis pris d'un fou rire, celui qui donne des crampes dans le ventre et qui nous fait pleurer. Je m'assois alors sur le bord du lit, et tente de reprendre mon sérieux. C'est sûrement parce que je restais très fréquemment chez elle que j'ai l'impression d'être chez moi. Je me lève, et mes rires sont plus calmes. Je m'essuie les yeux pour ensuite passer une main dans mes cheveux. « Désolé, c'est débile mais ça m'a tellement fait rire. » Je retourne alors auprès d'elle toujours un peu hilare, et remets convenablement le gant de toilette. « Enfin bref, si je t'ai demandé ça c'était par simple curiosité. »

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C'était pas comme si ce genre de détail pouvait l'intéresser. T'étais même carrément sûre qu'il s'en fichait. Alors quoi ? C'était comme une sorte de nouveau jeu ? Parce que t'étais vraiment pas partante pour quoi que ce soit là. Non. Tu voulais juste qu'il s'en aille et qu'il arrête de faire comme s'il ne s'était rien passé. Merde quoi, il pouvait pas faire comme si c'était rien. Et voilà qu'il riait tellement amusé de son erreur. C'était pas drôle, t'avais pas envie de rire de toute façon. Mais tu disais rien, tu préférais jouer la prudence maintenant que tu avais vu de quoi il était capable. Ouais, tu préférais te préserver puisque de toute évidence, il allait rester ici encore un bon moment. Encore une fois il prenait soin de toi repositionnant correctement le gant de toilette sur ton front et tu restais là, allongée sans trop savoir ce que tu pouvais dire ou faire. « Mh. Pourquoi t'agis comme ça ? » Et il savait très bien de quoi tu voulais parler. De son excès de violence suivit de son trop plein d'attention. T'avais besoin de comprendre parce que c'était tout sauf normal. « Tu vas rester ici ce soir ? » Tu redoutais un peu sa réponse. T'étais pas sûre de pouvoir fermer l'oeil si jamais c'était le cas et.. Vous veniez de vous séparer alors c'était un peu bizarre non ?