Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityMatlow ♫ La mystérieuse légende du kilt.
Le Deal du moment :
LEGO Icons 10331 – Le martin-pêcheur
Voir le deal
35 €


Matlow ♫ La mystérieuse légende du kilt.

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
CS peut vraiment foutre la merde quand elle -ou il ?- le veut. C'est bien la première fois que je vois mon nom sur ce blog, et c'est finalement pour balancer ce qui réduirait en miettes le peu d'espoir que j'avais de me réconcilier avec  ma meilleure amie. Elle a été claire : on n'a plus rien à se dire. Est-ce que je viens vraiment de perdre définitivement May ? Pour une histoire de mecs ? J'en ai la rage au ventre. C'est tellement con. Et je lui en veux d'être aussi bornée sur ce coup-ci. Je ne suis pas la seule en faute. Enfin, bref.

Un message a tout de même réussi à me changer les idées, l'espace d'un instant. Matthias voulait qu'on se revoit. Et ça ne pouvait pas mieux tomber. La dernière journée que l'on avait passée ensemble avait été étrangement mémorable. Beaucoup de rires, de conneries qui avaient réussi à me projeter en dehors de ma vie trop morose. Je crois qu'il me plaît bien, ce garçon. On a le même sens de l'humour pas très recherché, la même fierté exacerbée. La même envie de s'évader. Enfin, c'est en tout cas ce que j'avais cru comprendre après quelques bonnes rasades de whisky en sa compagnie, et j'ose espérer que c'est réciproque. J'avais même pris la liberté de me confier. Peut-être a-t-il tout oublié -il a bu plus que moi, après tout-, je n'en sais rien.

Première étape : enfiler le fameux kilt. Ca avait été une vraie galère d'en trouver un ici, au canada, et c'est finalement plus une jupe épaisse qui en rappelle le motif. Un peu courte pour le froid glacial qu'il fait encore dehors, elle m'arrive à mi-cuisse. J'enfile aussi de très longues chaussettes en laine, et une paire de bottine pour compléter le look. Un regard dans le miroir. Mon dieu, ça ressemble davantage à Zelda qu'à moi et mes jeans-pulls habituels. Pour une fois, j'ai l'impression d'essayer de me faire belle, sans que ce ne soit pour une grande occasion. Dans le but de lui plaire, peut-être. Je n'ai pas envie d'y penser vraiment. Matthias est mignon, mais il se passera bien ce qu'il se passera.

Mon manteau est assez grand pour couvrir tout ça ; je sors, et file le retrouver, deux étages plus haut. Peut-être est-ce une mauvaise idée de faire confiance en mes souvenirs embrumés de l'autre soir, mais je tente tout de même ma chance à une porte, toquant, un sourire déjà amusé aux lèvres.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cet après-midi et ce mal de crâne - et de ventre -, je m'en rappellerais toute ma vie. Il était rare que je me lâche autant mais cette fois-là, j'en avais eu besoin. Non pas que j'ai particulièrement des problèmes dans ma vie. Mes amis me sont fidèles, ma vie sentimentale sent le point mort, ma famille va plutôt bien - du moins, c'est ce qu'ils me disent - et concernant mes études et ma future vie professionnelle, c'est plutôt rose. J'avais seulement eu besoin de lâcher prise et de faire ce que je ne faisais pas habituellement. Et la compagnie de Willow était parfaite. Comme si c'était elle qui me fallait pour agir ainsi. Comme si elle était entrait dans ma vie au bon moment. J'avais donc un bon souvenir du dernier moment que nous avions passer ensemble, c'est pour cela qu'un message suffisait pour en programmer un autre. Enfin, il fallait juste espérer maintenant qu'elle accepte. Il n'y avait aucune raison que ça ne soit pas le cas, je ne pense pas lui avoir fait peur la dernière fois. D'accord, une bouteille de whisky n'est pas le cadeau le plus délicat et le plus romantique, mais il lui prouvait que j'avais été attentif lors de notre première rencontre et lors de nos premiers textos échangés. Bingo, elle acceptait. Elle viendrait me rejoindre dans ma chambre et puis pour la suite, on trouverait bien une idée. On ne manquait pas d'imagination vu nos dernières activités - rappelons nous de la fameuse descente en luge. Luge qui était une vieille planche de bois -.
Je me préparais donc en l'attendant. Une bonne douche faisait du bien. J'enfilais un jeans et un léger pull. Une main dans les cheveux en guise de coiffure, sans oublier la touche de parfum. Pendant un instant, je me fixais dans le miroir. Non pas par narcissisme mais comme si je me parlais - je pense seulement, je vous rassure -. Mes interrogations de la dernière fois me revenaient à l'esprit. Étais-je avec elle comme si elle me faisait penser à ma sœur ? À une amie ? À une fille susceptible de me plaire ? Et puis, ce rendez-vous, à quoi pouvait-il ressembler ? À un rancard ? À un rendez-vous entre potes ? Trop de questions et je ne savais pas y répondre. Elle était mignonne, drôle, un peu folle. Sa présence me faisait du bien comme si je ne faisais plus attention à moi autant que je le fais quand je suis avec d'autres. Elle était ma liberté en quelque sorte. Pourtant, aujourd'hui, pas d'alcool. Et ça me faisait peur puisqu'on allait passer un moment en étant sobre. Je me demandais bien à quoi ça allait ressembler et ce qu'on allait pouvoir faire. Bref, on verra bien en temps voulu.
Je sortais de mes pensées en entendant toquer à la porte. Je me regardais une dernière fois avant de sortir de la salle de bain pour me diriger vers la porte. Bon, d'accord, c'était un peu le bordel. Entre ranger ma chambre et me préparer, le choix avait été vite fait. J'ouvrais la porte, découvrant cette jolie Willow. Et il ne me fallait que peu de temps pour réaliser qu'elle portait le kilt. J'avais un rire amusé. « Ah ouais, tu l'as fais ! » Pour elle, ça faisait partie de ses origines. Même si elle ne devait pas le porter souvent, j'imagine que ce n'était pas le plus grand choc qu'elle pouvait vivre, que de porter cette pseudo jupe. « Franchement, je suis ravi que ce soit toi qui la portes. Je ne suis pas sûr que j'aurai été aussi sexy avec... » Et hop, un petit compliment bien passé. J'étais un mauvais dragueur alors je ne comptais pas me lancer là-dedans mais sur ce coup, c'était vrai. Cette tenue changeait de celle de la dernière fois - même si elle était déjà mignonne - et c'était assez surprenant. Je me poussais un peu pour pouvoir entrer, elle n'allait pas rester dehors. « Entres... » Je ne quittais pas ce sourire amusé. Comme quoi, elle n'oublie pas de relever des défis, même quelques jours après. « Je m'excuse pour le bordel. » Dis-je en ayant un rire gêné. Pourtant, je savais bien que ce n'était pas une façon d'accueillir une fille. Je fermais la porte derrière elle, la reluquant une nouvelle fois de la tête aux pieds. Mais promis, c'était la dernière fois. « Qu'est-ce qui me dit que c'est bien Willow et pas ta fameuse sœur jumelle ? » Bonne nouvelle, malgré l'alcool, je me souvenais approximativement de ce qu'elle avait pu me dire l'autre fois. Je la regardais - dans les yeux -, en souriant toujours. J'étais content de la voir. Plus que je ne le pensais.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La porte s'ouvre sur le jeune homme et son petit air surpris. Eh oui, le kilt. Sa réaction me fait rire avec lui, alors que j'écarte les pans de mon manteau pour bien le lui montrer. "J'allais pas me défiler." que je lui dis en arquant le sourcil, l'air si sûre de moi que c'en serait presque insolent. Son compliment me flatte, me fait même rougir, et mon regard se détourne une seconde avant de se relever vers lui. "Merci. J'ai aussi un doute, effectivement. Il aurait fallu te raser les jambes." Voilà que je dis déjà de la merde. J'sais pas, j'ai l'impression d'être un peu stressée. C'est un rencard ? Il a mis du parfum le bougre, je le sens bien alors que je passe près de lui pour entrer. Est-ce que lui aussi vient de passer une heure devant son miroir pour se faire beau ? Parce qu'il l'est, définitivement. Et même si le regard vitreux et alcoolisé avait son charme, je crois que je le préfère sobre et propre sur lui. A voir si l'on a toujours autant de conversation.

La chambre est un peu en bordel, mais ça me soulage franchement. "Tu n'es pas encore à mon niveau, mais ça n'est pas mal." que je lui lance dans un sourire en me retournant vers lui. Ravi de voir que tu es humain comme moi, en fait. Les gens trop maniaques m'angoissent . Je trouve le chaos confortable, tant qu'il ne dépasse pas certaines limites. Les espaces trop organisés ont la fâcheuse tendance de me rappeler les chambres d'hôpital.

Et quand il me demande si je suis bien moi, je n'arrive pas à contenir un petit rire. "Tu te souviens que j'ai une jumelle, j'apprécie." il m'a donc écoutée l'autre soir, c'est en même temps agréable à savoir, et... Un peu gênant. Ouais, on a quand même débité pas mal de conneries, l'un comme l'autre, et j'espère que le plus gros est passé aux oubliettes. "Comment te le prouver ?" je fais mine de réfléchir un instant, pour trouver le parfait argument. "Je sais que tu es incapable de boire toute une bouteille de whisky, même avec une aide précieuse." Oui, c'est moi l'aide précieuse. Quoi qu'il aurait pu me dire exactement la même chose. Mais ça m'avait presque manqué de l'embêter, tiens. Je laisse mon manteau glisser le long de mes bras pour le poser sur son lit. Si l'on ne sort pas tout de suite, autant ne pas mourir de chaud. "Oh. Si on sort, il faut que ce soit en intérieur. Il fait super froid là dessous." dis-je dans un sourire malicieux en posant les mains sur mes cuisses. Ouep, la tradition jusqu'au bout. Et ne fais pas l'innocent, tu vois très bien ce que je veux dire.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'étais donc réellement content de la voir. Evidemment, j'avais de très bons amis mais avec Willow, c'était différent. Elle avait ce côté un peu garçon manqué dans sa personnalité : boire comme un trou, avoir beaucoup de répondant, ne pas avoir peur de dire tout et n'importe quoi. Elle changeait de toutes ces étudiantes qui passent trois heures dans la salle de bain, à vouloir plaire à tout le monde, à chercher à être la plus populaire ou la plus parfaite. Ce que je comprenais, c'est que Willow, elle, n'en avait rien à faire d'être la plus connue du campus ou la plus appréciée. Elle restait elle-même et finalement, c'est peut-être ça qui me plaisait chez elle. Bien sûr, j'aimais les jeunes femmes féminines et qui prenaient un minimum soin d'elle et elle venait d'ailleurs de me prouver que c'est ce qu'elle faisait, en portant ce fameux kilt. Je n'avais aucune idée de la tournure des événements avec elle, et au fond, c'est peut-être ça aussi qui me plaisait. Le suspens, le mystère, ne pas savoir ce qui se passerait ces prochaines minutes.
Elle était donc là, devant ma porte, à me prouver qu'elle avait relevé le défi ce qui m'arrachait un sourire amusé. Elle m'avouait qu'elle aussi doutait que cette jupe écossaise aurait pu m'aller. Epilation des jambes. Il ne faut pas exagérer. L'épilation à certains endroits, c'est bien. À d'autres, ça fait perdre sa virilité. Les poils, c'est l'homme, non ? « Et ce n'est pas quelque chose qui est dans mes projets... » Dis-je en riant légèrement, avant de la laisser entrer dans mon espace privé. Je refermais la porte derrière elle, m'excusant du bordel dans lequel je l'accueillais. « J'y travaille mais c'est tout un art d'être bordélique. » Je lui souriais. J'avais l'impression d'être un peu gêné face à elle. La dernière fois, l'alcool avait facilité les choses, le dialogue. Là, je ne savais plus ce que je pouvais me permettre et ce que je devais éviter. J'imagine que cette sensation d'intimidation était temporaire et qu'elle s'atténuerait au fil des minutes.
J'entrais alors dans le milieu de l'humour, comment savoir s'il s'agissait bien d'elle et qu'elle n'avait pas envoyé sa jumelle pour éviter de passer à nouveau un moment avec moi ? D'accord, cela s'appelle de la psychose. « Je ne te promets pas de me souvenir de tout ce qu'on a pu se raconter... Mais en général, les choses intéressantes et importantes, je n'oublie pas. » Dis-je en souriant. Je me souvenais aussi qu'elle avait plus ou moins évoquée son père et qu'elle était bisexuelle. Mais c'était seulement des points, des sujets. Je ne me souvenais plus de nos propos en eux-même et de chaque explication. Pour me le prouver, Willow revenait sur le fait que je n'arrivais pas à finir cette bouteille, même en étant aidé. Un petit sourire en coin se marquait sur mon visage, et mes yeux se posaient dans les siens. « C'est petit de me dire ça... C'est très petit, même. Mais je trouverai probablement un moyen de te relancer la même. » C'est vrai, j'avais l'impression de ne pas passer pour un vrai homme et de ne pas être capable de finir du whisky. Bon, du whisky, ce n'est pas de la bière ou du vin. C'est fort, c'est direct. Alors j'avais des circonstances atténuantes. Mais je voyais bien qu'elle s'amusait à me chercher, sans savoir pourquoi elle le faisait tant. Mais j'aimais ça. 
Elle enlevait sa veste et je pouvais donc découvrir ses jambes, sans pantalon et simplement cachés par une jupe et des chaussettes. Je commençais sérieusement à la trouver sexy, et ça me troublait. Mais bon, je savais le cacher. Pour le moment. Je l'écoutais alors et son sous-entendu n'était pas difficile à comprendre. J'ai beau être un vieux étudiant en médecine, savoir me tenir et être respectueux, je reste aussi et avant tout un homme. Et sa façon de me chercher commençait à changer de navire, dans le sens où je ne savais pas si c'était simplement et purement de la taquinerie, ou si on entrait plutôt sur un terrain de séduction, davantage dangereux. Un léger sourire coquin aux lèvres, je ne la quittais pas du regard. « Mais il faut assumer les conséquences du kilt. Ça fait partie du jeu... » J'étais bien placé pour dire ça, moi qui avait tant eu peur de devoir le porter. Stop aux bêtises, il valait mieux repartir dans un stade de taquinerie. S'embêter et seulement s'embêter. C'était plus sûr. « Par contre, le 'si on sort, il faut que ce soit en intérieur'... C'est dû à ta couleur de cheveux, j'imagine ? » C'est vrai que "sortir" et "en intérieur", c'est un peu contradictoire. Et puisqu'elle aimait me taquiner, je me devais de faire de même. Bien que les blagues sur les blondes ne soit pas très original. On était toujours debout, face à face. Je ne savais pas trop ce que l'on attendait et surtout, je ne savais pas quoi faire. Je réalisais que l'alcool avait bien faciliter les choses la dernière fois...
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Les choses importantes, il ne les oublie pas ? Eh. Moi non plus, et j'ai envie de dire : malheureusement. Je lui ai dit que j'étais bi, comme ça, cash, et je crois même avoir développé le sujet plus loin que nécessaire. Enfin, il ne m'avait pas jugée, ni rejetée. Dans ce pays un peu trop catho, c'est finalement une chance. Non pas que j'aie souvent été rejetée pour ça, mais je tente tout de même de le garder pour moi.

Quand je lui lance une petite pique, sa réaction m'arrache un sourire franc, et je soutiens son regard ; c'est qu'il veut sa vengeance. Voilà un trait de caractère qu'il ne perd pas en étant sobre, et qui me plaît bien. J'aime les mecs qui savent avoir du répondant, c'est tout de suite plus amusant. "Trouve donc, je t'en prie."

L'ambiance est un peu particulière, cela dit. J'ai l'impression que l'on reprend doucement nos repères, que l'on cherche à savoir si ce que l'on a découvert de l'autre est toujours d'actualité sans les quelques grammes que l'on avait dans le sang. Et puis il y a une sorte de tension, c'est étrange. Quoique, avec ce que je viens de laisser entendre sur le kilt -ou plutôt sur ce qui se cache en dessous-, je peux le comprendre. Sous ses airs sages et sérieux -un peu-, il reste un homme, et ces messieurs sont assez simples à provoquer. J'aurais peut-être dû m'abstenir. J'ignore si je lui plais, si je l'attire. Je crois que je cherche les emmerdes toute seule, finalement ; peut-être suis-je même en train de me faire des films sur les tournures que pourraient prendre la soirée. Bref, bref, bref. Sors toi ça vite fait de la tête ma petite Willow.

"Hm, j'assume tout à fait." Je me rapproche un peu de lui en arborant mon petit air fier qu'il doit déjà bien connaître. Mais lorsqu'il me fait une blague sur ma blondeur, j'ai un léger rictus qui vient casser toute ma crédibilité. Oh l'batard. Je fronce le regard en le fixant, droit dans les yeux. "Il va falloir élever le niveau de tes vannes ce soir, je ne pourrai pas m'abaisser à ce point." que je lui dis en contenant maladroitement un sourire. Ouais, nan, je ne vais pas me vexer pour ça. Je dois même dire que j'aime bien le fait qu'il cherche à m'embêter. "A moins que ton humour ne dépende totalement de l'alcool, dans ce cas la soirée risque d'être longue !" je poursuis, rendue peut-être trop bavarde par le stress. "D'ailleurs, on ne va pas s'éterniser ici. Allez, attrape ton manteau !" que je lui fais, posant les mains sur ses bras pour le pousser avec enthousiasme vers l'entrée et le porte-manteau. Je reprends le mien au passage ; je le remettrai dehors. Autant écourter ce moment avant que mon esprit n'ait le temps de s'échauffer.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Cette ambiance était particulière. On s'entendait bien mais on n'osait plus tellement parler. On se taquinait un peu et on se prouvait que l'on se souvenait de la dernière soirée malgré l'alcool qu'on avait pu ingurgiter. Mais il y avait comme une gêne. Comme si j'étais gêné d'être avec elle, mais dans le sens intimidation. Elle est si simple et si jolie tout en ayant une forte personnalité et un sacré répondant. C'était bizarre. Mais vu comme elle me clashait - sympathiquement bien sûr -, je me disais que je n'avais pas à avoir peur. Du haut de mon 1m85, ce n'est pas cette petite blonde qui allait me faire perdre mes moyens. « Ne t'inquiètes pas, je vais bien y réfléchir. Ça sortira au bon moment. Je préfère réfléchir avant d'agir... » Dis-je en souriant. Il y avait comme cette constante compétition entre nous. Lequel aura la meilleure blague ? Le meilleur pique ? La meilleure relance ? C'était enfantin bien sûr. Actuellement, c'était la seule femme avec laquelle j'avais ce genre de relation. On ne se connait que peu mais on se permet beaucoup. C'était drôle.
Le kilt, elle le portait plutôt bien. Avec ses chaussettes hautes, elle arborait un look d'écolière très sage. C'était sexy. Pas mon fantasme numéro un mais c'était agréable à regarder. Elle assumait et à ses paroles, mon sourire ne pouvait me quitter. À chaque fois que nous étions ensemble, je souriais longuement encore et encore. Je devais passer pour un con. Mais si elle me faisait rire, je ne pouvais pas le cacher. Elle s'approchait de moi, puis ma blague faisait l'effet de surprise. Mauvaise surprise, avouons le. À sa remarque, je rigolais. C'est vrai que c'était nul, mais parfois, j'aimais bien. De toute façon, les blagues ridicules, on adore ça, nous, les mecs. Mon humour déprendrait de l'alcool ? Alors ça, je n'en avais aucune idée. Quand j'avais bu, je ne contrôlais pas mes paroles. De ce fait, je ne me rendais pas compte de l'intelligence ou de la débilité de mes propos. Mais à l'écouter, j'avais assez d'humour quand j'étais saoul. « Alors si la soirée se joue uniquement sur mon humour, j'ai intérêt à être à la hauteur. » Dis-je sans quitter ses yeux. Je ne savais même pas ce que je pouvais sous-entendre là-dedans. Ni même s'il y avait un sous-entendu. Depuis ces quelques minutes, les conneries ne cessaient d'être débiter que ce soit de la part de Willow ou de la mienne. Comme si la maladresse était de rigueur.
Mais il était temps de partir. L'ambiance n'était plus vraiment à la gêne mais je ne savais pas la décrire. Elle devenait simplement particulière. Elle me poussait vers le porte-manteau. J'y attrapais ma veste et mon écharpe que je mettais avant d'ouvrir la porte. Je la laissais sortir en premier, tellement de galanterie en moi. Je la suivais puis fermais la porte à clé, avant de glisser la clé dans la poche de mon jeans. On se dirigeait vers l'ascenseur. « J'espère que tu n'auras pas trop froid, les températures sont négatives, apparemment. Ce serait dommage de tomber malade pour si peu... » J'appuyais sur le bouton pour appeler l'ascenseur. Une fois qu'on me lançait dans la taquinerie, difficile de m'arrêter. Et on s'amusait tellement à le faire tous les deux. Même si, j'imaginais bien que nos conversations ne pourraient pas seulement tourner autour de ça.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Qu'est ce que l'on peut bien faire ? Je n'en sais rien, et j'aimerais tant qu'il me propose quelque chose ; mais je me doute, par la gêne palpable qui se trame entre nous, qu'il pense probablement la même chose. Enfin, au moins, on sort de sa chambre dans laquelle je me sentais étrangement à l'étroit. Pourtant, l'autre soir, je n'avais pas eu de mal à y prendre mes aises. Peut-être ne devrait-on pas chercher à rester complètement sobre ce soir non plus. C'est facile, je sais, mais je nous sens comme deux timides refoulés qui essaient de ne rien laisser paraître. Deux gosses, en fait. J'ai encore du mal à réaliser que je m'étais réveillée lovée contre lui le soir de mon anniversaire.

Il achève de fermer la porte à clefs, et on marche tranquillement jusqu'à l’ascenseur. Sa remarque me fait sortir de mes pensées, et lever le regard vers lui. C'est qu'il est bien plus grand que moi. "Je vais souffrir, c'est sûr." dis-je en ne plaisantant qu'à moitié, le sourire aux lèvres. "... Mais je compte sur ton soutien moral." Les portes de l’ascenseur s'ouvrent devant nous, et laissent s'échapper deux autres étudiants déjà bien éméchés, qui s'engouffrent dans le couloir dans une démarche maladroite et vacillante. Je les observe un instant, avant d'avancer jusque dans la grande cage métallique, échangeant un regard amusé avec Matthias. Je ne peux pas m'empêcher de nous reconnaître, d'une certaine façon. Ni de me demander comment les choses vont se passer pour ces deux là.

"Et si on allait danser ?" que je lance alors que les portes se referment devant nous. Ca vient un peu de nulle part, je vous le concède. Mais... "J'ai envie de bouger. Même si je dois être la fille la moins gracieuse de cet univers tout entier. Il faudrait encore que tu veuilles m'assumer en temps que cavalière, bien sûr." Oh, je me clashe toute seule, ça change. Et sincèrement, je pense à peine exagérer. Je n'arrive jamais à me lâcher sans que cela ne dérive sur des conneries ; je ne comprends pas, et en même temps j'envie ces filles qui arrivent à faire quelque chose de beau avec leurs corps. Faut croire que ce n'est juste pas moi. Avant même qu'il n'ait le temps de me répondre, je joins ma main à la sienne pour l'inviter à me suivre dans quelques pas anarchiques censés collés à la mélodie kitsch de l’ascenseur, sans le quitter des yeux, avec mon grand sourire peut-être trop enthousiaste. Histoire de le motiver, m'voyez.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
L'ascenseur ouvrait ses portes lorsque, avec Willow, nous tombions nez-à-nez avec  deux étudiants qui avaient probablement finit une bouteille de whisky il y a peu. C'était seulement une théorie mais je crois qu'il y a quelques jours, notre état était le même. Bizarrement, je me préférais à l'heure actuelle. C'est là qu'on réalise ce que les gens peuvent bien penser de nous lorsqu'on a bu. Et quand je me dis qu'on avait été comme ça en pleine rue... Quelle honte. Mais on s'était bien amusé et c'était le plus important. Nous revenions sur le fait qu'elle allait sûrement avoir froid sous sa jupe. « Je suis de tout cœur avec toi, ça va aller. » Dis-je en ayant un sourire amusé. Qu'est-ce que je pouvais être con. 
Une fois dans l'ascenseur, la jeune femme proposait d'aller danser. Et bien voilà, je crois que notre soirée était pliée, notre activité était là. Il faut croire que je faisais avec elle, tout ce que je ne faisais pas avec quelqu'un d'autre. Car il est inutile de nous mentir : je n'ai jamais pris de cours de danse et c'est loin d'être dans mes gènes. Bon, je ne pense pas non plus que j'étais un poteau et que j'étais le pire danseur de Harvard. Disons qu'avec quelques cours, je pouvais devenir John Travolta. Quoi que, je m'avance peut-être beaucoup. Pour se justifier, Willow me disait qu'elle avait envie de bouger. Dans le même temps, elle se décrivait plus ou moins comme une mauvaise danseuse.  Et en un instant, sans même réaliser ce qui m'arrivait, me voilà en train de danser quelques pas avec cette jeune femme au sourire naïf, aux idées farfelues et tout ça, dans un ascenseur. Ça ne m'arrivait pas tous les jours. C'était même la première fois. « J'ai l'impression que tu te sous-estimes beaucoup... Pourtant, il n'y a aucune raison. » Et hop, encore un petit compliment qui passe bien. C'est vrai, elle se décrivait comme une mauvaise danseuse, ne se considérant pas comme une fille populaire, ni la plus féminine. Je cessais ces quelques pas improvisés, sans pour autant la lâcher des yeux. « Mais je suis partant. Et vu mon niveau de danse, on risque d'être un sacré duo sur la piste. » Je souriais alors que les portes de l'ascenseur s'ouvraient. Je sortais avec Willow, nous dirigeant vers la sortie de cet hôtel. Un bar/discothèque se trouvait à quelques pas d'ici. L'endroit parfait pour échanger quelques pas de danse, boire un verre et critiquer les personnes qui passaient. « Comment ça s'est passé ta soirée d'anniversaire ? Tu as tenu le coup toute la nuit ? »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Ca ne me dérange pas d'attirer les regards à cause de mes piètres talents de danseuse ; si je donne une raison aux gens de rire, alors je m'en satisfais. Répandre un peu de joie autour de moi, c'est toujours tout ce que j'essaie de faire. Matthias me dit cependant que je me sous-estime. Je n'en crois pas un mot, je suis sûre de moi sur ce coup-là, mais lui souris, amusée. "Merci, mais tu n'as encore rien vu." que je lui fais pour le préparer psychologiquement à ce qui l'attend. Puis il m'avoue plus ou moins ne pas être plus doué que moi, et je ris doucement alors que l'on sort de l'ascenseur.

Ma soirée d'anniversaire ? Oulah. "Hm, oui, j'ai plus ou moins tenu le coup. Quoi que mon foi m'en voudra sûrement toute ma vie." nuançais-je. Après notre petite bouteille, je n'avais pas vraiment eu le choix : il avait fallu que j'enchaîne quelques verres, au moins pour la forme, et pour ne pas avoir à raconter ma journée à Zelda, qui ne m'avait d'ailleurs pas retrouvée bien fraîche. Je la vois déjà se faire des films, et j'ai horreur de ce genre de pression.

Je ferme mon manteau alors que l'on passe les portes de l'hôtel. "Ahh!" C'est un souffle presque étranglé qui me glisse des lèvres alors que je sens le vent glacé filer entre mes cuisses, venir refroidir une partie de mon anatomie qui définitivement ne devrait pas être à découvert dans un pays comme celui-ci. Et je ne peux m'empêcher de rougir bêtement sous cette sensation des plus déconcertantes. Et embarrassantes. "Je suppose que tu n'as encore jamais eu de patiente qui vient se plaindre de brûlures par le froid à cet endroit-là." Relativiser avec de l'humour : check. Même si mon sourire est un peu crispé actuellement. Non, je n'ai pas oublié qu'il est en gynéco ; choix de vie qui m'étonne toujours d'ailleurs, même s'il y a des branches de la médecine bien plus tordues que celle-ci. Je range l'une de mes mains dans ma poche, abaissant au maximum mon manteau, et glisse l'autre sous son bras -c'est là que le soutien moral intervient-, pour descendre avec lui les quelques marches qui nous séparent de la rue. J'aperçois déjà le bar dansant au bout de la rue, et l'on s'y dirige, d'un pas pressé pour ma part, tant pis si je le traîne avec moi.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Danser, ce n'était donc vraiment pas mon fort. Pourtant, j'avais de quoi m'entraîner en bossant certains soirs au People's Republik, la boîte de nuit de Cambridge, le lieu des étudiants. Mais comme précisé, j'y travaillais. Alors même si on peut apprécier la musique, je n'étais pas payé pour bouger mon popotin tout en servant divers cocktails. Et puis, j'étais rassuré quand je voyais certaines personnes dansaient. Je n'étais pas le pire et souvent, les voir se dandiner permettait de rire. Mais ce soir, c'était bien moi qui allait entrer sur la piste de danse. Alors deux solutions : soit il n'y aura que peu de monde dans l'établissement, soit il y aura bien pire que moi et c'est sincèrement ce que j'espérais tout en sortant de l'ascenseur. Selon ses propos, elle était vraiment mauvaise danseuse. J'avais hâte de voir ça... Sans aucune moquerie bien sûr.
Tout en nous dirigeant vers l'extérieur, je lui demandais comment sa soirée d'anniversaire s'était passée. C'est vrai qu'elle s'était réveillé vers vingt-deux heures et que cette petite fête avait déjà probablement commençait à cette heure-ci. Tout en ayant un violent mal de crâne, je la respectais d'y avoir été malgré tout. De mon côté, je me souviens que je m'étais rendormi très rapidement jusqu'en milieu de matinée le lendemain. Un ou deux cachets avaient été nécessaires pour effacer ces douleurs et puis, tout naturellement, j'avais repris mon train train quotidien du Canada, en évitant toute bouteille de Jack Daniels. Je l'écoutais attentivement. C'est sûr que pour un étudiant en médecine, il n'y avait aucun doute : si ce genre de moment se reproduit, on en sera puni à un moment ou à un autre. « Je sais vraiment pas comment tu as fais. J'étais mort... » Dis-je en souriant. Mais pour quelqu'un de saoul, je savais me tenir. Un autre mec qui était bourré aurait pu lui sauter dessus très rapidement, sans penser aux conséquences et sans se demander comment elle réagirait. Mais moi, non. Pompette - même plus - ou pas, mon respect restait là. Comme j'étais fier de moi, dis donc. 
Et en un éclair de seconde, nous voilà à l'extérieur. Le vent soufflait peu mais on sentait que l'air était froid. Bon, depuis ces quelques jours de séjour ici, je m'y étais habitué même si le soleil me manquait quelque peu. En entendant et en voyant le visage crispé de Willow, je rigolais amusé. Franchement, vous m'auriez vu me balader avec ce kilt ? J'aurai pu dire au revoir à un minime réputation et à mon entourage. Impossible. À sa réflexion concernant mes patientes, un nouveau rire sortait de ma bouche. Je la regardais un instant pendant qu'elle "s'accrochait" à mon bras. « Ça ne m'est jamais arrivé, en effet... En même temps, même si c'était le cas d'une patiente, je pense qu'elle trouverait une autre excuse. Quoi que... Je me dois d'être professionnel et je ne dois rigoler de rien ! » Bon, il y a des limites. Et à mes propres paroles, un sourire amusé se dessinait sur mes lèvres. Je ne pense pas que ce cas se produirait un jour. Enfin, je l'espérai. Ce serait tout de même assez drôle... Surtout que je penserai automatiquement à ce jour précis. Nous marchions assez vite vers le bar. Il n'était pas difficile de voir qu'elle avait froid et elle le montrait d'ailleurs en ayant un pas rapide. Elle me faisait rire. Assez vite, nous arrivions devant le lieu dans lequel nous allions passer notre soirée. « Dans trois secondes, un choc thermique va avoir lieu. Prépares toi. » Lui dis-je en me moquant gentillement d'elle. J'ouvrais alors la porte pour la laisser passer en première.
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)