Une rencontre « catastrophique » ? PV. Crystal

Tu sors des cours, pour une fois que tu y as été. Enfin, tu n'as pas été vraiment attentif, comme d'habitude à vrai dire, mais peu importe. Tu vas en cours seulement de temps en temps, histoire de suivre de quoi ça parle, autrement tu te débrouille, tu n'as pas vraiment besoin des cours pour réussir, tu te contente de réviser le stricte minimum et puis tu n'es pas le dernier des idiots alors, tu t'en sors. Tu dois aller au studio aujourd'hui, faire des photos, pour changer. Tu descend alors tranquillement les escaliers une fois sorti de la salle de cours. Tu discute rapidement avec deux amis, qui eux vont aller ailleurs. Tu ne reste donc pas alors eux te les quittes pour te diriger vers le parking. Tu es quelque peu pressé et ne regarde pas vraiment où tu vas. C'est alors que tu arrives à l'entrée du parking que ton téléphone sonne, c'est ta mère. Grand dieu, elle ne t'avait pas manqué celle là. Si elle pouvait t'oublier ça t'arrangerais. Tu te demande ce qu'elle te veux, te parler de son entreprise une fois de plus ? Si c'est ça tu vas faire comme à ton habitude, à savoir écouter sans vraiment prendre en compte ce qu'elle raconte, en gros tu va juste l'entendre déblatérer toute seule à l'autre bout du fil. Tu soupire et décroche sans grande conviction. « Ouais ? » Non, tu ne prends pas la peine de dire bonjour, ou de demander si elle va bien ou non, à vrai dire tu t'en fou. Ouais, t'en a rien à cirer de son état de santé ou autre, enfin, du moins en général, tu sais très bien que si elle était malade tu t'occuperais tout de même d'elle, elle peut être la directrice d'entreprise la plus conne du monde, elle reste ta mère. Et même si tu passe ton temps à le nier, tu ne pourrais pas la laisser mourir toute seule. Ah, tu es trop gentil. Enfin bref, comme prévu tu n'écoute même pas ce qu'elle te raconte.

C'est alors que tu cherche tes clés dans ta poche que tu te prend quelqu'un de plein fouet, ou plutôt que quelqu'un te fonce dedans. Sous le coup, ton portable tombe au sol, ce qui coupe en quelque sorte la parole à ta mère, bonne ou mauvaise nouvelle ? Enfin bon, tu soupire alors et râler légèrement, que ta discussion avec ta mère soit coupé ça à la limite tu t'en fou, mais que ton téléphone vienne s'éclater au sol, t'apprécie moins. Tu te baisse alors pour le ramasser « tu pourrais faire attention... » Tu ne sais même pas à qui tu t'adresse, de toute façon qui que ce soit tu dit vrai, c'est quoi ces gens qui court sans faire attention ? Tu te redresse alors et pose enfin ton regard sur la personne qui est en fait assise sur le sol, à croire qu'elle est tombée après t'être foncé dedans. Tu arque alors un sourcil, tu n'as tout même pas autant de force que ça et puis c'est elle qui courait là sans regarder où elle allait. Tu la regarde alors et tend ta main vers elle pour l'aider à se relever. Tu prie pour que ce ne soit pas le genre de fille groupie au possible, ouais toi qui est mannequin. Elle risquerait de te retarder en plus. Une fois que tu l'a aidé à se relever tu la regarde « ça va ? » au fond tu t'en fiche un peu de savoir si elle va bien ou pas mais c'est tout de même la moindre des politesse.

Ma voiture s’arrêta sur le parking d'Harvard dans un crissement de pneu. Je venais tout juste de l'avoir. C'était une Ford Fiesta de couleur mauve que mes grands parents m'avaient offert. Je sortis de l'automobile, fermai les portières à clé et m'appuyai sur le capot. J'étais très fatiguée. De légers cernes noirs soulignaient mes yeux accompagnés d'une fine couche d'eye-liner. Ma main vint masser mon front pour essayer de dissiper le mal de tête persistant que j'avais depuis la veille, en vain. Je n’arrêtais pas de penser à mon père. A cause de sa récente tentative de suicide, je m’inquiétais pour lui encore plus qu'avant. Maintenant qu'il était en hôpital psychiatrique, je me disais qu'il serait en sécurité avec tous ses infirmiers qui l'entouraient et mes grands-parents qui allaient le voir quasiment tous les jours. Pourtant, je savais qu’un gros trouble s'était installé dans son esprit depuis la mort de maman et qu'il ne guérirait pas de si tôt. Je levai les yeux vers le ciel. Maman . . . Ce mot, je ne l'avais plus jamais dit depuis sa mort et je ne le dirais surement plus jamais. Bon, aller, j'allais arrêter de déprimer et entrer dans mon nouveau chez moi : l'université Harvard.

Je me redressai et partis en courant vers l'immense bâtiment. Le parking était bondé de voitures allant de la décapotable brillante à la vieille 306. Ma valise était restée dans le coffre de la mienne. Tanpis, je la récupérerais plus tard. Alors que je regardai un vol d'oiseau dans le ciel, je heurtai quelqu'un de plein fouet. Je fus projetée à terre et retombai sur le goudron, assise. Le jeune homme que je venais de bousculer se baissa pour ramasser son portable qui avait valdingué par terre en me disant que je pourrais faire attention.

- Je suis vraiment désolée, dis-je d'une toute petite voix, extrêmement confuse.

Je regardais attentivement le garçon. Il était vraiment très beau et j'avais l'impression de l'avoir déjà vu quelque part sans me rappeler ou. Il me tendit une main que j'attrapais et me relevai péniblement.

- Ça va ? me demanda-t-il

- Oui, merci. Je suis vraiment confuse. J'espère que je ne t'ai pas fait mal au moins, répondis-je en tortillant l'une de mes mèches violettes.

Je n'arrivai toujours pas à me rappeler ou je l'avais vu. Je pris le risque de lui poser la question.

- Heu . . . j'ai l'impression de t'avoir déjà vu quelque part. Comment t'appelles-tu ?

Je le fixai tandis que les rouages de mon cerveau tournaient à cent à l'heure afin de trouver la réponse à ma question.

Après avoir ramasser ton portable tu daigne enfin poser le regard sur la demoiselle. Tu lui tends alors la main pour l'aider à se relever en lui demandant si elle va bien, même si au final, ça ne te changeras pas la vie de savoir ça. La question, tu l'a posé par simple politesse et puis tu pries pour qu'elle ne te reconnaisse pas, ce qui est plutôt improbable, tu espères donc juste que ce n'est pas ce genre de fille complètement folle et groupie. Elle s'excuse une deuxième fois, elle à l'air gênée, tu ne dis rien. Tu te contente juste de sourire simplement comme pour lui dire que c'est rien de bien grave, tu n'es pas en sucre, loin de là. Si elle t'a fait mal , Mh.. Non. C'est alors qu'elle te pose une question, qui te surprends quelque peu. Enfin.. Ouais, si ça te surprend. Bon, après tout tu t'en fiche de savoir qui connait ton nom et qui pas, enfin ça ne te change rien à la vie. Bon, une chose est sûre, au moins elle risquera pas de te sauter dessus comme une folle dingue, ou du moins tu l'espère. Tu la regarde alors et range ton téléphone dans ta poche. Elle te fixe plutôt intensément, tu ne dis rien et lui réponds tout de même. « Keylan Venturi Greene » Tu ne sais pas si ton nom lui dira quelque chose, mais si elle a l'impression de t'avoir déjà vu, ton nom sera peut être un déclic.

Tu allais alors partir pour aller à ta voiture et te diriger vers le studio seulement, tu voudrais tout de même connaître sa réaction, il est vrai que tu aime bien observer les gens, d'autant plus quand tu leur donne ton nom, il y a deux option, soit ils se souviennent de l'avoir lu dans un magazine quelconque dans lequel tu aurais éventuellement posé, soit ils se rappellent que tu est le fils de la directrice d'une entreprise importante. Même si au fond, ta mère ne parle pas énormément de toi, en dehors des dîner auxquels tu es forcé de l'accompagner en tant qu'héritier. Héritier, tu déteste ce mot, d'autant plus lorsqu'il te concerne. Tu ne veux pas vraiment t'attarder sur ta personne donc choisi donc de prendre la parole. « Et toi ? » Bon, tu n'as pas vraiment le temps de discuter avec elle, il faut dire que tu dois te rendre au studio pour poser, justement. Seulement elle ne t'as pas l'air trop méchante, ou même folle voire superficielle, non elle a plus l'air.. normale ? Ouais, normale. Enfin, qu'est ce que la normalité aujourd'hui ? Oui, au fond être normal c'est quoi ?

Ton portable se met alors à sonner, à nouveau, tu soupire, il doit surement s'agir de ta mère. Tu le cherche alors dans ta poche pour regarder l'appelant, et.. Tu pensais juste, c'est bien ta mère, qu'est ce qu'elle te veut encore ? Tu te rappelle même pas tout ce qu'elle t'a dit quelques minutes plus tôt, avant que votre conversation ne soit interrompu par la demoiselle qui te fixe encore. Tu soupire et ne prend pas la peine de décrocher, elle va finir par t'énerver. Tu range alors à nouveau ton portable et regarde la jeune fille ne face de toi. Maintenant tu es quelque peu sur les nerfs, déjà que tu l'étais avant qu'elle te fonce dedans, tu plonge ton regard dans le sien « Désolé.. » En effet tu t'excuse, parce que c'est pas très poli de regarder son téléphone quand on discute avec quelqu'un, même si vous ne discutez pas vraiment.

- Keylan Venturi Greene

Ce nom m'avais vaguement dit quelque chose. Je crois que je l'avais vu écrit dans un magazine ou quelque part sur une affiche peut-être. Je lui répondis par quelque chose de complétement idiot.

- Ha ok

Mais qu'est ce qui m'avais prit ? " Ha ok", ce n'était pas une réponse ça. Qu'est ce que j'étais bête parfois. Je ne pouvais pas m’empêcher d’être cruche des fois, à croire que j'étais née avec un problème au cerveau. Ou alors ce n'était pas mon jour et à cause de la fatigue, je ne faisais que débiter des âneries. Hum, je pencherais plutôt pour la première solution. Ce fut Keylan qui me tira de mes pensées en me demandant mon nom.

- Crystal Lighteen, lui répondis-je dans un murmure

Soudain, le portable du jeune homme sonna dans sa poche. Il le sortit, regarda qui l'appelait et soupira en le remettant dans sa poche sans prendre la peine de répondre. Cet appel ne devait pas lui faire plaisir, loin de là. Il plongea son regard couleur nuit plongea dans la mien de la même teinte et s'excusa. Je me demandais bien pourquoi. Après quelques secondes de réflexions, mon cerveau arriva enfin à comprendre qu'il s'excusait d'avoir regarder son téléphone alors que nous discutions. Enfin, si discuter est le mot.

- Ce n'est pas grave, lui répondit-je en regardant derrière son épaule les élèves qui devaient sortir de cours.

Étrange, je n'avais pas entendu de sonnerie pourtant. Je reportai mon attention sur Keylan et lui demandai :

- Tu es à Harvard toi aussi ?

Quelle cruche. Je me doutais bien qu'il étudiait à cette grande université. Pourquoi viendrait-il ici alors, si ce n'est pour étudier. Ou alors, il venait voir l'un de ses amis. Je le saurais bien assez tôt.

Alors qu'elle te demande ton nom, tu es quelque peu surpris, mais peu importe, tu le lui donne, de toute façon elle ne peut pas l'utiliser contre toi. Tu vois alors dans son expression que ton nom lui rappelle bien quelque chose mais qu'elle ne se rappelle pas quoi. Elle a du le lire rapidement dans un magasine ou quelque chose dans le genre. Enfin, toi ça ne te change pas là vie, sa réponse tu surprends. Il est vrai que c'est la première fois qu'on te donne ce genre de réponse lorsque tu viens de dire ton nom. Soit elle est fatiguée, soit elle est complètement à l'ouest. Dans les deux cas, ça ne te dérange pas, au contraire. Tu préfère ça plutôt qu'une folle qui te saute dessus pour une raison x ou y. Enfin bref, tu lui demande à ton tour son nom, même si tu sais que si elle ne te marque pas, tu l'aura oublié le lendemain, c'est juste une question de politesse, n'est de pas ? De plus, son nom ne te dit rien, tu ne l'as jamais entendu, et puis cette fille tu ne l'as jamais vu non plus, c'est la première fois que tu la rencontre. Tu réponds alors simplement par un hochement de tête, peut être qu'elle va penser que tu en a absolument rien à foutre, ce qui en soit n'est pas totalement faux. D'un côté tu ne garde pas en mémoire les noms des gens que tu ne côtoient pas régulièrement et puis si ça se trouve, une fois que vous serez parti chacun de votre côté, vous ne vous reverrez plus, et puis voilà.

Ton téléphone sonne alors mais tu choisi de ne pas répondre et tu t'excuse brièvement, elle te répond que c'est pas grave en regardant par dessus ton épaule, tu te demande ce qu'il peut se passer derrière toi, tu suppose que ce sont des élèves qui sortent de cours, où qui rentrent simplement chez eux. Enfin, ça ne t'intéresse pas, elle reprend alors la parole et tu fais un léger sourire à ça question qui a pourtant une réponse logique, que ferais tu là si tu n'étais pas étudiant à Harvard. Enfin bon, « oui, en économie et droit » tu penses que ça ne l'intéresse pas forcément mais bon, comme ça elle sait. «« et toi ? T'es nouvelle ? » tu veux juste savoir dans quoi elle étudie, son âge, il ne t'intéresse pas vraiment, t'es pas le genre curieux à posé une tonne de questions pour faire connaissance. Et puis, tu ne l'as jamais croisé, et elle te semble nouvelle, enfin, dans le genre un peu perdue. Enfin bon, tu allais lui dire que tu devais y aller, seulement tu entend un bruit de talons, tu arque un sourcil et te retourne, Kim ? Non, tu l'aurait entendu bien avant d'entendre ses talons, à moins qu'elle ne veuille te faire une blague, ce qui serait rater en soi. Enfin bref, ce n'est pas Kim mais une fille qui à l'air pressée. Tu te tourne alors à nouveau vers Crystal ? Ouais, Crystal. Tu entend alors l'autre approché encore puis en passant à côté de la demoiselle, la pousser quelque peu violemment, tu lève un sourcil et soupire doucement. C'est quoi ça, elle est jalouse la pimbêche ? Ben elle peut bien l'être, tu t'en fiche. Tu regarde alors Crystal « Fais pas trop gaffe à ces filles.. » Elles te font pitiés ces filles, c'est bien le genre de fille à qui tu n'irais jamais parler de ton plein gré. Enfin bon, elle est parti maintenant.

Keylan répondit par un simple hochement de tête à l'évocation de mon nom. Ce qui ne m'étonnais pas d'ailleurs. Peu de personnes connaissaient mon père et encore moins savaient que j'existais. Dans mon ancien lycée, je n'avais aucun ami donc ça ne m’étonnai pas qu'il s'en fiche un peu de mon nom. Son téléphone sonna mais il ne répondit pas, ce qui me surpris un peu. Le jeune homme murmura un " désolé ", après avoir regardé qui l'avait appelé, auquel je répondis que ce n'était pas grave.

Puis, je lui posai une question extrêmement idiote genre " tu es à Harvard ? " alors que c'était évident. Qu'est ce que je pouvais être bête parfois. Il sourit, visiblement amusé par ma question et me répondit qu'il était en économie et en droit. Je ne sait pas pourquoi, mais j'étais impressionnée. Je ne comprenais rien au trucs du genre finances, pourcentage, crise économique et tout le reste. Mais c'était pareil pour le droit. Nada. Je me ressaisis lorsqu'il me demanda si j'étais nouvelle et en quoi j'étudiais.

- Oui je suis nouvelle. Et je vais étudier en astronomie, répondis-je

Un bruit de talons fit courber un sourcil et retourner Keylan, comme si il connaissait la personne qui approchait. Finalement il se tourna de nouveau vers moi. Un jeune fille passa rapidement à coté de nous, l'air pressée. J'entendis de nouveau le même bruit de talons quelques secondes plus tard et la fille me bouscula en passant à mes cotés. Mais qu'est ce qu'elle avait ? Je ne lui avais rien fait à celle-là. J'allai répliquer quand Keylan fit brusquement retomber ma colère en soupirant et en me disant :

- Fais pas trop gaffe à ces filles..

Je haussai les épaules, l'air de dire que je m'en fichais, et répondis :

- Ne t'inquiètes pas, j'ai l'habitude. On me traite toujours comme ça alors . . .

Je me tus brusquement. Je n'avais pas envie d’embêter Keylan avec mes histoires. Je jetai un regard mauvais à la fille qui nous observait à coté de ce qui devait être sa voiture. J'avais envie d'aller la voir pour lui de demander quel était son problème. Je n'avais pas peur de ce genre de peste, il suffisait de ne pas se laisser faire et le tour était joué. Je reportai mon attention sur Keylan, ne sachant plus quoi dire. Je réfléchis activement de quoi je pourrais encore parler, tortillant l'une de mes mèches avec mon index.

Lorsqu'elle te demande si tu étudie à Harvard, tu te demande si elle a réfléchit avant d'avoir posé la question. Enfin, tu ne te moque pas d'elle pour autant et lui répond simplement que tu étudie l'économie et le droit. Tu lui demande alors si elle est nouvelle. En effet elle est nouvelle, ça se voit d'un côté, elle est un peu perdue. Du moins son air le montre lorsque tu lui a répondu. Le fait qu'elle veuille étudie l'astronomie ne t'étonne pas plus que ça, enfin ça ne t'impressionne, pour toi, des études ce sont des études quelque soit la filière, ça sera toujours aussi chiant pour toi. Enfin bon une fille vient a grand pas, elle se fait évidemment remarqué avec ses talons. C'est bien le genre de fille qui t'énerve, prétentieuse au possible. Pourtant la plupart des gens pense que c'est ton style et que tu vas baver dessus, et bien non.

Enfin, la pimbêche décide de s'en prendre à Crystal en la poussant à son passage. Tu soupire légèrement avant de conseiller à la demoiselle de pas faire gaffe à ce genre de fille. Tu vois bien qu'elle allait répliqué, ce serait idiot qu'elle se fasse des ennemis dés son arrivée. Elle hausse alors les épaules avant de te dire qu'elle à l'habitude, surpris tu arque à nouveau un sourcil. Ce n'est pas ton genre de t'occuper des problèmes des autres et puis ce genre de réaction t'énerve un peu. Tout simplement parce que c'est trop facile de réagir comme ça. Enfin, tu n'as pas à lui faire de leçon n'est ce pas ? Cependant tu ne peux pas t'empêcher de répondre tout de même « Tu sais, suffit de les ignorer et tu n'en sera que plus forte. »

Ce qui t'intrigue c'est que la pimbêche est encore là à vous observer adossée à sa voiture, tu la regarde du coin de l'œil puis tourne ton regard vers ton interlocutrice. « Évites de te faire des ennemis ici, ça peut être dangereux, suivant la personne sur laquelle tu tombe » Tu la mets en garde, après, elle en fait ce qu'elle veut, après tout elle te connait à peine, elle est pas obligée de suivre tes conseils. Enfin bref, il va falloir que tu y aille, tu risque d'être en retard à ton rendez vous. Tu lui fait un léger sourire « Je sais pas si t'as besoin d'un coup de main pour quelque chose, mais là je peux pas vraiment t'aider, j'ai un rendez vous au studio. » Ouais, tu lui dis que tu va au studio, après elle peut s'imaginer tous les studios possible et inimaginable mais si ton nom lui dit un peu quelque chose elle devrait comprendre. Enfin bref, peut être avait elle autre chose à dire, peut être pas. C'est pas vraiment sympathique de la laisser en plan là mais de un tu la connais à peine et de deux tu dois vraiment y aller. Tu hésites à lui proposer ton aide, voyant qu'elle à l'air vraiment.. comment dire ? Perdue et seule ? Ouais, on va dire ça. Tu te décide d'ajouter « Si tu as besoin d'aide, hésites pas. Je suis de retour dans deux heures, même si je te garanti pas d'être libre » Tu préfères ne rien promettre, si ça se trouve quand tu sera de retour à Harvard, tu iras voir Kim, à moins qu'elle ai un cours ou quelque chose du genre. Enfin bon, en tout cas Crystal sait que tu sera au même endroit dans deux heures, ou du moins, de passage. Tu lui fait un sourire et regarde l'heure sur ton téléphone. Ouais tu dois y aller.

Lorsque j'avais dit que j'avais l'habitude qu'on me traite comme cette peste venait de le faire, Keylan haussa un sourcil, l'air surpris, et me conseilla d'ignorer les gens comme elle. Je jetai quand même un regard mauvais à la pimbêche qui nous observait bizarrement, adossée à sa voiture. Keylan me recommanda ensuite de ne pas me faire d'ennemis car ça pouvait être dangereux. Je décidai de suivre son conseil et de maitriser mes colères même si l'on vient à peine de se connaitre.

- Merci du conseil, lui répondis-je avec un sourire

Puis, le jeune homme m'annonça qu'il devait partir au studio. Attendez, un studio ? Ah oui. C'est vrai qu'il devait être mannequin ou un truc dans le genre pour que j'ai déjà vu son nom quelque part. Je regardai discrètement autour de moi pour vérifier si la fille de toute à l'heure nous regardai encore ce qui était toujours le cas, à part qu'une autre jeune fille l'avait rejointe et nous observait à son tour. Oh là là. Quelles pimbêches. Keylan m'affirma que si j'avais besoin d'aide, je n'hésitais pas et qu'il serai de retour dans deux heures. Il me sourit et regarda l'heure sur son portable. Il avait l'air pressé donc je décidai moi aussi d'aller là ou je voulais aller depuis le début. Au hall de Harvard.

- Merci de me proposer ton aide. Je dois y aller moi aussi. A la prochaine, lui dis-je en souriant tandis que je m'éloignai vers la porte du bâtiment principal.

Je fis un signe de la main au jeune homme et me retournai. Alors que j'arrivais devant les escaliers, la peste de toute à l'heure, accompagnée de trois autres filles, me barra le passage.

- Excuses-moi, je voudrais passer, dis-je aimablement

- Qu'est ce que tu faisais avec Keylan, la nouvelle ? questionna celle qui m'avait bousculé et qui semblait être la chef de la bande

Mais qu'est ce qu'elle avait avec cette question ? Elle était jalouse que j'ai parlé à Keylan ou quoi ? Je commençai à la contourner en lui répondant :

- On ne faisait que parler. Désolée mais maintenant je dois y aller.

Mais elles barrèrent de nouveau le passage et m'encerclèrent. Je regardai autour de moi, paniquée, mais il n'y avait plus personne dans le parking. Alors les jeunes filles se rapprochèrent de moi. L'une d'elles me tira brusquement les cheveux, m'arrachant un cri de douleur et une autre me donna un coup de pied dans le dos. Je m'effondrai sur le sol goudronné, espérant que quelqu'un viendrait m'aider.

La jeune fille te remercie simplement pour le conseil, tu ne réponds pas plus. Elle n'a pas vraiment à te remercier, enfin si, mais tu n'as pas à répondre quoique ce soit. Tu l'informe alors qu'il va falloir que tu y aille, tu regarde une dernière fois l'heure puis tu lui fait un léger sourire, elle doit y aller aussi, tant mieux. Tu la laisse alors partir et te dirige vers ta voiture, tu l'ouvre et t'assois côté conducteur, tu jette ton sac derrière avant de t'attacher, la sécurité avant tut. Tu parles.. Bref, tu démarre alors, après avoir ouvert le fenêtre, et t'apprête à sortir du parking. C'est alors que tu vois l'autre pimbêche et sa troupe encerclé Crystal, tu arque un sourcil, quoi ? Une cérémonie de bienvenue ? Comme elles sont gentilles.. Ou peut être pas. Tu t'arrête alors pas loin et observe, tu écoutes aussi, elles ont pas l'air des sympathiques. Évidemment la première question qui tombe c'est « qu'est ce que tu faisais avec lui ? » Mon dieu ce qu'elles peuvent être pathétiques. Tu t'intéresse même pas à elles et elles interrogent une pauvre fille qui a eu le malheur de discuter avec toi comme si elle avait commit le pire des crimes.

Ce qui suis ne te plait pas plus, tu grimace légèrement puis soupire. Tu déteste jouer les super héros, tu ne te qualifie d'ailleurs pas comme tel, et tu n'es pas du genre à intervenir dans une bagarre, sauf quand il s'agit de Kim bien sûr. Seulement là tu es le centre de ce petit jeu et tu n'aime pas ça. Tu sors alors de ta voiture et avance lentement les main dans les poches vers cette bandes de cruches sur pattes qui sont entrain de frapper Crystal comme une pauvre peluche contre laquelle on s'énerve quand on est pas content et qu'il y a rien d'autre à portée de main. Tu regarde alors la jeune fille parterre et tente de se mettre en boule pour voir le moins de coup possibles. « Je croyais que tu avais l'habitude, t'as toujours pas apprit à te défendre depuis le temps ? » Ouais, c'est pas trop sympa dit comme ça, seulement tu voudrais qu'elle apprenne à se défendre toute seule aussi, il n'y aura pas forcément quelqu'un pour la défendre, de plus le parking est vide là, il n'y a que toi et elles. Les pimbêches se tournent alors toutes vers toi avec un sourire angélique et tentent de se placer devant Crystal pour la cacher. Tu les regarde alors et fais un sourire en coin « Tsh.. vous faites pitié.. »

Elles ont pas trop l'air d'apprécier, tant mieux, c'était le but. Tu les fusille alors du regard. « En plus, vous vous fatiguez pour rien.. Je suis pas prêt de m'intéresser à vos petites personnes. Quoiqu'il arrive aucune de vous ne pourrais prendre la place de Kim ne serait ce qu'une seconde. » Tu sais très bien que c'est ce qu'elles attendent et espèrent, ces quiches, et elles seraient capable d'aller raconter des conneries à Kim juste pour que ça casse entre vous. Malheureusement pour elles, aucunes d'elles n'arrive à la cheville de ta petite amie et aucunes d'elles ne pourra espérer voir ton couple casser avant un long moment. De plus Crystal n'y est pour rien, elle n'a pas à subir leur colère parce que tu ne leur parle pas, à elles. Tu fais un signe de tête « Aller.. Dégagez! » T'as parlé plus que froidement mais tu ne supporte vraiment pas ce genre de personne. Tu soupire une fois qu'elles sont partis en courant et en pleurnichant et baisse à nouveau le regard vers Crystal, tu tends la main vers elle pour l'aider à se relever. « C'est la deuxième fois de la journée que je te relève, à croire que tu aime le sol » Tu lui fait un léger sourire, un peu d'humour ne lui fera pas de mal.

Une fois qu'elle est debout tu l'observe un peu « ça va ? T'es blessée ? ». tu vois bien qu'elle à quelques égratignures mais peut être qu'elle a autre chose de plus grave, qui sait. Bon là, c'est clair t'es en retard, tu risque de te faire tuer. Enfin, c'est la première fois que ça arrive non ? Mh.. non mais c'est pas grave, ils ont l'habitude et au final tu les a fait tes photos même si ça devait être durant la nuit. Enfin bon, tu regarde toujours Crystal et te demande si elle va bien, elle a l'air un peu bouleversée. Ça ne doit pas lui arriver tous les jours de se faire tabasser parce qu'elle a parler à quelqu'un, enfin c'est un peu ta faite si ces idiotes s'en sont prises à elle, quoique non, c'est elles qui sont timbrées. « Désolé, pour ça » tu tiens à t'excuser, au moins tu ne te sentiras plus coupable, même si tu ne l'es pas vraiment, il y a vraiment des jours ou t'es trop gentil. Enfin bon..

Alors que les quatre pestes mes donnaient encore des coups, j'entendis la voix de Keylan dans mon dos.

- Je croyais que tu avais l'habitude, t'as toujours pas apprit à te défendre depuis le temps ?

Justement : non. J'avais l'habitude qu'on m'insulte. C'est tout car jamais personne ne m'avais frappé juste parce que j'avais parlé à un garçon. Il devait être sacrement populaire. En voyant le jeune homme, les filles ont tout de suite arrêtées de me frapper et se sont regroupées devant moi comme pour me cacher. Comme si on ne me voyait pas. Quelles cruches. Je risquai un coup d’œil en dehors de la protection que m'offraient mes bras. Keylan fit un sourire en coin lorsque les pimbêches essayèrent de me cacher et leur dit qu'elles lui faisaient pitié. Les jeune filles ont eu l'air vexées par cette remarque, ce qui me réjouis. Puis, le jeune homme les fusilla d'un regard noir qui aurait fait peur à n'importe qui et leur fit remarquer qu'elles ne prendraient jamais la place d'un certaine Kim. Ça devait être sa petite amie. Puis, il leur fit un vigoureux signe de tête en leur ordonnant de dégager d'un ton dur. Elles ne demandèrent pas leur reste et s'enfuirent, sanglotant comme des fillettes de cinq ans. Keylan soupira et m'aida à me relever avec un léger sourire en me disant :

- C'est la deuxième fois de la journée que je te relève, à croire que tu aime le sol

Un sourire s'étira sur mes lèvres à cette remarque. Il avait raison. Je n’arrêtai pas de tomber aujourd'hui. Ça ne devait pas être mon jour. Le jeune homme me demanda ensuite si j'allai bien et si je n'étais pas blessée. Je baissai le tête pour regarder mes bras et mes jambes couverts d’égratignures. J'avais aussi un énorme mal au dos mais ce n'était pas plus grave que ça. Je regardai de nouveau Keylan et lui répondis :

- Oui ça va. Merci de m'avoir aidée. Merci beaucoup.

Je regardai dans la direction qu'avaient prise les quatre pestes mais il ne restait plus aucun trace d'elles. Elle avaient détallés comme des lapins. J'étais un peu décontenancé. Je n’avais spas l'habitude de me faire brutaliser tous les jours. Bizarrement, Keylan s'excusa.

- Tu n'as pas a t'excuser, lui assurai-je avec un sourire. Ce sont ces filles qui m'ont frappé pas toi. Et puis . . . si je savais me défendre, on n'en serait pas là

Ce qui était vrai. Si je savais un tantinet résister aux coups et les renvoyer, je ne me serais peut-être jamais faite agressée. Enfin bon s'était fini maintenant. J'étais très reconnaissante envers Keylan. Son intervention m'avais permis de ne pas finir blessée. Enfin, gravement blessée.

- Je te suis vraiment très reconnaissante de m'avoir défendue. Merci encore.