Invité
est en ligne
Invité
Tu te demandais quand tu allais pouvoir reprendre un jour la danse, sans craindre de te déplacer quelque chose ou te fracturer de nouveau cette clavicule. Ton médecin n'était pas pour ce sport, il ne voulait plus que tu danses, il ne voulait plus que tu aies cette passion. Il s'inquiétait pour toi, il s'inquiétait pour ta santé, il savait le mal que tu avais de décrocher de cette passion. Mais tu savais que tu n'allais pas tenir encore bien longtemps, avant de revêtir tes vêtements de danse et partir dans la salle où tu t’entraînais pendant des heures. Tu te perdais dans tes pensées, tu regardais le magnifique paysage, mais au final tu pensais plus à ton passé qu'a autre chose. Ton passé était si bien contrairement à ton présent, tu n'étais plus la même personne et tu le savais parfaitement. Tu passais tes nerfs sur les autres, dès que tu écoutais de la musique tu commençais à te déhancher, à danser et au final cette blessure te rattrapait à chaque fois. Tu avais donc rejoins ton meilleur ami, pour te coller un peu plus contre lui. Tu avais besoin de lui en ce moment, tu ne passais pas des bonnes journées depuis qu'il avait disparu du jour au lendemain. Tu ne voulais pas l'avouer, mais tu avais eu du mal à encaisser tout ça. Tu avais pleuré plus d'une fois, tu avais tapé plus d'une fois dans le mur de ta chambre. Jusqu'à saigner, jusqu'à sentir une immense douleur qui t’empêchait de penser à la douleur de ton cœur. Tu avais fini par boire et fumer pour te calmer et te faire penser à autre chose. Tu n'avais plus ton meilleur ami, pour te réconforter, pour te prendre dans ses bras, pour s'endormir près de toi. Non, il n'était plus là et depuis que Konrad était avec sa copine, plus rien n'était pareil. Tu rigolais légèrement à sa réponse, tu espérais pouvoir passer une journée entière rien qu'avec lui. Tu ne voulais pas être dérangée, sinon tu allais te montrer bien méchante. Tu n'avais plus rien à faire de tous ce que les gens pouvaient penser de toi. Tu avais laissé glisser tes mains sur son torse, avant de repartir tranquillement dans le grand salon. Tu t'étais plantée devant cette grande baie vitrée, tu regardais le paysage, encore. Il t'avait rejoint, t'avait donné une tasse que tu portais doucement à tes lèvres. Sentir sa main en contact avec la tienne, laissait quelques frissons se coller à ta peau. Tu te pinçais les lèvres, ça te faisait une sensation assez étrange. À ses paroles tu te retournais, tu te mettais face à lui, tu posais ta tasse sur la table, et amenais ta main vers son visage et tu caressais doucement sa joue. « Tu m'as manqué aussi, je me suis tellement inquiétée... J'ai faits tellement de choses que je regrette à cause de ton départ. » Tu avais besoin d'être contre lui, tu avais besoin d'être réconfortée. De le sentir contre toi, pour être vraiment sûr qu'il était là, devant toi.
(Invité)