Over the edge - Madeline King

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Madeline & Téo

Plus elle énumérait ce qui était censé être plus difficile pour elle entant que bizut, plus je la regardais l'air de dire... Tu es en totale contradiction. Mais comme je t'aime bien, c'est pas grave ! Jusqu'à ce qu'elle cède, et qu'on puisse enfin acheter des... GLAAAAAAAAAACES !!!! Hiiiiihihih c'était trop cool ! Alors qu'elle faisait son choix je regardais encore tout excité la quantité de choix qu'il y avait dans son merveilleux stand. "Euuuh euuuh euuuh...." Dis-je en agitant mes doigts. Puis en joignant mon index à les lèvres, et en levant la tête au ciel, j'ai commencé la longue liste... ".....chocolat... Café... Et framboise ! Et je paye pour la demoiselle !" J'étais tellement content que le glacier n'ai pas cherché à comprendre pourquoi je voulais plus de boules que ce que le cône pouvait contenir, que j'ai sautillé sur place ! Et je me suis entièrement délecté de ce délicieux... ce... Merveilleux... ces fondants... parfums... hum... han... oh... En s'asseyant elle ne manqua pas de me faire remarquer la moustache de glace que j'avais. J'ai froncé les sourcils, comme un enfant capricieux. "Et alors ?!" en continuant à manger MA glace. Il y avait un truc qui me gênait dans ma glace... il y avait un morceau de framboise. MAIS JE DETESTE LES MORCEAUX ! Alors j'ai approché ma glace de Madeline pour qu'elle s'en occupe, sauf qu'au moment ou elle a approché son doigt, j'ai enfoncé ma glace dedans ! MOUAHAHAHAHAHAHAHAH ! Enfant powa... Puis j'ai gouté sa glace pendant qu'elle râlait aussi...

Ah ! Elle rigolait moins hein ?! "Et comment je vais me débarbouillay maintenaaaant...?" Je crois que l'enfant qui était en moi ne voulait plus me laisser tranquille ! "Et puis maintenant on fait quoi... Je veux plus vraiment te ramener... Sinon je vais m'ennuyer avec des gens beaucoup moins intéressants..."

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 La glace était délicieuse et Teo l'était beaucoup moins ! Il me montra sa glace, dans laquelle je ne vis rien de spécial, à part un petit morceau de framboise. C'était ça qui le gênait ? Ah lala un vrai enfant, je pris le morceau avec mon doigt qui se retrouva plongé à deux centimètre de profondeur au moins dans la glace. Il l'avait enfoncé exprès dedans ! Il va voir lui ! En sortant mon doigt, je fis en sorte que la glace ait l'air bien dégueulasse, en plus, je lui avait fait tombé la moitié de sa boule au café. Lorsque je le sortis enfin, il était glacé et je dus le lécher pour le réchauffer.

Je voulus reprendre ma glace quand je vis qu'il avait aussi lécher la mienne ! Aaaah je vais le tuer ! Maintenant il se plaignait qu'il ne voulait pas rentrer. Je décidais de faire une feinte en me levant « Bon bah moi en attendant je suis fatiguée donc je vais y aller. Je pense que la glace m'a rendu un peu plus sobre, je devrais trouvé le chemin normalement. » Je n'allais évidemment pas le quitter. Pour trois raisons : il était ivre. J'étais ivre. Et aussi parce que je m'amusais bien. Alors lorsqu'il commença à geindre, je me retourna d'un coup et cria « JE T'AI BIEN EUUUU ! » Je courus vers lui et lui sauta dans les bras. J'enroulai mes bras autour de son cou, en faisant attention à ne pas salir ses cheveux de ma glace, parce que j'avais peu déséquilibre et je ne voulais pas encore tomber.

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Madeline & Téo

Sacrée Madeline... Cela faisait longtemps que je n'avais pas ris comme ça. Rigoler oh si en fait je riais beaucoup et pour rien... Mais il y a rire pour faire plaisir aux gens, rire pour faire comme si on était cool et rester populaire. Avec elle, et pour la première fois depuis longtemps je n'avais pas besoin de me forcer à faire quoique ce soit. Tout était instinctif et sonnait juste. J'aimais tellement cette sensation ! Lorsqu'elle fit mine de partir j'ai levé la tête dans sa direction et j'ai pris un air tout triste, comme si on abandonnait son chien d'enfance ! Celui qu'on a le plus aimé au monde !! Puis elle revenue en courant se blottir contre moi. Pfiou... j'ai pu décompresser soupirer un grand coup, me vider les poumons quoi, elle était revenue...!! Je l'ai serrée très fort contre moi en faisant attention de ne pas lui foutre de la glace dans les cheveux. Puis j'ai déposé un bisou sur son front. Elle était la best bizut ever.
"Madeline ? Rentre chez moi. C'est grand, c'est beau, y'aura personne pour nous déranger, on pourra se raconter nos vies toutes la soirée ou matter des films bidons. Ce que tu veux, touuuut ce que tu veux, je suis riche et je dois probablement avoir tout ce qui existe au monde chez moi, alors s'il te plait... Viens, et dors chez moi..." Je ne l'avais pas lâchée pendant ce petit monologue auquel suivit un petit silence... Il faut croire que l'on était bien comme ça !