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Adieux terres hostiles du Canada. Nous revoilà mes Etats-Unis chérie ! Ha putain. Il était temps, j’ai passé de bons moments sur le domaine ancestral des caribous mais putain il me tardait de rentrer. Même ce petit appart me manquait ! On a débarqués y’a quelques heures, pour retrouver Cambridge. Et Bizarrement ici je pourrais presque me trimballait en t-shirt dehors tellement il fait plus chaud ici. Pourtant c’est pas la Californie non plus quoi. Si ca pouvait remarque. Se lever face à la mer bleue entourée de quelques palmiers immenses. Enfin stop de rêver Sky. Pour l’instant je dois juste me réveiller et avoir vu sur la ville encore à peine réveillée. J’en ai marre d’être matinale comme ça en ce moment. J’étais bien au chaud dans mes draps et pourtant j’ai vite trouvé la force de m’extraire de ce petit cocon. Direction la salle de bain pour vite fait passer un coup d’eau fraiche sur mon visage endormi. J’ai pas pu m’empêcher de repenser à ce fameux tapis à chiotte qu’il y avait là bas. J’me suis mise à sourire face aux toilettes. Finalement non, ca ne l’aurait vraiment pas fait d’avoir ce genre de chose ici. J’ai passé ma main dans mes cheveux afin de les tirer de nouveau en arrière et former un chignon approximativement bien fait. J’ai regardé quelques instants Sheffield entrain de dormir paisiblement, en prenant presque tout le lit soit dit en passant. Je suis allé dans le salon qui sert finalement aussi d’entrée et presque de cuisine. Ca me désespère tellement. J’ai lâché un soupire à peine râleur en allant vers la porte d’entrée pour aller choper le journal gentiment déposé devant celle ci. J’suis vite re rentré en sentant le froid matinal venir taper contre mes cuisses dénudées. J’suis retourné dans la chambre, le journal jeté sur un coin du lit, je suis monté à califourchon sous masse de draps formés par le corps de Sheffield. J’me suis allongée sur lui pratiquement afin que mon visage atteigne le sien. J’ai gentiment chuchoté à son oreille. Sheeeefffield ! Mes lèvres sont venues déposer quelques baisés le long de sa joue visible. Réveilles toi du con. Se faire réveiller par moi c’est un mélange de douceur et de politesse. J’me suis poussé sur le côté quand il a commencé à bouger. Oui il est tôt, t’as envie de dormir. Maaaaais ! On a du boulot ce matin. J’ai ramassé l’ordinateur portable qui traine au pied du lit. On doit chercher un appart chou. J’lui ai balancé le journal au visage n’étant pas vraiment sur s’il est réveillé ou pas. J’te laisse le soin de déchiffrer les lignes écrites en tout petit moi, je suis plutôt calée nouvelle génération là. J’ai commencé à fouiller les annonces sur un site d’agence immobilière. Maison ou appart ? J’suis lancée moi là.
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