AILEEN O. JUNG ► moon hyuna

Bonjour tout le monde ! Sur internet on m'appelle Niichan et j'ai quasi 20 ans. Je suis Belge   et j'ai connu le forum grâce à Keran dont le nom me fait penser à kerobero mais passons.  Je rêve d'aller à Harvard IRL + je suis gaga des frats alors j'ai décidé de m'inscrire . J'utilise Moon Hyuna comme avatar, d'ailleurs les images ont été faites par helvia + .... Je fais entre 200 et 800 mots par RP (sauf si je suis vraiment inspirée et que j'ai le temps) et mon personnage est un personnage inventé.

Mot de la fin ? ▲ pardon si ma fiche est caca, j'ai fait ça rapido entre deux examens ;o;
Je souhaite ▲ (ajoutez "checked" pour cocher une case)
adhérer un flood d'intégration (?)

Prenez une seconde, une minute pour regarder autour de vous. Regardez bien, chaque chose qui constitue votre environnement, qu'est-ce qui vous l'a fait acheté ? Ce joli pull que tout le monde avait sur le dos cet ouvert, pourquoi avoir craqué ? Et ce parfum à un prix affolant, en aviez-vous réellement besoin ? Ce téléphone dernier cri dans votre poche, qu'est-ce qui vous a donné envie de l'acheter ? Dans trois sur cinq, vous me répondrez sciemment : la publicité. Les deux autres cas suivants, ce sera pareil, mais sans que vous en ayez conscience. Publicité faite dans les médias, publicité faites par vos amis, par des personnes que vous admirez, ou par des inconnus, notre vie, notre consommation est régie par la publicité. Et dans ce domaine, certaine personnes excellent. C'est le cas de Jung Hyeon Shik. Rien que le nom, ça donne le ton. Hyeon Shik, c'était un gamin ordinaire, né dans une famille ordinaire, mais qui avait un but dans la vie : réussir. À dix-huit ans, il intègre l'université de Séoul, et cinq ans plus tard, le voilà dans un avion à destination des USA. Quel autre continent serait mieux adapté à l'ambition dévorante de ce jeune-homme ? Il y ouvrit une petite agence de publicité, qui d'année en année grandit. Elle grandit tellement, qu'elle fut bientôt l'une des plus grosse boite du continent. Jung Hyeon Shik avait fondé un véritable empire de la communication, à la pointe dans tous les domaines, et comptait bien perpétuer cette perfection jusqu'au bout. Ainsi, il épousa Sara Wang, une jeune chinoise arriviste et prétentieuse. Ensemble, ils donnèrent naissance à un poupon gueulard et capricieux, j'ai nommé : moi.

Aileen O. Jung

Ainsi, vous voyez un peu le contexte qui m'a vu naître. Argent, gloire et beauté, le motto de ma famille. Pas étonnant pour des gens qui misent précisément sur l'image pour vivre. "Être né avec une petite cuillère dans la bouche" ce dicton est criant de vérité pour être honnête. Tout comme avoir constamment une cuillère en bouche doit être vachement contraignant, la richesse, c'est pas l'éclate tous les jours. Alors, je vous vois venir "Non mais franchement, de quoi tu te plains alors que chaque jour des enfants meurent de faim ?!". Eh bien, si ça vous dérange, vous irez vous plaindre à mes parents qui m'ont élevée de la manière la plus égoïste qui soit. J'étais une petite princesse, ça c'est certain. Des jouets par milliers, plus de robes que je ne pouvais en porter, comblée par toute la famille. En même temps, vu comment ma mère avait été insupportable pendant sa grossesse, je ne pense pas que quiconque dans notre famille avait envie de remettre le couvert. Je fus donc traitée en parfait enfant-roi. Enfin, reine en l’occurrence. Pourtant, à l'époque, j'étais plutôt le genre de petite fille trop mignonne et chou. Vous savez, celle à qui on tire toujours les joues dans les films ? Oui, celle-là. Et c'était bien, mon père était heureux. Après tout, un enfant se doit d'être mignon, c'est l'ordre des choses, ça attire plein de compliment. Il était fier de moi, il pouvait me montrer devant les caméras sans avoir honte : j'étais la parfaite illustration de l'enfant qu'il souhaitait. Et puis, j'ai grandi.

Dans la vie, je nourrissais un rêve : celui d'être chanteuse. Je me voyais déjà parcourir le monde, avec mes musiciens, signant des autographes à tour de bras. Oh, bien sûr, c'était un rêve de petite fille, mais je désirais vraiment y arriver. Je ne ratais jamais une occasion de chanter, allant jusqu'à prendre des cours. Sans mentir, j'étais douée. Très douée. Les compliments de mes professeurs nourrissaient mes ambitions. Cependant, il y avait quelqu'un qui ne l'entendait pas de cette oreille : mon très cher père. On nous rabâche sans cesse de croire en nos rêves, qu'ils sont ce que nous avons de plus précieux. C'est d'autant plus vrai lorsque nous sommes enfant. Mais ils sont si fragiles, si facile à briser. C'est bien entendu ce qu'il se passa.

À partir de là, tous ses espoirs se réalisèrent. On ne peut pas dire que j'ai toujours été fière de mon comportement, y a de plus belles réputations que celle d'une garce, mais je n'en ai pas honte non plus. Disons que tout cela me passe clairement au dessus de la tête. Alors oui, on dit que je n'ai pas de coeur, pas d'empathie, pas de sentiments, et c'est en partie vrai. Je dénigre ceux qui me sont inférieurs, car c'est probablement la seule chose qui me fasse sentir supérieur. Je suis drapée dans le luxe et la richesse, et n'accorde pas la moindre importance aux plus pauvres que moi. Je traite les hommes avec le mépris qui leur est dû, plantant le talon de ma dernière paire de Louboutin dans leur petit coeur fragile. Et de tout cela, je n'en éprouve pas la moindre honte. Si je suis une garce ? Non. Je suis l'exact reflet d'une société de consommation où seule l'image compte. On achète une boite de céréale pour son logo plutôt que son goût, une voiture pour son apparence plutôt que sa capacité. On juge une personne sur ce qu'elle reflète plutôt que sur ce qu'elle est. Chacun de nous, à chaque instant de sa vie, ne fait rien d'autre que sa propre promotion, tachant de trouver le packaging adéquat pour le public visé. Après bien sûr, il y a les produits blancs ... et les marques de luxe. À vous de me situer.